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Après sa dissolution par Constantinople, l’archevêché des églises russes en Europe occidentale doit choisir : ou se dissoudre ou se soumettre et… rejoindre l’Église orthodoxe russe ? Ou encore créer une nouvelle situation transitoire ?
Le père Georges Kotchetkov , recteur de l’institut Saint Philarète à Moscou, a pendant longtemps été proche du professeur Nikita Struve et du cercle que celui-ci animait. Il y a un certain temps il a changé d’attitude à l’égard des responsables de l’archevêché et de l’Institut Saint Serge: A propos de la situation au sein de l'Archevêché: "Ne pas répudier le patrimoine" Voici un texte qui montre à quel point il est préoccupé par la situation actuelle
Il est difficile de dire ce qui se passe à l’archevêché après sa dissolution par Constantinople le 27 novembre et, comme il est dit dans le communiqué, l’affectation des paroisses « à différentes métropoles du Patriarcat ». C’est difficile non seulement parc que la situation est dramatique et impossible à résoudre au mieux dans la concorde, mais aussi, pour parler vrai, c’est démasquer les uns et verse du sel sur les plaies des autres. Aucun ne s’est montré sous son meilleur jour, ni Moscou, ni Constantinople (Istamboul), ni l’Archevêché.
Grâce à leur amour pour l’Église russe, l’orthodoxie est devenue le thème principal de la chrétienté mondiale.
Le père Georges Kotchetkov , recteur de l’institut Saint Philarète à Moscou, a pendant longtemps été proche du professeur Nikita Struve et du cercle que celui-ci animait. Il y a un certain temps il a changé d’attitude à l’égard des responsables de l’archevêché et de l’Institut Saint Serge: A propos de la situation au sein de l'Archevêché: "Ne pas répudier le patrimoine" Voici un texte qui montre à quel point il est préoccupé par la situation actuelle
Il est difficile de dire ce qui se passe à l’archevêché après sa dissolution par Constantinople le 27 novembre et, comme il est dit dans le communiqué, l’affectation des paroisses « à différentes métropoles du Patriarcat ». C’est difficile non seulement parc que la situation est dramatique et impossible à résoudre au mieux dans la concorde, mais aussi, pour parler vrai, c’est démasquer les uns et verse du sel sur les plaies des autres. Aucun ne s’est montré sous son meilleur jour, ni Moscou, ni Constantinople (Istamboul), ni l’Archevêché.
Grâce à leur amour pour l’Église russe, l’orthodoxie est devenue le thème principal de la chrétienté mondiale.
L’histoire de l’Archevêché comporte en nombre des pages glorieuses, mais aussi beaucoup de discutables, il y en a même de peu glorieuses depuis les années trente, c’est-à-dire depuis la naissance de cet Archevêché, cet Exarchat. Depuis la fin du XXe siècle, l’interminable crise qui affecte l’Archevêché vient d’une part de ce qu’il se considère comme l’héritier de la tradition russe, et, d’autre part, de ce rêve quelque peu fantastique de créer en Europe occidentale une Église orthodoxe locale autocéphale, pourquoi pas française.
Cette idée fumeuse de leur rôle et de leur place est due au fait que nombre de descendants de la première et de la deuxième émigration n’ont pas préservé la tension spirituelle et le potentiel créateur de leurs parents et ancêtres. Ils sont aujourd’hui souvent devenus indifférents à l’Église et à ses vrais problèmes, comme aux problèmes spirituels de la société et à la Russie. L’exemple le plus frappant du contraire est Nikita Alexandrovitch Struve. Mais c’était le dernier pilier de l’émigration russe porteuse d’une mission culturelle, ecclésiale et nationale.
Bien sûr, il faut dire que leurs pères ont rassemblé et emporté de Russie les richesses de l’esprit russe, de la culture russe, de l’Église russe pour les préserver et les retourner multipliées. Et grâce à cet amour de l’Église russe, de la tradition orthodoxe russe, de la culture, de la terre et des Russes, ils ont non seulement répandu la foi orthodoxe en Europe et dans le monde, mais ont aussi fait que la philosophie religieuse et l’orthodoxie russes sont devenus un thème central et un centre théologique de la chrétienté. C’est l’Institut de théologie Saint-Serge de Paris, puis le séminaire Saint-Vladimir en Amérique. Bien qu’en Amérique se ne soit pas un exarchat, mais le résultat est identique.
Leurs pères ont rassemblé et emporté de Russie les richesses de l’esprit russe pour les préserver et les retourner multipliées
Aujourd’hui l’Archevêché est dissout et l’on propose à tous de rejoindre des diocèses grecs locaux justement parce que personne, à l’exception des Russes, n’a plus besoin de ces richesses spirituelles russes. La perte de leur identité propre, a pour de nombreux représentants de l’exarchat russe des conséquences très tristes. Si ce n’était une décision du synode de Constantinople on pourrait revenir en arrière. Mais, c’est clair, il y a derrière des forces politiques puissantes sont entrées en jeu.
On ne saurait assez remercier Constantinople d’avoir, en 1931, pris sous son giron les exilés de l’Église russe. Ce doit être la règle dans l’Église : aider les frères qui sont dans la peine. On comprend que les Grecs aient voulu garder ce « succulent gâteau », ils s’en sont saisi et spéculant, disons-le, sur ce grand malheur des Russes et de la Russie. Il aurait fallu renoncer à cette tentation. Mais maintenant que le malheur est passé, ils auraient dû dire : nous vous avons protégés, reprenez votre bien. Que les gens choisissent, eux-mêmes ou par paroisses entières, où ils vont aller. Mais il fallait rendre à la Russie ces biens que seuls les Russes peuvent s’approprier, garder, élaborer et reverser au compte de l’orthodoxie mondiale, de la chrétienté tout entière.
Les structures ecclésiales du patriarcat de Moscou ont très souvent suivi les volontés du pouvoir.
C’est ce qu’auraient dû faire les Grecs, mais ils ont été plus nationalistes étroits et égoïstes, malades de ce qui décime le monde. Je pense avant tout à l’ethnophylétisme, la soif de pouvoir et l’indifférence à l’unité des Églises dans la paix. Parce que quand on se considère le centre du monde, il n’y a rien de bon à en attendre. Aujourd’hui on entend dire que Constantinople fait n’importe quoi. Ce n’est pas tout à fait ça. On voit très bien ce qu’ils font et dans quels intérêts politiques, immobiliers et nationalistes ; ils sont foncièrement antirusses c’est ce qui les guide.
Et puis Moscou, ce n’est plus la Russie, c’est la Fédération de Russie. Il n’y a pas que l’URSS qui n’est pas la Russie, la Fédération de Russie n’est pas non plus la Russie. Et, bien sûr, les structures ecclésiales du patriarcat de Moscou ont très souvent suivi les volontés du pouvoir : les intérêts de l’État étaient supérieurs à ceux de l’Église. C’était évident pour eux, souvent ils ne comprenaient pas ce qu’il fallait faire. C’est pourquoi l’exarchat sentait que, dans sa situation d’alors, l’Église orthodoxe russe était, si l’on peut dire, « une Église rouge ». C’est ainsi que certains la dénommaient, c’est ainsi que, parfois, elle se comportait. Bien sûr, tout ça, chez les Grecs comme chez les représentants de l’Église orthodoxe russe, était lié à des intérêts financiers, et politiques. Et malheureusement, bien peu au souci du peuple, au retour de ses valeurs spirituelles et culturelles. Les retourner était indispensable pas seulement parce qu’elles appartenaient de droit à la Russie, mais aussi parce que, je le répète, seuls les Russes pouvaient comprendre cet héritage, en connaître la valeur et le conserver. Il fallait un espace particulier pour la littérature russe, la peinture, la théologie russe, la pensée philosophique religieuse, l’imprégnation dans la vie des saints de l’Église russe. Tout cela ne peut se sauvegarder et se développer, c’est-à-dire vivre, n’importe où.
La révélation de l’amour de Dieu transmise par l’Église orthodoxe russe et la culture appartient au monde entier
Une partie de notre héritage est malgré tout revenue en Russie, là encore nous devons en être reconnaissants à Nikita Struve et à compagnons et collaborateurs qui ont créé à Moscou la Maison Alexandre Soljenitsyne de l’émigration russe. Mais ce n’est qu’une petite partie de ce qui est conservé en France et dans d’autres pays, qui est une partie de l’histoire russe, d’un destin si tragique, si important pour tous. Le grand héritage spirituel de l’émigration russe ne pouvait naître sans ces souffrances, sans ces terribles fractures. Mais puisque les gens les ont surmontées et transformées en révélation de la volonté divine, en amour de Dieu, en vérité et en liberté, nous devons en reconnaître le prix et comprendre que cela appartient, en réalité, au monde entier. Mais comment faire pour que cela ne disparaisse pas ? Que puissent revenir et se trouver un asile sur notre terre ces émigrés qui se souviennent de leurs racines et ne veulent ni les trahir, ni les oublier. Pour que soient conservées les églises construites par des Russes, avec des moyens russes. Comment faire pour que ce soit juste et selon la grâce de Dieu.
Bien sûr, quand feu le patriarche Alexis II a proposé de réunir l’Église orthodoxe russe et l’Exarchat d’Europe occidentale, cette proposition n’était pas accompagnée d’attitudes normales vis-à-vis des personnes et des paroisses. Il ne fallait pas forcer, pas ser outre « les lois de vérité et de la conscience », comme l’a dit en son temps Nikita Struve.
Le patriarcat de Moscou aurait dû reconnaître les saints canonisés par l’Exarchat, ce qui pourrait être fait aujourd’hui. Alors il aurait été possible de ne pas perdre l’autorité morale du patriarcat et de l’Église orthodoxe russe en Europe, alors les gens se seraient unis, mais maintenant ils craignent qu’on leur impose des règles de gouvernement indignes, que l’on va disposer sans égards de leurs biens immobiliers, de l’héritage des ces paroisses, monastères, diocèses et des croyants. Tous ont en mémoire l’exemple du diocèse de Sourozh où il y a tout simplement eu un schisme et pratiquement une confiscation. On pourrait ajouter d’autres exemples, pourtant l’Exarchat aurait pu s’entendre avec l’Église orthodoxe russe, comme, par exemple, l’a fait l’Église karlovtsienne (l’Église orthodoxe russe hors frontières) qui a gardé son autonomie, sa hiérarchie et ses biens propres.
Jamais aucune Église nulle part n’a témoigné avec une telle force de son orthodoxie
Quelle est aujourd’hui la situation ? Maintenant il faut attendre ce que dira l’Archevêché : accepte-t-il la décision de Constantinople ou cherchera-t-il une possibilité de survivre de façon autonome ? Ce serait une demi-mesure qui ne règlerait pas pour autant le problème. Il faut prier avec ferveur pour que le Seigneur permette de conserver quelque chose de l’essentiel de ce passé et de ce présent qui soit digne du futur
L’orthodoxie occidentale est avant tout un héritage de l’émigration russe, de cette meilleure partie de la Russie qui a survécu à de tragiques conditions où beaucoup sont morts et ceux qui ont survécu et sont restés en URSS ont malheureusement été décimés.
Aussi le témoignage orthodoxe de l’émigration russe est le plus fort. Aucune autre Église, ni en Amérique, ni en Europe n’a, nulle part et avec tant de force, témoigné de son orthodoxie.
C’est pourquoi cet héritage nous est cher, non pas pour posséder, posséder, posséder, mais pour ne pas perdre les dons de Dieu, les dons de l’Église orthodoxe russe et du peuple russe si nécessaires au monde entier.
SOURCE Traduction pour PO
Ликвидация Архиепископии: что будет с наследием русского православия?
Cette idée fumeuse de leur rôle et de leur place est due au fait que nombre de descendants de la première et de la deuxième émigration n’ont pas préservé la tension spirituelle et le potentiel créateur de leurs parents et ancêtres. Ils sont aujourd’hui souvent devenus indifférents à l’Église et à ses vrais problèmes, comme aux problèmes spirituels de la société et à la Russie. L’exemple le plus frappant du contraire est Nikita Alexandrovitch Struve. Mais c’était le dernier pilier de l’émigration russe porteuse d’une mission culturelle, ecclésiale et nationale.
Bien sûr, il faut dire que leurs pères ont rassemblé et emporté de Russie les richesses de l’esprit russe, de la culture russe, de l’Église russe pour les préserver et les retourner multipliées. Et grâce à cet amour de l’Église russe, de la tradition orthodoxe russe, de la culture, de la terre et des Russes, ils ont non seulement répandu la foi orthodoxe en Europe et dans le monde, mais ont aussi fait que la philosophie religieuse et l’orthodoxie russes sont devenus un thème central et un centre théologique de la chrétienté. C’est l’Institut de théologie Saint-Serge de Paris, puis le séminaire Saint-Vladimir en Amérique. Bien qu’en Amérique se ne soit pas un exarchat, mais le résultat est identique.
Leurs pères ont rassemblé et emporté de Russie les richesses de l’esprit russe pour les préserver et les retourner multipliées
Aujourd’hui l’Archevêché est dissout et l’on propose à tous de rejoindre des diocèses grecs locaux justement parce que personne, à l’exception des Russes, n’a plus besoin de ces richesses spirituelles russes. La perte de leur identité propre, a pour de nombreux représentants de l’exarchat russe des conséquences très tristes. Si ce n’était une décision du synode de Constantinople on pourrait revenir en arrière. Mais, c’est clair, il y a derrière des forces politiques puissantes sont entrées en jeu.
On ne saurait assez remercier Constantinople d’avoir, en 1931, pris sous son giron les exilés de l’Église russe. Ce doit être la règle dans l’Église : aider les frères qui sont dans la peine. On comprend que les Grecs aient voulu garder ce « succulent gâteau », ils s’en sont saisi et spéculant, disons-le, sur ce grand malheur des Russes et de la Russie. Il aurait fallu renoncer à cette tentation. Mais maintenant que le malheur est passé, ils auraient dû dire : nous vous avons protégés, reprenez votre bien. Que les gens choisissent, eux-mêmes ou par paroisses entières, où ils vont aller. Mais il fallait rendre à la Russie ces biens que seuls les Russes peuvent s’approprier, garder, élaborer et reverser au compte de l’orthodoxie mondiale, de la chrétienté tout entière.
Les structures ecclésiales du patriarcat de Moscou ont très souvent suivi les volontés du pouvoir.
C’est ce qu’auraient dû faire les Grecs, mais ils ont été plus nationalistes étroits et égoïstes, malades de ce qui décime le monde. Je pense avant tout à l’ethnophylétisme, la soif de pouvoir et l’indifférence à l’unité des Églises dans la paix. Parce que quand on se considère le centre du monde, il n’y a rien de bon à en attendre. Aujourd’hui on entend dire que Constantinople fait n’importe quoi. Ce n’est pas tout à fait ça. On voit très bien ce qu’ils font et dans quels intérêts politiques, immobiliers et nationalistes ; ils sont foncièrement antirusses c’est ce qui les guide.
Et puis Moscou, ce n’est plus la Russie, c’est la Fédération de Russie. Il n’y a pas que l’URSS qui n’est pas la Russie, la Fédération de Russie n’est pas non plus la Russie. Et, bien sûr, les structures ecclésiales du patriarcat de Moscou ont très souvent suivi les volontés du pouvoir : les intérêts de l’État étaient supérieurs à ceux de l’Église. C’était évident pour eux, souvent ils ne comprenaient pas ce qu’il fallait faire. C’est pourquoi l’exarchat sentait que, dans sa situation d’alors, l’Église orthodoxe russe était, si l’on peut dire, « une Église rouge ». C’est ainsi que certains la dénommaient, c’est ainsi que, parfois, elle se comportait. Bien sûr, tout ça, chez les Grecs comme chez les représentants de l’Église orthodoxe russe, était lié à des intérêts financiers, et politiques. Et malheureusement, bien peu au souci du peuple, au retour de ses valeurs spirituelles et culturelles. Les retourner était indispensable pas seulement parce qu’elles appartenaient de droit à la Russie, mais aussi parce que, je le répète, seuls les Russes pouvaient comprendre cet héritage, en connaître la valeur et le conserver. Il fallait un espace particulier pour la littérature russe, la peinture, la théologie russe, la pensée philosophique religieuse, l’imprégnation dans la vie des saints de l’Église russe. Tout cela ne peut se sauvegarder et se développer, c’est-à-dire vivre, n’importe où.
La révélation de l’amour de Dieu transmise par l’Église orthodoxe russe et la culture appartient au monde entier
Une partie de notre héritage est malgré tout revenue en Russie, là encore nous devons en être reconnaissants à Nikita Struve et à compagnons et collaborateurs qui ont créé à Moscou la Maison Alexandre Soljenitsyne de l’émigration russe. Mais ce n’est qu’une petite partie de ce qui est conservé en France et dans d’autres pays, qui est une partie de l’histoire russe, d’un destin si tragique, si important pour tous. Le grand héritage spirituel de l’émigration russe ne pouvait naître sans ces souffrances, sans ces terribles fractures. Mais puisque les gens les ont surmontées et transformées en révélation de la volonté divine, en amour de Dieu, en vérité et en liberté, nous devons en reconnaître le prix et comprendre que cela appartient, en réalité, au monde entier. Mais comment faire pour que cela ne disparaisse pas ? Que puissent revenir et se trouver un asile sur notre terre ces émigrés qui se souviennent de leurs racines et ne veulent ni les trahir, ni les oublier. Pour que soient conservées les églises construites par des Russes, avec des moyens russes. Comment faire pour que ce soit juste et selon la grâce de Dieu.
Bien sûr, quand feu le patriarche Alexis II a proposé de réunir l’Église orthodoxe russe et l’Exarchat d’Europe occidentale, cette proposition n’était pas accompagnée d’attitudes normales vis-à-vis des personnes et des paroisses. Il ne fallait pas forcer, pas ser outre « les lois de vérité et de la conscience », comme l’a dit en son temps Nikita Struve.
Le patriarcat de Moscou aurait dû reconnaître les saints canonisés par l’Exarchat, ce qui pourrait être fait aujourd’hui. Alors il aurait été possible de ne pas perdre l’autorité morale du patriarcat et de l’Église orthodoxe russe en Europe, alors les gens se seraient unis, mais maintenant ils craignent qu’on leur impose des règles de gouvernement indignes, que l’on va disposer sans égards de leurs biens immobiliers, de l’héritage des ces paroisses, monastères, diocèses et des croyants. Tous ont en mémoire l’exemple du diocèse de Sourozh où il y a tout simplement eu un schisme et pratiquement une confiscation. On pourrait ajouter d’autres exemples, pourtant l’Exarchat aurait pu s’entendre avec l’Église orthodoxe russe, comme, par exemple, l’a fait l’Église karlovtsienne (l’Église orthodoxe russe hors frontières) qui a gardé son autonomie, sa hiérarchie et ses biens propres.
Jamais aucune Église nulle part n’a témoigné avec une telle force de son orthodoxie
Quelle est aujourd’hui la situation ? Maintenant il faut attendre ce que dira l’Archevêché : accepte-t-il la décision de Constantinople ou cherchera-t-il une possibilité de survivre de façon autonome ? Ce serait une demi-mesure qui ne règlerait pas pour autant le problème. Il faut prier avec ferveur pour que le Seigneur permette de conserver quelque chose de l’essentiel de ce passé et de ce présent qui soit digne du futur
L’orthodoxie occidentale est avant tout un héritage de l’émigration russe, de cette meilleure partie de la Russie qui a survécu à de tragiques conditions où beaucoup sont morts et ceux qui ont survécu et sont restés en URSS ont malheureusement été décimés.
Aussi le témoignage orthodoxe de l’émigration russe est le plus fort. Aucune autre Église, ni en Amérique, ni en Europe n’a, nulle part et avec tant de force, témoigné de son orthodoxie.
C’est pourquoi cet héritage nous est cher, non pas pour posséder, posséder, posséder, mais pour ne pas perdre les dons de Dieu, les dons de l’Église orthodoxe russe et du peuple russe si nécessaires au monde entier.
SOURCE Traduction pour PO
Ликвидация Архиепископии: что будет с наследием русского православия?
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Novembre 2019 à 10:59
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