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Traduction pour "PO" Elena Lavanant
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C’est une première dans la pratique religieuse moderne : le projet d’une liste exhaustive des dispositions concernant la conclusion et la dissolution du mariage a été élaboré par la Commission des réunions entre les Conciles chargée des questions du droit religieux. Il a été envoyé à tous les diocèses de l’Eglise orthodoxe de Russie pour qu’ils puissent donner leur avis.
La date limite de présentation à la Conférence interconciliaire des commentaires concernant ce projet est fixée au 1 octobre 2015, note l’Agence RIA « Novosti ».
Le projet stipule, entre autres, qu’un mariage conclu conformément à la législation en vigueur mais non béni par l’Eglise ne sera plus considéré par l’Eglise orthodoxe russe comme un concubinage, et les époux ne pourront plus être privés des sacrements.
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C’est une première dans la pratique religieuse moderne : le projet d’une liste exhaustive des dispositions concernant la conclusion et la dissolution du mariage a été élaboré par la Commission des réunions entre les Conciles chargée des questions du droit religieux. Il a été envoyé à tous les diocèses de l’Eglise orthodoxe de Russie pour qu’ils puissent donner leur avis.
La date limite de présentation à la Conférence interconciliaire des commentaires concernant ce projet est fixée au 1 octobre 2015, note l’Agence RIA « Novosti ».
Le projet stipule, entre autres, qu’un mariage conclu conformément à la législation en vigueur mais non béni par l’Eglise ne sera plus considéré par l’Eglise orthodoxe russe comme un concubinage, et les époux ne pourront plus être privés des sacrements.
« En ce qui concerne les chrétiens orthodoxes dont le mariage, conclu conformément à la législation, n’a pas été célébré dans une église, les recteurs des paroisses doivent s’inspirer de l’arrêté du Saint Synode… qui interdit la pratique d’exclure de la communion les personnes vivant dans une union non bénie par l’Eglise, et de l’assimiler à la dépravation », stipule le projet.
C’est une première dans la pratique religieuse moderne : le projet d’une liste exhaustive des dispositions concernant la conclusion et la dissolution du mariage a été élaboré par la Commission des réunions entre les Conciles chargée des questions du droit religieux. Il a été envoyé à tous les diocèses de l’Eglise orthodoxe de Russie pour qu’ils puissent donner leur avis. La date limite de présentation à la Conférence interconciliaire des commentaires concernant ce projet est fixée au 1 octobre 2015, note l’Agence RIA « Novosti ».
« En ce qui concerne les chrétiens orthodoxes dont le mariage, conclu conformément à la législation, n’a pas été célébré dans une église, les recteurs des paroisses doivent s’inspirer de l’arrêté du Saint Synode… qui interdit la pratique d’exclure de la communion les personnes vivant dans une union non bénie par l’Eglise, et de l’assimiler à la dépravation », stipule le projet. Dans le même temps les représentants de l’Eglise notent qu’il convient de se soucier de la « prise en charge particulière » de ces personnes, en leur expliquant « la nécessité de la grâce qui est sollicitée lors du mystère du mariage ». « La pratique de vie dans une union non bénie par l’Eglise est inacceptable pour les chrétiens orthodoxes », rappelle le texte du projet cité par RIA « Novosti ».
L’unique but du mariage chrétien, notent les représentants de l’Eglise orthodoxe russe, est l’aspiration des deux époux à l’union avec le Christ. C’est pourquoi le document met l’accent sur le fait que « les personnes n’appartenant pas à la religion chrétienne, ainsi que ceux qui souhaitent se convertir pour d’ordre superstitieux, ne peuvent pas être autorisés à participer au sacrement du mariage ».
L’Eglise peut faire preuve « d’indulgence pastorale » vis-à-vis des personnes se trouvant en union avec des non-chrétiens.
La différence de confession des fiancés rend « impossible du point de vue canonique la conclusion d’un mariage religieux entre les orthodoxes et les non-chrétiens », stipule le document. Pourtant, il convient de veiller à ce qu’ils « préservent le lien avec leur communauté orthodoxe et éduquent leurs enfants dans l’esprit orthodoxe ».
Le projet de texte mentionne la possibilité « des mariages entre les chrétiens orthodoxes et les catholiques, les membres des Eglises orientales anciennes (Eglise Arménienne apostolique et Eglise Ethiopienne orthodoxe) et des communautés coptes et syriaques, ainsi qu’avec les protestants », sous réserve « d’une bénédiction donnée par l’Eglise orthodoxe et de l’éducation des enfants dans la foi orthodoxe ».
La conception élaborée admet la possibilité de la dissolution du mariage religieux dans les cas suivants :
« l’abandon de l’orthodoxie par l’un des époux », « l’adultère de l’un des époux », « l’abandon de l’un des époux par l’autre », « l’un des époux contracte la lèpre, la syphilis, le SIDA, devient alcoolique ou toxicomane ». En outre, les auteurs du document considèrent que le divorce peut être prononcé lorsque la femme recourt à l’IVG sans le consentement de son mari, ou lorsque le mari oblige sa femme à interrompre artificiellement la grossesse.
Le document explique que si l’un des époux répond à l’un des critères sus-mentionnés, l’autre époux peut s’adresser aux pouvoirs diocésains en présentant une demande de dissolution du mariage. L’archevêque du diocèse prend la décision du divorce, et « délivre le certificat de dissolution du mariage religieux ; la partie reconnue innocente a la possibilité de se marier à l’église en secondes ou troisièmes noces ».
Les auteurs du document notent qu’une dissolution du mariage prononcée par des organes du pouvoir laïque « ne libère pas » le pouvoir ecclésiastique de la nécessité « de porter son propre jugement et de rendre sa propre décision, dans l’esprit des Saintes Ecritures… conformément aux canons de l’Eglise et au devoir de la sollicitude pastorale »
Il est important d’avoir un point de vue concerté de l’Eglise sur la participation des chrétiens orthodoxes aux sacrements, souligne l’archiprêtre Vsevolod Tchapline.
Selon l’avis de Vsevolod Tchapline, président du Département du Patriarcat de Moscou chargé des relations de l’Eglise avec la société, le projet du document « Sur le mariage religieux » porté à la discussion de toute l’Eglise est un document « sérieux et équilibré, qui tient compte des différents points de vue ».
Tchapline rappelle que ces derniers temps la Commission des réunions entre les Conciles accorde une attention particulière aux sujets liés à la célébration des sacrements. Ainsi, les documents concernant la célébration de l’Eucharistie (de la Communion) et du baptême ont été adoptés récemment. Les dernières discussions portent sur le mystère du mariage.
« Parfois les pratiques de la célébration des sacrements et de la participation des fidèles sont différentes d’une paroisse à l’autre, c’est pourquoi il est important d’avoir un point de vue unique de l’Eglise sur cette participation. Mais les décisions ne doivent se prendre qu’après une très large discussion, et la célébration du mariage religieux fait aujourd’hui l’objet de ces débats », a déclaré l’archiprêtre Tchapline à l’Agence RIA « Novosti ».
Selon lui, « plusieurs pratiques divergentes existent aujourd’hui » face aux problèmes aussi complexes que « la reconnaissance de la dissolution du mariage, la bénédiction pour un nouveau mariage, les mariages entre des parents proches, la préparation à la célébration du mariage ». « Les anciennes normes de l’Eglise, que de nombreux laïques connaissent peu, ont parfois besoin d’être actualisées. C’est pourquoi aujourd’hui l’Eglise doit exprimer son point de vue clair et compréhensible pour tout le monde sur toutes ces questions complexes », a souligné le représentant de l’Eglise orthodoxe Russe.
C’est une première dans la pratique religieuse moderne : le projet d’une liste exhaustive des dispositions concernant la conclusion et la dissolution du mariage a été élaboré par la Commission des réunions entre les Conciles chargée des questions du droit religieux. Il a été envoyé à tous les diocèses de l’Eglise orthodoxe de Russie pour qu’ils puissent donner leur avis. La date limite de présentation à la Conférence interconciliaire des commentaires concernant ce projet est fixée au 1 octobre 2015, note l’Agence RIA « Novosti ».
« En ce qui concerne les chrétiens orthodoxes dont le mariage, conclu conformément à la législation, n’a pas été célébré dans une église, les recteurs des paroisses doivent s’inspirer de l’arrêté du Saint Synode… qui interdit la pratique d’exclure de la communion les personnes vivant dans une union non bénie par l’Eglise, et de l’assimiler à la dépravation », stipule le projet. Dans le même temps les représentants de l’Eglise notent qu’il convient de se soucier de la « prise en charge particulière » de ces personnes, en leur expliquant « la nécessité de la grâce qui est sollicitée lors du mystère du mariage ». « La pratique de vie dans une union non bénie par l’Eglise est inacceptable pour les chrétiens orthodoxes », rappelle le texte du projet cité par RIA « Novosti ».
L’unique but du mariage chrétien, notent les représentants de l’Eglise orthodoxe russe, est l’aspiration des deux époux à l’union avec le Christ. C’est pourquoi le document met l’accent sur le fait que « les personnes n’appartenant pas à la religion chrétienne, ainsi que ceux qui souhaitent se convertir pour d’ordre superstitieux, ne peuvent pas être autorisés à participer au sacrement du mariage ».
L’Eglise peut faire preuve « d’indulgence pastorale » vis-à-vis des personnes se trouvant en union avec des non-chrétiens.
La différence de confession des fiancés rend « impossible du point de vue canonique la conclusion d’un mariage religieux entre les orthodoxes et les non-chrétiens », stipule le document. Pourtant, il convient de veiller à ce qu’ils « préservent le lien avec leur communauté orthodoxe et éduquent leurs enfants dans l’esprit orthodoxe ».
Le projet de texte mentionne la possibilité « des mariages entre les chrétiens orthodoxes et les catholiques, les membres des Eglises orientales anciennes (Eglise Arménienne apostolique et Eglise Ethiopienne orthodoxe) et des communautés coptes et syriaques, ainsi qu’avec les protestants », sous réserve « d’une bénédiction donnée par l’Eglise orthodoxe et de l’éducation des enfants dans la foi orthodoxe ».
La conception élaborée admet la possibilité de la dissolution du mariage religieux dans les cas suivants :
« l’abandon de l’orthodoxie par l’un des époux », « l’adultère de l’un des époux », « l’abandon de l’un des époux par l’autre », « l’un des époux contracte la lèpre, la syphilis, le SIDA, devient alcoolique ou toxicomane ». En outre, les auteurs du document considèrent que le divorce peut être prononcé lorsque la femme recourt à l’IVG sans le consentement de son mari, ou lorsque le mari oblige sa femme à interrompre artificiellement la grossesse.
Le document explique que si l’un des époux répond à l’un des critères sus-mentionnés, l’autre époux peut s’adresser aux pouvoirs diocésains en présentant une demande de dissolution du mariage. L’archevêque du diocèse prend la décision du divorce, et « délivre le certificat de dissolution du mariage religieux ; la partie reconnue innocente a la possibilité de se marier à l’église en secondes ou troisièmes noces ».
Les auteurs du document notent qu’une dissolution du mariage prononcée par des organes du pouvoir laïque « ne libère pas » le pouvoir ecclésiastique de la nécessité « de porter son propre jugement et de rendre sa propre décision, dans l’esprit des Saintes Ecritures… conformément aux canons de l’Eglise et au devoir de la sollicitude pastorale »
Il est important d’avoir un point de vue concerté de l’Eglise sur la participation des chrétiens orthodoxes aux sacrements, souligne l’archiprêtre Vsevolod Tchapline.
Selon l’avis de Vsevolod Tchapline, président du Département du Patriarcat de Moscou chargé des relations de l’Eglise avec la société, le projet du document « Sur le mariage religieux » porté à la discussion de toute l’Eglise est un document « sérieux et équilibré, qui tient compte des différents points de vue ».
Tchapline rappelle que ces derniers temps la Commission des réunions entre les Conciles accorde une attention particulière aux sujets liés à la célébration des sacrements. Ainsi, les documents concernant la célébration de l’Eucharistie (de la Communion) et du baptême ont été adoptés récemment. Les dernières discussions portent sur le mystère du mariage.
« Parfois les pratiques de la célébration des sacrements et de la participation des fidèles sont différentes d’une paroisse à l’autre, c’est pourquoi il est important d’avoir un point de vue unique de l’Eglise sur cette participation. Mais les décisions ne doivent se prendre qu’après une très large discussion, et la célébration du mariage religieux fait aujourd’hui l’objet de ces débats », a déclaré l’archiprêtre Tchapline à l’Agence RIA « Novosti ».
Selon lui, « plusieurs pratiques divergentes existent aujourd’hui » face aux problèmes aussi complexes que « la reconnaissance de la dissolution du mariage, la bénédiction pour un nouveau mariage, les mariages entre des parents proches, la préparation à la célébration du mariage ». « Les anciennes normes de l’Eglise, que de nombreux laïques connaissent peu, ont parfois besoin d’être actualisées. C’est pourquoi aujourd’hui l’Eglise doit exprimer son point de vue clair et compréhensible pour tout le monde sur toutes ces questions complexes », a souligné le représentant de l’Eglise orthodoxe Russe.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Août 2015 à 17:40
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