Mère Teresa de Calcutta a été canonisée par le pape François, dimanche 4 septembre, dix-neuf ans après sa mort
Le miraculé de Mère Teresa assiste à sa canonisation

Son portrait géant trône sur la façade de la basilique Saint-Pierre, à Rome, devant laquelle quelque 120 000 fidèles se sont réunis. Mère Teresa de Calcutta, la religieuse au sari blanc bordé de bleu devenue une icône mondiale, et controversée, de l’engagement en faveur des plus pauvres, a été canonisée par le pape François, dimanche 4 septembre, dix-neuf ans après sa mort. A l’issue de la cérémonie, le pape a offert un déjeuner de pizzas à 1 500 personnes sans ressources.

Qui mieux que cette religieuse – née Agnes Gonxha Bojaxhiu dans une famille albanaise, le 26 août 1910 à Skopje, et décédée le 5 septembre 1997 après avoir contribué à attirer le regard du monde sur les plus démunis – pouvait incarner l’Eglise rêvée par le pape argentin ? Ralenti sous Benoît XVI, le dossier de sa canonisation avait été relancé sous François, qui voit dans Mère Teresa une incarnation de son idéal d’une « Eglise pauvre pour les pauvres ».


Même s’il a déclaré qu’il aurait eu « peur » si cette petite femme tenace, déterminée et empreinte d’absolu, avait été sa supérieure. Elle fut, a-t-il déclaré, une « généreuse dispensatrice de la miséricorde divine » dans les « périphéries des villes et dans les périphéries existentielles », à travers « l’accueil et la défense de la vie humaine ».

« Après cette goutte, la mer ne sera plus la même »

C’est elle que François avait citée en exemple pour justifier son « petit geste » de ramener avec lui de l’île grecque de Lesbos trois familles de réfugiés syriens, le 16 avril. « On a posé la même question à Mère Teresa : “Mais vous, tant d’effort, tant de travail, uniquement pour aider les gens à mourir… Ce que vous faites ne sert pas ! La mer est si grande !” Et elle a répondu : “C’est une goutte d’eau dans la mer, mais après cette goutte la mer ne sera plus la même.” »

Le chef de l’Eglise catholique a aussi donné à l’action de la religieuse, tenace et pragmatique, Prix Nobel de la paix en 1979, une portée politique : « Elle a fait entendre sa voix aux puissants de la Terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes. »

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Sa guérison miraculeuse de tumeurs au cerveau, attribuée à ses prières à Mère Térésa, ont ouvert la voie à la canonisation de la religieuse Mère Teresa. Dimanche, Marcilio Haddad Andrino était à Rome, pour assister à la cérémonie. Originaire de Rio de Janeiro, il se dit "très reconnaissant".

"Je suis sûr que c'est Mère Teresa qui m'a sauvé", a expliqué Andrino.

En 2008, les médecins avaient diagnostiqué à ce Brésilien de 35 ans atteint de violents maux de tête, des abcès au cerveau. Alors qu'une opération était prévue pour drainer ces abcès, comme l'explique radiovaticana, l'homme se rend compte que la douleur a disparu. Il dit avoir ressenti une grande sensation de paix. Des examens médicaux ont permis de constater qu'il était guéri et ne présentait plus aucune trace d'abcès. SUITE

Mère Teresa de Calcutta a été canonisée par le pape François, dimanche 4 septembre, dix-neuf ans après sa mort

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Septembre 2016 à 14:21 | 1 commentaire | Permalien



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