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V.G.
La plupart de nos commentateurs occidentaux considèrent l'Ukraine comme un pays appartenant à la culture européenne, oppressé pendant 3 siècles par la Russie qui cherche par tous les moyens à récupérer son hégémonie perdue en 1991. Bien peu acceptent de voir que l'Ukraine est en fait profondément divisée entre culture occidentale et culture orientale, cette division étant attisée par les grandes puissances, Russie d'un côté et Occident de l'autre.
Comme je l'ai écrit sur un autre fil les évènements actuels en Ukraine prennent racine dans son histoire parfaitement illustrée par son histoire religieuse. Mon post précédent en fait une présentation détaillée et je propose maintenant une analyse plus fouillée de la situation actuelle.
La plupart de nos commentateurs occidentaux considèrent l'Ukraine comme un pays appartenant à la culture européenne, oppressé pendant 3 siècles par la Russie qui cherche par tous les moyens à récupérer son hégémonie perdue en 1991. Bien peu acceptent de voir que l'Ukraine est en fait profondément divisée entre culture occidentale et culture orientale, cette division étant attisée par les grandes puissances, Russie d'un côté et Occident de l'autre.
Comme je l'ai écrit sur un autre fil les évènements actuels en Ukraine prennent racine dans son histoire parfaitement illustrée par son histoire religieuse. Mon post précédent en fait une présentation détaillée et je propose maintenant une analyse plus fouillée de la situation actuelle.
Ukraine et Occident
L'Ukraine revendique à juste titre l'héritage de la Rus de Kiev dans une succession historiquement continue et ses liens avec l'Occident sont de fait bien établis. La Rus de Kiev faisait partie de la culture occidentale par la religion (c'était avant le grand schisme) par le commerce et par des alliances politiques: les mariages des filles de Iaroslav le Sage (978-1054), le fils et héritier de saint Vladimir, qui épousèrent toutes trois des princes occidentaux (dont le roi de France Henry 1) en sont la plus éclatante illustration, tout comme les icônes et les église inspirées de Byzance.
Comme le montre bien l'histoire religieuse, l'Ukraine de l'est perpétua cette mouvance occidentale pendant la domination polono-lithuanienne qui la protégea des Tatars: l'Eglise resta dans la mouvance de Constantinople même quand le métropolite partit pour Vladimir puis Moscou (1354): dès 1458 la métropole de Kiev se rattacha à nouveau à Constantinople. Puis ce fut la signature de l'Union de Brest-Litovsk (1596) par 6 évêques sur 8 y compris le métropolite de Kiev et la position du métropolite Pierre Mohyla (1596-1646), qui s'y opposa est très caractéristique: alors qu'il combat fermement les Uniates pour faire renaitre la métropole orthodoxe, sa "Confession" "reste le document le plus latin qui ait été approuvé par un concile officiel de l'Eglise orthodoxe" (2). L'Union de Brest favorisa la pénétration des jésuites en Ukraine, en particulier dans l'enseignement, et "vers 1650, le niveau de culture était plus élevé en Ukraine que dans n'importe quelle autre région du monde orthodoxe" (ibid. 2, p. 125). L'Ukraine occidentale profita en effet pleinement du "siècle d'or" polono-lithuanien qui s'accompagna d'un grand développement culturel, avec en particulier des relations suivies avec l'Italie alors que, au plan ecclésial, les liens entre Rome et l'Eglise catholique de Pologne se renforçaient. Une grande partie de la noblesse ukrainienne se "polonisa" alors en adoptant des terminaisons en "sky" à la place du "ko" courant en Ukraine. Bien évidement, ce tropisme occidental fut encore accentué dans les provinces ukrainiennes absorbées par l'empire austro-hongrois après 1795 (Galicie orientale, Bukovine, Ruthénie subcarpatique).
Entre les deux guerres ces Ukrainiens se retrouvèrent en Pologne, Tchécoslovaquie et Roumanie et ils ne rejoignirent l'Ukraine qu'après Yalta… C'est dans cette région que fut fondée l'Eglise Autocéphale d'Ukraine qui, après l'annexion à l'URSS, se poursuivit dans l'émigration, essentiellement en Amériques où ses diocèses sont maintenant autonomes sous l'omophore du patriarcat de Constantinople; l'EAU se réimplanta en Ukraine vers 1990 avec le soutien des autorités, essentiellement dans les provinces occidentales, et participa à la création du pseudo-patriarcat de Kiev (1992) avant de s'en séparer. Version extrémiste: c'est aussi dans ces régions que se forma l'organisation nationaliste armée de Stepan Bandera qui lutta contre le pouvoir polonais avant 1939, puis contre les Soviétiques (1939-1941), les Allemands (1941-1944) et à nouveau les soviétiques, en Ukraine même jusque dans les années 1950 puis dans la diaspora ukrainienne (3). Les organisations "Svoboda" et "Praviï Sector", en tête du coup d'état de mars (4) et qui continuent à peser fortement sur le gouvernement mis en place (5), en sont les héritiers actuels.
C'est cette partie pro-occidentale de l'Ukraine que les observateurs occidentaux considèrent comme représentative de tout le pays...
Ukraine orientale
Il y a pourtant toute une autre partie de l'Ukraine: celle qui se trouve au sud-est d'une ligne Kharkov-Odessa (6). Ces provinces là furent dès le départ liées au destin de la Russie et ne se trouvèrent en fait rattachées à l'Ukraine qu'après la révolution. Elles ont donc été coupées de tout liens avec l'Occident pendant la domination Tatar (XII-XVe) puis par les hostilités qui perdurèrent avec la Suéde et la Polono-Lituanie jusqu'à la fin du XVIIIe. Tout comme la Russie, elles ne participèrent pas à l'inflexion majeure de la pensée occidentale que furent la Renaissance, la Réforme et la Contre-réforme (l'Ukraine occidentale y participa activement, voire la "Confession" du métropolite Pierre Moghyla), mais essayèrent de se raccrocher directement au "Siècle des Lumières" sous l'impulsion des empereurs de Russie. Toutefois ce rapprochement resta très superficiel par rapport à l'influence orientale comme le montrent l'écrivain Alexis Tolstoï dans son poème humoristique "Zmeï Tougarine" (1867) ou le poète Alexandre Blok dans "Les Scythes" (1918)
C'est en fait des régions peu peuplées et sans villes importantes que les Russes conquirent sur les Tatars et les Turques du XVIe au XVIIIe. Elles furent peuplées de colons russes, ukrainiens et d'Europe centrale (Serbes, Hongrois…), les villes y furent pour la plupart crées au XVIII siècle aussi bien dans les steppes que sur la Mer Noire (7) et ces régions furent totalement englobées dans la construction de l'empire russe sans faire partie des gouvernorats ukrainiens. Au XIXe siècle c'est là que se développèrent les installations industrielles (8) qui en font toujours la partie la plus riche de l'Ukraine avec un revenu annuel moyen par tête supérieur à 4000 $ en 2008 contre 2000 $ à l'ouest (9). Ces industries sont très liées à la Russie qui constitue pour elles un marché essentiel alors que leurs produits ne sont pas compétitifs en Europe pour leur plus grande part.
C'est bien évidement l'Eglise russe qui est toujours largement majoritaire dans ces régions dont les diocèses s'opposent très fermement à toute idée d'autocéphalie de l'Eglise d'Ukraine. De même les idées nationalistes n'y ont jamais eu de succès et, durant la guerre civile, ces régions se sont partagées entre Rouges et Blancs mais ni Petlioura ni Makhno n'y firent beaucoup d'adeptes contrairement à l'Ukraine occidentale.
Quel avenir pour l’Ukraine?
"Contrairement à ce qui est trop souvent affirmé, il n’y a pas « 2 » pays mais 3 dans le cas de l’Ukraine. Une Ukraine médiane apparaît aussi, différente tant dans la production que dans la composition ethnique. C’est une zone où les habitants parlent simultanément l’ukrainien et le russe, et dont la langue spontanée serait ce « mélange » que l’on connaît sous le nom de « Surzhik »" écrit J. Sapir dans un article particulièrement bien documenté dont j'emprunte aussi le titre (ibid 9).
Et en effet, entre les deux extrêmes dont j'analyse les spécificités, il y a une large bande moyenne qui comprend Kiev, qui fut la première rattachée à la Russie dès le XVIIe siècle et où les deux types de mentalités se mêlent. Et il y a (avait?) aussi la Crimée, réellement à part avec son tropisme russe affirmé qui s'est clairement manifesté lors du référendum du 16 mars. Par contre, en dehors de cette presqu'ile, aucune région ne veut faire sécession et aucune grande puissance n'a réellement intérêt à voir exploser l'Ukraine (10). La solution fédérale qui semble émerger des pourparlers entre Russie et USA, sur proposition de la Russie, pourrait donc satisfaire la plupart des acteurs sauf un: le groupe extrémiste qui s'est emparé du pouvoir à Kiev (11). Mais on peut raisonnablement espérer que la raison l'emportera après l'élection présidentielle…
Il faut encore noter qu'une large part de responsabilité dans la crise incombe à "l’irresponsabilité avec laquelle les dirigeants européens ont traité le dossier ukrainien" comme l'a dit très nettement Nigel Farage, dirigeant britannique du parti eurosceptique UKIP (ibid 10). Mais c'est dans des pourparlers entre la Russie et les USA qu'on va probablement trouver une solution!
(1) ICI commentaire 1
(2) In Mgr Kallistos Ware, évêque de Diokleia, "L'Orthodoxie. L'Eglise des sept Conciles", Cerf Paris 2002, p.127. La "Confession" de Mohyla fut ratifiée par le concile de Jassy, Roumanie, qui réfuta le protestantisme (1642) et Mgr Kallistos la cite parmi "les principales déclarations doctrinales orthodoxes depuis 787" (Ibid. P 262).
(3) ICI
(4) Voir l'excellent article de J. Sapir. J. Sapir dirige le groupe de recherche IRSES à la FMSH et co-organise, avec l'Institut de Prévision de l'Economie Nationale (IPEN-ASR), le séminaire Franco-Russe sur les problèmes financiers et monétaires du développement de la Russie. Ses analyses sont très justes mais peu diffusées dans nos média.
(5) Kiev
(6) Cf. carte (ibid. 4)
(7) Exemples: Zaporozhye, crée en 1770, Dnepropetrovsk, 1776, Kherson et Mariupol, 1778, Sébastopol, 1783, Simferopol et Melitopol, 1784, Nikolaev, 1789, Odessa, 1794, Lugansk, 1795...
(8) Donetsk est crée en 1869. La ville s'appelle alors "Iouzovka", d'après le nom de l'exploitant des mines de charbon…
(9) ICI
(10) Cf.
(11) ICI
L'Ukraine revendique à juste titre l'héritage de la Rus de Kiev dans une succession historiquement continue et ses liens avec l'Occident sont de fait bien établis. La Rus de Kiev faisait partie de la culture occidentale par la religion (c'était avant le grand schisme) par le commerce et par des alliances politiques: les mariages des filles de Iaroslav le Sage (978-1054), le fils et héritier de saint Vladimir, qui épousèrent toutes trois des princes occidentaux (dont le roi de France Henry 1) en sont la plus éclatante illustration, tout comme les icônes et les église inspirées de Byzance.
Comme le montre bien l'histoire religieuse, l'Ukraine de l'est perpétua cette mouvance occidentale pendant la domination polono-lithuanienne qui la protégea des Tatars: l'Eglise resta dans la mouvance de Constantinople même quand le métropolite partit pour Vladimir puis Moscou (1354): dès 1458 la métropole de Kiev se rattacha à nouveau à Constantinople. Puis ce fut la signature de l'Union de Brest-Litovsk (1596) par 6 évêques sur 8 y compris le métropolite de Kiev et la position du métropolite Pierre Mohyla (1596-1646), qui s'y opposa est très caractéristique: alors qu'il combat fermement les Uniates pour faire renaitre la métropole orthodoxe, sa "Confession" "reste le document le plus latin qui ait été approuvé par un concile officiel de l'Eglise orthodoxe" (2). L'Union de Brest favorisa la pénétration des jésuites en Ukraine, en particulier dans l'enseignement, et "vers 1650, le niveau de culture était plus élevé en Ukraine que dans n'importe quelle autre région du monde orthodoxe" (ibid. 2, p. 125). L'Ukraine occidentale profita en effet pleinement du "siècle d'or" polono-lithuanien qui s'accompagna d'un grand développement culturel, avec en particulier des relations suivies avec l'Italie alors que, au plan ecclésial, les liens entre Rome et l'Eglise catholique de Pologne se renforçaient. Une grande partie de la noblesse ukrainienne se "polonisa" alors en adoptant des terminaisons en "sky" à la place du "ko" courant en Ukraine. Bien évidement, ce tropisme occidental fut encore accentué dans les provinces ukrainiennes absorbées par l'empire austro-hongrois après 1795 (Galicie orientale, Bukovine, Ruthénie subcarpatique).
Entre les deux guerres ces Ukrainiens se retrouvèrent en Pologne, Tchécoslovaquie et Roumanie et ils ne rejoignirent l'Ukraine qu'après Yalta… C'est dans cette région que fut fondée l'Eglise Autocéphale d'Ukraine qui, après l'annexion à l'URSS, se poursuivit dans l'émigration, essentiellement en Amériques où ses diocèses sont maintenant autonomes sous l'omophore du patriarcat de Constantinople; l'EAU se réimplanta en Ukraine vers 1990 avec le soutien des autorités, essentiellement dans les provinces occidentales, et participa à la création du pseudo-patriarcat de Kiev (1992) avant de s'en séparer. Version extrémiste: c'est aussi dans ces régions que se forma l'organisation nationaliste armée de Stepan Bandera qui lutta contre le pouvoir polonais avant 1939, puis contre les Soviétiques (1939-1941), les Allemands (1941-1944) et à nouveau les soviétiques, en Ukraine même jusque dans les années 1950 puis dans la diaspora ukrainienne (3). Les organisations "Svoboda" et "Praviï Sector", en tête du coup d'état de mars (4) et qui continuent à peser fortement sur le gouvernement mis en place (5), en sont les héritiers actuels.
C'est cette partie pro-occidentale de l'Ukraine que les observateurs occidentaux considèrent comme représentative de tout le pays...
Ukraine orientale
Il y a pourtant toute une autre partie de l'Ukraine: celle qui se trouve au sud-est d'une ligne Kharkov-Odessa (6). Ces provinces là furent dès le départ liées au destin de la Russie et ne se trouvèrent en fait rattachées à l'Ukraine qu'après la révolution. Elles ont donc été coupées de tout liens avec l'Occident pendant la domination Tatar (XII-XVe) puis par les hostilités qui perdurèrent avec la Suéde et la Polono-Lituanie jusqu'à la fin du XVIIIe. Tout comme la Russie, elles ne participèrent pas à l'inflexion majeure de la pensée occidentale que furent la Renaissance, la Réforme et la Contre-réforme (l'Ukraine occidentale y participa activement, voire la "Confession" du métropolite Pierre Moghyla), mais essayèrent de se raccrocher directement au "Siècle des Lumières" sous l'impulsion des empereurs de Russie. Toutefois ce rapprochement resta très superficiel par rapport à l'influence orientale comme le montrent l'écrivain Alexis Tolstoï dans son poème humoristique "Zmeï Tougarine" (1867) ou le poète Alexandre Blok dans "Les Scythes" (1918)
C'est en fait des régions peu peuplées et sans villes importantes que les Russes conquirent sur les Tatars et les Turques du XVIe au XVIIIe. Elles furent peuplées de colons russes, ukrainiens et d'Europe centrale (Serbes, Hongrois…), les villes y furent pour la plupart crées au XVIII siècle aussi bien dans les steppes que sur la Mer Noire (7) et ces régions furent totalement englobées dans la construction de l'empire russe sans faire partie des gouvernorats ukrainiens. Au XIXe siècle c'est là que se développèrent les installations industrielles (8) qui en font toujours la partie la plus riche de l'Ukraine avec un revenu annuel moyen par tête supérieur à 4000 $ en 2008 contre 2000 $ à l'ouest (9). Ces industries sont très liées à la Russie qui constitue pour elles un marché essentiel alors que leurs produits ne sont pas compétitifs en Europe pour leur plus grande part.
C'est bien évidement l'Eglise russe qui est toujours largement majoritaire dans ces régions dont les diocèses s'opposent très fermement à toute idée d'autocéphalie de l'Eglise d'Ukraine. De même les idées nationalistes n'y ont jamais eu de succès et, durant la guerre civile, ces régions se sont partagées entre Rouges et Blancs mais ni Petlioura ni Makhno n'y firent beaucoup d'adeptes contrairement à l'Ukraine occidentale.
Quel avenir pour l’Ukraine?
"Contrairement à ce qui est trop souvent affirmé, il n’y a pas « 2 » pays mais 3 dans le cas de l’Ukraine. Une Ukraine médiane apparaît aussi, différente tant dans la production que dans la composition ethnique. C’est une zone où les habitants parlent simultanément l’ukrainien et le russe, et dont la langue spontanée serait ce « mélange » que l’on connaît sous le nom de « Surzhik »" écrit J. Sapir dans un article particulièrement bien documenté dont j'emprunte aussi le titre (ibid 9).
Et en effet, entre les deux extrêmes dont j'analyse les spécificités, il y a une large bande moyenne qui comprend Kiev, qui fut la première rattachée à la Russie dès le XVIIe siècle et où les deux types de mentalités se mêlent. Et il y a (avait?) aussi la Crimée, réellement à part avec son tropisme russe affirmé qui s'est clairement manifesté lors du référendum du 16 mars. Par contre, en dehors de cette presqu'ile, aucune région ne veut faire sécession et aucune grande puissance n'a réellement intérêt à voir exploser l'Ukraine (10). La solution fédérale qui semble émerger des pourparlers entre Russie et USA, sur proposition de la Russie, pourrait donc satisfaire la plupart des acteurs sauf un: le groupe extrémiste qui s'est emparé du pouvoir à Kiev (11). Mais on peut raisonnablement espérer que la raison l'emportera après l'élection présidentielle…
Il faut encore noter qu'une large part de responsabilité dans la crise incombe à "l’irresponsabilité avec laquelle les dirigeants européens ont traité le dossier ukrainien" comme l'a dit très nettement Nigel Farage, dirigeant britannique du parti eurosceptique UKIP (ibid 10). Mais c'est dans des pourparlers entre la Russie et les USA qu'on va probablement trouver une solution!
(1) ICI commentaire 1
(2) In Mgr Kallistos Ware, évêque de Diokleia, "L'Orthodoxie. L'Eglise des sept Conciles", Cerf Paris 2002, p.127. La "Confession" de Mohyla fut ratifiée par le concile de Jassy, Roumanie, qui réfuta le protestantisme (1642) et Mgr Kallistos la cite parmi "les principales déclarations doctrinales orthodoxes depuis 787" (Ibid. P 262).
(3) ICI
(4) Voir l'excellent article de J. Sapir. J. Sapir dirige le groupe de recherche IRSES à la FMSH et co-organise, avec l'Institut de Prévision de l'Economie Nationale (IPEN-ASR), le séminaire Franco-Russe sur les problèmes financiers et monétaires du développement de la Russie. Ses analyses sont très justes mais peu diffusées dans nos média.
(5) Kiev
(6) Cf. carte (ibid. 4)
(7) Exemples: Zaporozhye, crée en 1770, Dnepropetrovsk, 1776, Kherson et Mariupol, 1778, Sébastopol, 1783, Simferopol et Melitopol, 1784, Nikolaev, 1789, Odessa, 1794, Lugansk, 1795...
(8) Donetsk est crée en 1869. La ville s'appelle alors "Iouzovka", d'après le nom de l'exploitant des mines de charbon…
(9) ICI
(10) Cf.
(11) ICI
Rédigé par Vladimir Golovanow le 1 Avril 2014 à 08:27
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