Le mercredi 25 février, le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie et le métropolite Christophe de Prague, primat de l'Église orthodoxe des Territoires tchèques et de Slovaquie, en visite en Russie, ont célébré ensemble la liturgie à l'église de la Théophanie à Moscou pour la fête de saint Alexis, métropolite de Kiev et Moscou. Les reliques de saint Alexis reposent à l'église de la Théophanie. C'est là qu'est enterré également le patriarche Alexis II.
Dans une homélie prononcée après la lecture de l'Évangile, le patriarche Cyrille a rappelé que saint Alexis, métropolite de Kiev et primat de l'Église russe, a vécu à Moscou au XIV siècle, "une époque très difficile. La Horde d'Or occupait la partie orientale du pays, la conjecture était plus que difficile pour la Russie, les forces de l'extérieur dominaient notre peuple... certaines voulaient morceler la Russie, en détacher Kiev, la première ville du siège primatial. Leur objectif était de provoquer un schisme au sein de l'Église russe".
"Saint Alexis a fait appel à toutes ses forces pour protéger notre pays, son Église de la terrible menace que représentait la Horde. Il voulait conférer au peuple un maximum de liberté car seule la liberté pouvait permettre le renforcement spirituel et matériel du pays. L'objectif final étant de s'émanciper de l'asservissement. D'autre part, saint Alexis voulait par dessus tout maintenir l'unité de notre Église et ne pas laisser Kiev, ville du siège primatial, être séparée du reste du pays".
Le patriarche Cyrille a souligné que cette mission de saint Alexis s'est trouvé particulièrement ardue. En effet, saint Alexis faisait de son mieux pour aller visiter les régions occidentales de la Russie, mais l'accès à Kiev lui était refusé.
Le patriarche Cyrille a rappelé que le 23 février, le défunt patriarche Alexis II, nommé en l'honneur de saint Alexis de Kiev et de toute la Russie, aurait eu 80 ans. "Sa Sainteté Alexis II dût, pendant la période où il a été à la tête de notre Église, faire face exactement aux mêmes difficultés que le saint métropolite Alexis: les forces diverses aspiraient de nouveau à démembrer notre Église. Elles s'appliquaient, et cela sur des lignes de démarcation similaires, à détacher Kiev, Mère des villes russes, de l'unité de la Rus ancienne. Le défunt patriarche Alexis II a dû déployer d'immenses efforts pour maintenir l'unité. Par la grâce de Dieu, tous les conciles auxquels participaient l'ensemble des évêques de notre Église, tenus dans les années 1990, ainsi qu'au début du XXIe siècle, ont à nouveau témoigné de la volonté indéfectible de la vieille Russie orthodoxe de rester unie".
Par ailleurs, le patriarche Cyrille a rappelé qu'au temps de saint Alexis, au XIVe siècle, l'Église a, par sa prédication, aidé les croyants à chercher la sainteté non seulement dans leurs vies, dans leurs familles, mais aussi dans la cité. "Saint Alexis aspirait à imprégner d'un esprit chrétien la vie politique et la société. Il a pour beaucoup contribué à définir les orientations politiques du pays, les valeurs de la société de l'époque. Saint Alexis a entrepris de nombreux voyages, il s'est en particulier rendu dans la Horde d'Or afin d'obtenir une amélioration de la situation de l'Église et du peuple. Il a réussi à adoucir l'attitude du khan et des dirigeants de la Horde à l'égard de la Russie. Cependant, Saint Alexis n'a jamais franchi le seuil dangereux en prétendant à exercer un pouvoir civil, il n'a pas voulu avoir recours aux possibilités qu'offrait ce pouvoir pour prêcher le Christ et éduquer le peuple, bien que son influence politique et sociale fût très grande. L'Église russe a réussi à l'époque à ne pas céder à la dangereuse tentation de devenir une émanation du pouvoir civile et d'exercer sa mission pastorale par la coercition, méthode inhérente à l'État. Cela explique peut-être comment, par la suite, notre Eglise put éviter les dangereuses conséquences d'une telle fusion".
Selon le patriarche Cyrille, dans son service pastoral, le défunt Alexis II a pour beaucoup repris ce qui avait été accompli par saint Alexis au XIVe siècle: "L'Église n'aspirait pas à un pouvoir civil, à être incorporée à l'appareil de l'État, à exercer sa mission pastorale en s'appuyant sur les autorités laïques. L'Église voulait au contraire se tenir à l'écart de toute influence politique, à exister en dehors de tout cadre étatique, elle restait libre et ne tenait qu'à un seul privilège: celui d'être l'expression et la voix de son peuple. Les évènements de ces derniers vingt ans, le retour du peuple à Dieu et dans l'Église orthodoxe, les relations nouvelles entre l'Église et l'État, tout ceci est le fruit de la sage conduite de l'Église par le défunt patriarche Alexis II".
"Avec l'aide de Dieu, les connaissances et l'expérience que nous avons héritées des temps anciens nous aident aujourd'hui à mieux définir les relations de l'Église avec ceux qui sont loin, comme avec les prochains tout en sachant que la seule et unique mission de l'Église est le salut des âmes. Tout ce que l'Église entreprend dans le monde, y compris ses rapports avec la société et l'État, ne vise que le salut des hommes et la venue du Royaume de Dieu", a affirmé le patriarche Cyrille.
Dans une homélie prononcée après la lecture de l'Évangile, le patriarche Cyrille a rappelé que saint Alexis, métropolite de Kiev et primat de l'Église russe, a vécu à Moscou au XIV siècle, "une époque très difficile. La Horde d'Or occupait la partie orientale du pays, la conjecture était plus que difficile pour la Russie, les forces de l'extérieur dominaient notre peuple... certaines voulaient morceler la Russie, en détacher Kiev, la première ville du siège primatial. Leur objectif était de provoquer un schisme au sein de l'Église russe".
"Saint Alexis a fait appel à toutes ses forces pour protéger notre pays, son Église de la terrible menace que représentait la Horde. Il voulait conférer au peuple un maximum de liberté car seule la liberté pouvait permettre le renforcement spirituel et matériel du pays. L'objectif final étant de s'émanciper de l'asservissement. D'autre part, saint Alexis voulait par dessus tout maintenir l'unité de notre Église et ne pas laisser Kiev, ville du siège primatial, être séparée du reste du pays".
Le patriarche Cyrille a souligné que cette mission de saint Alexis s'est trouvé particulièrement ardue. En effet, saint Alexis faisait de son mieux pour aller visiter les régions occidentales de la Russie, mais l'accès à Kiev lui était refusé.
Le patriarche Cyrille a rappelé que le 23 février, le défunt patriarche Alexis II, nommé en l'honneur de saint Alexis de Kiev et de toute la Russie, aurait eu 80 ans. "Sa Sainteté Alexis II dût, pendant la période où il a été à la tête de notre Église, faire face exactement aux mêmes difficultés que le saint métropolite Alexis: les forces diverses aspiraient de nouveau à démembrer notre Église. Elles s'appliquaient, et cela sur des lignes de démarcation similaires, à détacher Kiev, Mère des villes russes, de l'unité de la Rus ancienne. Le défunt patriarche Alexis II a dû déployer d'immenses efforts pour maintenir l'unité. Par la grâce de Dieu, tous les conciles auxquels participaient l'ensemble des évêques de notre Église, tenus dans les années 1990, ainsi qu'au début du XXIe siècle, ont à nouveau témoigné de la volonté indéfectible de la vieille Russie orthodoxe de rester unie".
Par ailleurs, le patriarche Cyrille a rappelé qu'au temps de saint Alexis, au XIVe siècle, l'Église a, par sa prédication, aidé les croyants à chercher la sainteté non seulement dans leurs vies, dans leurs familles, mais aussi dans la cité. "Saint Alexis aspirait à imprégner d'un esprit chrétien la vie politique et la société. Il a pour beaucoup contribué à définir les orientations politiques du pays, les valeurs de la société de l'époque. Saint Alexis a entrepris de nombreux voyages, il s'est en particulier rendu dans la Horde d'Or afin d'obtenir une amélioration de la situation de l'Église et du peuple. Il a réussi à adoucir l'attitude du khan et des dirigeants de la Horde à l'égard de la Russie. Cependant, Saint Alexis n'a jamais franchi le seuil dangereux en prétendant à exercer un pouvoir civil, il n'a pas voulu avoir recours aux possibilités qu'offrait ce pouvoir pour prêcher le Christ et éduquer le peuple, bien que son influence politique et sociale fût très grande. L'Église russe a réussi à l'époque à ne pas céder à la dangereuse tentation de devenir une émanation du pouvoir civile et d'exercer sa mission pastorale par la coercition, méthode inhérente à l'État. Cela explique peut-être comment, par la suite, notre Eglise put éviter les dangereuses conséquences d'une telle fusion".
Selon le patriarche Cyrille, dans son service pastoral, le défunt Alexis II a pour beaucoup repris ce qui avait été accompli par saint Alexis au XIVe siècle: "L'Église n'aspirait pas à un pouvoir civil, à être incorporée à l'appareil de l'État, à exercer sa mission pastorale en s'appuyant sur les autorités laïques. L'Église voulait au contraire se tenir à l'écart de toute influence politique, à exister en dehors de tout cadre étatique, elle restait libre et ne tenait qu'à un seul privilège: celui d'être l'expression et la voix de son peuple. Les évènements de ces derniers vingt ans, le retour du peuple à Dieu et dans l'Église orthodoxe, les relations nouvelles entre l'Église et l'État, tout ceci est le fruit de la sage conduite de l'Église par le défunt patriarche Alexis II".
"Avec l'aide de Dieu, les connaissances et l'expérience que nous avons héritées des temps anciens nous aident aujourd'hui à mieux définir les relations de l'Église avec ceux qui sont loin, comme avec les prochains tout en sachant que la seule et unique mission de l'Église est le salut des âmes. Tout ce que l'Église entreprend dans le monde, y compris ses rapports avec la société et l'État, ne vise que le salut des hommes et la venue du Royaume de Dieu", a affirmé le patriarche Cyrille.