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Voici la traduction de la déclaration du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou sur la IVe consultation panorthodoxe préconciliaire de Chambésy (l'original russe est publié sur le site officiel du patriarcat). Elle répond aux questions posées par les lecteurs du blog.
En effet, le communiqué du patriarcat de Moscou, contrairement à celui de Mgr Jean de Pergame, ne dit pas un mot sur l'obligation que les assemblées épiscopales orthodoxes dans la diaspora soient présidées par le métropolite du patriarcat de Constantinople et insiste sur la non-ingérence de l'assemblée dans les affaires internes des diocèses, d'une part, et leurs contacts avec la société civile, les autorités publiques, les autres Églises et religions, d'autre part.
Le travail de la IVe assemblée préconciliaire panorthodoxe s'est achevé le 12 juin 2009 au centre orthodoxe du patriarcat de Constantinople à Chambésy près de Genève. Une délégation de l'Église orthodoxe russe, conduite par l'archevêque Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures, y a participé. Elle comprenait également l'archevêque Marc de Berlin (Église russe hors frontières), l'archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du département des relations extérieures, et Monsieur A. Tchouriakov, interprète.
La consultation fut présidée par le métropolite Jean de Pergame. Le métropolite Jérémie de Suisse (patriarcat de Constantinople) en fut secrétaire. La consultation réunit les délégations des patriarcats de Constantinople, Alexandrie, Antioche, Jérusalem, Géorgie, Serbie, Roumanie, Bulgarie et des Églises orthodoxes de Chypre, de Grèce, d'Albanie, de Pologne et des Pays tchèques-Slovaquie, conduites par des évêques.
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a adressé aux participants de la consultation un message de salutation.
En effet, le communiqué du patriarcat de Moscou, contrairement à celui de Mgr Jean de Pergame, ne dit pas un mot sur l'obligation que les assemblées épiscopales orthodoxes dans la diaspora soient présidées par le métropolite du patriarcat de Constantinople et insiste sur la non-ingérence de l'assemblée dans les affaires internes des diocèses, d'une part, et leurs contacts avec la société civile, les autorités publiques, les autres Églises et religions, d'autre part.
Le travail de la IVe assemblée préconciliaire panorthodoxe s'est achevé le 12 juin 2009 au centre orthodoxe du patriarcat de Constantinople à Chambésy près de Genève. Une délégation de l'Église orthodoxe russe, conduite par l'archevêque Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures, y a participé. Elle comprenait également l'archevêque Marc de Berlin (Église russe hors frontières), l'archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du département des relations extérieures, et Monsieur A. Tchouriakov, interprète.
La consultation fut présidée par le métropolite Jean de Pergame. Le métropolite Jérémie de Suisse (patriarcat de Constantinople) en fut secrétaire. La consultation réunit les délégations des patriarcats de Constantinople, Alexandrie, Antioche, Jérusalem, Géorgie, Serbie, Roumanie, Bulgarie et des Églises orthodoxes de Chypre, de Grèce, d'Albanie, de Pologne et des Pays tchèques-Slovaquie, conduites par des évêques.
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a adressé aux participants de la consultation un message de salutation.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 14 Juin 2009 à 19:59
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Le 14 juin 1959, à Londres, était sacré évêque Mgr Basile (Krivochéine), ancien moine athonite et grand théologien (pionnier de l’école néo-patristique de la théologie orthodoxe du 20e siècle). Ce dimanche 14 juin 2009 marquera donc le 50e anniversaire de ce sacre. A cette occasion, des offices commémoratifs seront célébrés dans les paroisses du diocèse orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique.
Lors de son discours d’intronisation, la veille de son sacre, Mgr Basile déclara notamment : « Je suis heureux d’appartenir à l’Eglise orthodoxe russe, au patriarcat de Moscou, à l’Eglise des confesseurs de la foi chrétienne qui élève dans les ténèbres de ce monde le flambeau lumineux de la sainte Orthodoxie. » et : « Je crois aussi que c’est par la Providence divine et non accidentellement que nous nous sommes trouvés en Europe occidentale ; nous y avons tous la tâche de témoigner devant les peuples d’Occident de la vérité de la foi orthodoxe, de la propager dans les milieux hétérodoxes, de collaborer à la fondation et à l’affermissement de l’Orthodoxie occidentale dans le but final de l’union de toute la chrétienté dans une seule Eglise, sainte, catholique et apostolique … »
A noter que le prochain numéro du Messager de l’Eglise orthodoxe russe sera consacré à cette grande figure, dont l’ensemble des œuvres (œuvres théologiques et mémoires) sont en préparation en langue française aux éditions du Cerf (Paris).
Lors de son discours d’intronisation, la veille de son sacre, Mgr Basile déclara notamment : « Je suis heureux d’appartenir à l’Eglise orthodoxe russe, au patriarcat de Moscou, à l’Eglise des confesseurs de la foi chrétienne qui élève dans les ténèbres de ce monde le flambeau lumineux de la sainte Orthodoxie. » et : « Je crois aussi que c’est par la Providence divine et non accidentellement que nous nous sommes trouvés en Europe occidentale ; nous y avons tous la tâche de témoigner devant les peuples d’Occident de la vérité de la foi orthodoxe, de la propager dans les milieux hétérodoxes, de collaborer à la fondation et à l’affermissement de l’Orthodoxie occidentale dans le but final de l’union de toute la chrétienté dans une seule Eglise, sainte, catholique et apostolique … »
A noter que le prochain numéro du Messager de l’Eglise orthodoxe russe sera consacré à cette grande figure, dont l’ensemble des œuvres (œuvres théologiques et mémoires) sont en préparation en langue française aux éditions du Cerf (Paris).
Voilà un appel du pape qui mérite d'être lu par les orthodoxes. En effet, le danger d'une attitude formelle envers le sacrement de l'Eucharistie existe aussi dans certaines de nos communautés:
Benoît XVI a mis en garde, le 11 juin, jour de la Fête du Saint-Sacrement, contre le danger de la «sécularisation latente» qui pénètre dans l'Église et se manifeste «par un culte eucharistique formel et vide».
Dans son homélie, le pape a illustré par des images suggestives l'importance de la foi dans la présence réelle de Jésus dans l'Eucharistie, expliquant à des milliers de pèlerins qu'il « ne faut pas tenir la foi pour acquise ». « Aujourd'hui, il existe le risque d'une sécularisation latente également au sein de l'Église, qui peut se traduire en un culte eucharistique formel et vide, dans des célébrations privées de la participation du cœur qui s'exprime dans la vénération et le respect de la liturgie », a-t-il mis en garde.
Selon le Saint-Père, « la tentation est toujours forte de réduire la prière à des moments superficiels et hâtifs, en se laissant submerger par les activités et par les préoccupations terrestres ».
Source: agence Zenit
Benoît XVI a mis en garde, le 11 juin, jour de la Fête du Saint-Sacrement, contre le danger de la «sécularisation latente» qui pénètre dans l'Église et se manifeste «par un culte eucharistique formel et vide».
Dans son homélie, le pape a illustré par des images suggestives l'importance de la foi dans la présence réelle de Jésus dans l'Eucharistie, expliquant à des milliers de pèlerins qu'il « ne faut pas tenir la foi pour acquise ». « Aujourd'hui, il existe le risque d'une sécularisation latente également au sein de l'Église, qui peut se traduire en un culte eucharistique formel et vide, dans des célébrations privées de la participation du cœur qui s'exprime dans la vénération et le respect de la liturgie », a-t-il mis en garde.
Selon le Saint-Père, « la tentation est toujours forte de réduire la prière à des moments superficiels et hâtifs, en se laissant submerger par les activités et par les préoccupations terrestres ».
Source: agence Zenit
Voici le texte intégral du communiqué publié par le métropolite Jean de Pergame à l'issue de la IVe consultation panorthodoxe préconciliaire:
Sur invitation de Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Bartholomaios, suite au consensus de leurs Béatitudes les Primats des très saintes Eglises orthodoxes locales, exprimé lors de leur Sommet tenu au Phanar du 10 au 12 octobre 2008, la IVe Conférence panorthodoxe préconciliaire s’est réunie au Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique à Chambésy, Genève, du 6 au 12 juin 2009.
Les travaux de la Conférence ont commencé par la concélébration panorthodoxe de la divine liturgie, le jour de la Pentecôte. Ils se sont déroulés sous la présidence de Son Eminence le métropolite Jean de Pergame, délégué du Patriarcat œcuménique, avec la contribution du Secrétaire pour la préparation du saint et grand Concile de l’Eglise orthodoxe, Son Eminence le métropolite Jérémie de Suisse. Aux travaux de la Conférence ont participé les délégués des Eglises orthodoxes autocéphales, sur invitation de Sa Sainteté le patriarche œcuménique Bartholomaios.
Les Primats des Eglises orthodoxes locales ont salué les participants à la Conférence par des messages envoyés ou transmis par leurs délégués. Les membres de la Conférence ont envoyé des lettres à tous les Primats des Eglises locales, en demandant leurs prières et leurs bénédictions pour l’accomplissement de leur tâche.
Sur invitation de Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Bartholomaios, suite au consensus de leurs Béatitudes les Primats des très saintes Eglises orthodoxes locales, exprimé lors de leur Sommet tenu au Phanar du 10 au 12 octobre 2008, la IVe Conférence panorthodoxe préconciliaire s’est réunie au Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique à Chambésy, Genève, du 6 au 12 juin 2009.
Les travaux de la Conférence ont commencé par la concélébration panorthodoxe de la divine liturgie, le jour de la Pentecôte. Ils se sont déroulés sous la présidence de Son Eminence le métropolite Jean de Pergame, délégué du Patriarcat œcuménique, avec la contribution du Secrétaire pour la préparation du saint et grand Concile de l’Eglise orthodoxe, Son Eminence le métropolite Jérémie de Suisse. Aux travaux de la Conférence ont participé les délégués des Eglises orthodoxes autocéphales, sur invitation de Sa Sainteté le patriarche œcuménique Bartholomaios.
Les Primats des Eglises orthodoxes locales ont salué les participants à la Conférence par des messages envoyés ou transmis par leurs délégués. Les membres de la Conférence ont envoyé des lettres à tous les Primats des Eglises locales, en demandant leurs prières et leurs bénédictions pour l’accomplissement de leur tâche.
L'auteur du livre La Mosquée Notre-Dame de Paris, Elena Tchoudinova, dont nous avons déjà parlé sur ce blog, vient de publier dans la revue Expert un article intitulé "La mitre rose et la survie de l'Europe". Le texte intégral russe de l'article est disponible sur la page d'Interfax.
E. Tchoudinova y propose une réflexion originale sur l'élection à Stockholm comme "évêque luthérienne" d'Eva Brunne, "mariée" à une femme "pasteur". Voici sa conclusion:
L'élection d'Eva Brunne qui s'est immédiatement empressée de déclarer dans une interview qu'elle utiliserait l'autorité reçue à combattre les "homophobes", pourrait, en fin de compte, servir à renforcer les positions des Églises catholique et orthodoxe. Cette dernière n'est du reste plus si insignifiante en Europe occidentale. Et cela peut amener à la réanimation des valeurs traditionnelles, de la vision traditionnelle des normes morales, ce qui concerne non seulement les chrétiens d'aujourd'hui, mais l'Europe tout entière. Il est quelquefois profitable de voir les erreurs évoluer jusqu'à l'absurde. C'est même plus utile que si elles restaient à mi-chemin. Une évêque-lesbienne, c'est une absurdité totale et surprenante, une absurdité tellement parfaite que son seul fait engendre des espoirs.
E. Tchoudinova y propose une réflexion originale sur l'élection à Stockholm comme "évêque luthérienne" d'Eva Brunne, "mariée" à une femme "pasteur". Voici sa conclusion:
L'élection d'Eva Brunne qui s'est immédiatement empressée de déclarer dans une interview qu'elle utiliserait l'autorité reçue à combattre les "homophobes", pourrait, en fin de compte, servir à renforcer les positions des Églises catholique et orthodoxe. Cette dernière n'est du reste plus si insignifiante en Europe occidentale. Et cela peut amener à la réanimation des valeurs traditionnelles, de la vision traditionnelle des normes morales, ce qui concerne non seulement les chrétiens d'aujourd'hui, mais l'Europe tout entière. Il est quelquefois profitable de voir les erreurs évoluer jusqu'à l'absurde. C'est même plus utile que si elles restaient à mi-chemin. Une évêque-lesbienne, c'est une absurdité totale et surprenante, une absurdité tellement parfaite que son seul fait engendre des espoirs.
L'agence de presse catholique Zenit publie l'information sur le voyage en Biélorussie du cardinal Philippe Barbarin:
Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, a reçu un doctorat honoris causa de l'Institut de Théologie Saints Méthode et Cyrille de l'Université d'Etat de Minsk, indique le site de l'Église orthodoxe russe en France (site officiel du diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou)..
Lundi dernier, 8 juin, en effet, le métropolite Philarète de Minsk, exarque patriarcal en Biélorussie et président de la Commission théologique synodale du patriarcat de Moscou, a remis au cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, le doctorat honoris causa de l'Institut de théologie de Minsk.
Le cardinal Philippe Barbarin est la troisième personnalité à recevoir ce titre depuis la création de l'institut dont le métropolite Philarète est actuellement recteur. En 2008, ce titre avait été décerné au métropolite Amphiloque de Monténégro (Église orthodoxe serbe).
Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, a reçu un doctorat honoris causa de l'Institut de Théologie Saints Méthode et Cyrille de l'Université d'Etat de Minsk, indique le site de l'Église orthodoxe russe en France (site officiel du diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou)..
Lundi dernier, 8 juin, en effet, le métropolite Philarète de Minsk, exarque patriarcal en Biélorussie et président de la Commission théologique synodale du patriarcat de Moscou, a remis au cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, le doctorat honoris causa de l'Institut de théologie de Minsk.
Le cardinal Philippe Barbarin est la troisième personnalité à recevoir ce titre depuis la création de l'institut dont le métropolite Philarète est actuellement recteur. En 2008, ce titre avait été décerné au métropolite Amphiloque de Monténégro (Église orthodoxe serbe).
Nous célébrons aujourd'hui la mémoire de ce grand saint du XXe siècle.
Qu'il nous garde par ses saintes prières !
Valentin Felixovitch WOJNO-JASIENIECKI (1877–1961) est né d'un père catholique d'origine polonaise et d'une mère orthodoxe. Élevé dans l'orthodoxie (selon la loi faite au couple mixte), il reste marqué par la piété de son père et se découvre une passion pour la médecine, plus particulièrement l'anatomie et la chirurgie. Après la mort de son épouse, le jeune médecin veuf, désireux de servir les simples gens des campagnes, entend aussi l'appel à approfondir sa vie chrétienne. Ses quatre jeunes enfants trouvent une seconde mère en la personne d'une infirmière, Sophia SERGUÉIEVNA, mais Valentin pressent que Dieu l'appelle à un don plus total. Nous sommes en 1920 : la persécution s'abat sur l'Église orthodoxe et le pouvoir suscite un schisme, une « Église vivante » à la botte du pouvoir. Ordonné diacre, prêtre puis évêque par des « réfractaires », il devient Mgr Luc, en 1923. La première arrestation se produira bientôt, suivie de longues années de souffrances, d'interrogatoires, d'exil... L'extraordinaire de cette aventure tient au don prodigieux de chirurgien de cet évêque hors norme, un don au service de son ministère et en même temps vécu en « concurrence » de la charge pastorale : une tension intérieure qui parcourt la vie de Mgr Luc DE SIMFÉROPOL. Cette vocation de médecin lui donne de rencontrer le petit peuple russe et sibérien, d'échapper à la mort, de recevoir même le prix Staline et une médaille de mérite national pour services rendus durant la guerre.
Canonisé comme saint de l'Église orthodoxe russe en août 2000, il symbolise la résistance de l'Église au stalinisme. Marquée par onze années d'exil et de camps, voici une vie livrée au Christ par la prédication et la médecine, tel l'apôtre Luc, un voyage à travers la souffrance... jusqu'en la gloire du ressuscité.
Source: www.moinillon.com
Qu'il nous garde par ses saintes prières !
Valentin Felixovitch WOJNO-JASIENIECKI (1877–1961) est né d'un père catholique d'origine polonaise et d'une mère orthodoxe. Élevé dans l'orthodoxie (selon la loi faite au couple mixte), il reste marqué par la piété de son père et se découvre une passion pour la médecine, plus particulièrement l'anatomie et la chirurgie. Après la mort de son épouse, le jeune médecin veuf, désireux de servir les simples gens des campagnes, entend aussi l'appel à approfondir sa vie chrétienne. Ses quatre jeunes enfants trouvent une seconde mère en la personne d'une infirmière, Sophia SERGUÉIEVNA, mais Valentin pressent que Dieu l'appelle à un don plus total. Nous sommes en 1920 : la persécution s'abat sur l'Église orthodoxe et le pouvoir suscite un schisme, une « Église vivante » à la botte du pouvoir. Ordonné diacre, prêtre puis évêque par des « réfractaires », il devient Mgr Luc, en 1923. La première arrestation se produira bientôt, suivie de longues années de souffrances, d'interrogatoires, d'exil... L'extraordinaire de cette aventure tient au don prodigieux de chirurgien de cet évêque hors norme, un don au service de son ministère et en même temps vécu en « concurrence » de la charge pastorale : une tension intérieure qui parcourt la vie de Mgr Luc DE SIMFÉROPOL. Cette vocation de médecin lui donne de rencontrer le petit peuple russe et sibérien, d'échapper à la mort, de recevoir même le prix Staline et une médaille de mérite national pour services rendus durant la guerre.
Canonisé comme saint de l'Église orthodoxe russe en août 2000, il symbolise la résistance de l'Église au stalinisme. Marquée par onze années d'exil et de camps, voici une vie livrée au Christ par la prédication et la médecine, tel l'apôtre Luc, un voyage à travers la souffrance... jusqu'en la gloire du ressuscité.
Source: www.moinillon.com
L'historien pétersbourgeois M. Chkarovski vient de publier en russe aux éditions Aletheia un livre intitulé Histoire de l'émigration religieuse russe (Шкаровский М. История русской церковной эмиграции. — СПб.: Алетейя, 2009. — 359 с).
C'est une étude approfondie de la présence de l'émigration russe, de son organisation canonique en Europe centrale et orientale avant et pendant la seconde guerre mondiale. Pour écrire cette œuvre, l'auteur avait longuement travaillé dans diverses archives en Russie, Allemagne, Italie, Bulgarie et États-Unis.
C'est une étude approfondie de la présence de l'émigration russe, de son organisation canonique en Europe centrale et orientale avant et pendant la seconde guerre mondiale. Pour écrire cette œuvre, l'auteur avait longuement travaillé dans diverses archives en Russie, Allemagne, Italie, Bulgarie et États-Unis.
Voici une dépêche de l'Agence France Presse:
Le parquet général de Russie a annoncé lundi la réhabilitation de six membres de la famille impériale des Romanov, détrônée lors de la révolution de 1917, parmi lesquels le jeune frère du tsar Nicolas II, Mikhaïl Romanov.
"L'analyse des éléments d'archives montre que ces personnes ont subi la répression par l'arrestation, l'exil et la surveillance par la tchéka (police chargée de combattre la contre-révolution, ndlr), sans avoir été accusées d'avoir commis des crimes de classe ou sociaux concrets", a indiqué le ministère public dans un communiqué.
Mikhaïl Romanov avait été placé en résidence surveillée près de Saint-Pétersbourg, en novembre 1917, avant d'être emmené à Perm (Oural) en mars 1918, indique le communiqué du parquet, sans préciser les circonstances de sa mort. Selon les historiens, c'est là qu'il aurait été assassiné en juillet 1918 par des agents anti-tsaristes.
Parmi les autres personnes réhabilitées lundi figure également Elizaveta Fedorovna Romanova, sœur de la tsarine Alexandra Fedorovna Romanova.
Le parquet général de Russie a annoncé lundi la réhabilitation de six membres de la famille impériale des Romanov, détrônée lors de la révolution de 1917, parmi lesquels le jeune frère du tsar Nicolas II, Mikhaïl Romanov.
"L'analyse des éléments d'archives montre que ces personnes ont subi la répression par l'arrestation, l'exil et la surveillance par la tchéka (police chargée de combattre la contre-révolution, ndlr), sans avoir été accusées d'avoir commis des crimes de classe ou sociaux concrets", a indiqué le ministère public dans un communiqué.
Mikhaïl Romanov avait été placé en résidence surveillée près de Saint-Pétersbourg, en novembre 1917, avant d'être emmené à Perm (Oural) en mars 1918, indique le communiqué du parquet, sans préciser les circonstances de sa mort. Selon les historiens, c'est là qu'il aurait été assassiné en juillet 1918 par des agents anti-tsaristes.
Parmi les autres personnes réhabilitées lundi figure également Elizaveta Fedorovna Romanova, sœur de la tsarine Alexandra Fedorovna Romanova.
A la demande de nos amis de la Fraternité orthodoxe, nous relayons ici l'appel en différentes langues à la prière pour les délégués des Églises orthodoxes, réunis actuellement à Chambésy:
Révérends Pères,
Chers Frères et Sœurs,
Du 6 au 13 juin se tiendra à Chambésy (près de Genève en Suisse) une consultation panorthodoxe, en préparation du Saint et Grand Concile de l'Église orthodoxe. Pendant ces jours, plusieurs délégués des Églises autocéphales prieront, réfléchiront et travailleront ensemble sur la question brûlante de l’organisation de la présence orthodoxe en Occident. Cette rencontre revêt une grande importance pour notre Église dont le témoignage est trop souvent mis à mal par des divisions.
Pour soutenir ce cheminement, efforçons-nous durant cette période (seuls, en famille, en communauté) de prier le Seigneur pour qu'Il accorde la confiance et l'humilité à chacun des délégués, et l'unité, la paix et la concorde à l’ensemble de la consultation.
« Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, et il vous sera donné !» (Lc XI, 9)
Révérends Pères,
Chers Frères et Sœurs,
Du 6 au 13 juin se tiendra à Chambésy (près de Genève en Suisse) une consultation panorthodoxe, en préparation du Saint et Grand Concile de l'Église orthodoxe. Pendant ces jours, plusieurs délégués des Églises autocéphales prieront, réfléchiront et travailleront ensemble sur la question brûlante de l’organisation de la présence orthodoxe en Occident. Cette rencontre revêt une grande importance pour notre Église dont le témoignage est trop souvent mis à mal par des divisions.
Pour soutenir ce cheminement, efforçons-nous durant cette période (seuls, en famille, en communauté) de prier le Seigneur pour qu'Il accorde la confiance et l'humilité à chacun des délégués, et l'unité, la paix et la concorde à l’ensemble de la consultation.
« Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, et il vous sera donné !» (Lc XI, 9)
Vous trouverez ci-dessous le texte français de l'article de Madame Marie Genko paru en russe dans La Pensée russe, n° 22, le 5 juin 2009:
C’est avec autant de joie et de respect qu’un fidèle orthodoxe prie, au hasard de ses voyages, chez les Serbes, les Grecs, les Russes ou les Géorgiens. Alors comment admettre qu’une mésentente puisse naître parmi nos patriarches, parmi nos métropolites et parmi les fidèles ? Comment pouvons-nous, nous dresser les uns contre les autres ?
Dans notre exarchat des églises orthodoxes russes d’Europe Occidentale (patriarcat de Constantinople), je lis avec tristesse dans le forum de l’ACER-MJO un choix d’articles parus dans la presse russe particulièrement critiques envers l’Église de Russie. Comme celui de Vladimir Mojegov, « Mission impossible » ou bien des interviews de prêtres en désaccord avec leur hiérarchie, comme ceux du père Paul Adelheim ou du père Alexandre Schramko !
Est-ce à nous, Occidentaux, de noircir l’image d’une Église russe qui renaît, sous nos yeux de ses cendres ? Le secrétaire de notre exarchat, Monsieur Michel Sollogoub, affirme que nous sommes porteurs d’une identité spécifique. Mais cette identité serait-elle nécessairement abolie si notre exarchat répondait favorablement à la lettre du patriarche Alexis II de bienheureuse mémoire ? Car la réconciliation naturelle des descendants de l’émigration russe, ceux de l’Église russe hors frontières et nous-mêmes, en nous intégrant ensemble dans une grande métropole, éteindrait les douloureux procès en cours. Procès qui ternissent l’image de l’Orthodoxie toute entière !
C’est avec autant de joie et de respect qu’un fidèle orthodoxe prie, au hasard de ses voyages, chez les Serbes, les Grecs, les Russes ou les Géorgiens. Alors comment admettre qu’une mésentente puisse naître parmi nos patriarches, parmi nos métropolites et parmi les fidèles ? Comment pouvons-nous, nous dresser les uns contre les autres ?
Dans notre exarchat des églises orthodoxes russes d’Europe Occidentale (patriarcat de Constantinople), je lis avec tristesse dans le forum de l’ACER-MJO un choix d’articles parus dans la presse russe particulièrement critiques envers l’Église de Russie. Comme celui de Vladimir Mojegov, « Mission impossible » ou bien des interviews de prêtres en désaccord avec leur hiérarchie, comme ceux du père Paul Adelheim ou du père Alexandre Schramko !
Est-ce à nous, Occidentaux, de noircir l’image d’une Église russe qui renaît, sous nos yeux de ses cendres ? Le secrétaire de notre exarchat, Monsieur Michel Sollogoub, affirme que nous sommes porteurs d’une identité spécifique. Mais cette identité serait-elle nécessairement abolie si notre exarchat répondait favorablement à la lettre du patriarche Alexis II de bienheureuse mémoire ? Car la réconciliation naturelle des descendants de l’émigration russe, ceux de l’Église russe hors frontières et nous-mêmes, en nous intégrant ensemble dans une grande métropole, éteindrait les douloureux procès en cours. Procès qui ternissent l’image de l’Orthodoxie toute entière !
Communiqué N° 15
L’OLTR est une association regroupant un certain nombre d’orthodoxes de France et d’Europe occidentale dont le souci commun est le maintien de la tradition russe, à côté d’autres traditions, dans la construction de l’Eglise locale dans leurs pays.
A ce titre, ces orthodoxes se sentent très concernés par les travaux de la commission préconciliaire qui doit se réunir à Chambésy le 6 juin. Ils prient pour que la commission puisse avancer dans la recherche d’une solution au problème de « la diaspora » orthodoxe, qui soit juste et conforme à la Sainte Tradition de l’Eglise et ainsi acceptée par tous.
La France possède une expérience particulière dans ce domaine grâce à l’existence de « l’Assemblée des évêque orthodoxes de France ». Cette association n’est pas, malgré son nom, une instance canonique locale. Elle est simplement une structure de collaboration entre les évêques, des différentes Églises autocéphales orthodoxes, dont le diocèse possède des paroisses en France.
L’expérience montre que c’est une instance très utile de coopération. Mais elle a atteint ses limites. Le fait qu’elle soit présidée par le métropolite appartenant à l’Eglise de Constantinople, ex officio, limite son efficacité et sa représentativité. Son président se préoccupe en effet davantage des souhaits de sa propre Église que des questions communes à tous les membres de l’Assemblée. Il en résulte des tensions et des insatisfactions, voire des disfonctionnements. (1)
Une amélioration sensible de la situation pourrait être constatée si le président de cette assemblée était, dans l’avenir, élu par ses pairs. Il recevrait alors sa légitimité de cette élection et non plus de son appartenance à une Église particulière, celle de Constantinople.
Nous pensons qu’une telle adaptation du fonctionnement de l’Assemblée constituerait un pas en avant significatif dans l’édification d’une conscience orthodoxe commune parmi les évêques, les clercs et les laïcs de France. Ce serait sans doute une étape extrêmement bénéfique sur la voie d’une solution canonique aux problèmes actuellement pendants, et qu’il paraît difficile de résoudre instantanément, sans que les pratiques n’évoluent progressivement. C’est pourquoi nous adressons une demande pressante aux membres de la commission afin qu’elle prenne en compte cette suggestion, dont le besoin paraît reconnu par beaucoup et qui, seule, pourrait permettre de progresser réellement.
Séraphin Rehbinder
Président de l’OLTR
5 juin 2009
(1) Son Président n’étant pas d’accord, l’Assemblée n’a pu accueillir en son sein un évêque, pourtant membre de droit de l’association depuis plus d’un an, malgré le vœux unanime de tous les autres participants.
L’OLTR est une association regroupant un certain nombre d’orthodoxes de France et d’Europe occidentale dont le souci commun est le maintien de la tradition russe, à côté d’autres traditions, dans la construction de l’Eglise locale dans leurs pays.
A ce titre, ces orthodoxes se sentent très concernés par les travaux de la commission préconciliaire qui doit se réunir à Chambésy le 6 juin. Ils prient pour que la commission puisse avancer dans la recherche d’une solution au problème de « la diaspora » orthodoxe, qui soit juste et conforme à la Sainte Tradition de l’Eglise et ainsi acceptée par tous.
La France possède une expérience particulière dans ce domaine grâce à l’existence de « l’Assemblée des évêque orthodoxes de France ». Cette association n’est pas, malgré son nom, une instance canonique locale. Elle est simplement une structure de collaboration entre les évêques, des différentes Églises autocéphales orthodoxes, dont le diocèse possède des paroisses en France.
L’expérience montre que c’est une instance très utile de coopération. Mais elle a atteint ses limites. Le fait qu’elle soit présidée par le métropolite appartenant à l’Eglise de Constantinople, ex officio, limite son efficacité et sa représentativité. Son président se préoccupe en effet davantage des souhaits de sa propre Église que des questions communes à tous les membres de l’Assemblée. Il en résulte des tensions et des insatisfactions, voire des disfonctionnements. (1)
Une amélioration sensible de la situation pourrait être constatée si le président de cette assemblée était, dans l’avenir, élu par ses pairs. Il recevrait alors sa légitimité de cette élection et non plus de son appartenance à une Église particulière, celle de Constantinople.
Nous pensons qu’une telle adaptation du fonctionnement de l’Assemblée constituerait un pas en avant significatif dans l’édification d’une conscience orthodoxe commune parmi les évêques, les clercs et les laïcs de France. Ce serait sans doute une étape extrêmement bénéfique sur la voie d’une solution canonique aux problèmes actuellement pendants, et qu’il paraît difficile de résoudre instantanément, sans que les pratiques n’évoluent progressivement. C’est pourquoi nous adressons une demande pressante aux membres de la commission afin qu’elle prenne en compte cette suggestion, dont le besoin paraît reconnu par beaucoup et qui, seule, pourrait permettre de progresser réellement.
Séraphin Rehbinder
Président de l’OLTR
5 juin 2009
(1) Son Président n’étant pas d’accord, l’Assemblée n’a pu accueillir en son sein un évêque, pourtant membre de droit de l’association depuis plus d’un an, malgré le vœux unanime de tous les autres participants.
Discussion avec le représentant officiel de l'Église orthodoxe d'Amérique (OCA/ Orthodox Church of America), à Moscou, l'Archimandrite Zachée Wood. (20/11/2008)
Père Zachée, il est logique que, pour beaucoup en Russie, l'élection du jeunes, et je puis le dire, évêque pas très connu, comme Primat de l'Église orthodoxe en Amérique a été une grande surprise. Pourriez-vous nous donner vos commentaires, exprimer votre opinion à ce sujet?
- Je pense que pour de nombreux fidèles de l'Église orthodoxe en Amérique, ce choix est également surprenant, parce que Mgr Jonas n'était évêque que depuis 11 jours au début du Concile. Ainsi, lorsque les candidats pour le poste de Métropolite ont été examinés au début du Concile, les gens ont imaginé différents évêques, et le nom de l'évêque Jonas n'a pas été mentionné. Nous pensons et croyons vraiment que Dieu lui-même a élu évêque Jonas pour servir comme métropolite de toutes les Amérique et du Canada. Ce n'était pas une politique humaine, pas un désir personnel. C'était en effet visible pour tous, après sa sage conversation avec les gens et son discours avant les élections, que vraiment c'était un homme choisi par Dieu pour la position de Métropolite.
Père Zachée, il est logique que, pour beaucoup en Russie, l'élection du jeunes, et je puis le dire, évêque pas très connu, comme Primat de l'Église orthodoxe en Amérique a été une grande surprise. Pourriez-vous nous donner vos commentaires, exprimer votre opinion à ce sujet?
- Je pense que pour de nombreux fidèles de l'Église orthodoxe en Amérique, ce choix est également surprenant, parce que Mgr Jonas n'était évêque que depuis 11 jours au début du Concile. Ainsi, lorsque les candidats pour le poste de Métropolite ont été examinés au début du Concile, les gens ont imaginé différents évêques, et le nom de l'évêque Jonas n'a pas été mentionné. Nous pensons et croyons vraiment que Dieu lui-même a élu évêque Jonas pour servir comme métropolite de toutes les Amérique et du Canada. Ce n'était pas une politique humaine, pas un désir personnel. C'était en effet visible pour tous, après sa sage conversation avec les gens et son discours avant les élections, que vraiment c'était un homme choisi par Dieu pour la position de Métropolite.
MOSCOU, 5 juin 2009 (AFP) - Vol Rio-Paris : condoléances du patriarche orthodoxe russe à Sarkozy, Lula
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, a présenté ses condoléances aux familles des victimes de la catastrophe du vol AF447, dans deux messages distincts adressés aux présidents français Nicolas Sarkozy et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
"En ces jours de deuil, je partage avec tous les croyants de l'Eglise orthodoxe russe la douleur qui affecte le peuple français", écrit Kirill dans le message adressé à M. Sarkozy, publié vendredi sur le site internet de l'Eglise orthodoxe russe.
"Je prie pour les âmes des défunts, afin de consoler tous ceux qui ont perdu des proches et des êtres chers", a ajouté le patriarche, qui a adressé un message semblable à M. Lula.
Un Airbus A330 d'Air France reliant Rio-Paris s'est abîmé dans la nuit de dimanche à lundi dans l'Atlantique avec 228 personnes à son bord, un accident aux causes toujours inconnues.
Parmi les victimes de 32 nationalités figuraient notamment 72 Français et 59 Brésiliens.
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, a présenté ses condoléances aux familles des victimes de la catastrophe du vol AF447, dans deux messages distincts adressés aux présidents français Nicolas Sarkozy et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
"En ces jours de deuil, je partage avec tous les croyants de l'Eglise orthodoxe russe la douleur qui affecte le peuple français", écrit Kirill dans le message adressé à M. Sarkozy, publié vendredi sur le site internet de l'Eglise orthodoxe russe.
"Je prie pour les âmes des défunts, afin de consoler tous ceux qui ont perdu des proches et des êtres chers", a ajouté le patriarche, qui a adressé un message semblable à M. Lula.
Un Airbus A330 d'Air France reliant Rio-Paris s'est abîmé dans la nuit de dimanche à lundi dans l'Atlantique avec 228 personnes à son bord, un accident aux causes toujours inconnues.
Parmi les victimes de 32 nationalités figuraient notamment 72 Français et 59 Brésiliens.
Voici le texte intégral du message adressé par le diocèse de Chersonèse au secrétariat de la consultation panorthodoxe qui aura lieu du 6 au 13 juin à Chambésy:
Saluant les participants de la IVe consultation préconciliaire panorthodoxe, réunis à Chambésy, en Suisse, le diocèse de Chersonèse du patriarcat de Moscou (Église orthodoxe russe en France) leur souhaite grâce et succès dans leur travail pour le bien de toute l’orthodoxie.
Compte-tenu de l’importance des questions soulevées à cette rencontre, nous espérons que ses participants accorderont une bienveillante attention aux problèmes existant dans les milieux orthodoxes en France et à l’expérience que les membres de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France ont acquise au cours des dix années de son existence.
Cette expérience montre qu’il est important pour les Églises orthodoxes locales, indépendantes entre elles, d’avoir en France un organe de coordination de leurs activités. La pratique acquise en ce domaine peut s’avérer utile. Cependant, le temps fait apparaître de vrais dangers et des évolutions inquiétantes pour le monde orthodoxe en France dont l’avenir nous préoccupe beaucoup. Nous constatons, ces dernières années, des tendances grandissantes de la part d’une juridiction à la domination au détriment du principe de conciliarité inhérent à l’Église orthodoxe. L’Assemblée des évêques orthodoxes de France devient de plus en plus l’instrument d’une seule juridiction. Son représentant, président immuable de l’Assemblée et nommé sans concertation, utilise celle-ci au seul profit de sa juridiction et au détriment des autres Églises. Cette pratique institutionnelle est en contradiction avec celle de toutes les autres structures religieuses de ce genre en France, y compris celle de l’Église catholique romaine, dont les présidents sont élus par leurs pairs.
Saluant les participants de la IVe consultation préconciliaire panorthodoxe, réunis à Chambésy, en Suisse, le diocèse de Chersonèse du patriarcat de Moscou (Église orthodoxe russe en France) leur souhaite grâce et succès dans leur travail pour le bien de toute l’orthodoxie.
Compte-tenu de l’importance des questions soulevées à cette rencontre, nous espérons que ses participants accorderont une bienveillante attention aux problèmes existant dans les milieux orthodoxes en France et à l’expérience que les membres de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France ont acquise au cours des dix années de son existence.
Cette expérience montre qu’il est important pour les Églises orthodoxes locales, indépendantes entre elles, d’avoir en France un organe de coordination de leurs activités. La pratique acquise en ce domaine peut s’avérer utile. Cependant, le temps fait apparaître de vrais dangers et des évolutions inquiétantes pour le monde orthodoxe en France dont l’avenir nous préoccupe beaucoup. Nous constatons, ces dernières années, des tendances grandissantes de la part d’une juridiction à la domination au détriment du principe de conciliarité inhérent à l’Église orthodoxe. L’Assemblée des évêques orthodoxes de France devient de plus en plus l’instrument d’une seule juridiction. Son représentant, président immuable de l’Assemblée et nommé sans concertation, utilise celle-ci au seul profit de sa juridiction et au détriment des autres Églises. Cette pratique institutionnelle est en contradiction avec celle de toutes les autres structures religieuses de ce genre en France, y compris celle de l’Église catholique romaine, dont les présidents sont élus par leurs pairs.
La métropole roumaine d'Europe occidentale vient d'annoncer la prochaine visite en France du patriarche Daniel de Roumanie. Ce sera la première fois que la France accueillera un primat de l'Église orthodoxe roumaine. C'est une immense joie pour tous les orthodoxes du pays.
Le communiqué de la métropole roumaine peut être consulté à cette page.
Le communiqué de la métropole roumaine peut être consulté à cette page.
Paru dans La Croix: Point de vue russe sur l'orthodoxie
NICOLAS SENÈZE
Les Éditions du Cerf viennent de publier le premier des quatre volumes de «L'Orthodoxie», volumineux exposé systématique de l'archevêque Hilarion Alfeyev sur l'histoire, la théologie et la structure de l'Église orthodoxe
Tout nouveau président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, l’évêque Hilarion Alfeyev – désormais archevêque – est aussi un des plus talentueux théologiens de l’Église orthodoxe russe. En 2008, il avait publié en Russie une œuvre en quatre volumes, conçue comme «un exposé systématique de l’histoire, des structures canoniques, de la théologie, de la doctrine morale et sociale, de la liturgie et de la vie spirituelle de l’Église orthodoxe». C’est en effet comme un «système théologique et liturgique, comme une vision du monde achevés» que l’auteur entend présenter l’orthodoxie. Le premier tome, consacré à l’histoire et aux structures canoniques de l’Église orthodoxe, vient de sortir aux éditions du Cerf.
Pourquoi commencer par l’histoire ? Parce que «l’orthodoxie est historique par essence, explique l’auteur. Elle s’enracine dans l’histoire.» Passer par son contexte historique permet d’en comprendre la structure, sa théologie, sa liturgie… Le spécialiste des Pères de l’Église qu’est l’archevêque Hilarion livre donc ici un exposé synthétique de l’histoire de l’Église orthodoxe. Seule faiblesse de ce tableau clair et structuré: l’extrême insistance sur l’Église orthodoxe russe dans la partie consacrée au second millénaire (près de 140 pages, contre une quinzaine pour les autres Églises orthodoxes). Mais il est vrai que l’ouvrage s’adressait d’abord à un public russe (et, insiste Mgr Hilarion en introduction, à un public déjà connaisseur de l’orthodoxie).
NICOLAS SENÈZE
Les Éditions du Cerf viennent de publier le premier des quatre volumes de «L'Orthodoxie», volumineux exposé systématique de l'archevêque Hilarion Alfeyev sur l'histoire, la théologie et la structure de l'Église orthodoxe
Tout nouveau président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, l’évêque Hilarion Alfeyev – désormais archevêque – est aussi un des plus talentueux théologiens de l’Église orthodoxe russe. En 2008, il avait publié en Russie une œuvre en quatre volumes, conçue comme «un exposé systématique de l’histoire, des structures canoniques, de la théologie, de la doctrine morale et sociale, de la liturgie et de la vie spirituelle de l’Église orthodoxe». C’est en effet comme un «système théologique et liturgique, comme une vision du monde achevés» que l’auteur entend présenter l’orthodoxie. Le premier tome, consacré à l’histoire et aux structures canoniques de l’Église orthodoxe, vient de sortir aux éditions du Cerf.
Pourquoi commencer par l’histoire ? Parce que «l’orthodoxie est historique par essence, explique l’auteur. Elle s’enracine dans l’histoire.» Passer par son contexte historique permet d’en comprendre la structure, sa théologie, sa liturgie… Le spécialiste des Pères de l’Église qu’est l’archevêque Hilarion livre donc ici un exposé synthétique de l’histoire de l’Église orthodoxe. Seule faiblesse de ce tableau clair et structuré: l’extrême insistance sur l’Église orthodoxe russe dans la partie consacrée au second millénaire (près de 140 pages, contre une quinzaine pour les autres Églises orthodoxes). Mais il est vrai que l’ouvrage s’adressait d’abord à un public russe (et, insiste Mgr Hilarion en introduction, à un public déjà connaisseur de l’orthodoxie).
Les visites du patriarche Cyrille de Moscou dans les autres Églises orthodoxes sœurs pourraient commencer dès cet été, affirme le département des relations extérieures, cité par Interfax. Selon les dyptiques - liste des Églises par ancienneté - le patriarche de Moscou visitera d'abord son homologue de Constantinople.
L'archevêque Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, souligne que ces visites ne sont pas protocolaires: c'est chaque fois une occasion de 'renforcer les contacts personnels avec les primats d'autres Églises".
Interrogé sur le contenu des discussions éventuelles entre les patriarches de Moscou et de Constantinople, lors de la visite de la délégation russe à Istanbul, Mgr Hilarion a affirmé que cela dépendra des résultats de la prochaine rencontre panorthodoxe à Chambésy. "Elle sera consacrée, ajouta Mgr Hilarion, à la question de la diaspora. Sur cette question, notre approche diverge sérieusement de cette de Constantinople".
L'archevêque Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, souligne que ces visites ne sont pas protocolaires: c'est chaque fois une occasion de 'renforcer les contacts personnels avec les primats d'autres Églises".
Interrogé sur le contenu des discussions éventuelles entre les patriarches de Moscou et de Constantinople, lors de la visite de la délégation russe à Istanbul, Mgr Hilarion a affirmé que cela dépendra des résultats de la prochaine rencontre panorthodoxe à Chambésy. "Elle sera consacrée, ajouta Mgr Hilarion, à la question de la diaspora. Sur cette question, notre approche diverge sérieusement de cette de Constantinople".
Nous avons appris aujourd'hui, avec beaucoup de tristesse, le départ de Paris de Mgr Fortunato Baldelli, Nonce apostolique en France depuis 1999. Cet Italien de 73 ans, canoniste de formation, est nommé Grand Pénitencier du Saint-Siège.
Même nous, les orthodoxes, nous le regretterons. En effet, il était toujours disponible pour rencontrer les représentants de l'Église orthodoxe, nous donner des conseils avisés et contribuer, par tous les moyens dont il disposait, à instaurer plus de confiance et d'amitié entre les catholiques et les orthodoxes du pays. En toutes les grandes occasions, Mgr Baldelli s'est rendu dans nos églises ne laissant aucune invitation sans réponse.
Mgr Baldelli a beaucoup contribué à l'organisation de la visite en France du patriarche Alexis II de Moscou et l'a reçu très fraternellement. Nous lui en garderons une reconnaissance filiale.
Nous souhaitons désormais à Mgr Baldelli de longues et fructueuses années de ministère au Saint-Siège, près des tombeaux des saints apôtres Pierre et Paul.
Même nous, les orthodoxes, nous le regretterons. En effet, il était toujours disponible pour rencontrer les représentants de l'Église orthodoxe, nous donner des conseils avisés et contribuer, par tous les moyens dont il disposait, à instaurer plus de confiance et d'amitié entre les catholiques et les orthodoxes du pays. En toutes les grandes occasions, Mgr Baldelli s'est rendu dans nos églises ne laissant aucune invitation sans réponse.
Mgr Baldelli a beaucoup contribué à l'organisation de la visite en France du patriarche Alexis II de Moscou et l'a reçu très fraternellement. Nous lui en garderons une reconnaissance filiale.
Nous souhaitons désormais à Mgr Baldelli de longues et fructueuses années de ministère au Saint-Siège, près des tombeaux des saints apôtres Pierre et Paul.
Selon Interfax, le Conseil de l'Europe a conclu que le blasphème n'est que l'une des manifestations du libre arbitre et ne peut être considéré comme un délit. La Commission de Venise du Conseil ("de la démocratie par le droit") vient de rendre public un rapport qui établit une différentiation entre "blasphème" et "atteinte aux croyances religieuses". Les experts de la Commission affirment que la propagation de la haine et de l'animosité en fonction de critères religieux sont un délit, ceci à la différence du blasphème. Cette disposition figure d'ailleurs dans la législation de la majorité des 56 États membres du Conseil de l'Europe. Les lois de nombreux pays européens considèrent le blasphème comme un délit mais ces lois ne sont que très rarement appliquées. Alors que la plupart des pays musulmans appliquent la peine de mort à ceux qui sont jugés coupables de blasphème..
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