Saint Serge de Radonège + 1392  et profanation en 1919 par les bolcheviks de ses reliques
Ermite, fondateur Laure de la Sainte Trinité-Saint-Serge (+ 1392) Serguiev Posad - Сергиев Посад (appelé Zagorsk - Загорск à l'époque soviétique), à 75 km au nord de Moscou

Ce monastère fondé dans les années 1340 par saint Serge, eut un rayonnement exceptionnel jusqu'au XXe siècle.

En 1920, la laure est fermée par les bolchéviques et ne sera réouverte qu'après le IIe guerre mondiale : « cadeau » de Staline à l'Église


Le monastère de la Trinité Saint Serge, resta même aux jours les plus sombres du soviétisme un grand lieu de pèlerinage et l'un des centres théologiques et spirituels de l'Église russe.

Né à Rostov au nord de Moscou, le jeune Barthélémy (le futur moine Serge) émigre à Radonège avec les siens, fuyant l'avance des Tatares. Le garçon, peu doué pour les études, ne rêve que de vie monastique. A la mort de ses parents, il se retire avec son frère aîné dans la forêt pour y vivre en ermite au milieu des loups et des ours.


Saint Serge de Radonège + 1392  et profanation en 1919 par les bolcheviks de ses reliques
Les deux frères bâtissent une chapelle dédiée à la Sainte Trinité. Avec le temps, l'ermitage devient un monastère (le monastère de la Sainte Trinité), peuplé de moines vivant une pauvreté radicale dans une grande liberté. Le patriarche de Constantinople dont dépend alors la Russie, impose à Serge l'adoption de la Règle cénobitique du Studion, qui instaure entre les moines une vie commune plus stricte. Serge se soumet à regret. Il ne reste pas confiné dans son monastère. Il se sent responsable de son pays en pleine ébullition politique. Les princes sollicitent ses conseils et ses prières.

En 1380, il bénit le grand-prince Dimitri de Moscou avant la bataille de Koulikovo qui inaugure la fin du joug mongol en Russie. On pourrait la comparer en France à la bataille de Poitiers sur les Musulmans. Il mène encore des missions de conciliation entre les princes russes et fonde de nombreux autres monastères.
Il fut canonisé en 1452.

"Rencontre de Barthélémy avec le moine", par Mikhail Nesterov L'image de Serge de Radonège, proche et chère à l'artiste depuis son enfance était pour lui l'incarnation de son idéal moral: « Serge, comme aussi Tikhon de Zadonsk, Nesterov les aimait depuis son enfance ; ces deux saints étaient particulièrement vénérés dans sa famille. Dans la vie de Serge il a trouvé l'accomplissement de son idéal de vie pure et désintéressée, et c'est précisément avec lui qu'est venue à Nesterov l'idée d'un cycle complet consacré à sa vie et à ses actes ».

1919 - Profanation des reliques de saint Serge de Radonège

Une grande foule s’était réunie sous les murs du monastère. Les fidèles se dépêchaient de vénérer les saintes reliques pour la dernière fois. On entendait des exclamations : « On croyait et on croira ! ».

Pendant ce temps-là des caméras avaient été installées dans l’entrée de la cathédrale, le cliquetis des appareils de photo a retenti et malgré la bruyante indignation des fidèles l’acte blasphématoire d’autopsie s’est produit.

Cette cérémonie blasphématoire s’est terminée à 22h30 et le procès-verbal a été signé par 50 personnes. L’autopsie a été filmée.

Ce n’est qu’un exemple du vandalisme et de la profanation des reliques mais de pareils cas sont nombreux. Les reliques des vénérables Tikhon de Zadonsk à Yelets et Mitrophane de Voronej ont été profanées à la même époque en présence de foules nombreuses. Les soldats de l’Armée rouge ont accroché les reliques à leurs baïonnettes et les tournaient en dérision. Les reliques des princes Basile et Constantin ont été exhumées à Yaroslavl ainsi que celles du prince Théodore et de ses enfant David et Constantin au monastère du Sauveur. Ces actes étaient dirigés par des commissaires locaux. Les « Izvestia » ont relaté l’autopsie des reliques dans la cathédrale Saint Sophie de Novgorod. Les prêtres qui ont refusé de signer les déclarations selon lesquelles « les ossements se seraient putréfiés », ont été fusillés sur place. SUITE


Сведения по делу о вскрытии большевиками мощей Св. Сергия Преподобного (Радонежского) в Троицко-Сергиевской Лавре, близ Москвы.

Saint Serge de Radonège + 1392  et profanation en 1919 par les bolcheviks de ses reliques
В № 82 издаваемой в Москве газеты Российской коммунистической партии "Правда" от 16 апреля 1919 года приведён протокол вскрытия мощей Сергия Радонежского . Произошло это кощунственное святотатство 11 апреля 1919 года, а статья в "Правде"называлась "Святые чудеса".

Протокол этот, надо заметить, судя по содержанию носит официальный характер и начинается с перечисления всех присутствующих при этом лиц. Всё это большевики, представители партии коммунистов, члены "технической комиссии по вскрытию мощей", представители волостей, уездов и врачей (доктора медицины Ю.А.Гвоздикова и доктора И.П. Попова) представителей духовенства и пр.

Ровно в 20час.50 мин. По приказанию председателя Сергиевского исполкома - финна Ванханена, один из иеромонахов (Иона) и игумен Лавры, вынуждены были под дулами пистолетов приступить к кощунственному акту вскрытия мощей одного из наиболее чтимых святых угодников Православной церкви. Им пришлось в течении двух часов разбирать покровы и мощи Св.Сергия, который более пятисот лет тому назад благословлял русский народ на борьбу с татарским игом во имя спасения и объединения России. У стен монастыря собралась огромная толпа, а в самом храме народ спешил в последний раз приложиться к святым мощам, слышались возгласы "Мы веровали и будем веровать!".

В это время в пределе храма устанавливались камеры кинематографа, стали щёлкать фотоаппараты и не смотря на протесты народа, кощунственный акт вскрытия мощей был приведён в исполнение.

В 22час. 30мин. позорное дело было закончено, а протокол был скреплён 50 подписями. В нём есть отметка, что вскрытие сопровождалось киносъёмкой.

Мы приводим только один случай подобного вандализма и надругания над святыней, но их множество. В то же время были вскрыты мощи преп. Тихона Задонского в Ельце и Митрофания Воронежского при большом скоплении народа. Красноармейцы эти мощи надевали на штыки, производили кощунства и надругательства. В Ярославле были вскрыты мощи благоверных князей Василия и Константина, а в Спасском монастыре князя Фёдора и его чад Давида и Константина. Всем руководили местные комиссары. Советские "Известия"пишут об извлечении мощей в соборе св.Софии в Новгороде. Священников, отказывавшихся от заявлений, что "якобы кости сгнили", большевики расстреливали на месте.

Saint Serge de Radonège + 1392  et profanation en 1919 par les bolcheviks de ses reliques

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 8 Octobre 2021 à 11:30 | 0 commentaire | Permalien



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