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Tropaire
AVANT TA PASSION, TU NOUS AS DONNÉ FOI EN LA RÉSURRECTION DE TOUS,
TU AS RESSUCITÉ LAZARE DES MORTS, Ô CHRIST DIEU.AUSSI COMME LES ENFANTS, PORTANT LES SYMBOLES DE TA VICTOIRE, NOUS TE CHANTONS COMME AU VAINQUEUR DE LA MORT :"HOSANNA AU PLUS HAUT DES CIEUX,BÉNI SOIT CELUI QUI VIENT AU NOM DU SEIGNEUR".
COMMENTAIRE LITURGIQUE DU DEBUT DE LA SEMAINE SAINTE (du samedi de Lazare au Mercredi saint)
Evangile de la Liturgie (Jean 12, 1-18)
Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu'il avait ressuscité des morts. Là, on lui fit un souper; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui.
Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit: Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres? Il disait cela, non qu'il se mît en peine des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y mettait.
AVANT TA PASSION, TU NOUS AS DONNÉ FOI EN LA RÉSURRECTION DE TOUS,
TU AS RESSUCITÉ LAZARE DES MORTS, Ô CHRIST DIEU.AUSSI COMME LES ENFANTS, PORTANT LES SYMBOLES DE TA VICTOIRE, NOUS TE CHANTONS COMME AU VAINQUEUR DE LA MORT :"HOSANNA AU PLUS HAUT DES CIEUX,BÉNI SOIT CELUI QUI VIENT AU NOM DU SEIGNEUR".
COMMENTAIRE LITURGIQUE DU DEBUT DE LA SEMAINE SAINTE (du samedi de Lazare au Mercredi saint)
Evangile de la Liturgie (Jean 12, 1-18)
Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu'il avait ressuscité des morts. Là, on lui fit un souper; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui.
Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit: Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres? Il disait cela, non qu'il se mît en peine des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y mettait.
Mais Jésus dit: Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture. Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m'avez pas toujours. Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare, qu'il avait ressuscité des morts. Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs se retiraient d'eux à cause de lui, et croyaient en Jésus.
Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël!
Jésus trouva un ânon, et s'assit dessus, selon ce qui est écrit: Ne crains point, fille de Sion; Voici, ton roi vient, assis sur le petit d'une ânesse. Ses disciples ne comprirent pas d'abord ces choses; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent qu'elles étaient écrites de lui, et qu'ils les avaient accomplies à son égard.
Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, lui rendaient témoignage; et la foule vint au-devant de lui, parce qu'elle avait appris qu'il avait fait ce miracle.
Méditation du Père Lev Gillet
Dès le premier jour de la semaine-sainte, nous devons «recevoir» Jésus-Christ et accepter comme souveraine sa volonté sur nous. Cet accueil fait au Christ qui vient à nous est le sens du Dimanche des Rameaux. Aux vêpres du Dimanche, célébrées le samedi soir, nous lisons trois leçons de l' Ancien Testament. La première, tirée de la Genèse (49 : 1-2, 8-12), contient les derniers avis de Jacob à ses fils; ce passage a été choisi parce qu'il fait, en quelques paroles, allusion au «sceptre», à «l'âne», au «sang de la vigne» qui lave les vêtements, - toutes choses auxquelles l'entrée de Jésus à Jérusalem avant sa Passion donnent un sens nouveau : «Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda... jusqu'à la venue de celui à qui il est, à qui obéiront les peuples. Il lie à la vigne son ânon, au cep le petit de son ânesse, il lave son vêtement dans le vin et son habit dans le sang des raisins». La deuxième leçon, tirée du prophète Sophonie (3 :14-19), annonce elle aussi la présence consolante du roi : «Pousse une clameur d' allégresse, Israël... Le Seigneur roi d'Israël est au milieu de toi. Tu n'as plus de malheur à craindre». La troisième leçon est la prophétie de Zacharie (9 :9-15) qui trouva son accomplissement le jour des Rameaux : «Exulte de toutes tes forces, fille de Sion... Voici que ton roi vient à toi. Il est juste et victorieux, humble et monté sur un âne, sur un ânon, petit d'une ânesse».
Les chants de matines nous invitent à aller, nous aussi, au-devant du Roi qui vient : «Venons avec des branches louer le Christ, notre Maître... Le Seigneur notre Dieu nous est apparu; célébrons la fête. Réjouissonsnous et exaltons le Christ. De même que les rameaux et les branches, élevons nos voix vers lui dans la louange... Nous portons aussi des branches d'olivier et des rameaux, criant vers toi avec reconnaissance : «Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur». L'évangile lu à matines (Matthieu 21:1-11, 15-17) décrit l' entrée triomphale de Jésus à Jérusalem . Vers la fin des matines, l'évêque ou le prêtre prononce une prière de bénédiction sur les palmes ou rameaux qui sont ensuite distribués aux fidèles.
A la liturgie, l'épître de Saint Paul aux Philippiens (4:4-9) nous annonce la proximité du Seigneur: «Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous. Le Seigneur est proche». L'évangile (Jean 12 :1-18) raconte la dernière onction sur les pieds de Jésus accomplie à Béthanie par Marie - L'Eglise rappellera notre attention sur cet épisode le matin du Mercredi Saint - puis l'entrée à Jérusalem. La bénédiction finale commence ainsi : «O toi qui, pour notre salut, a voulu être assis sur un ânon, le fils d'une ânesse... etc.».
Essayons maintenant de recueillir quelques-uns des enseignements de ce dimanche.
«Voici que ton Roi vient à toi...». Jésus vient aujourd'hui à nous comme notre roi. Il est plus que le Maître instruisant ses disciples. Il réclame de nous que nous acceptions en toutes choses sa volonté et que nous renoncions à nos désirs propres. Il vient à nous pour prendre solennellement possession de notre âme, pour être intronisé dans notre coeur.
«A toi...». C'est non seulement vers l'humanité en général aue Jésus vient. Il vient vers chacun de nous en particulier. «Ton Roi...». Jésus veut être mon roi. Il est le roi de chacun de nous dans un sens unique, entièrement personnel et exceptionnel. Il demande une adhésion, une obéissance intérieures et intimes.
Ce roi est «humble». Il vient à nous sur un pauvre animal, symbole d'humilité et de douceur. Un jour il reviendra dans sa gloire pour juger le monde. Mais aujourd'hui il écarte tout appareil de majesté ou de puissance.
Il ne demande aucun royaume visible. Il ne veut régner que sur nos coeurs : «Mon fils, donne-moi ton coeur».
Et cependant la foule avait instinctivement raison quand elle acclamait Jésus comme le roi visible d'Israël. Jésus est le roi non seulement des individus, mais des sociétés humaines. Sa royauté est sociale. Elle s' étend au domaine politique et économique aussi bien qu'au domaine moral et spirituel. Rien n'est étranger à la Seigneurie de Jésus.
La foule qui acclamait Jésus portait des palmes et des branches. Ces branches étaient probablement des rameaux d'olivier, - l'arbre que l'on rencontre le plus fréquemment près de Jérusalem. Les palmes et les rameaux d'olivier ont chacun leur signification symbolique. La palme exprime la victoire, l' olivier exprime la paix et l' onction. Allons au-devant de Jésus en rendant hommage à la fois à sa force et à sa tendresse, en lui offrant à la fois nos victoires (qui sont ses victoires) sur nous-mêmes et sur le péché et notre paix intérieure ( qui est sa paix).
«Les gens, en très grande foule étendirent leurs manteaux sur le chemin...». Jetons aux pieds de Jésus nos vêtements, nos possessions, notre sécurité, nos biens extérieurs, et aussi nos fausses apparences et par-dessus tout nos idées, nos désirs, nos sentiments. Que le roi triomphant foule à ses pieds tout ce qui est à nous. Que tout ce qui nous est précieux lui soit soumis et offert.
La foule criait : «Hosanna, Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur». Si je suis capable de prononcer cette phrase en toute sincérité et en toute soumission, si elle exprime un élan de tout mon être vers le Roi que désormais j' accepte, je me suis, à cette seconde même, détourné de mes péchés et j' ai reçu en moi Jésus Christ. Qu'il soit donc bienvenu et béni, celui qui vient à moi.
Texte extrait du livre i[L'an de grâce du Seigneur du Père Lev Gillet
("Un moine de l'Eglise d'orient") aux éditions du Cerf]i
Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël!
Jésus trouva un ânon, et s'assit dessus, selon ce qui est écrit: Ne crains point, fille de Sion; Voici, ton roi vient, assis sur le petit d'une ânesse. Ses disciples ne comprirent pas d'abord ces choses; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent qu'elles étaient écrites de lui, et qu'ils les avaient accomplies à son égard.
Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, lui rendaient témoignage; et la foule vint au-devant de lui, parce qu'elle avait appris qu'il avait fait ce miracle.
Méditation du Père Lev Gillet
Dès le premier jour de la semaine-sainte, nous devons «recevoir» Jésus-Christ et accepter comme souveraine sa volonté sur nous. Cet accueil fait au Christ qui vient à nous est le sens du Dimanche des Rameaux. Aux vêpres du Dimanche, célébrées le samedi soir, nous lisons trois leçons de l' Ancien Testament. La première, tirée de la Genèse (49 : 1-2, 8-12), contient les derniers avis de Jacob à ses fils; ce passage a été choisi parce qu'il fait, en quelques paroles, allusion au «sceptre», à «l'âne», au «sang de la vigne» qui lave les vêtements, - toutes choses auxquelles l'entrée de Jésus à Jérusalem avant sa Passion donnent un sens nouveau : «Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda... jusqu'à la venue de celui à qui il est, à qui obéiront les peuples. Il lie à la vigne son ânon, au cep le petit de son ânesse, il lave son vêtement dans le vin et son habit dans le sang des raisins». La deuxième leçon, tirée du prophète Sophonie (3 :14-19), annonce elle aussi la présence consolante du roi : «Pousse une clameur d' allégresse, Israël... Le Seigneur roi d'Israël est au milieu de toi. Tu n'as plus de malheur à craindre». La troisième leçon est la prophétie de Zacharie (9 :9-15) qui trouva son accomplissement le jour des Rameaux : «Exulte de toutes tes forces, fille de Sion... Voici que ton roi vient à toi. Il est juste et victorieux, humble et monté sur un âne, sur un ânon, petit d'une ânesse».
Les chants de matines nous invitent à aller, nous aussi, au-devant du Roi qui vient : «Venons avec des branches louer le Christ, notre Maître... Le Seigneur notre Dieu nous est apparu; célébrons la fête. Réjouissonsnous et exaltons le Christ. De même que les rameaux et les branches, élevons nos voix vers lui dans la louange... Nous portons aussi des branches d'olivier et des rameaux, criant vers toi avec reconnaissance : «Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur». L'évangile lu à matines (Matthieu 21:1-11, 15-17) décrit l' entrée triomphale de Jésus à Jérusalem . Vers la fin des matines, l'évêque ou le prêtre prononce une prière de bénédiction sur les palmes ou rameaux qui sont ensuite distribués aux fidèles.
A la liturgie, l'épître de Saint Paul aux Philippiens (4:4-9) nous annonce la proximité du Seigneur: «Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous. Le Seigneur est proche». L'évangile (Jean 12 :1-18) raconte la dernière onction sur les pieds de Jésus accomplie à Béthanie par Marie - L'Eglise rappellera notre attention sur cet épisode le matin du Mercredi Saint - puis l'entrée à Jérusalem. La bénédiction finale commence ainsi : «O toi qui, pour notre salut, a voulu être assis sur un ânon, le fils d'une ânesse... etc.».
Essayons maintenant de recueillir quelques-uns des enseignements de ce dimanche.
«Voici que ton Roi vient à toi...». Jésus vient aujourd'hui à nous comme notre roi. Il est plus que le Maître instruisant ses disciples. Il réclame de nous que nous acceptions en toutes choses sa volonté et que nous renoncions à nos désirs propres. Il vient à nous pour prendre solennellement possession de notre âme, pour être intronisé dans notre coeur.
«A toi...». C'est non seulement vers l'humanité en général aue Jésus vient. Il vient vers chacun de nous en particulier. «Ton Roi...». Jésus veut être mon roi. Il est le roi de chacun de nous dans un sens unique, entièrement personnel et exceptionnel. Il demande une adhésion, une obéissance intérieures et intimes.
Ce roi est «humble». Il vient à nous sur un pauvre animal, symbole d'humilité et de douceur. Un jour il reviendra dans sa gloire pour juger le monde. Mais aujourd'hui il écarte tout appareil de majesté ou de puissance.
Il ne demande aucun royaume visible. Il ne veut régner que sur nos coeurs : «Mon fils, donne-moi ton coeur».
Et cependant la foule avait instinctivement raison quand elle acclamait Jésus comme le roi visible d'Israël. Jésus est le roi non seulement des individus, mais des sociétés humaines. Sa royauté est sociale. Elle s' étend au domaine politique et économique aussi bien qu'au domaine moral et spirituel. Rien n'est étranger à la Seigneurie de Jésus.
La foule qui acclamait Jésus portait des palmes et des branches. Ces branches étaient probablement des rameaux d'olivier, - l'arbre que l'on rencontre le plus fréquemment près de Jérusalem. Les palmes et les rameaux d'olivier ont chacun leur signification symbolique. La palme exprime la victoire, l' olivier exprime la paix et l' onction. Allons au-devant de Jésus en rendant hommage à la fois à sa force et à sa tendresse, en lui offrant à la fois nos victoires (qui sont ses victoires) sur nous-mêmes et sur le péché et notre paix intérieure ( qui est sa paix).
«Les gens, en très grande foule étendirent leurs manteaux sur le chemin...». Jetons aux pieds de Jésus nos vêtements, nos possessions, notre sécurité, nos biens extérieurs, et aussi nos fausses apparences et par-dessus tout nos idées, nos désirs, nos sentiments. Que le roi triomphant foule à ses pieds tout ce qui est à nous. Que tout ce qui nous est précieux lui soit soumis et offert.
La foule criait : «Hosanna, Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur». Si je suis capable de prononcer cette phrase en toute sincérité et en toute soumission, si elle exprime un élan de tout mon être vers le Roi que désormais j' accepte, je me suis, à cette seconde même, détourné de mes péchés et j' ai reçu en moi Jésus Christ. Qu'il soit donc bienvenu et béni, celui qui vient à moi.
Texte extrait du livre i[L'an de grâce du Seigneur du Père Lev Gillet
("Un moine de l'Eglise d'orient") aux éditions du Cerf]i
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 24 Avril 2016 à 09:00
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