Considérons, mes très-chers frères, tout ce que les hommes endurent de travaux et de douleurs pour les objets de leurs passions vicieuses, pour des choses qu'on est d'autant plus malheureux de désirer, qu'on s'imagine être plus heureux en les possédant. A quels dangers ils s'exposent pour les fausses richesses ! Quelles amertumes ils dévorent pour les vains honneurs ! Quelle incroyable patience pour des satisfactions puériles ! Avides d'argent, de gloire, de débauches, rien ne leur coûte pour se procurer ce qu'ils désirent, et conserver ce qu'ils ont acquis. 1. Rom. VIII, 18. — 2. Cor. IV, 17.
Le soleil et la pluie, la glace, les vagues mugissantes, la mer en furie, le métier de la guerre, si dur et si plein d'incertitudes, des coups, des plaies affreuses, des blessures horribles, ils supportent tout sans y être contraints par la loi de la nécessité; ils affrontent tout comme à plaisir, et pour suivre leurs désirs coupables. Et l'on croit que toutes ces folies sont comme permises ! Suite SAINT AUGUSTIN

Sur le même sujet:

Saint Augustin: LE MENSONGE EST UNE INIQUITÉ; IL DONNE LA MORT A L’AME

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 24 Juillet 2011 à 11:16 | 0 commentaire | Permalien



Recherche



Derniers commentaires


RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile