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A l'époque soviétique de nombreuses icônes n'étaient pas accessibles aux fidèles. Il fallait se rendre au Musée Russe ou à la Galerie Tretiakov pour les voir. Souvent, au risque de se voir chasser du musée, les croyants s'agenouillaient devant les icônes, en particulier celle de la Mère de Dieu de Vladimir et priaient.
Selon la tradition c'est l'évangéliste Luc qui, le premier, a peint sur une planche de table, "une effigie" de la Mère de Dieu. Les icônes ultérieures en ont été inspirées. L'auteur de l'icône de la Galerie Tretiakov est inconnu.
L'icône la Mère de Dieu de Vladimir (Владимирская Богоматерь) est considérée par les historiens de l'art comme l'icône la plus importante de la période comnénienne d'un point de vue artistique! L'icône est exposée dans la galerie Tretiakov de Moscou (église Saint-Nicolas de Tolmatchi annexe au musée). Sa fête est le 3 juin.
La tradition reconnaît en saint Luc le premier iconographe de la Vierge à l’Enfant.
Dans son évangile, saint Luc ne cesse de méditer sur le mystère du Christ et de Marie. En portant son Fils dans ses bras, la Vierge, qui « gardait toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 19) médite toutes les paroles qu’elle a entendues : celles des bergers et des mages, et celles de Syméon, lui dévoilant, au Temple de Jérusalem, que son Enfant sera un signe de contradiction et qu’elle-même sera transpercée par un glaive.
Selon la tradition c'est l'évangéliste Luc qui, le premier, a peint sur une planche de table, "une effigie" de la Mère de Dieu. Les icônes ultérieures en ont été inspirées. L'auteur de l'icône de la Galerie Tretiakov est inconnu.
L'icône la Mère de Dieu de Vladimir (Владимирская Богоматерь) est considérée par les historiens de l'art comme l'icône la plus importante de la période comnénienne d'un point de vue artistique! L'icône est exposée dans la galerie Tretiakov de Moscou (église Saint-Nicolas de Tolmatchi annexe au musée). Sa fête est le 3 juin.
La tradition reconnaît en saint Luc le premier iconographe de la Vierge à l’Enfant.
Dans son évangile, saint Luc ne cesse de méditer sur le mystère du Christ et de Marie. En portant son Fils dans ses bras, la Vierge, qui « gardait toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 19) médite toutes les paroles qu’elle a entendues : celles des bergers et des mages, et celles de Syméon, lui dévoilant, au Temple de Jérusalem, que son Enfant sera un signe de contradiction et qu’elle-même sera transpercée par un glaive.
Dans le modèle de la Vierge de Vladimir, l’Enfant regarde sa Mère, tandis que Marie nous regarde. Celui qui contemple l’icône est invité à entrer dans un dialogue silencieux de prière et d’amour entre le Christ et sa Mère et, avec eux, dans la méditation des Écritures.
La Vierge nous présente avec tendresse son Fils, cet enfant innocent qui, pressentant déjà le refus des ténèbres, dit : « Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté » (Ps 39). Elle nous le donne comme si elle le livrait, dans sa petitesse et sa vulnérabilité, à notre liberté.
« Son geste peut s'interpréter à la fois comme une désignation : Elle montre le Sauveur ; comme une prière : Elle intercède auprès de lui en faveur du genre humain ; comme une offrande : Elle participe au don que l'Enfant fait de sa vie. »
Le nimbe doré (auréole) des personnages signifie la sainteté : l’or symbolise le ruissellement de lumière divine en celui qui vit dans l’intimité de Dieu. Pour le Christ, le nimbe est crucifère : marqué du signe de la croix, et des lettres grecques signifiant le nom divin révélé à Moïse : « Celui qui est » (Ex 3, 4).
L’icône est peinte sur un fond lumineux signifiant la présence de Dieu. Le ton «argile» de la robe de l’Enfant-Jésus symbolise la nature humaine qu’Il assuma pour notre salut, tandis que le modelé or souligne sa divinité (ces fins traits d’or sont appelés assist, l’or symbolisant la lumière divine).
La couleur pourpre du manteau et du voile (maphorion) de la Vierge indique la royauté donnée à la servante du Seigneur. Elle symbolise aussi l’amour divin qui a revêtu Marie.
Le ton bleu de sa robe et de son bonnet peut évoquer la sagesse et la fidélité. Les étoiles qui brillent sur son front et sur ses épaules marquent l’éclat de sa virginité. Les initiales grecques MP OU la désignent comme Mère de Dieu, nom dont elle fut désignée au Concile d’Ephèse en 431
La Vierge nous présente avec tendresse son Fils, cet enfant innocent qui, pressentant déjà le refus des ténèbres, dit : « Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté » (Ps 39). Elle nous le donne comme si elle le livrait, dans sa petitesse et sa vulnérabilité, à notre liberté.
« Son geste peut s'interpréter à la fois comme une désignation : Elle montre le Sauveur ; comme une prière : Elle intercède auprès de lui en faveur du genre humain ; comme une offrande : Elle participe au don que l'Enfant fait de sa vie. »
Le nimbe doré (auréole) des personnages signifie la sainteté : l’or symbolise le ruissellement de lumière divine en celui qui vit dans l’intimité de Dieu. Pour le Christ, le nimbe est crucifère : marqué du signe de la croix, et des lettres grecques signifiant le nom divin révélé à Moïse : « Celui qui est » (Ex 3, 4).
L’icône est peinte sur un fond lumineux signifiant la présence de Dieu. Le ton «argile» de la robe de l’Enfant-Jésus symbolise la nature humaine qu’Il assuma pour notre salut, tandis que le modelé or souligne sa divinité (ces fins traits d’or sont appelés assist, l’or symbolisant la lumière divine).
La couleur pourpre du manteau et du voile (maphorion) de la Vierge indique la royauté donnée à la servante du Seigneur. Elle symbolise aussi l’amour divin qui a revêtu Marie.
Le ton bleu de sa robe et de son bonnet peut évoquer la sagesse et la fidélité. Les étoiles qui brillent sur son front et sur ses épaules marquent l’éclat de sa virginité. Les initiales grecques MP OU la désignent comme Mère de Dieu, nom dont elle fut désignée au Concile d’Ephèse en 431
Verso de l'icône
L'iconographie de la préparation du trône (en grec: hétoïmasïsia) est liée à des conceptions antiques du trône-tabernacle de l'empereur considéré comme un dieu. Ce trône est symbolisé par l'autel recouvert d'une nappe bordée d'une bande bleu foncé.
À Byzance, au XIe siècle, les instruments de la Passion du Christ sont ajoutés à l'autel: la couronne d'épine à droite et les quatre clous à gauche. Dressées derrière l'autel, à gauche, une lance et, à droite, une longue branche droite, avec au dessus, l'éponge de vinaigre qui complètent la composition. Une colombe est posée sur l'Évangéliaire. L'ensemble forme une symbolisation concentrée et stylisée du sacrifice du Christ sur la croix!
Lire Histoire
L'iconographie de la préparation du trône (en grec: hétoïmasïsia) est liée à des conceptions antiques du trône-tabernacle de l'empereur considéré comme un dieu. Ce trône est symbolisé par l'autel recouvert d'une nappe bordée d'une bande bleu foncé.
À Byzance, au XIe siècle, les instruments de la Passion du Christ sont ajoutés à l'autel: la couronne d'épine à droite et les quatre clous à gauche. Dressées derrière l'autel, à gauche, une lance et, à droite, une longue branche droite, avec au dessus, l'éponge de vinaigre qui complètent la composition. Une colombe est posée sur l'Évangéliaire. L'ensemble forme une symbolisation concentrée et stylisée du sacrifice du Christ sur la croix!
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Selon la tradition c'est l'évangéliste Luc qui, le premier, a peint sur une planche de table, "une effigie" de la Mère de Dieu. Les icônes ultérieures en ont été inspirées
По благочестивому преданию, образ Божией Матери Владимирской был написан евангелистом Лукою на доске от стола, за которым трапезовал Спаситель с Пречистой Матерью и праведным Иосифом Обручником. Божия Матерь, увидев этот образ, произнесла: «Отныне ублажат Мя вси роди. Благодать Рождшегося от Меня и Моя с сим образом да будет»
По благочестивому преданию, образ Божией Матери Владимирской был написан евангелистом Лукою на доске от стола, за которым трапезовал Спаситель с Пречистой Матерью и праведным Иосифом Обручником. Божия Матерь, увидев этот образ, произнесла: «Отныне ублажат Мя вси роди. Благодать Рождшегося от Меня и Моя с сим образом да будет»
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Juin 2020 à 06:29
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