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Extraits du livre de Jean-Claude Larchet "Le Starets Serge"
On demanda au starets Serge (Chevitch) : « Quand on commence à pratiquer la prière d’une façon continuelle, ne passe-t-on pas nécessairement par des difficultés psychologiques ?
- Les difficultés psychologiques ne sont pas inévitables. Il n’ya aucun danger si l’on a une profonde humilité et si l’on n’est pas impatient d’arriver tout de suite à des résultats et à plus forte raison à des merveilles. Mais dès que la moindre pointe d’orgueil survient, des troubles se manifestent. La pratique de la prière doit aller de pair avec une vie morale et spirituelle stricte. Elle est incompatible avec les passions.
L’homme qui voudrait pratiquer la prière tout en vivant dans le péché, notamment d’orgueil et d’impureté, court à la catastrophe. Ca peut même rapidement le conduire à la folie.
On demanda au starets Serge (Chevitch) : « Quand on commence à pratiquer la prière d’une façon continuelle, ne passe-t-on pas nécessairement par des difficultés psychologiques ?
- Les difficultés psychologiques ne sont pas inévitables. Il n’ya aucun danger si l’on a une profonde humilité et si l’on n’est pas impatient d’arriver tout de suite à des résultats et à plus forte raison à des merveilles. Mais dès que la moindre pointe d’orgueil survient, des troubles se manifestent. La pratique de la prière doit aller de pair avec une vie morale et spirituelle stricte. Elle est incompatible avec les passions.
L’homme qui voudrait pratiquer la prière tout en vivant dans le péché, notamment d’orgueil et d’impureté, court à la catastrophe. Ca peut même rapidement le conduire à la folie.
Dans la pratique de la prière, il faut beaucoup de patience. Si par la pratique de la prière nous obtenons une fois ou l’autre un état satisfaisant, il faut considérer cela comme une grâce de Dieu, non comme un produit de son propre effort, car il faut s’enrichir de Dieu et non de soi-même. Et si d’autres fois la prière reste sans effets apparents, il ne faut pas se décourager, mais persévérer avec patience, même si cela est aride et nous est pénible.
Lire aussi LA COLÈRE et Le découragement, l’abattement, la paresse et la léthargie spirituels
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Septembre 2021 à 09:20
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Notre vénérable père Syméon le Stylite ou Siméon, appelé aussi "l'Ancien" ou "le Grand" (c. 390-459) a été un moine qui a vécu en Syrie
Syméon est né dans une famille de bergers, dans le village Sisan de Syrie. Quand il était jeune, il a été très ému après avoir entendu les Béatitudes et décida d’entrer dans un monastère. Sa passion pour l’ascèse et le jeûne s’agrandit rapidement.
Le supérieur du monastère lui demande de quitter le monastère en raison de sa stricte ascèse, en craignant que d’autres frères auraient pu essayer d’imiter son jeûne très sévère. Syméon s’en va pour vivre pour un certaine période dans un puits vide, près des montagnes. Les moines le recherchent et lui demandent de rentrer au monastère, mais il les abandonne bientôt pour continuer ses efforts ascétiques.
Des foules accourent à lui pour être guéris et pour entendre ses conseils sur la foi chrétienne, mais Syméon, pour les éviter, monte sur une colonne et commence à vivre là dans une petite cellule, en s’adonnant toujours à la prière et au jeûne. Il priait, assis ou debout, continuellement pendant des semaines.
Syméon est né dans une famille de bergers, dans le village Sisan de Syrie. Quand il était jeune, il a été très ému après avoir entendu les Béatitudes et décida d’entrer dans un monastère. Sa passion pour l’ascèse et le jeûne s’agrandit rapidement.
Le supérieur du monastère lui demande de quitter le monastère en raison de sa stricte ascèse, en craignant que d’autres frères auraient pu essayer d’imiter son jeûne très sévère. Syméon s’en va pour vivre pour un certaine période dans un puits vide, près des montagnes. Les moines le recherchent et lui demandent de rentrer au monastère, mais il les abandonne bientôt pour continuer ses efforts ascétiques.
Des foules accourent à lui pour être guéris et pour entendre ses conseils sur la foi chrétienne, mais Syméon, pour les éviter, monte sur une colonne et commence à vivre là dans une petite cellule, en s’adonnant toujours à la prière et au jeûne. Il priait, assis ou debout, continuellement pendant des semaines.
Mais il n’avait pas tout à fait coupé les liens avec le monde. Il écrivait des lettres et recevait même des visiteurs, qui montaient à lui sur un escalier. Il recevait aussi des menaces et certains le ridiculisaient, mais il y avait beaucoup plus de personnes qui étaient inspirées par le jeûne et la prière constante de St. Syméon.
Parmi ceux qui écoutaient ses enseignements se trouvèrent également l’empereur Théodose II de Rome et sa femme, l’impératrice Aelia Eudocia, ainsi que Ste. Geneviève de Paris Sa lettre à l’empereur Léon de Constantinople en faveur du Synode de Chalcédon a été très respectée. Plein de monde venait le voir, l’ecouter et même pour être baptisés par lui.
Son corps a été descendu de la colonne trois jours après sa mort et ses reliques envoyées à Antioche.
Lien
Son corps a été descendu de la colonne trois jours après sa mort et ses reliques envoyées à Antioche.
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Dans une intervention devant la jeunesse de Volgograd, le ministre des Affaires étrangères de Russie, Sergueï Lavrov, a constaté que l’Église orthodoxe russe « fait aujourd’hui l’objet de très fortes pressions de la part de plusieurs états occidentaux, avant tout des États-Unis, qui se sont donné pour but d’anéantir l’unité de l’orthodoxie mondiale. »
Commentant cette remarque du ministre des Affaires étrangères à l’antenne de l’émission « l’Église et le monde », le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département ds relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a proposé d’analyser les résultats de la politique étrangères des États-Unis : « Très souvent, les Américains recourent malheureusement au fameux principe du « diviser pour mieux régner », autrement dit, ils cherchent à diviser les peuples, à attiser les conflits.
On le voit au Proche-Orient comme en Ukraine. L’Église orthodoxe russe, en tant que puissance dont la vocation est de rassembler les hommes, notamment les représentants de différents peuples, de les réunir, et non de les désunir, est un adversaire géopolitique pour les États-Unis, qu’on le veuille ou non. C’est pourquoi les États-Unis sont persuadés qu’il faut affaiblir, démembrer l’Église orthodoxe russe. »
Commentant cette remarque du ministre des Affaires étrangères à l’antenne de l’émission « l’Église et le monde », le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département ds relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a proposé d’analyser les résultats de la politique étrangères des États-Unis : « Très souvent, les Américains recourent malheureusement au fameux principe du « diviser pour mieux régner », autrement dit, ils cherchent à diviser les peuples, à attiser les conflits.
On le voit au Proche-Orient comme en Ukraine. L’Église orthodoxe russe, en tant que puissance dont la vocation est de rassembler les hommes, notamment les représentants de différents peuples, de les réunir, et non de les désunir, est un adversaire géopolitique pour les États-Unis, qu’on le veuille ou non. C’est pourquoi les États-Unis sont persuadés qu’il faut affaiblir, démembrer l’Église orthodoxe russe. »
Selon Mgr Hilarion, c’est précisément l’ordre qu’avait reçu le patriarche Bartholomée de Constantinople lorsqu’il est intervenu en Ukraine. « Il a bien rempli sa mission : aujourd’hui, la société ukrainienne est divisée non seulement sur la langue ou sur le cours politique à suivre, mais aussi sur la religion, a constaté le président du DREE. Le patriarche Bartholomée promettait de mettre fin au schisme, mais il n’a fait que l’aggraver ; il promettait d’unir les orthodoxes, mais la division est devenue polarisation. »
En s’appuyant sur le principe « diviser pour mieux régner », on ne peut ni unir, ni consolider, a souligné l’archipasteur. « L’Église orthodoxe russe joue un rôle consolidateur dans l’espace post-soviétique, a-t-il rappelé. Même quand des conflits surviennent entre États, l’Église continue à rassembler, c’est pourquoi elle gêne les politiciens adeptes du « diviser pour mieux régner ».
Évoquant la réaction de l’Église aux attaques dont elle fait l’objet, le métropolite Hilarion a remarqué : « Elle répond comme elle l’a toujours fait : elle continuer à remplir sa mission salutaire, à porter au monde la parole de notre Seigneur Jésus Christ, elle continue à rassembler les hommes, à leur parler d l’amour, de la foi, à leur dire qu’on ne peut bâtir une paix solide en divisant. Surtout, elle leur rappelle qu’en dehors des valeurs matérielles, il y a les valeurs spirituelles. Elle découvre la dimension de la vie qui s’ouvre à l’homme lorsqu’il est en communion avec Dieu. »
SOURCE
En s’appuyant sur le principe « diviser pour mieux régner », on ne peut ni unir, ni consolider, a souligné l’archipasteur. « L’Église orthodoxe russe joue un rôle consolidateur dans l’espace post-soviétique, a-t-il rappelé. Même quand des conflits surviennent entre États, l’Église continue à rassembler, c’est pourquoi elle gêne les politiciens adeptes du « diviser pour mieux régner ».
Évoquant la réaction de l’Église aux attaques dont elle fait l’objet, le métropolite Hilarion a remarqué : « Elle répond comme elle l’a toujours fait : elle continuer à remplir sa mission salutaire, à porter au monde la parole de notre Seigneur Jésus Christ, elle continue à rassembler les hommes, à leur parler d l’amour, de la foi, à leur dire qu’on ne peut bâtir une paix solide en divisant. Surtout, elle leur rappelle qu’en dehors des valeurs matérielles, il y a les valeurs spirituelles. Elle découvre la dimension de la vie qui s’ouvre à l’homme lorsqu’il est en communion avec Dieu. »
SOURCE
Le 1/14 septembre, début de L'INDICTION, c'est-à-dire de la nouvelle année ecclésiastique L'Eglise du Christ célèbre en ce jour l'indiction qui, selon les Romains, signifie «limite», c'est à dire le début de l'année ecclésiastique.
L’Indiction fut établie par les empereurs pour lever chaque année à cette époque un impôt sur leurs sujets pour l'entretien de l'armée.
Cette fête correspond à la fin des récoltes engrangées et donc au démarrage d'un nouveau cycle agricole et le Juifs célébraient début septembre la fête des Trompettes, en cessant tout travail pour se consacrer seulement à l'offrande de sacrifices: “Parle aux enfants d'Israël, et dis: Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation.
Vous ne ferez aucune œuvre servile, et vous offrirez à l'Éternel des sacrifices consumés par le feu.” (Lév 23,24-25). Et nous commémorons en ce jour le début de l'enseignement du Sauveur, ce jour où Jésus Christ se rendit à la synagogue etlut le passage où le Isaïe dit en son nom: «L'Esprit du Seigneur est sur moi parce qu'il m'a oint. Il m'a envoyé pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. » (Luc 4:18).
L’Indiction fut établie par les empereurs pour lever chaque année à cette époque un impôt sur leurs sujets pour l'entretien de l'armée.
Cette fête correspond à la fin des récoltes engrangées et donc au démarrage d'un nouveau cycle agricole et le Juifs célébraient début septembre la fête des Trompettes, en cessant tout travail pour se consacrer seulement à l'offrande de sacrifices: “Parle aux enfants d'Israël, et dis: Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation.
Vous ne ferez aucune œuvre servile, et vous offrirez à l'Éternel des sacrifices consumés par le feu.” (Lév 23,24-25). Et nous commémorons en ce jour le début de l'enseignement du Sauveur, ce jour où Jésus Christ se rendit à la synagogue etlut le passage où le Isaïe dit en son nom: «L'Esprit du Seigneur est sur moi parce qu'il m'a oint. Il m'a envoyé pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. » (Luc 4:18).
Une pieuse tradition de l'Eglise affirme que Jésus de Nazareth a commencé à prêcher la bonne nouvelle de Sa mission le 1er septembre. Lorsque le Seigneur entra dans la Synagogue, on Lui donna à lire le livre du Prophète Isaïe, et Il l'ouvrit et trouva l'emplacement où il était écrit :
"L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé guérir ceux qui ont le coeur brisé, proclamer aux captifs la délivrance, aux aveugles le retour à la vue, libérer les opprimés, publier l'année favorable du Seigneur".
Puis Il roula le livre, le rendit au servant et S'assit; et tous dans la synagogue de fixer les yeux sur Lui" (Luc 4,18-21).
"L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé guérir ceux qui ont le coeur brisé, proclamer aux captifs la délivrance, aux aveugles le retour à la vue, libérer les opprimés, publier l'année favorable du Seigneur".
Puis Il roula le livre, le rendit au servant et S'assit; et tous dans la synagogue de fixer les yeux sur Lui" (Luc 4,18-21).
Le monde orthodoxe compte en effet de très nombreuses fêtes de saints, quatre temps de Carême : le Carême de Noël, le Grand Carême de Pâques, le Carême précédant la fête de saint Pierre et saint Paul et le Carême de la Dormition (Assomption). La notion de temps ordinaire est donc peu employée. Dans la liturgie orthodoxe, deux cycles se chevauchent : le premier, qui comprend notamment les fêtes fixes, s'ouvre le 1er septembre sur la fête de l'Indiction" ou Nouvel An ecclésiastique (le patriarche Bartholomée Ier de Constantinople en a fait une fête de la protection de l'environnement). Le second cycle commence après le dimanche de Pentecôte, il ouvre le temps eschatologique, le temps du Royaume.
On compte les semaines à partir du dimanche de Pentecôte. Les couleurs des vêtements et ornements liturgiques sont plus variées que chez les catholiques. Leur emploi est relativement codifié dans les Églises dépendant du Patriarcat de Moscou. En revanche, dans le reste du monde orthodoxe, deux directives seulement prévalent : utiliser des couleurs sombres pendant le grand Carême pascal et des vêtements lumineux le jour de Pâques. Suite
Tropaires de l’Indiction
Auteur de l’entière création
Qui as soumis à Ton pouvoir les moments et les temps
Bénis la couronne de l’année
Que Ta bonté nous donne de commencer ;
Garde dans la paix le peuple fidèle qui T’appartient
Et par l’intercession de Ta Mère, Seigneur, sauve-nous !
…
Réjouis-toi, pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu,
Havre et protectrice de tous les humains,
De toi le Rédempteur du monde S’est incarné :
Seule, tu es Vierge et Mère, en effet
Toujours bénie et de gloire comblée ;
Prie le Christ notre Dieu d’accorder au monde entier la Paix.
Kondakion
Créateur des siècles, Seigneur et Dieu de l’univers
Qui transcendes tout être, en vérité,
Daigne bénir le cycle de l’année
Et sauve en Ton immense compassion
Tous ceux qui Te servent comme unique Seigneur
Et dans la crainte s’écrient, ô Rédempteur :
Accorde à tous une année prospère et bénie !
…
V.G.
La traduction est celle du p. Denis (Guillaume)
Source: ICI
On compte les semaines à partir du dimanche de Pentecôte. Les couleurs des vêtements et ornements liturgiques sont plus variées que chez les catholiques. Leur emploi est relativement codifié dans les Églises dépendant du Patriarcat de Moscou. En revanche, dans le reste du monde orthodoxe, deux directives seulement prévalent : utiliser des couleurs sombres pendant le grand Carême pascal et des vêtements lumineux le jour de Pâques. Suite
Tropaires de l’Indiction
Auteur de l’entière création
Qui as soumis à Ton pouvoir les moments et les temps
Bénis la couronne de l’année
Que Ta bonté nous donne de commencer ;
Garde dans la paix le peuple fidèle qui T’appartient
Et par l’intercession de Ta Mère, Seigneur, sauve-nous !
…
Réjouis-toi, pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu,
Havre et protectrice de tous les humains,
De toi le Rédempteur du monde S’est incarné :
Seule, tu es Vierge et Mère, en effet
Toujours bénie et de gloire comblée ;
Prie le Christ notre Dieu d’accorder au monde entier la Paix.
Kondakion
Créateur des siècles, Seigneur et Dieu de l’univers
Qui transcendes tout être, en vérité,
Daigne bénir le cycle de l’année
Et sauve en Ton immense compassion
Tous ceux qui Te servent comme unique Seigneur
Et dans la crainte s’écrient, ô Rédempteur :
Accorde à tous une année prospère et bénie !
…
V.G.
La traduction est celle du p. Denis (Guillaume)
Source: ICI
Benjamin Brone
On la dirait tout droit sortie de la Petite Maison dans la prairie. Avec ses lambris bicolores, ses petits vitraux néogothiques et son clocheton, ce n’est sans doute pas un hasard si les Namurois ont baptisé l’édifice "la chapelle canadienne". Occupée par le culte orthodoxe russe depuis 2007, la chapelle réclame d’urgents travaux.
Une curiosité entre Namur et Malonne
Les habitants de Malonne, de Salzinnes et de la Citadelle passent régulièrement à côté de cette drôle de chapelle. Située sur les hauteurs de Namur, sous les arbres, elle souffre des intempéries et de l’humidité provoquée par la végétation.
Entourée de belles villas mosanes, la chapelle a été érigée en 1911, au bord de l'avenue de la Vecquée, à la demande du baron Fallon, grand propriétaire terrien de la région. Personne ne connaît exactement son histoire, ni les raisons de cette étonnante construction, sans doute une coquetterie de son commanditaire.
On la dirait tout droit sortie de la Petite Maison dans la prairie. Avec ses lambris bicolores, ses petits vitraux néogothiques et son clocheton, ce n’est sans doute pas un hasard si les Namurois ont baptisé l’édifice "la chapelle canadienne". Occupée par le culte orthodoxe russe depuis 2007, la chapelle réclame d’urgents travaux.
Une curiosité entre Namur et Malonne
Les habitants de Malonne, de Salzinnes et de la Citadelle passent régulièrement à côté de cette drôle de chapelle. Située sur les hauteurs de Namur, sous les arbres, elle souffre des intempéries et de l’humidité provoquée par la végétation.
Entourée de belles villas mosanes, la chapelle a été érigée en 1911, au bord de l'avenue de la Vecquée, à la demande du baron Fallon, grand propriétaire terrien de la région. Personne ne connaît exactement son histoire, ni les raisons de cette étonnante construction, sans doute une coquetterie de son commanditaire.
Paroisse orthodoxe depuis 2007
Jusqu’en 2007, cette petite église était dédiée à la pratique de la religion catholique. Mais depuis quatorze ans, ce sont les orthodoxes russes qui occupent les lieux.
En 2007, quand nous sommes arrivés, l’église avait été partiellement rénovée mais la toiture s’est fortement dégradée", explique Sergeï Petrossov, le Grand marguillier. Il faut aujourd’hui, procéder à une restauration complète des toitures : "La mousse, qui se décroche du toit, bouche les corniches et quand il pleut, l’eau tombe sur les boiseries qui pourrissent", poursuit l’administrateur du culte orthodoxe.
La chapelle n’a pas fière allure. La réfection de la toiture nécessite une somme d’au moins 25 mille euros, selon le responsable de la paroisse qui fait appel aux dons.
La petite paroisse compte une cinquantaine de fidèles et l’office est donné tous les quinze jours dans la chapelle canadienne, à laquelle les orthodoxes namurois sont très attachés : "Nous souhaitons rester. Cette chapelle nous rappelle les petites églises des villages de Russie", sourit Sergeï.
Source
Jusqu’en 2007, cette petite église était dédiée à la pratique de la religion catholique. Mais depuis quatorze ans, ce sont les orthodoxes russes qui occupent les lieux.
En 2007, quand nous sommes arrivés, l’église avait été partiellement rénovée mais la toiture s’est fortement dégradée", explique Sergeï Petrossov, le Grand marguillier. Il faut aujourd’hui, procéder à une restauration complète des toitures : "La mousse, qui se décroche du toit, bouche les corniches et quand il pleut, l’eau tombe sur les boiseries qui pourrissent", poursuit l’administrateur du culte orthodoxe.
La chapelle n’a pas fière allure. La réfection de la toiture nécessite une somme d’au moins 25 mille euros, selon le responsable de la paroisse qui fait appel aux dons.
La petite paroisse compte une cinquantaine de fidèles et l’office est donné tous les quinze jours dans la chapelle canadienne, à laquelle les orthodoxes namurois sont très attachés : "Nous souhaitons rester. Cette chapelle nous rappelle les petites églises des villages de Russie", sourit Sergeï.
Source
Héros national, Alexandre Nevsky a été canonisé après sa mort par l'Église orthodoxe.
Le 5 avril 1242, Alexandre Nevsky massacre les chevaliers Teutoniques et les chevaliers Porte-Glaives sur les glaces du lac Peïpous, à la frontière de l'Estonie actuelle. De cette victoire, aussi appelée «bataille de la Glace», va sortir la nation russe, au terme d'un douloureux processus.
Fils du prince Iaroslav II de Vladimir, il devient prince de Novgorod (1236-1252) puis grand-prince de Vladimir (1252-1263). C'est le dernier prince russe à recevoir l'investiture du khan Batu de la Horde d'or pour la principauté de Kiev en 1249.
À l’époque la plus critique de toute l’histoire mouvementée du peuple russe, Saint Alexandre brilla par son courage et ses vertus de chef d’état chrétien: énergique, vaillant, défenseur de la foi et de la justice; il reçut de Dieu la mission d’offrir sa vie au service de son peuple assailli de toutes parts.
Dès son plus jeune âge, il fut initié au métier des armes et à l’art du gouvernement par son père Iaroslav, prince de la ville de Pereiaslav; mais il apprit aussi à user de l’un et de l’autre avec sagesse et modération pour la cause de la piété et de la justice, grâce à la fréquentation assidue de l’Eglise et à la méditation des Saintes Ecritures. Alexandre était si beau, si vaillant et se comportait avec un tel esprit évangélique qu’il faisait même l’admiration de ses ennemis.
Le 5 avril 1242, Alexandre Nevsky massacre les chevaliers Teutoniques et les chevaliers Porte-Glaives sur les glaces du lac Peïpous, à la frontière de l'Estonie actuelle. De cette victoire, aussi appelée «bataille de la Glace», va sortir la nation russe, au terme d'un douloureux processus.
Fils du prince Iaroslav II de Vladimir, il devient prince de Novgorod (1236-1252) puis grand-prince de Vladimir (1252-1263). C'est le dernier prince russe à recevoir l'investiture du khan Batu de la Horde d'or pour la principauté de Kiev en 1249.
À l’époque la plus critique de toute l’histoire mouvementée du peuple russe, Saint Alexandre brilla par son courage et ses vertus de chef d’état chrétien: énergique, vaillant, défenseur de la foi et de la justice; il reçut de Dieu la mission d’offrir sa vie au service de son peuple assailli de toutes parts.
Dès son plus jeune âge, il fut initié au métier des armes et à l’art du gouvernement par son père Iaroslav, prince de la ville de Pereiaslav; mais il apprit aussi à user de l’un et de l’autre avec sagesse et modération pour la cause de la piété et de la justice, grâce à la fréquentation assidue de l’Eglise et à la méditation des Saintes Ecritures. Alexandre était si beau, si vaillant et se comportait avec un tel esprit évangélique qu’il faisait même l’admiration de ses ennemis.
En 1228, âgé de seulement dix ans, il était devenu avec son frère aîné. prince de la fière et grande ville de Novgorod. Il fit de bonne heure l’expérience des difficultés du gouvernement, car les habitants de la ville étaient divisés en des luttes fratricides qui opposaient les riches au pouvoir et les pauvres écrasés par les taxes et la tyrannie des notables. En 1231, cette situation fut aggravée par une terrible famine et un hiver exceptionnellement rigoureux qui firent de nombreuses victimes. Le jeune prince montra alors ses vertus chrétiennes en ouvrant toutes ses réserves et en venant en aide personnellement aux riches comme aux pauvres. Il se fit ainsi aimer de ses sujets et put, peu à peu, imposer son autorité aux habitants qui avaient refusé jusque là de reconnaître la dignité du Prince. Ami du Clergé, des moines et des pauvres, il consacrait toute son énergie à la sauvegarde de sa ville menacée.
Depuis 1223 les Tartares (ou Tatares), venus des steppes d’Asie centrale, avaient envahi et ravagé d’immenses territoires, et, entre 1237 et 1239, il déferlèrent sur la Russie, pillant et massacrant tout ce qui se trouvait sur leur passage. Ils s’emparèrent de Vladimir, mais s’arrêtèrent à environ 100 kilomètres de Novgorod pour se diriger vers Kiev et la réduire en cendres. Ils se fixèrent ensuite dans la partie sud-est de la Russie, sur un territoire d’une grande importance stratégique, contrôlant l’accès à la Mer Noire, au Caucase et à l’Asie centrale, nommé la Horde dOr: mais ils soumirent pour plus de deux cents ans les principautés russes à de très lourds tributs, les menaçant constamment de meurtrière invasion en cas de rébellion. SUITE
Depuis 1223 les Tartares (ou Tatares), venus des steppes d’Asie centrale, avaient envahi et ravagé d’immenses territoires, et, entre 1237 et 1239, il déferlèrent sur la Russie, pillant et massacrant tout ce qui se trouvait sur leur passage. Ils s’emparèrent de Vladimir, mais s’arrêtèrent à environ 100 kilomètres de Novgorod pour se diriger vers Kiev et la réduire en cendres. Ils se fixèrent ensuite dans la partie sud-est de la Russie, sur un territoire d’une grande importance stratégique, contrôlant l’accès à la Mer Noire, au Caucase et à l’Asie centrale, nommé la Horde dOr: mais ils soumirent pour plus de deux cents ans les principautés russes à de très lourds tributs, les menaçant constamment de meurtrière invasion en cas de rébellion. SUITE
Serge Model
Le 22 septembre 1985 (jour de l’après-fête de la Nativité de la Mère de Dieu, selon la calendrier julien), à Saint-Pétersbourg (à l’époque Léningrad) fut rappelé à Dieu Mgr Basile (Krivochéine), archevêque orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique et l’un des pionniers du renouveau patristique contemporain.
C’était il y a exactement 35 ans. À l’occasion de cet anniversaire, les éditions du Cerf publient, dans la collection « Patrimoines », la première étude complète, en français, sur la vie, l’œuvre et la pensée de ce théologien orthodoxe majeur de notre temps.
Le 22 septembre 1985 (jour de l’après-fête de la Nativité de la Mère de Dieu, selon la calendrier julien), à Saint-Pétersbourg (à l’époque Léningrad) fut rappelé à Dieu Mgr Basile (Krivochéine), archevêque orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique et l’un des pionniers du renouveau patristique contemporain.
C’était il y a exactement 35 ans. À l’occasion de cet anniversaire, les éditions du Cerf publient, dans la collection « Patrimoines », la première étude complète, en français, sur la vie, l’œuvre et la pensée de ce théologien orthodoxe majeur de notre temps.
Né en 1900, fils d’un ministre du tsar Nicolas II, engagé dans les armées blanches pour combattre les bolcheviks après 1917, il émigra en Europe occidentale et étudia à Paris avant de passer vingt-deux ans en tant que moine au Mont-Athos, puis de devenir prêtre en Grande-Bretagne et enfin évêque en France puis en Belgique.
Patrologue renommé, spécialiste de la pensée mystique byzantine, Mgr Basile contribua notamment à la redécouverte de deux figures essentielles de la théologie orthodoxe : saint Grégoire Palamas et saint Syméon le Nouveau Théologien. Bien qu’ayant vécu au XXe siècle, il s’est ainsi révélé un véritable disciple des Pères de l’Église, à l’écoute de l’authentique tradition du christianisme orthodoxe.
Au-delà de la recherche biographique et de l’hommage rendu à cette grande figure de l’Église russe en Europe occidentale, cet ouvrage introduit également le lecteur dans la réflexion théologique orthodoxe telle que développée au siècle dernier et, partant, dans les fondamentaux de la pensée chrétienne sous sa forme patristique.
Collection Cerf Patrimoines
248 pages - sept. 2020
22,00€
Et AMAZON
Patrologue renommé, spécialiste de la pensée mystique byzantine, Mgr Basile contribua notamment à la redécouverte de deux figures essentielles de la théologie orthodoxe : saint Grégoire Palamas et saint Syméon le Nouveau Théologien. Bien qu’ayant vécu au XXe siècle, il s’est ainsi révélé un véritable disciple des Pères de l’Église, à l’écoute de l’authentique tradition du christianisme orthodoxe.
Au-delà de la recherche biographique et de l’hommage rendu à cette grande figure de l’Église russe en Europe occidentale, cet ouvrage introduit également le lecteur dans la réflexion théologique orthodoxe telle que développée au siècle dernier et, partant, dans les fondamentaux de la pensée chrétienne sous sa forme patristique.
Collection Cerf Patrimoines
248 pages - sept. 2020
22,00€
Et AMAZON
Jean, le dernier Prophète, n'a jamais mâché ses mots, pas plus quand il traitait les pharisiens de "races de vipères" sur les bords du Jourdain, que lorsqu'il rappelait à Hérode Antipas qu'il n'avait pas le droit de vivre avec Hérodiade, la femme de son frère Phlippe.
A présent, il est en prison, car on n'a pas le droit de faire impunément des reproches publics aux grands de ce monde. Il sait qu'Hérodiade lui en veut à mort. Mais ce n'est pas ce qui le préoccupe. C'est Jésus. Est-il bien le Messie que lui, Jean, annonçait ? A-t-il eu raison de lui faire confiance, de lui donner ses propres disciples ? Sa conduite est si étrange. "Il tient dans sa main la pelle à vanner." Pourquoi ne vanne-t-il pas avec gloire et majesté ?
La réponse est venue. Aux disciples de Jean venus l'interroger, Jésus a répondu : "Allez annoncer à Jean ce que vous voyez et entendez : les aveugles voient, les boîteux marchent ..."
Jean n'a plus de doutes. Il peut à présent rendre le dernier témoignage. Il a bien rempli sa mission. C'est l'anniversaire d'Hérode. Salomé danse et envoûte le roi ivre :" Demande-moi tout ce que tu voudras, fut-ce la moitié de mon royaume." Ce sera la tête de Jean sur un plateau.
A présent, il est en prison, car on n'a pas le droit de faire impunément des reproches publics aux grands de ce monde. Il sait qu'Hérodiade lui en veut à mort. Mais ce n'est pas ce qui le préoccupe. C'est Jésus. Est-il bien le Messie que lui, Jean, annonçait ? A-t-il eu raison de lui faire confiance, de lui donner ses propres disciples ? Sa conduite est si étrange. "Il tient dans sa main la pelle à vanner." Pourquoi ne vanne-t-il pas avec gloire et majesté ?
La réponse est venue. Aux disciples de Jean venus l'interroger, Jésus a répondu : "Allez annoncer à Jean ce que vous voyez et entendez : les aveugles voient, les boîteux marchent ..."
Jean n'a plus de doutes. Il peut à présent rendre le dernier témoignage. Il a bien rempli sa mission. C'est l'anniversaire d'Hérode. Salomé danse et envoûte le roi ivre :" Demande-moi tout ce que tu voudras, fut-ce la moitié de mon royaume." Ce sera la tête de Jean sur un plateau.
Un internaute canadien nous signale: "Jean-Baptiste est le patron des canadiens-francais"
L'histoire de la tête de Saint Jean Baptiste à Amiens est riche en péripéties tragiques, elle s'étale sur plusieurs siècles. Au cours des deux derniers millénaires elle a à plusieurs reprises disparu pour resurgir à nouveau. L'infâme Hérodiade avait enseveli la tête de saint Jean dans son verger tandis qu'elle rendit son corps aux disciples du martyr.... SUITE
L'histoire de la tête de Saint Jean Baptiste à Amiens est riche en péripéties tragiques, elle s'étale sur plusieurs siècles. Au cours des deux derniers millénaires elle a à plusieurs reprises disparu pour resurgir à nouveau. L'infâme Hérodiade avait enseveli la tête de saint Jean dans son verger tandis qu'elle rendit son corps aux disciples du martyr.... SUITE
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie présidera le 11 septembre la consécration du mémorial historique et culturel "Alexandre de la Néva et son armée " à Samolva, annonce le service de presse du Kremlin.
La cérémonie se déroulera en présence du président russe Vladimir Poutine, du métropolite de Pskov et Porkhov Tikhon (Chevkounov) et de Vladimir Medinsky
La cérémonie se déroulera en présence du président russe Vladimir Poutine, du métropolite de Pskov et Porkhov Tikhon (Chevkounov) et de Vladimir Medinsky
Vladimir Poutine rencontrera le gouverneur de la région de Pskov, Mikhail Vedernikov. Rappelons que le complexe sculptural situé au bord du lac Peipsi a été érigé en vertu du décret du 23 juin 2014 "
À l'occasion de la célébration du 800e anniversaire de la naissance du prince Saint Alexandre de la Néva". La base du mémorial est une composition de 50 tonnes composée des figures d'Alexandre de la Néva et de chevaliers, au-dessus de laquelle flottent deux bannières avec des icones .
En 2021, la Russie célèbre le 800e anniversaire de la naissance d'Alexandre Nevsky. Des événements festifs auront lieu dans toutes les entités constitutives de la Fédération de Russie. Dans huit régions directement liées à la vie du prince, dont la région de Pskov, le programme sera particulièrement riche.
Source
Основу мемориала составляет 50-тонная композиция, состоящая из фигур Александра Невского и витязей, над которыми развеваются хоругвь и два стяга с ликами святых.
À l'occasion de la célébration du 800e anniversaire de la naissance du prince Saint Alexandre de la Néva". La base du mémorial est une composition de 50 tonnes composée des figures d'Alexandre de la Néva et de chevaliers, au-dessus de laquelle flottent deux bannières avec des icones .
En 2021, la Russie célèbre le 800e anniversaire de la naissance d'Alexandre Nevsky. Des événements festifs auront lieu dans toutes les entités constitutives de la Fédération de Russie. Dans huit régions directement liées à la vie du prince, dont la région de Pskov, le programme sera particulièrement riche.
Source
Основу мемориала составляет 50-тонная композиция, состоящая из фигур Александра Невского и витязей, над которыми развеваются хоругвь и два стяга с ликами святых.
Dès l'âge de neuf ans, il entre au monastère de Pokutcha en Galicie, puis dans celui de Ugornitska dans les Carpathes.
Pour protéger les fidèles orthodoxes du prosélytisme des jésuites et des polonais, le prince d'Ostrog lui fait édifier le monastère de l'Exaltation de la Sainte Croix à Duben dont il fut l'higoumène durant vingt-deux ans.
Mais désireux de mener la vie d'un simple moine, il sera admis à la laure de Potchaiev, en Volhynie, célèbre par le pèlerinage à la Saint Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône de Potchaiev.
Il travailla beaucoup pour le renforcement de l'Orthodoxie, opprimée par les Polonais.
Il fut très vite choisi comme higoumène mais, à la fin de sa vie, il reçut le saint habit angélique et, reclus, il s'endormit dans le Seigneur. Il mourut en 1651.
Pour protéger les fidèles orthodoxes du prosélytisme des jésuites et des polonais, le prince d'Ostrog lui fait édifier le monastère de l'Exaltation de la Sainte Croix à Duben dont il fut l'higoumène durant vingt-deux ans.
Mais désireux de mener la vie d'un simple moine, il sera admis à la laure de Potchaiev, en Volhynie, célèbre par le pèlerinage à la Saint Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône de Potchaiev.
Il travailla beaucoup pour le renforcement de l'Orthodoxie, opprimée par les Polonais.
Il fut très vite choisi comme higoumène mais, à la fin de sa vie, il reçut le saint habit angélique et, reclus, il s'endormit dans le Seigneur. Il mourut en 1651.
La Laure de la Dormition de la Mère de Dieu de Potchaïv est un important monastère orthodoxe, situé dans la petite ville de Potchaïv, en Ukraine occidentale.Elle est dans la juridiction de l'Église orthodoxe ukrainienne (Patriarcat de Moscou).
Magnifique documentaire sur Alexandre Men grand spirituel orthodoxe mort en martyr en 1990
Le 9 septembre 1990, à cinq heures du matin, pendant qu'il se rendait à la divine liturgie, père Alexandre Men fut assassiné par un inconnu.
Né à Moscou en 1935 de parents juifs, Alexandre Men est éduqué à la foi orthodoxe chez sa mère qui entretient des liens avec l'Église des catacombes. Il a une vocation précoce à la prêtrise, mais il sera ordonné seulement après avoir achevé ses études supérieures de biologie.
Depuis le début de son ministère sacerdotal il réunit autour de lui un nombre toujours plus important d'intellectuels moscovites, en devenant un point de référence obligatoire pour l'intelligentsia de la capitale. A partir des années 1960, il rédige une oeuvre en plusieurs volumes sur l'histoire des religions, un dictionnaire biblique monumental en 7 tomes, et des livres de vulgarisation sur l'Ecriture Sainte, l'Église et la Liturgie orthodoxe.Il compose une vie de Jésus qui conduira à la foi des milliers de citadins soviétiques.
Le 9 septembre 1990, à cinq heures du matin, pendant qu'il se rendait à la divine liturgie, père Alexandre Men fut assassiné par un inconnu.
Né à Moscou en 1935 de parents juifs, Alexandre Men est éduqué à la foi orthodoxe chez sa mère qui entretient des liens avec l'Église des catacombes. Il a une vocation précoce à la prêtrise, mais il sera ordonné seulement après avoir achevé ses études supérieures de biologie.
Depuis le début de son ministère sacerdotal il réunit autour de lui un nombre toujours plus important d'intellectuels moscovites, en devenant un point de référence obligatoire pour l'intelligentsia de la capitale. A partir des années 1960, il rédige une oeuvre en plusieurs volumes sur l'histoire des religions, un dictionnaire biblique monumental en 7 tomes, et des livres de vulgarisation sur l'Ecriture Sainte, l'Église et la Liturgie orthodoxe.Il compose une vie de Jésus qui conduira à la foi des milliers de citadins soviétiques.
Parallèlement à cet extraordinaire travail culturel, dans les paroisses de campagne des alentours de Moscou, il constitue des groupes de catéchisme, de préparation aux sacrements, de volontariat pour l'assistance aux malades et aux personnes âgés, d'étude de l'Ecriture ; il organise des rencontres pour les familles, pour les jeunes, des fêtes pour les enfants....
Voir également "Parlons d'orthodoxie": L’activité pastorale de père Alexandre Men était pure et sans tâche
"Homélie du père Alexandre Men"
Le père Alexandre Men - Tableau de Xenia Krivochéine
Voir également "Parlons d'orthodoxie": L’activité pastorale de père Alexandre Men était pure et sans tâche
"Homélie du père Alexandre Men"
Le père Alexandre Men - Tableau de Xenia Krivochéine
Le prénom Nathalie vient du latin natalis, « natal » (dans natalis dies, « le jour de la naissance » (du Seigneur) Sainte Nathalie (IVe siècle) a popularisé son prénom dans le monde orthodoxe russe, et Nathalie a progressivement conquis l’Europe.
Lorsque nous commémorons sainte Nathalie , n'oublions pas qu'il y a dans l'histoire deux, et peut-être plus de saintes portant ce nom.
L'histoire d'Adrianus (Saint Adrien) et de sa jeune épouse Natalie (Sainte Nathalie, Natacha) est contée dans la Légende Dorée.
Adrianus était officier dans l'armée de l'empereur Romain Galère qui faisait appliquer avec zèle les quatre édits de persécution des chrétiens de Dioclétien.
Vers 306, alors qu'Adrianus avait vingt-huit ans, il se convertit devant le courage de trente-trois chrétiens de Nicomédie que Galère avait ordonné de supplicier en les faisant fouetter à coups de nerfs, en leur broyant la bouche avec des pierres, puis en les emprisonnant après leur avoir mis le garrot.
Lorsque nous commémorons sainte Nathalie , n'oublions pas qu'il y a dans l'histoire deux, et peut-être plus de saintes portant ce nom.
L'histoire d'Adrianus (Saint Adrien) et de sa jeune épouse Natalie (Sainte Nathalie, Natacha) est contée dans la Légende Dorée.
Adrianus était officier dans l'armée de l'empereur Romain Galère qui faisait appliquer avec zèle les quatre édits de persécution des chrétiens de Dioclétien.
Vers 306, alors qu'Adrianus avait vingt-huit ans, il se convertit devant le courage de trente-trois chrétiens de Nicomédie que Galère avait ordonné de supplicier en les faisant fouetter à coups de nerfs, en leur broyant la bouche avec des pierres, puis en les emprisonnant après leur avoir mis le garrot.
Apprenant cette conversion, l'empereur fit emprisonner Adrianus avec les autres chrétiens puis, quelque temps après, le fit comparaître devant lui en présence de ses compagnons pour le faire fouetter ; les coups furent si violents qu'à la fin les entrailles d'Adrianus sortaient de son corps. Puis Adrianus et ses compagnons furent de nouveau jetés en prison.
Comme des matrones, dont Nathalie, soignaient en cachette les martyrs dans leur prison, l'empereur Galère ordonna qu'on tranche les pieds puis les jambes des prisonniers puis qu'on fasse brûler leur corps. Adrianus fut le premier supplicié et on lui coupa également une main....Suite
.....
Aurèle et sa femme Nathalie, Felix et sa femme Liliose (Liliane) et le diacre palestinien Georges moururent martyrs sous le calife Abderrahman II.
L'Eglise se souvient en ce jour du beau témoignage de Foi que sainte Nathalie et ses compagnons, offrirent au Seigneur: en pleine persécution déclenchée par les Maures, sous le calife Abderrahman II, Nathalie et son époux Aurèle, Felix et son épouse Liliose (ou Liliane) ainsi qu' un diacre prénommé Georges, furent arrêtés et condamnés à mort pour avoir refusé de renier leur Foi chrétienne et d'embrasser la religion musulmane. Du fond de leur prison ils ne cessèrent pas de louer leur Seigneur et Maître avant d'être décapités le 27 juillet 852.
À Cordoue en Andalousie, l’an 852, les saints martyrs Georges, diacre et moine syrien, Aurèle et sa femme Sabigothe, Félix et sa femme Liliose. Dans la persécution des Maures, pris par le désir de témoigner de la foi dans le Christ, ils ne cessaient de louer le Christ dans leur prison et à la fin furent décapités.
..........................................
Célébrités du prénom Nathalie
la Natacha de Guerre et Paix (1886), de Tolstoï ; celle du Prince de Hambourg (1821), de Kleist ; l’écrivain Nathalie Sarraute ; les actrices Natalie Wood, Nathalie Delon et Nathalie Baye ; la chanson de Gilbert Bécaud, Nathalie.
Dérivés du prénom Nathalie :
Nacha, Natacha, Natal, Natala, Natalene, Natalia, Natalicio, Natalie, Nataline, Natalio, Natalis, Natoulia, Nattie, Nelig, Noel, Noela, Noelle, Noellie, Nouel, Novela, Tacha
Histoire et caractère du prénom Nathalie
Avec le prénom Noël, Nathalie renvoie donc directement au jour où Jésus est né. Les Évangiles restant muets sur cette question, l’Église s’est donc efforcée, dès le IIe siècle, de déterminer ce jour, et ces prénoms-là s’ensuivirent. Au Moyen Âge, il était même de coutume de ne les attribuer qu’aux enfants nés le 25 décembre. Sainte Nathalie (IVe siècle) a popularisé son prénom dans le monde orthodoxe russe, et Nathalie a progressivement conquis l’Europe. Au caractère, Nathalie est l’équilibre même ; l’esprit très vif et clair, une excellente mémoire, volontaire, active, sensible et subtile, elle apprend sans cesse, et elle enchante plus qu’elle ne séduit. Il est vrai qu’elle témoigne d’une bonne étoile, sur laquelle se guidèrent les Rois mages.
Comme des matrones, dont Nathalie, soignaient en cachette les martyrs dans leur prison, l'empereur Galère ordonna qu'on tranche les pieds puis les jambes des prisonniers puis qu'on fasse brûler leur corps. Adrianus fut le premier supplicié et on lui coupa également une main....Suite
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Aurèle et sa femme Nathalie, Felix et sa femme Liliose (Liliane) et le diacre palestinien Georges moururent martyrs sous le calife Abderrahman II.
L'Eglise se souvient en ce jour du beau témoignage de Foi que sainte Nathalie et ses compagnons, offrirent au Seigneur: en pleine persécution déclenchée par les Maures, sous le calife Abderrahman II, Nathalie et son époux Aurèle, Felix et son épouse Liliose (ou Liliane) ainsi qu' un diacre prénommé Georges, furent arrêtés et condamnés à mort pour avoir refusé de renier leur Foi chrétienne et d'embrasser la religion musulmane. Du fond de leur prison ils ne cessèrent pas de louer leur Seigneur et Maître avant d'être décapités le 27 juillet 852.
À Cordoue en Andalousie, l’an 852, les saints martyrs Georges, diacre et moine syrien, Aurèle et sa femme Sabigothe, Félix et sa femme Liliose. Dans la persécution des Maures, pris par le désir de témoigner de la foi dans le Christ, ils ne cessaient de louer le Christ dans leur prison et à la fin furent décapités.
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Célébrités du prénom Nathalie
la Natacha de Guerre et Paix (1886), de Tolstoï ; celle du Prince de Hambourg (1821), de Kleist ; l’écrivain Nathalie Sarraute ; les actrices Natalie Wood, Nathalie Delon et Nathalie Baye ; la chanson de Gilbert Bécaud, Nathalie.
Dérivés du prénom Nathalie :
Nacha, Natacha, Natal, Natala, Natalene, Natalia, Natalicio, Natalie, Nataline, Natalio, Natalis, Natoulia, Nattie, Nelig, Noel, Noela, Noelle, Noellie, Nouel, Novela, Tacha
Histoire et caractère du prénom Nathalie
Avec le prénom Noël, Nathalie renvoie donc directement au jour où Jésus est né. Les Évangiles restant muets sur cette question, l’Église s’est donc efforcée, dès le IIe siècle, de déterminer ce jour, et ces prénoms-là s’ensuivirent. Au Moyen Âge, il était même de coutume de ne les attribuer qu’aux enfants nés le 25 décembre. Sainte Nathalie (IVe siècle) a popularisé son prénom dans le monde orthodoxe russe, et Nathalie a progressivement conquis l’Europe. Au caractère, Nathalie est l’équilibre même ; l’esprit très vif et clair, une excellente mémoire, volontaire, active, sensible et subtile, elle apprend sans cesse, et elle enchante plus qu’elle ne séduit. Il est vrai qu’elle témoigne d’une bonne étoile, sur laquelle se guidèrent les Rois mages.
Pourquoi le chef du Phanar est-il venu en Ukraine en 2021 et quelle est la signification de cette visite pour l'Orthodoxie mondiale?
Le résultat le plus important de cette visite est montré sur la photo illustrative qui illustre cet article. On y voit le patriarche Bartholomée sur la plate-forme pour les invités VIP lors des célébrations de la fête de l'indépendance de l'Ukraine. Il est à côté du chef du Conseil national de sécurité et de défense Danilov, du président du Parlement Razoumkov, d'invités étrangers de marque - les présidents de la Lettonie et de l'Estonie, et il a l'air très heureux. Et compte tenu de la façon dont le chef du Phanar a planifié et passé son temps en Ukraine, on peut affirmer que le but principal de son voyage dans notre pays n'était pas l'enseignement du peuple de Dieu dans la foi chrétienne, ni la prédication pastorale, ni la pacification, mais le renforcement de ses positions parmi les élites politique et laïque. Cet objectif a-t-il été atteint ? Parlons de tout cela dans l'ordre.
Le chef du Phanar est arrivé à Kiev sous le couvert de la nuit et il est reparti sous le couvert de la nuit. Certains y verront une sorte de symbolisme sombre, d’autres non, et chacun aura raison à sa manière. La visite de « sa divine toute sainteté » est terminée, et il est temps de faire le point.
Le résultat le plus important de cette visite est montré sur la photo illustrative qui illustre cet article. On y voit le patriarche Bartholomée sur la plate-forme pour les invités VIP lors des célébrations de la fête de l'indépendance de l'Ukraine. Il est à côté du chef du Conseil national de sécurité et de défense Danilov, du président du Parlement Razoumkov, d'invités étrangers de marque - les présidents de la Lettonie et de l'Estonie, et il a l'air très heureux. Et compte tenu de la façon dont le chef du Phanar a planifié et passé son temps en Ukraine, on peut affirmer que le but principal de son voyage dans notre pays n'était pas l'enseignement du peuple de Dieu dans la foi chrétienne, ni la prédication pastorale, ni la pacification, mais le renforcement de ses positions parmi les élites politique et laïque. Cet objectif a-t-il été atteint ? Parlons de tout cela dans l'ordre.
Le chef du Phanar est arrivé à Kiev sous le couvert de la nuit et il est reparti sous le couvert de la nuit. Certains y verront une sorte de symbolisme sombre, d’autres non, et chacun aura raison à sa manière. La visite de « sa divine toute sainteté » est terminée, et il est temps de faire le point.
Résultats pour le Phanar
Le patriarche Bartholomée a été reçu au plus haut niveau : le Président, le Premier ministre et le Président du Parlement. Ils ont prononcé beaucoup de belles paroles, mais sans résultats. Il faudrait considérer non seulement ce qui s'est passé pendant la visite, mais aussi ce qui n’a pas eu lieu.
Premièrement, certaines entités ont été transférées au Phanar en tant que stauropégie. Rappelons qu'il y a plus de deux ans, alors que beaucoup pensaient que le projet de « l’Église orthodoxe d’Ukraine » du Patriarcat de Constantinople, l’EOdU, serait couronné de succès, le président du parlement de l'époque, Andriy Parubiy, a annoncé la possibilité de transférer environ 20 des plus anciens monastères au Phanar, dont la laure des Grottes de Kiev, la confrérie de l'Assomption à Lviv, le monastère Mezhyhirsky Preobrazhensky, la confrérie de l'Épiphanie de Kiev et le monastère Manyavsky. Maintenant, on n'en parle même plus. Probablement, la position des autorités ukrainiennes sur cette question se résume à : « Dites merci pour l'église Saint-André ».
Deuxièmement, le président de l'Ukraine n'a remis aucune récompense d'État au patriarche Bartholomée. Il y a eu des mots de gratitude pour "le soutien personnel inconditionnel à la souveraineté, à l'intégrité territoriale de l'Ukraine et à son indépendance", pour "les prières constantes pour la paix dans notre pays", il a même été dit que la visite a lieu "l'année de la 30e anniversaire de votre élection comme Patriarche œcuménique" (citations du site Internet du Président) et en même temps aucune récompense ni même un cadeau. Selon toutes les règles de l'étiquette diplomatique internationale, V. Zelensky était obligé de récompenser le patriarche Bartholomée, mais il ne l'a pas fait. Et ce n'est pas un oubli du service protocolaire.Dès le lendemain du jour de l'indépendance, V. Zelensky a remis des prix d'État prestigieux à tous les présidents et premiers ministres qui sont venus à l'événement de « La plate-forme de Crimée ». L’absence de récompense du patriarche Bartholomée était un signe envoyé et reçu. Mais les ennuis pour le chef du Phanar ne s'arrêtent pas là.
Troisièmement, le patriarche Bartholomée n'a pas été invité à l'événement traditionnel de la "Bénédiction de l'Ukraine", qui se tient chaque année sur le territoire de Sainte-Sophie de Kiev le jour de l'indépendance. Encore une fois, selon les règles de l'étiquette diplomatique, ils se devaient de l'inviter. Le patriarche Bartholomée était arrivé en Ukraine à l'invitation du président, cet événement est de nature religieuse, Sergueï (Epiphane) Doumenko y était présent, l'arrivée du chef du Phanar a été qualifiée d'événement marquant pour le pays. Tous les arguments étaient en faveur de l’invitation de "sa sainte sainteté divine", mais il a été laissé à l'hôtel (appartements attribués). Toutefois, le plus désagréable pour le chef du Phanar n'est même pas l'absence d'invitation, mais le fait que cela ait été fait à la demande de l’Église orthodoxe ukrainienne. Le métropolite Anthony (Pakanich) de l’Église orthodoxe ukrainienne, métropolite de Boryspil et Brovary, a déclaré : « C'était la position et la condition de notre Église, dont j'ai parlé plus tôt dans mes commentaires précédents. A savoir que l'Église orthodoxe ukrainienne ne participera pas à l'événement à Sainte-Sophie si le patriarche Bartholomée est là. » Cette exigence est la seule raison de la non-participation du patriarche Bartholomée à cet événement. Et il l'a parfaitement compris. Et bien que le porte-parole de l’EOdU Ivan (Evstratiy Zorya) ait essayé de convaincre tout le monde que l'événement n'était pas organisé par le bureau du président, mais par le Conseil panukrainien des églises et des organisations religieuses, ces arguments sont pour le moins cocasses.
Quatrièmement, dans le discours du Président à l'occasion du 30e anniversaire de l'Indépendance, il n'était fait mention ni de Constantinople ni même l’EOdU. A l'époque du précédant président Porochenko, une telle ignorance aurait été inimaginable. Souvenons-nous de ses discours : là-bas l’EOdU a toujours été mentionnée comme la base de l'État. Et maintenant, P. Porochenko n'a pas été mentionné parmi les présidents de l'Ukraine aussi comme V. Ianoukovitch, renversé en février 2014 lors d'un coup d'État.
Cinquièmement, à l'exception du service dans la cour de Sainte-Sophie de Kiev, aucun événement incluant la participation du peuple n’a pas été organisé pour le patriarche Bartholomée. Plus précisément, un tel événement a été organisé par l'Union publique "Laïcs", lorsque plus de 10 000 personnes se sont réunies pour rencontrer le patriarche Bartholomée près du Parlement (Verkhovna Rada) à Kiev, mais le patriarche Bartholomée a refusé d'y participer.
A tout cela, on peut aussi ajouter l'état lamentable du projet de l’EOdU dans lequel de si grands espoirs ont été placés à ses débuts. Il n'est plus question qu'aucun des évêques de l’Église orthodoxe ukrainienne n’aille à l’EOdU, il est déjà clair qu'il n'est pas possible de transférer une partie significative des paroisses à l’EOdU, et cette organisation elle-même est hantée par une série de scandales : il y a une nouvelle scission de Filaret avec la réanimation de son «Patriarcat de Kiev », une confrontation entre deux « hiérarques » de Kharkiv de l’EOdU avec la saisie de paroisses l'une de l'autre, un scandale sexuel avec le « métropolitain » Alexander Drabinko et d'autres « choses intéressantes ». Tout cela est connu du patriarche Bartholomée, ainsi que le fait que l’EOdU a décidé de ne pas organiser de procession religieuse à part entière cette année le jour du baptême de la Russie, afin de ne pas déshonorer son petit nombre dans le contexte de la de Grande Procession de l’Église orthodoxe ukrainienne qui comptait 350 000 personnes.
Ainsi, les résultats de la visite du patriarche Bartholomée pour lui-même ne sont pas particulièrement joyeux, ce qui se voit sur son visage lors de courtes négociations d'adieu avec D. Shmygal :
Le patriarche Bartholomée a été reçu au plus haut niveau : le Président, le Premier ministre et le Président du Parlement. Ils ont prononcé beaucoup de belles paroles, mais sans résultats. Il faudrait considérer non seulement ce qui s'est passé pendant la visite, mais aussi ce qui n’a pas eu lieu.
Premièrement, certaines entités ont été transférées au Phanar en tant que stauropégie. Rappelons qu'il y a plus de deux ans, alors que beaucoup pensaient que le projet de « l’Église orthodoxe d’Ukraine » du Patriarcat de Constantinople, l’EOdU, serait couronné de succès, le président du parlement de l'époque, Andriy Parubiy, a annoncé la possibilité de transférer environ 20 des plus anciens monastères au Phanar, dont la laure des Grottes de Kiev, la confrérie de l'Assomption à Lviv, le monastère Mezhyhirsky Preobrazhensky, la confrérie de l'Épiphanie de Kiev et le monastère Manyavsky. Maintenant, on n'en parle même plus. Probablement, la position des autorités ukrainiennes sur cette question se résume à : « Dites merci pour l'église Saint-André ».
Deuxièmement, le président de l'Ukraine n'a remis aucune récompense d'État au patriarche Bartholomée. Il y a eu des mots de gratitude pour "le soutien personnel inconditionnel à la souveraineté, à l'intégrité territoriale de l'Ukraine et à son indépendance", pour "les prières constantes pour la paix dans notre pays", il a même été dit que la visite a lieu "l'année de la 30e anniversaire de votre élection comme Patriarche œcuménique" (citations du site Internet du Président) et en même temps aucune récompense ni même un cadeau. Selon toutes les règles de l'étiquette diplomatique internationale, V. Zelensky était obligé de récompenser le patriarche Bartholomée, mais il ne l'a pas fait. Et ce n'est pas un oubli du service protocolaire.Dès le lendemain du jour de l'indépendance, V. Zelensky a remis des prix d'État prestigieux à tous les présidents et premiers ministres qui sont venus à l'événement de « La plate-forme de Crimée ». L’absence de récompense du patriarche Bartholomée était un signe envoyé et reçu. Mais les ennuis pour le chef du Phanar ne s'arrêtent pas là.
Troisièmement, le patriarche Bartholomée n'a pas été invité à l'événement traditionnel de la "Bénédiction de l'Ukraine", qui se tient chaque année sur le territoire de Sainte-Sophie de Kiev le jour de l'indépendance. Encore une fois, selon les règles de l'étiquette diplomatique, ils se devaient de l'inviter. Le patriarche Bartholomée était arrivé en Ukraine à l'invitation du président, cet événement est de nature religieuse, Sergueï (Epiphane) Doumenko y était présent, l'arrivée du chef du Phanar a été qualifiée d'événement marquant pour le pays. Tous les arguments étaient en faveur de l’invitation de "sa sainte sainteté divine", mais il a été laissé à l'hôtel (appartements attribués). Toutefois, le plus désagréable pour le chef du Phanar n'est même pas l'absence d'invitation, mais le fait que cela ait été fait à la demande de l’Église orthodoxe ukrainienne. Le métropolite Anthony (Pakanich) de l’Église orthodoxe ukrainienne, métropolite de Boryspil et Brovary, a déclaré : « C'était la position et la condition de notre Église, dont j'ai parlé plus tôt dans mes commentaires précédents. A savoir que l'Église orthodoxe ukrainienne ne participera pas à l'événement à Sainte-Sophie si le patriarche Bartholomée est là. » Cette exigence est la seule raison de la non-participation du patriarche Bartholomée à cet événement. Et il l'a parfaitement compris. Et bien que le porte-parole de l’EOdU Ivan (Evstratiy Zorya) ait essayé de convaincre tout le monde que l'événement n'était pas organisé par le bureau du président, mais par le Conseil panukrainien des églises et des organisations religieuses, ces arguments sont pour le moins cocasses.
Quatrièmement, dans le discours du Président à l'occasion du 30e anniversaire de l'Indépendance, il n'était fait mention ni de Constantinople ni même l’EOdU. A l'époque du précédant président Porochenko, une telle ignorance aurait été inimaginable. Souvenons-nous de ses discours : là-bas l’EOdU a toujours été mentionnée comme la base de l'État. Et maintenant, P. Porochenko n'a pas été mentionné parmi les présidents de l'Ukraine aussi comme V. Ianoukovitch, renversé en février 2014 lors d'un coup d'État.
Cinquièmement, à l'exception du service dans la cour de Sainte-Sophie de Kiev, aucun événement incluant la participation du peuple n’a pas été organisé pour le patriarche Bartholomée. Plus précisément, un tel événement a été organisé par l'Union publique "Laïcs", lorsque plus de 10 000 personnes se sont réunies pour rencontrer le patriarche Bartholomée près du Parlement (Verkhovna Rada) à Kiev, mais le patriarche Bartholomée a refusé d'y participer.
A tout cela, on peut aussi ajouter l'état lamentable du projet de l’EOdU dans lequel de si grands espoirs ont été placés à ses débuts. Il n'est plus question qu'aucun des évêques de l’Église orthodoxe ukrainienne n’aille à l’EOdU, il est déjà clair qu'il n'est pas possible de transférer une partie significative des paroisses à l’EOdU, et cette organisation elle-même est hantée par une série de scandales : il y a une nouvelle scission de Filaret avec la réanimation de son «Patriarcat de Kiev », une confrontation entre deux « hiérarques » de Kharkiv de l’EOdU avec la saisie de paroisses l'une de l'autre, un scandale sexuel avec le « métropolitain » Alexander Drabinko et d'autres « choses intéressantes ». Tout cela est connu du patriarche Bartholomée, ainsi que le fait que l’EOdU a décidé de ne pas organiser de procession religieuse à part entière cette année le jour du baptême de la Russie, afin de ne pas déshonorer son petit nombre dans le contexte de la de Grande Procession de l’Église orthodoxe ukrainienne qui comptait 350 000 personnes.
Ainsi, les résultats de la visite du patriarche Bartholomée pour lui-même ne sont pas particulièrement joyeux, ce qui se voit sur son visage lors de courtes négociations d'adieu avec D. Shmygal :
Résultats pour l'Orthodoxie
La visite en Ukraine aux yeux du monde orthodoxe a confirmé et approuvé l'agenda que le Phanar impose à ce monde. Il se compose de trois points : la reconnaissance de la suprématie du Patriarche de Constantinople, la reconnaissance de son « Église orthodoxe d’Ukraine », et l’union avec les catholiques. Ces trois éléments se sont clairement manifestés lors de la visite et chacun a pu comprendre que ces éléments n'existent pas séparément les uns des autres, ils sont tous les composants, comme on dit maintenant, d'une seule contingence. Il est impossible de reconnaître « l’Église orthodoxe d’Ukraine » phanarienne, en désaccord avec la suprématie du Phanar, et s’il on la reconnait, il est impossible de se dissocier de l'union avec les catholiques.
Le patriarche Bartholomée a de nouveau concélébré la Divine Liturgie avec des personnes qui n’ont pas de dignité de sacerdoce. L'explication de cela aux yeux du reste des Églises orthodoxes locales est simple : le sacerdoce de Sergueï (Epiphane) Dumenko et d'autres « hiérarques » de l’EOdU existe en raison du fait qu'il a été déclaré par le Patriarcat de Constantinople. Et les Églises orthodoxes locales décident elles-mêmes de reconnaître ou non une telle déclaration. Si elles le reconnaissent, alors elles reconnaissent par là que le chef du Phanar a des pouvoirs exclusifs spéciaux, ou en d'autres termes, elles le reconnaissent comme le chef de l'Orthodoxie. En fait, le patriarche Bartholomée lui-même l'a mentionné lors d'une réception à l'Académie Mohyla de Kiev, en affirmant que les Églises locales ont un chemin vers l'unité - c'est la reconnaissance de l’EOdU : «Seule la reconnaissance de l'autocéphalie ukrainienne par toutes les Églises orthodoxes, et aucune autre position ... contribuera à l'unité pan-orthodoxe ».
Le 23 août 2021, le chef du Phanar a rencontré le Conseil panukrainien des églises et des organisations religieuses. La rencontre a eu lieu à l'initiative du patriarche Bartholomée lui-même, ce qui signifie qu'il n'y a pas été initialement invité. Lors de cette réunion, le patriarche Bartholomée a déclaré que les orthodoxes et les catholiques s'efforcent de rétablir l'unité dans la communion, et a également présenté au chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne (EGCU) Svyatoslav Shevchuk une panagia avec sa signature. En réponse, il a appelé Constantinople son « église mère » et offert au chef du Phanar un ensemble de distinctions patriarcales : une croix, un encolpion et une panagia.
Tout cela a augmenté la probabilité que l'union naissante entre le Phanar et le Vatican soit d'abord testée en Ukraine avec cet EOdU et l'EGCU.
La visite du patriarche Bartholomée à Kiev, ses actions et déclarations ont confirmé que la reconnaissance de la suprématie du Phanar, la reconnaissance de l'EOdU et le rapprochement avec Rome sont présentés dans un seul paquet. Cela signifie que les Églises orthodoxes locales devraient réfléchir non seulement à la question de la reconnaissance de l'EOdU, mais aussi aux deux autres questions de cette affaire. À notre avis, cela réduit considérablement la probabilité que la reconnaissance de l'EOdU par les Églises locales se poursuive.
SOURCE
Патриарх Константинопольский Варфоломей и члены его делегации отбыли вечером 24 августа из Киева в Стамбул. В аэропорту Борисполь их провожали митрополит Епифаний и другие иерархи ПЦУ, а также представители украинских властей.
La visite en Ukraine aux yeux du monde orthodoxe a confirmé et approuvé l'agenda que le Phanar impose à ce monde. Il se compose de trois points : la reconnaissance de la suprématie du Patriarche de Constantinople, la reconnaissance de son « Église orthodoxe d’Ukraine », et l’union avec les catholiques. Ces trois éléments se sont clairement manifestés lors de la visite et chacun a pu comprendre que ces éléments n'existent pas séparément les uns des autres, ils sont tous les composants, comme on dit maintenant, d'une seule contingence. Il est impossible de reconnaître « l’Église orthodoxe d’Ukraine » phanarienne, en désaccord avec la suprématie du Phanar, et s’il on la reconnait, il est impossible de se dissocier de l'union avec les catholiques.
Le patriarche Bartholomée a de nouveau concélébré la Divine Liturgie avec des personnes qui n’ont pas de dignité de sacerdoce. L'explication de cela aux yeux du reste des Églises orthodoxes locales est simple : le sacerdoce de Sergueï (Epiphane) Dumenko et d'autres « hiérarques » de l’EOdU existe en raison du fait qu'il a été déclaré par le Patriarcat de Constantinople. Et les Églises orthodoxes locales décident elles-mêmes de reconnaître ou non une telle déclaration. Si elles le reconnaissent, alors elles reconnaissent par là que le chef du Phanar a des pouvoirs exclusifs spéciaux, ou en d'autres termes, elles le reconnaissent comme le chef de l'Orthodoxie. En fait, le patriarche Bartholomée lui-même l'a mentionné lors d'une réception à l'Académie Mohyla de Kiev, en affirmant que les Églises locales ont un chemin vers l'unité - c'est la reconnaissance de l’EOdU : «Seule la reconnaissance de l'autocéphalie ukrainienne par toutes les Églises orthodoxes, et aucune autre position ... contribuera à l'unité pan-orthodoxe ».
Le 23 août 2021, le chef du Phanar a rencontré le Conseil panukrainien des églises et des organisations religieuses. La rencontre a eu lieu à l'initiative du patriarche Bartholomée lui-même, ce qui signifie qu'il n'y a pas été initialement invité. Lors de cette réunion, le patriarche Bartholomée a déclaré que les orthodoxes et les catholiques s'efforcent de rétablir l'unité dans la communion, et a également présenté au chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne (EGCU) Svyatoslav Shevchuk une panagia avec sa signature. En réponse, il a appelé Constantinople son « église mère » et offert au chef du Phanar un ensemble de distinctions patriarcales : une croix, un encolpion et une panagia.
Tout cela a augmenté la probabilité que l'union naissante entre le Phanar et le Vatican soit d'abord testée en Ukraine avec cet EOdU et l'EGCU.
La visite du patriarche Bartholomée à Kiev, ses actions et déclarations ont confirmé que la reconnaissance de la suprématie du Phanar, la reconnaissance de l'EOdU et le rapprochement avec Rome sont présentés dans un seul paquet. Cela signifie que les Églises orthodoxes locales devraient réfléchir non seulement à la question de la reconnaissance de l'EOdU, mais aussi aux deux autres questions de cette affaire. À notre avis, cela réduit considérablement la probabilité que la reconnaissance de l'EOdU par les Églises locales se poursuive.
SOURCE
Патриарх Константинопольский Варфоломей и члены его делегации отбыли вечером 24 августа из Киева в Стамбул. В аэропорту Борисполь их провожали митрополит Епифаний и другие иерархи ПЦУ, а также представители украинских властей.
Irénée est né vers 135-145, à Smyrne (Izmir) en Asie Mineure. Il est vraisemblable qu’il quitta sa ville natale à l’adolescence pour compléter sa formation à Rome. En 177, Irénée arrive à Lyon, la capitale des Gaules. Des chrétiens de Vienne et de Lyon, prisonniers en raison des persécutions, l’invitent à transmettre un message au pape Éleuthère (175 ? - 189). Ils y expriment leur sentiment sur le montanisme, un mouvement prophétique qui commence à se répandre en Phrygie. Irénée se rend donc à Rome avec cette lettre qui est le document écrit le plus ancien de l’Église des Gaules.
Peut-être ce voyage lui épargna-t-il d’être lui-même victime de la persécution qui s’abat alors sur cette communauté chrétienne. De retour à Lyon, Irénée est nommé évêque de la cité gauloise en remplacement de l’évêque Pothin décédé des suites des mauvais traitements dont il avait été victime.
Sous le pontificat de Victor (189-198), Irénée (dont le nom signifie la paix) agit en véritable homme de paix. Alors que les communautés chrétiennes de Rome et d’Asie mineure célébraient Pâques à des dates différentes, Victor, soucieux peut-être d’éviter un retour aux pratiques juives, cherchait à imposer la coutume romaine à l’ensemble des Églises.
Peut-être ce voyage lui épargna-t-il d’être lui-même victime de la persécution qui s’abat alors sur cette communauté chrétienne. De retour à Lyon, Irénée est nommé évêque de la cité gauloise en remplacement de l’évêque Pothin décédé des suites des mauvais traitements dont il avait été victime.
Sous le pontificat de Victor (189-198), Irénée (dont le nom signifie la paix) agit en véritable homme de paix. Alors que les communautés chrétiennes de Rome et d’Asie mineure célébraient Pâques à des dates différentes, Victor, soucieux peut-être d’éviter un retour aux pratiques juives, cherchait à imposer la coutume romaine à l’ensemble des Églises.
Mais les autres Églises résistèrent et invoquèrent le fait que leurs coutumes n’étaient pas moins vénérables que celles de Rome. Le Pape voulut les exclure de la communion mais Irénée et quelques autres évêques lui écrivent pour l’inviter à la modération.
Aucun document ne nous informe sur la mort de saint Irénée. Compte-tenu de la stature d’Irénée, il est peu probable que sa mort soit passée inaperçue s’il avait succombé au cours d’une persécution. On admet généralement qu’il est mort au tournant du deuxième et du troisième siècle.
Pourquoi Irénée a-t-il jugé bon d’exposer la prédication des apôtres ?
Le livre que saint Irénée dédie à son ami Marcien est une sorte de résumé de tout ce qu’il faut croire. Irénée souhaite que son correspondant découvre la cohérence de la foi chrétienne et que cette découverte l’amène à détruire les idées fausses que certains répandent. La visée de l’ouvrage est à la fois apologétique (au sens où Irénée veut défendre la foi chrétienne menacée par les sectes gnostiques) et catéchétique.
Dans une première partie, Irénée expose le contenu de la foi des baptisés. On l’appelle aussi : Règle de foi ou Règle de vérité. C’est la foi au Dieu qui est Père, Fils, Esprit Saint. Irénée démontre ensuite que cette foi est vraie. Il reprend toute l’histoire du salut décrite dans les Écritures, depuis la création jusqu’à la venue de Jésus, puis il expose comment le Fils de Dieu est devenu homme pour tout récapituler en lui.
Dans une seconde partie, il montre comment la Loi de Moïse et les Prophètes prouvent que le témoignage des apôtres dans l’Évangile est vrai. Le Nouveau Testament est l’accomplissement de l’Ancien Testament.
Dans son enseignement, Irénée insiste particulièrement sur plusieurs points qui font problème en raison des thèses gnostiques. Ceux-ci disent en effet qu’il y a deux dieux : celui de l’Ancien Testament, mauvais, qui est le créateur, et un autre dieu plus grand et bon, le Père. Irénée affirme le contraire, il n’y qu’un seul et même Dieu. Les gnostiques enseignent également que le Fils de Dieu n’est pas devenu vraiment homme. Mais pour Irénée, Jésus est à la fois Dieu et homme. SUITE Patristique
Saint Irénée : le geste annoncé du pape
Aucun document ne nous informe sur la mort de saint Irénée. Compte-tenu de la stature d’Irénée, il est peu probable que sa mort soit passée inaperçue s’il avait succombé au cours d’une persécution. On admet généralement qu’il est mort au tournant du deuxième et du troisième siècle.
Pourquoi Irénée a-t-il jugé bon d’exposer la prédication des apôtres ?
Le livre que saint Irénée dédie à son ami Marcien est une sorte de résumé de tout ce qu’il faut croire. Irénée souhaite que son correspondant découvre la cohérence de la foi chrétienne et que cette découverte l’amène à détruire les idées fausses que certains répandent. La visée de l’ouvrage est à la fois apologétique (au sens où Irénée veut défendre la foi chrétienne menacée par les sectes gnostiques) et catéchétique.
Dans une première partie, Irénée expose le contenu de la foi des baptisés. On l’appelle aussi : Règle de foi ou Règle de vérité. C’est la foi au Dieu qui est Père, Fils, Esprit Saint. Irénée démontre ensuite que cette foi est vraie. Il reprend toute l’histoire du salut décrite dans les Écritures, depuis la création jusqu’à la venue de Jésus, puis il expose comment le Fils de Dieu est devenu homme pour tout récapituler en lui.
Dans une seconde partie, il montre comment la Loi de Moïse et les Prophètes prouvent que le témoignage des apôtres dans l’Évangile est vrai. Le Nouveau Testament est l’accomplissement de l’Ancien Testament.
Dans son enseignement, Irénée insiste particulièrement sur plusieurs points qui font problème en raison des thèses gnostiques. Ceux-ci disent en effet qu’il y a deux dieux : celui de l’Ancien Testament, mauvais, qui est le créateur, et un autre dieu plus grand et bon, le Père. Irénée affirme le contraire, il n’y qu’un seul et même Dieu. Les gnostiques enseignent également que le Fils de Dieu n’est pas devenu vraiment homme. Mais pour Irénée, Jésus est à la fois Dieu et homme. SUITE Patristique
Saint Irénée : le geste annoncé du pape
Saint Irénée de Lyon, Evêque, et ses compagnons, Martyrs
Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale
Patriarcat de Moscou
Le bureau de l’archevêque Jean, métropolite de Doubna vient de publier un communiqué annonçant la réception dans l’Archevêché des 6 paroisses, 3 communautés, 7 prêtres et 2 diacres du Royaume-Uni
Suite à leur demande instante et répétée ainsi qu’à leur Pétition, par économie canonique pour qu’ils puissent vivre en plénitude la grâce de l’Église orthodoxe, les 21 et 23 août dernier ont été reçus au sein de l’Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale les communautés et les clercs du Royaume-Uni ci-dessous mentionnés :
– Prêtre Thomas COOK (paroisse de Saint-Edmund, roi et martyr, Nottingham et communauté de Saint-Birinus, Isleworth, Londres) ;
– Hiéromoine Patrick (John) RAMSEY (paroisse de Saint-Georges-le-Grand-Martyr, Eccles, Norfolk);
– Archiprêtre Andrew PHILLIPS, (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester, Sainte-Matrona, Wisbech, et Saint-Felix de Bourgogne, apôtre l’Est-Anglie , Felixstowe)
Patriarcat de Moscou
Le bureau de l’archevêque Jean, métropolite de Doubna vient de publier un communiqué annonçant la réception dans l’Archevêché des 6 paroisses, 3 communautés, 7 prêtres et 2 diacres du Royaume-Uni
Suite à leur demande instante et répétée ainsi qu’à leur Pétition, par économie canonique pour qu’ils puissent vivre en plénitude la grâce de l’Église orthodoxe, les 21 et 23 août dernier ont été reçus au sein de l’Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale les communautés et les clercs du Royaume-Uni ci-dessous mentionnés :
– Prêtre Thomas COOK (paroisse de Saint-Edmund, roi et martyr, Nottingham et communauté de Saint-Birinus, Isleworth, Londres) ;
– Hiéromoine Patrick (John) RAMSEY (paroisse de Saint-Georges-le-Grand-Martyr, Eccles, Norfolk);
– Archiprêtre Andrew PHILLIPS, (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester, Sainte-Matrona, Wisbech, et Saint-Felix de Bourgogne, apôtre l’Est-Anglie , Felixstowe)
– Archiprêtre Leonid TAULEANU (paroisse Saint-Edmond, Little Abington)
– Prêtre Alexander VISAN (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester)
– Prêtre George PETROVSKY (paroisse Notre-Dame-de-Kazan, Coventry et paroisse de Saint-Vladimir, Cheltenham)
– Prêtre Ioan IANA (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester)
– Diacre Timothy PHILLIPS (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester)
– Diacre Sergiu SMANTANA (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester)
afin qu’ils puissent continuer dans la paix leur vie spirituelle, liturgique et pastorale en toute sérénité.
Paris, le 3 septembre 2021
– Prêtre Alexander VISAN (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester)
– Prêtre George PETROVSKY (paroisse Notre-Dame-de-Kazan, Coventry et paroisse de Saint-Vladimir, Cheltenham)
– Prêtre Ioan IANA (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester)
– Diacre Timothy PHILLIPS (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester)
– Diacre Sergiu SMANTANA (paroisse Saint-Jean- de-Shangaï, Colchester)
afin qu’ils puissent continuer dans la paix leur vie spirituelle, liturgique et pastorale en toute sérénité.
Paris, le 3 septembre 2021
Avec la bénédiction de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d'Europe occidentale Patriarcat de Moscou
Le diocèse de Chersonèse célèbrera
UN MOLEBENE DIMANCHE, LE 5 SEPTEMBRE 2021 à 15H30 A NANTERRE
Auprès des reliques de la Sainte patronne de la ville de Paris, Sainte Géneviève, née à Nanterre.
En souvenir affectueux du fondateur et directeur du Centre de pèlerinage, le prêtre Nicholas Nikichine, décédé le 18 avril 2021.
Depuis plus de 1.500 ans, Paris est sous la protection de sainte Geneviève qui, par ses prières et son courage, a sauvé plusieurs fois la capitale de la pandémie, de la famine et de la destruction.
En cette période difficile pour nous tous, les orthodoxes ont la possibilité de se recueillir et de prier devant ses reliques dans la cathédrale de Nanterre.
Le diocèse de Chersonèse célèbrera
UN MOLEBENE DIMANCHE, LE 5 SEPTEMBRE 2021 à 15H30 A NANTERRE
Auprès des reliques de la Sainte patronne de la ville de Paris, Sainte Géneviève, née à Nanterre.
En souvenir affectueux du fondateur et directeur du Centre de pèlerinage, le prêtre Nicholas Nikichine, décédé le 18 avril 2021.
Depuis plus de 1.500 ans, Paris est sous la protection de sainte Geneviève qui, par ses prières et son courage, a sauvé plusieurs fois la capitale de la pandémie, de la famine et de la destruction.
En cette période difficile pour nous tous, les orthodoxes ont la possibilité de se recueillir et de prier devant ses reliques dans la cathédrale de Nanterre.
Renseignements : Inna Bocharova - 06 50 64 01 26
Centre de pèlerinage : 5 rue Petel, Paris 75015
Service diocésain des pèlerinages PALOMNIK.
..............................................
Adresse :
Cathédrale Sainte-Geneviève
28, rue de l'Eglise
92000 Nanterre
Comment venir :
RER А / STATION NANTERRE-VILLE
Sortie N°3 - Rue Maurice Thorez, ensuite descendre la rue Maurice Thorez
Centre de pèlerinage : 5 rue Petel, Paris 75015
Service diocésain des pèlerinages PALOMNIK.
..............................................
Adresse :
Cathédrale Sainte-Geneviève
28, rue de l'Eglise
92000 Nanterre
Comment venir :
RER А / STATION NANTERRE-VILLE
Sortie N°3 - Rue Maurice Thorez, ensuite descendre la rue Maurice Thorez
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Nous sommes heureux de vous présenter
le programme culturel du CSCOR pour le mois de septembre.
Pour vous inscrire, veuillez envoyer un courriel à cscor@ambrussie.fr
en précisant le titre de l’évènement et le nombre de places à réserver.
D’autres éventuelles activités au Centre, non énumérées dans ce programme, seront annoncées par des messages ponctuels.
Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe
1 Quai Branly
75007 Paris France
сscor@ambrussie.fr
Nous sommes heureux de vous présenter
le programme culturel du CSCOR pour le mois de septembre.
Pour vous inscrire, veuillez envoyer un courriel à cscor@ambrussie.fr
en précisant le titre de l’évènement et le nombre de places à réserver.
D’autres éventuelles activités au Centre, non énumérées dans ce programme, seront annoncées par des messages ponctuels.
Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe
1 Quai Branly
75007 Paris France
сscor@ambrussie.fr
Pierre-Henri Badel et photos © Magali Girardin
L’église russe compte parmi les édifices religieux les plus flamboyants de Genève. En 2014, elle a fêté les 150 ans du début des travaux de sa construction à l’emplacement de ce qu’étaient auparavant les fortifications de la ville, qui venaient d’être démolies.
Dans la foulée de la révolution de 1846 et de la modernisation de son urbanisme, le gouvernement genevois adopte la liberté de culte en 1847, puis accorde aux différentes religions actives en ville de Genève des parcelles de terrains situées à l’emplacement de l’ancien carcan que constituaient les ouvrages de défense de la ville. L’Église catholique lance la construction de Notre-Dame à Cornavin en 1852, l’Église anglicane à la rue du Mont-Blanc en 1853, un temple maçonnique au boulevard Georges-Favon en 1858 et finalement l’église consacrée à la religion orthodoxe russe en 1864 à l’actuelle rue Rodolphe-Toepffer, sur le plateau de Champel, dans le quartier des Tranchées, alors exempt de tout autre bâtiment.
L’église russe compte parmi les édifices religieux les plus flamboyants de Genève. En 2014, elle a fêté les 150 ans du début des travaux de sa construction à l’emplacement de ce qu’étaient auparavant les fortifications de la ville, qui venaient d’être démolies.
Dans la foulée de la révolution de 1846 et de la modernisation de son urbanisme, le gouvernement genevois adopte la liberté de culte en 1847, puis accorde aux différentes religions actives en ville de Genève des parcelles de terrains situées à l’emplacement de l’ancien carcan que constituaient les ouvrages de défense de la ville. L’Église catholique lance la construction de Notre-Dame à Cornavin en 1852, l’Église anglicane à la rue du Mont-Blanc en 1853, un temple maçonnique au boulevard Georges-Favon en 1858 et finalement l’église consacrée à la religion orthodoxe russe en 1864 à l’actuelle rue Rodolphe-Toepffer, sur le plateau de Champel, dans le quartier des Tranchées, alors exempt de tout autre bâtiment.
Une collaboration internationale qui porte ses fruits
Achevée en 1866, l’église vint remplacer un précédent lieu de culte installé en 1854 dans une villa des Eaux-Vives (la villa Jargonnant, démolie depuis pour y ériger l’école des Eaux-Vives). Celle-ci s’avéra assez vite trop exigüe pour contenir toute la communauté. Son orientation sur le plateau des Tranchées (premier quartier résidentiel de Genève) servit ensuite de repère lors de la construction de tous les autres bâtiments qui y furent construits ultérieurement selon la même trame et un alignement identique. Perchée aux premières loges sur le plateau des Tranchées, avec vue sur la rade et le jet d’eau, l’église s’impose au regard des badauds loin à la ronde, en dépit de sa taille relativement modeste.
La direction du projet de construction de l’église russe est assurée par David Ivanovitch Grimm, architecte russe d’origine allemande et professeur d’architecture à l’Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. La supervision du chantier est confiée quant à elle au célèbre architecte genevois Jean-Pierre Guillebaud, des artisans locaux se chargeant de sa réalisation. Les travaux de construction s’achèvent en septembre 1866, sans aucune aide financière du gouvernement russe et l’église est consacrée le même mois.
Les premières opérations d’agrandissement et de restauration
Un bâtiment aussi imposant nécessite toujours des travaux d’entretien et de rénovation importants. D’autant plus que dans une église, l’utilisation temporaire de tels volumes engendre des variations de chaleur et d’humidité qui sont très contraignantes quand il s’agit de chauffer et de refroidir les différentes pièces du bâtiment. En 1913, afin d’éviter que les dégradations n’interviennent trop profondément au cœur du bâtiment, il a fallu redorer les coupoles et reprendre les ferronneries ornementales sur la coupole nord.
En 1916, à l’occasion du 50e anniversaire de la construction de l’église que l’on dénommait désormais la cathédrale de l’Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix, l’idée d’ériger un campanile comme cela était prévu dans le plan initial de l’architecte Grimm revient sur le tapis. Le coût élevé que cela présentait imposa d’y renoncer une nouvelle fois. Plutôt que d’ajouter un beffroi sur le côté du bâtiment existant, la décision fut prise d’avancer le mur d’entrée en encorbellement du côté ouest de manière à pouvoir accoler un clocher au-dessus du porche central. Cela permettrait dans un même temps d’agrandir la nef de l’église. Cet élargissement des fondations fut assuré par des piliers ronds et pierres de Seyssel et des éléments en béton ayant l’apparence de blocs de pierre recouverts d’une peinture minérale pour combler les parties vides. C’est également à cette période que l’église reçoit son neuvième bulbe, ce qui la propulse au rang d’ordre des anges. Des travaux de rénovation sur des peintures sont simultanément entrepris à l’intérieur de l’édifice.
Achevée en 1866, l’église vint remplacer un précédent lieu de culte installé en 1854 dans une villa des Eaux-Vives (la villa Jargonnant, démolie depuis pour y ériger l’école des Eaux-Vives). Celle-ci s’avéra assez vite trop exigüe pour contenir toute la communauté. Son orientation sur le plateau des Tranchées (premier quartier résidentiel de Genève) servit ensuite de repère lors de la construction de tous les autres bâtiments qui y furent construits ultérieurement selon la même trame et un alignement identique. Perchée aux premières loges sur le plateau des Tranchées, avec vue sur la rade et le jet d’eau, l’église s’impose au regard des badauds loin à la ronde, en dépit de sa taille relativement modeste.
La direction du projet de construction de l’église russe est assurée par David Ivanovitch Grimm, architecte russe d’origine allemande et professeur d’architecture à l’Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. La supervision du chantier est confiée quant à elle au célèbre architecte genevois Jean-Pierre Guillebaud, des artisans locaux se chargeant de sa réalisation. Les travaux de construction s’achèvent en septembre 1866, sans aucune aide financière du gouvernement russe et l’église est consacrée le même mois.
Les premières opérations d’agrandissement et de restauration
Un bâtiment aussi imposant nécessite toujours des travaux d’entretien et de rénovation importants. D’autant plus que dans une église, l’utilisation temporaire de tels volumes engendre des variations de chaleur et d’humidité qui sont très contraignantes quand il s’agit de chauffer et de refroidir les différentes pièces du bâtiment. En 1913, afin d’éviter que les dégradations n’interviennent trop profondément au cœur du bâtiment, il a fallu redorer les coupoles et reprendre les ferronneries ornementales sur la coupole nord.
En 1916, à l’occasion du 50e anniversaire de la construction de l’église que l’on dénommait désormais la cathédrale de l’Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix, l’idée d’ériger un campanile comme cela était prévu dans le plan initial de l’architecte Grimm revient sur le tapis. Le coût élevé que cela présentait imposa d’y renoncer une nouvelle fois. Plutôt que d’ajouter un beffroi sur le côté du bâtiment existant, la décision fut prise d’avancer le mur d’entrée en encorbellement du côté ouest de manière à pouvoir accoler un clocher au-dessus du porche central. Cela permettrait dans un même temps d’agrandir la nef de l’église. Cet élargissement des fondations fut assuré par des piliers ronds et pierres de Seyssel et des éléments en béton ayant l’apparence de blocs de pierre recouverts d’une peinture minérale pour combler les parties vides. C’est également à cette période que l’église reçoit son neuvième bulbe, ce qui la propulse au rang d’ordre des anges. Des travaux de rénovation sur des peintures sont simultanément entrepris à l’intérieur de l’édifice.
La restauration de 1966 et le classement de 1979
En vue de fêter dignement le centenaire de l’église en 1966, d’importants travaux d’entretien s’avèrent nécessaires pour redonner tout son lustre à l’ouvrage. Il s’agit de remplacer le toit de l’édifice, de nettoyer la peinture des façades et de redorer les coupoles. La suie et la poussière déposées sur les peintures doivent être impérativement extirpées des décors intérieurs. Mais toutes ces interventions ne peuvent malheureusement pas être réalisées faute de financement à leur mesure, en dépit de toutes les recherches de fonds et autres implications des paroissiens.
Une bouffée d’air frais arrive 13 ans plus tard lorsque le Conseil d’État de Genève décide de classer l’église russe édifice religieux historique et esthétique. Si cette distinction est un honneur, elle garantit surtout l’obtention d’un soutien financier de poids. Les travaux de restauration peuvent dès lors reprendre grâce à des subventions publiques accordées pour ce chantier entre 1983 et 1989.
Le dernier grand chantier de rénovation
La dernière grande restauration, qui devait s’étendre initialement de 2016 à 2017, s’est déroulée en deux étapes. En 2014 pourtant, il a fallu lancer d’urgence une campagne préliminaire pour préserver l’étanchéité des toitures afin d’éviter que l’eau pénètre à l’intérieur de l’édifice et provoque des dommages irréversibles sur les fresques et les peintures avant leur rénovation.
La partie supérieure des bulbes réalisés en cuivre a pu être sauvegardée, alors que leur embase a dû être remplacée, tout comme les fûts qui soutenaient les coupoles ainsi qu’un certain nombre de tuiles.
Une fois éliminées les causes possibles de dégradation des parties intérieures, le chantier de restauration proprement dit a pu commencer. Il portait sur une bonne partie des peintures et fresques qui se trouvaient dans un état de détérioration déjà plus ou moins avancé et sur les endroits où des interventions faites hâtivement et partiellement en 1966 se sont avérées malencontreuses. Censée protéger les décors, la couche de vernis vinylique les faisait en réalité disparaître. Parallèlement, c’est la technique de décoration réversible utilisée en 1916 qui a dès alors été adoptée. Au total, pas moins de 1,8 million de francs ont été consacrés à la restauration des peintures
de l’église.
En vue de fêter dignement le centenaire de l’église en 1966, d’importants travaux d’entretien s’avèrent nécessaires pour redonner tout son lustre à l’ouvrage. Il s’agit de remplacer le toit de l’édifice, de nettoyer la peinture des façades et de redorer les coupoles. La suie et la poussière déposées sur les peintures doivent être impérativement extirpées des décors intérieurs. Mais toutes ces interventions ne peuvent malheureusement pas être réalisées faute de financement à leur mesure, en dépit de toutes les recherches de fonds et autres implications des paroissiens.
Une bouffée d’air frais arrive 13 ans plus tard lorsque le Conseil d’État de Genève décide de classer l’église russe édifice religieux historique et esthétique. Si cette distinction est un honneur, elle garantit surtout l’obtention d’un soutien financier de poids. Les travaux de restauration peuvent dès lors reprendre grâce à des subventions publiques accordées pour ce chantier entre 1983 et 1989.
Le dernier grand chantier de rénovation
La dernière grande restauration, qui devait s’étendre initialement de 2016 à 2017, s’est déroulée en deux étapes. En 2014 pourtant, il a fallu lancer d’urgence une campagne préliminaire pour préserver l’étanchéité des toitures afin d’éviter que l’eau pénètre à l’intérieur de l’édifice et provoque des dommages irréversibles sur les fresques et les peintures avant leur rénovation.
La partie supérieure des bulbes réalisés en cuivre a pu être sauvegardée, alors que leur embase a dû être remplacée, tout comme les fûts qui soutenaient les coupoles ainsi qu’un certain nombre de tuiles.
Une fois éliminées les causes possibles de dégradation des parties intérieures, le chantier de restauration proprement dit a pu commencer. Il portait sur une bonne partie des peintures et fresques qui se trouvaient dans un état de détérioration déjà plus ou moins avancé et sur les endroits où des interventions faites hâtivement et partiellement en 1966 se sont avérées malencontreuses. Censée protéger les décors, la couche de vernis vinylique les faisait en réalité disparaître. Parallèlement, c’est la technique de décoration réversible utilisée en 1916 qui a dès alors été adoptée. Au total, pas moins de 1,8 million de francs ont été consacrés à la restauration des peintures
de l’église.
En quête d’un confort accru
Un système plus efficace et mieux adapté a été retenu pour améliorer le chauffage de l’église. Le lieu de culte peut en effet accueillir jusqu’à 300 personnes lors de grandes occasions. C’est ce chantier qui est encore visible de nos jours à l’arrière de l’édifice. Il consiste à excaver tout le jardin se trouvant à l’arrière de l’église et une partie sous celle-ci. C’est cette cavité qui abritera la nouvelle pompe à chaleur. Elle permettra de décupler le flux d’air chaud, celui-ci passant de 600 à 6000 mètres cubes par heure. Les bouches d’expulsion de l’air seront aussi déplacées au sein de l’édifice. Au lieu de rejeter l’air directement au pied des murs, elles seront situées plus près de son centre pour éviter que le flux lèche les peintures et les détériore inéluctablement au fil des ans.
Un système plus efficace et mieux adapté a été retenu pour améliorer le chauffage de l’église. Le lieu de culte peut en effet accueillir jusqu’à 300 personnes lors de grandes occasions. C’est ce chantier qui est encore visible de nos jours à l’arrière de l’édifice. Il consiste à excaver tout le jardin se trouvant à l’arrière de l’église et une partie sous celle-ci. C’est cette cavité qui abritera la nouvelle pompe à chaleur. Elle permettra de décupler le flux d’air chaud, celui-ci passant de 600 à 6000 mètres cubes par heure. Les bouches d’expulsion de l’air seront aussi déplacées au sein de l’édifice. Au lieu de rejeter l’air directement au pied des murs, elles seront situées plus près de son centre pour éviter que le flux lèche les peintures et les détériore inéluctablement au fil des ans.
FRANÇOIS MOSER, PRÉSIDENT DU BUREAU DE L’ASSOCIATION DE LA SOCIÉTÉ DE L’ÉGLISE RUSSE
Créée en 1920, la Société de l’église russe (SER) a alors pour objectif de protéger la cathédrale de l’Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix des velléités de l’Union soviétique et de la Russie de récupérer les bâtiments religieux construits en Occident avant la révolution. François Moser accepta de faire partie du comité de la SER, puis en devint président. L’édifice orthodoxe accueille de nombreux fidèles en raison de la magnificence de son architecture.
Nombreux sont les Russes qui émigrèrent à Genève à compter de 1917, au moment de la révolution bolchévique, mais c’est surtout depuis 1990 et la chute du mur de Berlin, qu’une communauté importante de Russes acheva son périple à Genève et se rendit avec ferveur à l’église russe de Genève pour s’y recueillir. « La cité de Calvin a accueilli avec enthousiasme jusqu’à 6000 familles russes qui constituèrent dès lors une importante diaspora », note à ce sujet François Moser.
L’église est aussi très prisée pour les concerts qui s’y donnent. C’est en particulier sous l’impulsion de Wladimir Diakoff et de sa famille que ce lieu de culte servit pendant de nombreuses années de cadre à l’expression artistique des paroissiens et des passionnés de musique chorale russe.
Aujourd’hui, la communauté de l’église est constituée à une très forte majorité de citoyennes et citoyens russes affiliés à l’Église du patriarcat de Moscou. Responsable du financement des travaux de rénovation de l’église, François Moser est satisfait de savoir que les moyens financiers actuellement disponibles lui permettront de réaliser et d’achever les importants travaux de rénovation et de restauration de l’édifice. Les subventions accordées par la Confédération, le Canton et la Ville ainsi que par des entreprises et fondations genevoises garantissent en effet leur financement jusqu’à la fin des travaux en cours.
Créée en 1920, la Société de l’église russe (SER) a alors pour objectif de protéger la cathédrale de l’Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix des velléités de l’Union soviétique et de la Russie de récupérer les bâtiments religieux construits en Occident avant la révolution. François Moser accepta de faire partie du comité de la SER, puis en devint président. L’édifice orthodoxe accueille de nombreux fidèles en raison de la magnificence de son architecture.
Nombreux sont les Russes qui émigrèrent à Genève à compter de 1917, au moment de la révolution bolchévique, mais c’est surtout depuis 1990 et la chute du mur de Berlin, qu’une communauté importante de Russes acheva son périple à Genève et se rendit avec ferveur à l’église russe de Genève pour s’y recueillir. « La cité de Calvin a accueilli avec enthousiasme jusqu’à 6000 familles russes qui constituèrent dès lors une importante diaspora », note à ce sujet François Moser.
L’église est aussi très prisée pour les concerts qui s’y donnent. C’est en particulier sous l’impulsion de Wladimir Diakoff et de sa famille que ce lieu de culte servit pendant de nombreuses années de cadre à l’expression artistique des paroissiens et des passionnés de musique chorale russe.
Aujourd’hui, la communauté de l’église est constituée à une très forte majorité de citoyennes et citoyens russes affiliés à l’Église du patriarcat de Moscou. Responsable du financement des travaux de rénovation de l’église, François Moser est satisfait de savoir que les moyens financiers actuellement disponibles lui permettront de réaliser et d’achever les importants travaux de rénovation et de restauration de l’édifice. Les subventions accordées par la Confédération, le Canton et la Ville ainsi que par des entreprises et fondations genevoises garantissent en effet leur financement jusqu’à la fin des travaux en cours.
PAUL TZVETKOFF, ARCHIPRÊTRE DE LA CATHÉDRALE
Né en France où il a fait ses études, l’archiprêtre Paul Tzvetkoff a achevé sa formation en théologie à Munich avant d’être ordonné prêtre en 1973 et de s’établir dans la banlieue genevoise. Bien qu’ayant atteint aujourd’hui l’âge de la retraite, il continue d’officier au service de la communauté orthodoxe russe de Genève et de son église. Celui que tout le monde appelle ici Père Paul se fait un plaisir de nous faire visiter tous les recoins de l’édifice dont la beauté des lieux est impressionnante.
À peine entré dans ce lieu de culte, on est frappé par la richesse du décor peint sur les murs et le dôme principal. Dans la tradition orthodoxe, l’autel se trouve protégé par trois portes principales. Avec ses deux vantaux enluminés, la porte centrale, dite « royale », derrière laquelle seuls les hommes d’Église ont le droit d’accéder, est imposante. La richesse iconographique qui orne le décor des murs, colonnades, sols et dômes que nous découvrons en compagnie du père Paul est époustouflante, d’autant plus que, depuis la dernière campagne de restauration, les peintures et enluminures ont été assainies et expurgées des poussières et salissures accumulées au fil des ans.
Lorsque l’on pénètre dans le sous-sol de l’église, on tombe sur une salle faisant office de bibliothèque contenant plusieurs centaines d’ouvrages principalement écrits en russe, mais pouvant aussi servir de salle de réunion et accueillir des groupes de fidèles lors de fêtes. Une sortie de secours a aussi été percée au travers des épaisses fondations de l’église pour des raisons de sécurité dans l’édifice.
Père Paul reconnaît avoir passé de bons moments à Genève. Il déplore cependant que les réformes engagées par Mikhaïl Gorbatchev, lorsqu’il était président de l’URSS, aient coïncidé avec un changement de mentalité des nouveaux fidèles de l’église russe de Genève. SUITE
Né en France où il a fait ses études, l’archiprêtre Paul Tzvetkoff a achevé sa formation en théologie à Munich avant d’être ordonné prêtre en 1973 et de s’établir dans la banlieue genevoise. Bien qu’ayant atteint aujourd’hui l’âge de la retraite, il continue d’officier au service de la communauté orthodoxe russe de Genève et de son église. Celui que tout le monde appelle ici Père Paul se fait un plaisir de nous faire visiter tous les recoins de l’édifice dont la beauté des lieux est impressionnante.
À peine entré dans ce lieu de culte, on est frappé par la richesse du décor peint sur les murs et le dôme principal. Dans la tradition orthodoxe, l’autel se trouve protégé par trois portes principales. Avec ses deux vantaux enluminés, la porte centrale, dite « royale », derrière laquelle seuls les hommes d’Église ont le droit d’accéder, est imposante. La richesse iconographique qui orne le décor des murs, colonnades, sols et dômes que nous découvrons en compagnie du père Paul est époustouflante, d’autant plus que, depuis la dernière campagne de restauration, les peintures et enluminures ont été assainies et expurgées des poussières et salissures accumulées au fil des ans.
Lorsque l’on pénètre dans le sous-sol de l’église, on tombe sur une salle faisant office de bibliothèque contenant plusieurs centaines d’ouvrages principalement écrits en russe, mais pouvant aussi servir de salle de réunion et accueillir des groupes de fidèles lors de fêtes. Une sortie de secours a aussi été percée au travers des épaisses fondations de l’église pour des raisons de sécurité dans l’édifice.
Père Paul reconnaît avoir passé de bons moments à Genève. Il déplore cependant que les réformes engagées par Mikhaïl Gorbatchev, lorsqu’il était président de l’URSS, aient coïncidé avec un changement de mentalité des nouveaux fidèles de l’église russe de Genève. SUITE
Saint Flor et son frère jumeau Laure vécurent sous le règne d'Hadrien (117-138).
Ils exerçaient la profession de tailleurs de pierre, qu'ils avaient apprise à Byzance des Saints Patrocle et Maxime. Recevant aussi de leurs maîtres les semences de la piété, ils mettaient leur art au service de Dieu, et quand ils taillaient les pierres pour leur donner forme et grâce, ils avaient conscience qu'ils travaillaient en fait sur leur âme, pour la dégrossir de ses passions et la faire resplendir de la ressemblance divine par les saintes vertus.
Lorsque leurs maîtres Patrocle et Maxime eurent subi le martyre, ils quittèrent Byzance et allèrent s'installer dans la ville d'Ulpiana en Dardanie (province d'Illyrie). Arrivés là, ils demandèrent au gouverneur Lykôn l'autorisation d'exploiter des carrières et d'en extraire des pierres aptes à être sculptées.
Ayant acquis une bonne réputation par leur travail, ils furent convoqués par Licinius, fils de l'impératrice, qui leur confia une importante somme d'argent pour construire un temple en l'honneur des idoles, dont il avait lui-même tracé les plans.
Ils exerçaient la profession de tailleurs de pierre, qu'ils avaient apprise à Byzance des Saints Patrocle et Maxime. Recevant aussi de leurs maîtres les semences de la piété, ils mettaient leur art au service de Dieu, et quand ils taillaient les pierres pour leur donner forme et grâce, ils avaient conscience qu'ils travaillaient en fait sur leur âme, pour la dégrossir de ses passions et la faire resplendir de la ressemblance divine par les saintes vertus.
Lorsque leurs maîtres Patrocle et Maxime eurent subi le martyre, ils quittèrent Byzance et allèrent s'installer dans la ville d'Ulpiana en Dardanie (province d'Illyrie). Arrivés là, ils demandèrent au gouverneur Lykôn l'autorisation d'exploiter des carrières et d'en extraire des pierres aptes à être sculptées.
Ayant acquis une bonne réputation par leur travail, ils furent convoqués par Licinius, fils de l'impératrice, qui leur confia une importante somme d'argent pour construire un temple en l'honneur des idoles, dont il avait lui-même tracé les plans.
Les Saints feignirent d'accepter la proposition, mais ils distribuèrent aussitôt l'argent aux pauvres. Passant leurs nuits en prière, ils travaillaient durant le jour à la construction du temple, aidés par un Ange envoyé par Dieu et par un prêtre des idoles, Mérentios (ou Alexandre), dont le fils, blessé à l'oeil par un fragment de pierre, avait été guéri par les Saints. Le travail put ainsi être rapidement achevé et l'on installa à l'intérieur du temple les statues des dieux.
Les Saints rassemblèrent alors de nuit les pauvres qui avaient profité de leurs bienfaits et, tous ensemble, ils attachèrent des cordes aux statues et les renversèrent. Puis, ayant purifié le temple, ils le transformèrent en une église du Christ SUITE Calendrier.egliseorthodoxe
..............................
В Минее за август сказано, что на Руси святых мучеников Флора и Лавра почитают как покровителей домашнего скота. Это почитание возникло еще в древние времена, и по всей Русской земле торжественно праздновался день памяти этих святых.
По устному преданию, сохранившемуся в Новгородской земле, с открытием мощей святых мучеников Флора и Лавра прекратился падеж скота. Тогда и началось почитание святых как покровителей лошадей. Это почитание, возможно, пришло на Русь с Балкан — родины святых братьев. Именно там возникло предание о том, что мученики Флор и Лавр были обучены Архангелом Михаилом искусству управлять лошадьми. В древних иконописных подлинниках Руси дается наставление, что святые Флор и Лавр должны быть написаны с конями, которым они покровительствуют. И до сего дня во многих храмах и музеях России сохранились прекрасные иконы святых Флора и Лавра с изображением лошадей. Наибольшее распространение получил сюжет «Чудо о Флоре и Лавре».
PRAVOSLAVIE. RU
Les Saints rassemblèrent alors de nuit les pauvres qui avaient profité de leurs bienfaits et, tous ensemble, ils attachèrent des cordes aux statues et les renversèrent. Puis, ayant purifié le temple, ils le transformèrent en une église du Christ SUITE Calendrier.egliseorthodoxe
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В Минее за август сказано, что на Руси святых мучеников Флора и Лавра почитают как покровителей домашнего скота. Это почитание возникло еще в древние времена, и по всей Русской земле торжественно праздновался день памяти этих святых.
По устному преданию, сохранившемуся в Новгородской земле, с открытием мощей святых мучеников Флора и Лавра прекратился падеж скота. Тогда и началось почитание святых как покровителей лошадей. Это почитание, возможно, пришло на Русь с Балкан — родины святых братьев. Именно там возникло предание о том, что мученики Флор и Лавр были обучены Архангелом Михаилом искусству управлять лошадьми. В древних иконописных подлинниках Руси дается наставление, что святые Флор и Лавр должны быть написаны с конями, которым они покровительствуют. И до сего дня во многих храмах и музеях России сохранились прекрасные иконы святых Флора и Лавра с изображением лошадей. Наибольшее распространение получил сюжет «Чудо о Флоре и Лавре».
PRAVOSLAVIE. RU
Archiprêtre Alexander A. Winogradsky Frenkel
In Hebrew, it is quite special to express the “mystery of the Dormition” of the Most Holy Virgin and Theotokos Mary. The word that is often used makes sense in many ways: “Dormitzion/דורמיציון “. of course, it sounds a bit too close to Latin “Dormitio”. But in Hebrew “hirdim/nirdem = הרדיםנרדם = to cause to fall asleep and to fall asleep”; in fact, the root is relating to “y-r-d/ירד = to fall” as in the name of the Jordan River, Yarden/ירדן . All creatures, except in case of illness, go through the process of falling asleep. Life is partly a sleep, not the kind of dreamy thing that at times make the human beings speculate on “day sleep” or “sleeping being awaken”.
There is a special move that is beyond human will and control and the living creatures that exist on earth fall asleep. Some tales insist on the possibility to wake up from a sleep after a long period. Usually we sleep some hours and get a refresh. Some people would claim that they do not need to sleep much as if it were a competition. But this has nothing to do with any competition and this is one of the matters that escape to our own desires. Modern times have invented “non-sleeping pills”. Then, scientists or entrepreneurship champions involved in a rushing and crushing race over time and space would think they save or gain time.
In Hebrew, it is quite special to express the “mystery of the Dormition” of the Most Holy Virgin and Theotokos Mary. The word that is often used makes sense in many ways: “Dormitzion/דורמיציון “. of course, it sounds a bit too close to Latin “Dormitio”. But in Hebrew “hirdim/nirdem = הרדיםנרדם = to cause to fall asleep and to fall asleep”; in fact, the root is relating to “y-r-d/ירד = to fall” as in the name of the Jordan River, Yarden/ירדן . All creatures, except in case of illness, go through the process of falling asleep. Life is partly a sleep, not the kind of dreamy thing that at times make the human beings speculate on “day sleep” or “sleeping being awaken”.
There is a special move that is beyond human will and control and the living creatures that exist on earth fall asleep. Some tales insist on the possibility to wake up from a sleep after a long period. Usually we sleep some hours and get a refresh. Some people would claim that they do not need to sleep much as if it were a competition. But this has nothing to do with any competition and this is one of the matters that escape to our own desires. Modern times have invented “non-sleeping pills”. Then, scientists or entrepreneurship champions involved in a rushing and crushing race over time and space would think they save or gain time.
God does not count our minutes and days the way we may do. Time and duration vary from countries to cultures and educational systems. The Sumerian civilization has introduced the continental nations to the value of life schedules based on Lunar calendars as the Jews and the Muslims continue to measure the months.
There are very strict lunar calculations because the Moon births, is born, grows, comes to fulfillment and then decreases and disappears each month according to the same process. This is considered as a miracle – seemingly a simple one – but still something exceptional that shows evidence to God’s trsutworthiness and faithfulness. History, life and sleep, brightness and “shinelessness” does not contradict the reality of a time and a space that expands. We hardly feel this.
Then, “Dormitzion/דורמיציון ” sounds like a tricky way to geet to some christened form. In the old Indo-European languages “drem-” “to sleep” (cf. Old Slavic “dremati” “to sleep, doze, stumble around” Greek edrathon/εδραθον “I slept,” and Sanskrit “drati” = “he sleeps”.
The English word “sleep” is connected with Indo-European “slebs-“ that developed in many tongues before it reached the British Isles… German Schlafen, Dutch slaap/slapen, Lithuanian “silpnas = to be weak” and quite close to Slavic and Russian “slabyi/slabu = weakened, weak”. It is the same move that is to be found in the Semitic tongues as mentioned before: to fall, lose power and energy. In that sense, Latin “somnus” comparable to Greek “Hypnos/υπνος” tends to indicate that “Assumption” may not be an ascending move, to begin with, but a repose, a fall and Old English has quite early shown that the word can be used for “killing animals”. The East and the West are thus on the same line and explain the same reality that sleeping in or sleeping is an action that “gives a break, a rest, “se reposer” in French. “Spat’/spati-спать” in Russian and the Slavic languages includes the same features.
Last but not least, contrary to Hebrew that considers that “sexual intercourse is an awakening activity”, Old English used the word for “having a sexual act” and the expression got into most of the languages of our cultures. It is a paradox.
“Dormitzion” also recalls the Jewish blessing that is at the root of the Orthodox Paschal troparion or chanting “and to those lying in the graves He gave life”. The Jewish blessing is “You/Who with confidence revives (resurrect) those who sleep in the dust (i.e. cf. of Hebron, the cave of the Patriarchs)/מקים באמונתו לישני עפר “. The Hebrew word refers to a change (shana/שנה ), a portion (of life or destiny, being in such a shape or in another) and to sleep (sheina/שינה ). This is why it is so interesting and important that the Assyrian and Syrian Orthodox traditions have maintained the word “shunaya/shunoyo/שוניא – ܫܘܓܝܐ , i.e. the “in-sleeping to define what happened to Mary, Mother of Jesus and thus brought her not to die, but to a rest and the faith of the Church is that she resurrected as the cyclic process initiated by the birth of her Son and his resurrection. This is of course the meaning of the Slavic name of the feast “Uspenie/Успение”.
Adam had slept unwillingly because he had no companion; he woke to life with Eve, the woman. Here, in this Summer Resurrection/Pascha, Mary passed from life to rest and full rebirth in the arms of her Son. This sleep does not lead to corruption, but to a final revival. This is why, three days before the feast, in Jerusalem, the Orthodox clergy take the epitaphios/the linen on the grave with the image of the Lady and brings it in process to Gat Shemani, the Garden of Olives where she supposedly has reposed.
“Dormitzion” in Hebrew also has “Zion”, the place that is at the very heart of the history of redemption. There cannot be any kind of competition whether to know or determine who is the first or the last in such a place. Zion is at the core of the Jewish vocation that calls all to salvation. Of course the word is then a part of the usual Semitic ending of Hebrew words. it sounds like the Latin “Dormitio”, but this is just by some coincidence.
The Aramaic word “shunaya/shunoyo” is strong and meaningful. It also shows that the ancient tradition of the Church did relate the passing aways of the Virgin Mary with a “repose, a sleep, a sleeping-in” as it happened for those who still sleep in the dust (of Hebron, at the Cave of Machpelah). The sign shows no belonging, property; God gives and God takes and has taken to show that in the heat of Summer Easter is the sign of resurrection that transfigurates death and despair.
One thing should be taken into account. This history of redemption is a full part of a special civilization of salvation, geographically persistent and significant. The first man who walked on the Moon has just passed away. Neil Amstrong is the first man who could contemplate our planet and “common, basic, usual” world from “outside” and just for a few days. His co-astronaut Presbyterian faithful Buzz Aldrin had symbolically brought a chalice and “communicated” himself on the Moon. whatever split and theological problems involved by such an act that is not linked to real and canonically recognized celebration by the Orthodox Church – and the Catholic one as well – is gave a real spiritual touch to this first penetration of the human beings outside of our planet, with a “somehow sacramental” aspect that is very important to take into consideration.
The Universe, and the Lord Father is the King of the Universe, is immense. It gave the seeds of redemption in a special place on Earth; it is almost Spring time in the Southern Hemisphere and they did not directly “participate” in the most expanding destiny of human bringing-in the reality of such events. This should us to humble ourselves. Redemption and sleeping-in in the expectations of the (Second) Coming also deals with the whole of the universe as we still do not understand or know it. This concerns billions and billions of galaxies and planets. It is a huge Mystery of Faith, also a great sign of what we demand when we expect Love and hope.
Abbaa.blog The Lady Fell asleep in the Summer Pascha
There are very strict lunar calculations because the Moon births, is born, grows, comes to fulfillment and then decreases and disappears each month according to the same process. This is considered as a miracle – seemingly a simple one – but still something exceptional that shows evidence to God’s trsutworthiness and faithfulness. History, life and sleep, brightness and “shinelessness” does not contradict the reality of a time and a space that expands. We hardly feel this.
Then, “Dormitzion/דורמיציון ” sounds like a tricky way to geet to some christened form. In the old Indo-European languages “drem-” “to sleep” (cf. Old Slavic “dremati” “to sleep, doze, stumble around” Greek edrathon/εδραθον “I slept,” and Sanskrit “drati” = “he sleeps”.
The English word “sleep” is connected with Indo-European “slebs-“ that developed in many tongues before it reached the British Isles… German Schlafen, Dutch slaap/slapen, Lithuanian “silpnas = to be weak” and quite close to Slavic and Russian “slabyi/slabu = weakened, weak”. It is the same move that is to be found in the Semitic tongues as mentioned before: to fall, lose power and energy. In that sense, Latin “somnus” comparable to Greek “Hypnos/υπνος” tends to indicate that “Assumption” may not be an ascending move, to begin with, but a repose, a fall and Old English has quite early shown that the word can be used for “killing animals”. The East and the West are thus on the same line and explain the same reality that sleeping in or sleeping is an action that “gives a break, a rest, “se reposer” in French. “Spat’/spati-спать” in Russian and the Slavic languages includes the same features.
Last but not least, contrary to Hebrew that considers that “sexual intercourse is an awakening activity”, Old English used the word for “having a sexual act” and the expression got into most of the languages of our cultures. It is a paradox.
“Dormitzion” also recalls the Jewish blessing that is at the root of the Orthodox Paschal troparion or chanting “and to those lying in the graves He gave life”. The Jewish blessing is “You/Who with confidence revives (resurrect) those who sleep in the dust (i.e. cf. of Hebron, the cave of the Patriarchs)/מקים באמונתו לישני עפר “. The Hebrew word refers to a change (shana/שנה ), a portion (of life or destiny, being in such a shape or in another) and to sleep (sheina/שינה ). This is why it is so interesting and important that the Assyrian and Syrian Orthodox traditions have maintained the word “shunaya/shunoyo/שוניא – ܫܘܓܝܐ , i.e. the “in-sleeping to define what happened to Mary, Mother of Jesus and thus brought her not to die, but to a rest and the faith of the Church is that she resurrected as the cyclic process initiated by the birth of her Son and his resurrection. This is of course the meaning of the Slavic name of the feast “Uspenie/Успение”.
Adam had slept unwillingly because he had no companion; he woke to life with Eve, the woman. Here, in this Summer Resurrection/Pascha, Mary passed from life to rest and full rebirth in the arms of her Son. This sleep does not lead to corruption, but to a final revival. This is why, three days before the feast, in Jerusalem, the Orthodox clergy take the epitaphios/the linen on the grave with the image of the Lady and brings it in process to Gat Shemani, the Garden of Olives where she supposedly has reposed.
“Dormitzion” in Hebrew also has “Zion”, the place that is at the very heart of the history of redemption. There cannot be any kind of competition whether to know or determine who is the first or the last in such a place. Zion is at the core of the Jewish vocation that calls all to salvation. Of course the word is then a part of the usual Semitic ending of Hebrew words. it sounds like the Latin “Dormitio”, but this is just by some coincidence.
The Aramaic word “shunaya/shunoyo” is strong and meaningful. It also shows that the ancient tradition of the Church did relate the passing aways of the Virgin Mary with a “repose, a sleep, a sleeping-in” as it happened for those who still sleep in the dust (of Hebron, at the Cave of Machpelah). The sign shows no belonging, property; God gives and God takes and has taken to show that in the heat of Summer Easter is the sign of resurrection that transfigurates death and despair.
One thing should be taken into account. This history of redemption is a full part of a special civilization of salvation, geographically persistent and significant. The first man who walked on the Moon has just passed away. Neil Amstrong is the first man who could contemplate our planet and “common, basic, usual” world from “outside” and just for a few days. His co-astronaut Presbyterian faithful Buzz Aldrin had symbolically brought a chalice and “communicated” himself on the Moon. whatever split and theological problems involved by such an act that is not linked to real and canonically recognized celebration by the Orthodox Church – and the Catholic one as well – is gave a real spiritual touch to this first penetration of the human beings outside of our planet, with a “somehow sacramental” aspect that is very important to take into consideration.
The Universe, and the Lord Father is the King of the Universe, is immense. It gave the seeds of redemption in a special place on Earth; it is almost Spring time in the Southern Hemisphere and they did not directly “participate” in the most expanding destiny of human bringing-in the reality of such events. This should us to humble ourselves. Redemption and sleeping-in in the expectations of the (Second) Coming also deals with the whole of the universe as we still do not understand or know it. This concerns billions and billions of galaxies and planets. It is a huge Mystery of Faith, also a great sign of what we demand when we expect Love and hope.
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