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Après-fête de l'Ascension
Le premier Concile œcuménique est celui qui a eu lieu à Nicée en 325. Nicée se trouve dans la Turquie actuelle. Ce concile dont la première séance a eu lieu le 20 mai a été présidé par l’évêque Ossius de Cordoue. L’empereur Constantin était également présent à l’ouverture du concile.
La première chose qui pouvait frapper était les séquelles des persécutions (qui avaient alors cessé) sur les corps de la plupart des participants. En effet certains avaient subi des amputations, d’autres avaient des corps déformés ou bien tout simplement ils portaient les traces des coups de fouet, des blessures et des coups qu’ils avaient subi pour témoigner de la Foi vivante qu’ils ont affermi à Nicée.
Cette foi qui était gravée dans leurs cœurs et leurs intellects et écrite sur leurs corps. Et il n’est caché à personne que ces souffrances accompagnent les saints martyrs (en tout temps). Ainsi le diacre Athanase qui accompagnait l’évêque d’Alexandrie (et qui devait devenir le héros du concile de Nicée) a subi plus tard par cinq fois l’exil de la ville d’Alexandrie dont il devait devenir évêque.
Le premier Concile œcuménique est celui qui a eu lieu à Nicée en 325. Nicée se trouve dans la Turquie actuelle. Ce concile dont la première séance a eu lieu le 20 mai a été présidé par l’évêque Ossius de Cordoue. L’empereur Constantin était également présent à l’ouverture du concile.
La première chose qui pouvait frapper était les séquelles des persécutions (qui avaient alors cessé) sur les corps de la plupart des participants. En effet certains avaient subi des amputations, d’autres avaient des corps déformés ou bien tout simplement ils portaient les traces des coups de fouet, des blessures et des coups qu’ils avaient subi pour témoigner de la Foi vivante qu’ils ont affermi à Nicée.
Cette foi qui était gravée dans leurs cœurs et leurs intellects et écrite sur leurs corps. Et il n’est caché à personne que ces souffrances accompagnent les saints martyrs (en tout temps). Ainsi le diacre Athanase qui accompagnait l’évêque d’Alexandrie (et qui devait devenir le héros du concile de Nicée) a subi plus tard par cinq fois l’exil de la ville d’Alexandrie dont il devait devenir évêque.
La première chose que les 318 évêques présents à Nicée ont faite est de condamner l’enseignement d’Arius, qui était un prêtre libyen vivant à Alexandrie. L’enseignement d’Arius (qui se répandait rapidement) ne reconnaît pas la divinité du Christ. Pour Arius, il y avait un temps où le Fils de Dieu n’existait pas, ainsi le Fils de Dieu est une créature et qui est la plus élevée de la création. De même pour Arius le Saint Esprit est une créature.
En conséquence notre Seigneur Jésus Christ est créé et par suite il ne peut y avoir d’union entre la nature humaine et la nature divine
L'empereur Constantin (au centre), avec les évêques du concile de Nicée /325/, tenant anachroniquement le texte du « Symbole de Nicée-Constantinople » dans sa forme liturgique grecque1, basée sur le texte adopté au premier concile de Constantinople (381)
Alors la question suivante peut être posée : Qu’est-ce que l’humanité peut souhaiter d’un Dieu qui reste au Ciel ? Et de quel amour de Dieu nous parlons si Dieu ne s’est pas fait homme ? Mais Dieu s’est fait homme sans rien perdre de Sa nature divine afin que l’homme devienne Dieu par la grâce et fils de Dieu par adoption.
Parmi les décisions du Concile (autre que la condamnation de l’enseignement d’Arius) :
– Elaboration du Credo (dans une version qui sera complétée au deuxième concile œcuménique en 381).
– Adoption et définition du terme grec qui signifie que le Christ est de même nature que le Père.
– Questions relatives aux baptêmes et des textes liturgiques.
Tropaire du Dimanche des Pères du premier concile :
Tu es glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu, Toi qui as établi sur terre nos Pères, comme des luminaires, et qui, par eux, nous a tous conduits à la vraie foi. Ô Plein de miséricorde, gloire à Toi !
En conséquence notre Seigneur Jésus Christ est créé et par suite il ne peut y avoir d’union entre la nature humaine et la nature divine
L'empereur Constantin (au centre), avec les évêques du concile de Nicée /325/, tenant anachroniquement le texte du « Symbole de Nicée-Constantinople » dans sa forme liturgique grecque1, basée sur le texte adopté au premier concile de Constantinople (381)
Alors la question suivante peut être posée : Qu’est-ce que l’humanité peut souhaiter d’un Dieu qui reste au Ciel ? Et de quel amour de Dieu nous parlons si Dieu ne s’est pas fait homme ? Mais Dieu s’est fait homme sans rien perdre de Sa nature divine afin que l’homme devienne Dieu par la grâce et fils de Dieu par adoption.
Parmi les décisions du Concile (autre que la condamnation de l’enseignement d’Arius) :
– Elaboration du Credo (dans une version qui sera complétée au deuxième concile œcuménique en 381).
– Adoption et définition du terme grec qui signifie que le Christ est de même nature que le Père.
– Questions relatives aux baptêmes et des textes liturgiques.
Tropaire du Dimanche des Pères du premier concile :
Tu es glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu, Toi qui as établi sur terre nos Pères, comme des luminaires, et qui, par eux, nous a tous conduits à la vraie foi. Ô Plein de miséricorde, gloire à Toi !
Lecture de l'Évangile selon Saint Jean
Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit :
« Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût. J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole.
Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m'as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m'as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé. C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi ; - et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; - et je suis glorifié en eux. Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous. Lorsque j'étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J'ai gardé ceux que tu m'as donnés, et aucun d'eux ne s'est perdu, sinon le fils de perdition, en sorte que l'Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu'ils aient en eux ma joie parfaite. »
Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit :
« Père, l'heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût. J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole.
Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m'as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m'as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé. C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi ; - et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; - et je suis glorifié en eux. Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous. Lorsque j'étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J'ai gardé ceux que tu m'as donnés, et aucun d'eux ne s'est perdu, sinon le fils de perdition, en sorte que l'Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu'ils aient en eux ma joie parfaite. »
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Juin 2021 à 09:56
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