Nombreux étaient les auditeurs, rassemblés à la cathédrale catholique de Strasbourg le 26 mai 2019, pour écouter le concert de la chorale de l’Académie et du séminaire de Kiev. Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, les membres de la délégation l’accompagnant et l’archevêque catholique de Strasbroug, Mgr Luc Ravel, sont venus y assister.
Le même jour, en l’honneur du chef de l’Église orthodoxe russe, l’archevêque Luc Ravel avait donné un dîner.
L’archevêque Luc Ravel a accueilli Sa Sainteté dans la cathédrale, soulignant l’importance de son séjour à Strasbourg. Il a aussi mentionné la visite historique du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie au pape François de Rome, à Cuba, en 2016.
Ensuite, dans son allocution, le hiérarque catholique a évoqué les élections au Parlement européen, qui avaient lieu ce jour-là en France. « Nous sommes convaincus que l’Europe doit rester attachée à ses racines chrétiennes. Nous appelons les chrétiens d’Orient et ceux de l’ouest de l’Europe à témoigner ensemble de la grandeur du Christ et de l’Évangile, afin que le nouveau Parlement européen reconnaisse la domination de la culture chrétienne en Europe » a dit l’archevêque de Strasbourg, se disant certain que l’état doit respecter l’identité culturelle de ses citoyens.
Dans sa réponse, le patriarche Cyrille a remercié l’archevêque Luc Ravel de son chaleureux accueil : « Ma présente visite à Strasbourg a, je présume, une certaine importance, et pas seulement à cause des objectifs que nous nous étions posés et que nous résolvons ici, mais également dans le contexte de notre rencontre et de l’entretien que nous venons d’avoir » a dit Sa Sainteté.
« J’ai déjà pu vous exprimer ma gratitude pour votre soutien à la construction d’une église orthodoxe russe ici, à Strasbourg. A présent, devant vos fidèles, j’aimerais vous réitérer ma reconnaissance, a poursuivi le Patriarche. Les habitants de Strasbourg, dont beaucoup font partie de vos ouailles, ont accueilli avec bienveillance la construction de cette église. » Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a constaté que beaucoup d’orthodoxes russes vivaient à Strasbourg et que la nouvelle église leur causait une grande joie.
« J’estime qu’il est très important que l’homme moderne éprouve le besoin d’avoir une église où prier, parce que les valeurs de la civilisation contemporain se situent à un tout autre niveau, fort éloigné de la dimension spirituelle. Lorsque nous bâtissons une église, lorsque nous nous y rassemblons aussi nombreux qu’aujourd’hui, nous témoignons de notre appartenance à la foi chrétienne. Nous insistons sur l’intangibilité des valeurs chrétiennes, nous montrons que nous sommes prêts à défendre ces valeurs, à les soutenir et à éduquer nos enfants dans ces valeurs. »
Il n’a jamais été facile d’être chrétien, a constaté le patriarche Cyrille, même aux époques où l’état soutenait l’Église et où la religion chrétienne était dominante. « La foi chrétienne n’est pas simplement une conviction, c’est un mode de vie, qui ne correspond pas totalement au mode de vie de l’homme du monde, dans le cœur duquel ne vit pas la foi. C’est sans doute pourquoi les chrétiens sont aujourd’hui particulièrement appelés à ne pas croire seulement de façon intellectuelle, au niveau des convictions, des sentiments ou des émotions, mais à poser des actes, à mettre leur foi en pratique. Nous sommes appelés à témoigner de la foi chrétienne par notre vie personnelle. Il n’y a rien de plus important que ce témoignage de foi. Il n’a jamais été simple. Je viens d’un pays où, durant une grande partie du XXe siècle, les gens ont souffert pour leurs convictions religieuses, certains ont même perdu la vie à cause d’elles. »
« Aujourd’hui, nous témoignons de la renaissance du christianisme en Russie, de la renaissance de l’Église orthodoxe en Russie » a poursuivi Sa Sainteté. « Je fais le lien entre cette renaissance et le témoignage courageux des générations précédentes, qui n’ont pas craint de rester chrétiens même face à la mort. » Il faut toujours être prêts à témoigner de sa foi chrétienne, dans les situations difficiles, comme dans celles où ce témoignage ne risque pas de mettre en danger sa vie, sa carrière ou son confort, a assuré le chef de l’Église orthodoxe russe.
Sa Sainteté le patriarche Cyrille a souligné : « Notre échange d’aujourd’hui, cette rencontre avec vos fidèles nous aident à mieux nous comprendre les uns les autres, et, surtout, à prendre conscience que la responsabilité de la pérennité du christianisme dans le monde contemporain, la responsabilité du témoignage du Christ ressuscité et crucifié, nous incombe à tous. »
Le patriarche a présenté ses bons vœux à Mgr Luc Ravel et aux fidèles catholiques : « Que le Seigneur vous garde de tout mal, qu’Il vous donne la force et le courage de rester chrétiens dans les conditions actuelles. »
L’archevêque Luc Ravel a offert à l’Église Orthodoxe Russe une parcelle de reliques de sainte Odile d’Alsace, sainte des VIIe – VIIIe siècles. Remettant le reliquaire, il a parlé de la vie de cette sainte, très vénérée des orthodoxes, comme des catholiques et patronne de l’Alsace.
Ensuite, la chorale de l'Académie théologique de Kiev a interprété des chants, principalement liturgiques.
Le même jour, en l’honneur du chef de l’Église orthodoxe russe, l’archevêque Luc Ravel avait donné un dîner.
L’archevêque Luc Ravel a accueilli Sa Sainteté dans la cathédrale, soulignant l’importance de son séjour à Strasbourg. Il a aussi mentionné la visite historique du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie au pape François de Rome, à Cuba, en 2016.
Ensuite, dans son allocution, le hiérarque catholique a évoqué les élections au Parlement européen, qui avaient lieu ce jour-là en France. « Nous sommes convaincus que l’Europe doit rester attachée à ses racines chrétiennes. Nous appelons les chrétiens d’Orient et ceux de l’ouest de l’Europe à témoigner ensemble de la grandeur du Christ et de l’Évangile, afin que le nouveau Parlement européen reconnaisse la domination de la culture chrétienne en Europe » a dit l’archevêque de Strasbourg, se disant certain que l’état doit respecter l’identité culturelle de ses citoyens.
Dans sa réponse, le patriarche Cyrille a remercié l’archevêque Luc Ravel de son chaleureux accueil : « Ma présente visite à Strasbourg a, je présume, une certaine importance, et pas seulement à cause des objectifs que nous nous étions posés et que nous résolvons ici, mais également dans le contexte de notre rencontre et de l’entretien que nous venons d’avoir » a dit Sa Sainteté.
« J’ai déjà pu vous exprimer ma gratitude pour votre soutien à la construction d’une église orthodoxe russe ici, à Strasbourg. A présent, devant vos fidèles, j’aimerais vous réitérer ma reconnaissance, a poursuivi le Patriarche. Les habitants de Strasbourg, dont beaucoup font partie de vos ouailles, ont accueilli avec bienveillance la construction de cette église. » Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a constaté que beaucoup d’orthodoxes russes vivaient à Strasbourg et que la nouvelle église leur causait une grande joie.
« J’estime qu’il est très important que l’homme moderne éprouve le besoin d’avoir une église où prier, parce que les valeurs de la civilisation contemporain se situent à un tout autre niveau, fort éloigné de la dimension spirituelle. Lorsque nous bâtissons une église, lorsque nous nous y rassemblons aussi nombreux qu’aujourd’hui, nous témoignons de notre appartenance à la foi chrétienne. Nous insistons sur l’intangibilité des valeurs chrétiennes, nous montrons que nous sommes prêts à défendre ces valeurs, à les soutenir et à éduquer nos enfants dans ces valeurs. »
Il n’a jamais été facile d’être chrétien, a constaté le patriarche Cyrille, même aux époques où l’état soutenait l’Église et où la religion chrétienne était dominante. « La foi chrétienne n’est pas simplement une conviction, c’est un mode de vie, qui ne correspond pas totalement au mode de vie de l’homme du monde, dans le cœur duquel ne vit pas la foi. C’est sans doute pourquoi les chrétiens sont aujourd’hui particulièrement appelés à ne pas croire seulement de façon intellectuelle, au niveau des convictions, des sentiments ou des émotions, mais à poser des actes, à mettre leur foi en pratique. Nous sommes appelés à témoigner de la foi chrétienne par notre vie personnelle. Il n’y a rien de plus important que ce témoignage de foi. Il n’a jamais été simple. Je viens d’un pays où, durant une grande partie du XXe siècle, les gens ont souffert pour leurs convictions religieuses, certains ont même perdu la vie à cause d’elles. »
« Aujourd’hui, nous témoignons de la renaissance du christianisme en Russie, de la renaissance de l’Église orthodoxe en Russie » a poursuivi Sa Sainteté. « Je fais le lien entre cette renaissance et le témoignage courageux des générations précédentes, qui n’ont pas craint de rester chrétiens même face à la mort. » Il faut toujours être prêts à témoigner de sa foi chrétienne, dans les situations difficiles, comme dans celles où ce témoignage ne risque pas de mettre en danger sa vie, sa carrière ou son confort, a assuré le chef de l’Église orthodoxe russe.
Sa Sainteté le patriarche Cyrille a souligné : « Notre échange d’aujourd’hui, cette rencontre avec vos fidèles nous aident à mieux nous comprendre les uns les autres, et, surtout, à prendre conscience que la responsabilité de la pérennité du christianisme dans le monde contemporain, la responsabilité du témoignage du Christ ressuscité et crucifié, nous incombe à tous. »
Le patriarche a présenté ses bons vœux à Mgr Luc Ravel et aux fidèles catholiques : « Que le Seigneur vous garde de tout mal, qu’Il vous donne la force et le courage de rester chrétiens dans les conditions actuelles. »
L’archevêque Luc Ravel a offert à l’Église Orthodoxe Russe une parcelle de reliques de sainte Odile d’Alsace, sainte des VIIe – VIIIe siècles. Remettant le reliquaire, il a parlé de la vie de cette sainte, très vénérée des orthodoxes, comme des catholiques et patronne de l’Alsace.
Ensuite, la chorale de l'Académie théologique de Kiev a interprété des chants, principalement liturgiques.