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Canonisé en 1990 par le patriarcat de Moscou, Jean de Cronstadt (1829-1908) est l’une des figures majeures de la spiritualité russe. Une personnalité hors du commun et aux multiples facettes, qui a manifesté avec une rare intensité l’unité entre sacrement de l’autel et sacrement du frère, vie de prière et engagement social. Promoteur de la communion fréquente et de la confession commune, il attirait chaque matin des milliers de fidèles à la cathédrale de Cronstadt. Serviteur des exclus et des déshérités, il fit construire plusieurs institutions sociales et accomplit de nombreux miracles et guérisons
Son père était sacristain dans un petit village des environs d'Archangelsk dans l'extrême nord de la Russie. Jean aimait les longues liturgies. Il poursuivit ses études à l'Académie théologique de Saint-Petersbourg et, malgré bien des peines, il servait Dieu joyeusement : "La tristesse, dira-t-il plus tard, est une apostasie et la mort du cœur."
Son père était sacristain dans un petit village des environs d'Archangelsk dans l'extrême nord de la Russie. Jean aimait les longues liturgies. Il poursuivit ses études à l'Académie théologique de Saint-Petersbourg et, malgré bien des peines, il servait Dieu joyeusement : "La tristesse, dira-t-il plus tard, est une apostasie et la mort du cœur."
Rédigé par l'équipe de rédaction le 1 Novembre 2009 à 11:09
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Zoltan Meszlenyi, un évêque hongrois mort sous la torture du régime communiste en 1951, a été béatifié samedi, devenant ainsi le premier prêtre hongrois victime du stalinisme à recevoir cet honneur, a annoncé à Budapest le cardinal Peter Erdo.
"Il est le premier religieux victime des persécutions staliniennes a être béatifié", a déclaré le cardinal dans la cathédrale d'Esztergom, le siège de l'église catholique hongroise.
Zoltan Meszlenyi avait été emprisonné et torturé à mort en 1951 sur les ordres du dictateur stalinien hongrois Matyas Rakosi pour avoir pris la tête de l'église catholique hongroise après l'emprisonnement de son prédécesseur, Joseph Mindszenty, un farouche opposant au régime en place.
La mort de Zoltan Meszlenyi avait été annoncée trois ans plus tard, et ses cendres ont été enterrées en secret en 1966 dans la cathédrale d'Esztergom. Zoltan Meszlenyi, dont la béatification a été approuvée par le pape Benoit XVI en juillet dernier, est le 28ème citoyen hongrois à être béatifié.
Le nom de Joseph Mindszenty figure aussi une une liste de Hongrois qui attendent que leur béatification soit approuvée par le pape
"Le Monde"
"Il est le premier religieux victime des persécutions staliniennes a être béatifié", a déclaré le cardinal dans la cathédrale d'Esztergom, le siège de l'église catholique hongroise.
Zoltan Meszlenyi avait été emprisonné et torturé à mort en 1951 sur les ordres du dictateur stalinien hongrois Matyas Rakosi pour avoir pris la tête de l'église catholique hongroise après l'emprisonnement de son prédécesseur, Joseph Mindszenty, un farouche opposant au régime en place.
La mort de Zoltan Meszlenyi avait été annoncée trois ans plus tard, et ses cendres ont été enterrées en secret en 1966 dans la cathédrale d'Esztergom. Zoltan Meszlenyi, dont la béatification a été approuvée par le pape Benoit XVI en juillet dernier, est le 28ème citoyen hongrois à être béatifié.
Le nom de Joseph Mindszenty figure aussi une une liste de Hongrois qui attendent que leur béatification soit approuvée par le pape
"Le Monde"
L'article de son blog (cité par ailleurs) est historique: c'est la première fois que la plus haute autorité de l'état prend clairement le parti de condamner Staline et le stalinisme. Et Medvedev a écrit un véritable réquisitoire, contrant par avance les principaux arguments adverses et lançant aune véritable campagne pour le devoir de mémoire envers les victimes.
Dès le départ le président frappe un grand coup psychologique: il met la commémoration des "tragédies nationales" au même niveau "sacré" que les victoires. Quand on sait la vénération officielle et populaire dont bénéficie la Victoire (avec un V majuscule il s'agit de "la Grande Guerre Patriotique") on comprend l'importance du changement de discours: le 30 octobre serait-il en passe de devenir équivalent au 8 mai?
Car l'une des plus grandes tragédies de l'histoire russe – c'est la terreur stalinienne: après avoir cité "la Volga de la douleur du peuple" de A. Soljenitsine, parlant du "flot" des victimes, Medvedev insiste sur l'horreur des exactions et les millions de victimes des répressions et des fausses accusations; il se dit convaincu qu'aucun succès ou ambition nationale ne peut justifier cela. "Rien ne peut être mis plus haut que la valeur de la vie humaine" écrit-il, et c'est là le deuxième point clé de l'article car il attaque les défenseurs du stalinisme qui puisent leurs arguments dans le principe de la fin qui justifie les moyens: c'est la nécessité de bâtir un pays puissant pour se défendre et le succès final, industrialisation et Victoire de 1945, qui sont censés absoudre les criminels. Le président met fin à cette argumentation.
Dès le départ le président frappe un grand coup psychologique: il met la commémoration des "tragédies nationales" au même niveau "sacré" que les victoires. Quand on sait la vénération officielle et populaire dont bénéficie la Victoire (avec un V majuscule il s'agit de "la Grande Guerre Patriotique") on comprend l'importance du changement de discours: le 30 octobre serait-il en passe de devenir équivalent au 8 mai?
Car l'une des plus grandes tragédies de l'histoire russe – c'est la terreur stalinienne: après avoir cité "la Volga de la douleur du peuple" de A. Soljenitsine, parlant du "flot" des victimes, Medvedev insiste sur l'horreur des exactions et les millions de victimes des répressions et des fausses accusations; il se dit convaincu qu'aucun succès ou ambition nationale ne peut justifier cela. "Rien ne peut être mis plus haut que la valeur de la vie humaine" écrit-il, et c'est là le deuxième point clé de l'article car il attaque les défenseurs du stalinisme qui puisent leurs arguments dans le principe de la fin qui justifie les moyens: c'est la nécessité de bâtir un pays puissant pour se défendre et le succès final, industrialisation et Victoire de 1945, qui sont censés absoudre les criminels. Le président met fin à cette argumentation.
Moscou 30 octobre . INTERFAX - Le Ministère Public de Russie a satisfait la demande de la Maison Romanoff quant à la réhabilitation de leurs serviteurs, qui, avaient été éxecutés après la révolution.
En ce 30 octobre, jour de la commémoration des victimes des répressions politiques une réponse a été reçue du Ministère Public dans laquelle , ce dernier informe le chef de la Maison des Romanoff, la grande duchesse Marie Vladimirovna, que sa demande, concernant la réhabilitation de 52 proches de la famille impériale, a été examinée et satisfaite.
Le Ministère Public adresse une attestation à 23 proches de la famille impériale. En ce qui concerne les autres « des attestations n’ont pas été établies du fait de l’absence de données biographiques suffisantes. Données qu’il n’a pas été possible de réunir .La demande formulée par la grande duchesse Marie Vladimirovna le 17 juillet 2009 a donc été pleinement satisfaite par le Ministère Public de la Fédération de Russie »
En ce 30 octobre, jour de la commémoration des victimes des répressions politiques une réponse a été reçue du Ministère Public dans laquelle , ce dernier informe le chef de la Maison des Romanoff, la grande duchesse Marie Vladimirovna, que sa demande, concernant la réhabilitation de 52 proches de la famille impériale, a été examinée et satisfaite.
Le Ministère Public adresse une attestation à 23 proches de la famille impériale. En ce qui concerne les autres « des attestations n’ont pas été établies du fait de l’absence de données biographiques suffisantes. Données qu’il n’a pas été possible de réunir .La demande formulée par la grande duchesse Marie Vladimirovna le 17 juillet 2009 a donc été pleinement satisfaite par le Ministère Public de la Fédération de Russie »
Le patriarcat de Moscou estime que la Russie doit continuer à ne pas appliquer la peine de mort. L’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du département des relations entre l’Eglise et la société, a déclaré le 30 octobre à Interfax. La société est assez forte pour résister à la criminalité, elle peut faire preuve de miséricorde et ne pas enlever la vie aux criminels. Le châtiment suprême n’a pas été appliqué en Russie pendant les meilleures périodes de l’histoire du pays et les raisons à cela étaient d’ordre chrétien. L’Ancien Testament énumère en effet les transgressions passibles de la peine de mort. Le Nouveau Testament passe sous silence la nécessité d’abolir la peine de mort. Cependant les chrétiens sont immuablement pour la miséricorde, pour que le pire des pêcheurs disposent du temps indispensable pour se repentir. Cette attitude a toujours été celle des États chrétiens.
Cheikh Meskine, membre du Conseil des Imams de France, le rabin Yoram Federmann (Communauté juive de Strasbourg) et Monseigneur Jacques Gaillot, ancien évêque d'Evreux, ont apporté vendredi leur soutien à une marche internationale organisée, à partir du 27 décembre, à Gaza.
"Je fais cette marche pour que le peuple de Gaza ne tombe pas dans l'oubli", a annoncé Mgr Gaillot, lors d'une conférence de presse aux côtés des deux autres représentants religieux.
"On va montrer que ce n'est pas un problème de religion, c'est un problème d'humanité", a ajouté Mgr Gaillot, qui a plusieurs fois rendu visites aux 1,5 millions d'habitants de la bande de Gaza : "On n'enferme pas les gens dans cette immense prison à ciel ouvert".
"Si je vais marcher pour Gaza, c'est pour protéger Israël de lui-même", a déclaré Yoram Federmann. "Israël aura besoin de la Palestine pour rester une démocratie", a-t-il ajouté.
"Je fais cette marche pour que le peuple de Gaza ne tombe pas dans l'oubli", a annoncé Mgr Gaillot, lors d'une conférence de presse aux côtés des deux autres représentants religieux.
"On va montrer que ce n'est pas un problème de religion, c'est un problème d'humanité", a ajouté Mgr Gaillot, qui a plusieurs fois rendu visites aux 1,5 millions d'habitants de la bande de Gaza : "On n'enferme pas les gens dans cette immense prison à ciel ouvert".
"Si je vais marcher pour Gaza, c'est pour protéger Israël de lui-même", a déclaré Yoram Federmann. "Israël aura besoin de la Palestine pour rester une démocratie", a-t-il ajouté.
Le président russe Dmitri Medvedev a appelé à ne pas "justifier" les répressions staliniennes qui ont fait des "millions" de victimes, dans un message vidéo publié dans la nuit de jeudi à vendredi sur son blog.
"Je suis convaincu que la mémoire des tragédies nationales est aussi sacrée que celle des victoires", a déclaré le président russe, à l'occasion de la Journée de commémoration des victimes des répressions politiques, célébrée le 30 octobre en Russie.
"Il est très important que de jeunes gens (...) soient capables de compatir émotionnellement à une des plus grandes tragédies dans l'Histoire russe", à des "millions de personnes qui ont été tuées à la suite du terreur et des fausses accusations" pendant les purges des années 30 en URSS, a-t-il poursuivi.
"Il y a ceux qui disent jusqu'à présent que ces victimes ont été justifiées par certains objectifs d'Etat suprêmes", mais "je suis convaincu qu'aucun développement, aucun succès, aucune ambition d'un pays ne peuvent être atteints au prix du chagrin et des pertes humains", a indiqué M. Medvedev.
"Je suis convaincu que la mémoire des tragédies nationales est aussi sacrée que celle des victoires", a déclaré le président russe, à l'occasion de la Journée de commémoration des victimes des répressions politiques, célébrée le 30 octobre en Russie.
"Il est très important que de jeunes gens (...) soient capables de compatir émotionnellement à une des plus grandes tragédies dans l'Histoire russe", à des "millions de personnes qui ont été tuées à la suite du terreur et des fausses accusations" pendant les purges des années 30 en URSS, a-t-il poursuivi.
"Il y a ceux qui disent jusqu'à présent que ces victimes ont été justifiées par certains objectifs d'Etat suprêmes", mais "je suis convaincu qu'aucun développement, aucun succès, aucune ambition d'un pays ne peuvent être atteints au prix du chagrin et des pertes humains", a indiqué M. Medvedev.
Le 30 octobre est, depuis 1991, la "journée de commémoration des victimes des répressions politiques" en Russie. Tout a commencé 30 Octobre 1974: les détenus politiques des camps sibériens ont fait grève de la faim et allumé des cierges en souvenir de toutes les victimes innocentes par une. En même temps, à Moscou, A Sakharov et S. Kovalev organisaient une conférence de presse dans l'appartement du savant pour rendre publique l'action des détenus et montrer des documents provenant des camps ainsi que le nouveau numéro tout juste imprimé de "La chronique des événements courants" (journal clandestin de défense des droits de l'homme qui existât en 1968-1983) qui était consacré à cette évènement (1).
Après cela des grèves de la faim ont eu lieu chaque année le 30 octobre parmi les détenus politiques et des manifestations ont été organisées dans les grandes villes d'URSS.
Après cela des grèves de la faim ont eu lieu chaque année le 30 octobre parmi les détenus politiques et des manifestations ont été organisées dans les grandes villes d'URSS.
"Nous faisons le maximum d'efforts dans le cadre de notre dialogue bilatéral avec l'Église de Géorgie pour trouver une solution à la situation crée" a déclaré Mgr Hilarion de Volokolamsk dans une émission TV rapportée par Interfax.
Pour résumer son intervention, il confirme que l'Église russe considère ces deux territoires comme partie intégrante de l'Église de Géorgie, car les vicissitudes politiques n'ont pas à influer sur l'organisation de l'Église. Mais il faut bien prendre en compte la situation sur le terrain, quand aucun évêques ni prêtre géorgien ne peut se rendre dans les territoires déclarés indépendants, et les fidèles se trouvent privés d'un service pastoral normal. Il faut donc venir en aide aux clercs qui sont sur place. Ce ne sont pas des schismatiques et il faut leur trouver un statut canonique, peut être provisoire, qui leur permette de rejoindre la pleine communion orthodoxe (je rappelle que c'est bien par l'intermédiaire des évêques que celle-ci se réalise). La situation diffère d'ailleurs d'un territoire à l'autre: en Abkhazie il y a un groupe de clercs canoniques, ordonnés par l'Église Géorgienne ou l'Église russe, qui ne peuvent matériellement plus répondre à l'Église de Géorgie; ils ont demandés à intégrer l'Église russe.
En Ossétie du sud, par contre, il s'est formé un groupe schismatique qui n'est plus en communion avec l'Orthodoxie et il faut tenter de renouer le dialogue avec eux pour leur faire cesser leurs activités schismatiques. Ce sont là, en gros, les problèmes que tentent de résoudre ensemble les Églises russe et géorgienne au cours de nombreuses rencontres. Mgr Hilarion a souligné qu'aucun schéma de solution satisfaisant n'a encore pu être défini. Le fond du problème est bien que l'Église russe considère ces territoires comme faisant partie du territoire canonique de l'Église de Géorgie, "et la modification des frontières politiques n'influe aucunement sur cette reconnaissance."
Pour résumer son intervention, il confirme que l'Église russe considère ces deux territoires comme partie intégrante de l'Église de Géorgie, car les vicissitudes politiques n'ont pas à influer sur l'organisation de l'Église. Mais il faut bien prendre en compte la situation sur le terrain, quand aucun évêques ni prêtre géorgien ne peut se rendre dans les territoires déclarés indépendants, et les fidèles se trouvent privés d'un service pastoral normal. Il faut donc venir en aide aux clercs qui sont sur place. Ce ne sont pas des schismatiques et il faut leur trouver un statut canonique, peut être provisoire, qui leur permette de rejoindre la pleine communion orthodoxe (je rappelle que c'est bien par l'intermédiaire des évêques que celle-ci se réalise). La situation diffère d'ailleurs d'un territoire à l'autre: en Abkhazie il y a un groupe de clercs canoniques, ordonnés par l'Église Géorgienne ou l'Église russe, qui ne peuvent matériellement plus répondre à l'Église de Géorgie; ils ont demandés à intégrer l'Église russe.
En Ossétie du sud, par contre, il s'est formé un groupe schismatique qui n'est plus en communion avec l'Orthodoxie et il faut tenter de renouer le dialogue avec eux pour leur faire cesser leurs activités schismatiques. Ce sont là, en gros, les problèmes que tentent de résoudre ensemble les Églises russe et géorgienne au cours de nombreuses rencontres. Mgr Hilarion a souligné qu'aucun schéma de solution satisfaisant n'a encore pu être défini. Le fond du problème est bien que l'Église russe considère ces territoires comme faisant partie du territoire canonique de l'Église de Géorgie, "et la modification des frontières politiques n'influe aucunement sur cette reconnaissance."
Moscou, Interfax.
Le patriarche Cyrille a souhaité qu’un office des défunts (panikhide) soit dit vendredi le 30 octobre auprès de « la pierre des camps de l’archipel Solovki », monument sur la place Loubianka à Moscou. L’office sera célébré par l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable des relations entre l’Eglise et la société au patriarcat de Moscou.
L’office sera suivi par une réunion de deuil organisée par l’association « Memorial » et l’association des victimes des répressions.
Le patriarche Cyrille a souhaité qu’un office des défunts (panikhide) soit dit vendredi le 30 octobre auprès de « la pierre des camps de l’archipel Solovki », monument sur la place Loubianka à Moscou. L’office sera célébré par l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable des relations entre l’Eglise et la société au patriarcat de Moscou.
L’office sera suivi par une réunion de deuil organisée par l’association « Memorial » et l’association des victimes des répressions.
Le patrimoine des religions
Du cultuel au culturel… un « R » qui marque la séparation entre le religieux et le laïque, mais un « R » qui relie également le culturel au cultuel dans une même volonté de préservation d’un patrimoine exceptionnel.
Les édifices cultuels sont habités par un sentiment de spiritualité, mais aussi par les gestes de l’homme créateur d’œuvres d’art. Ces œuvres, immédiatement accessibles au public, font de l’ensemble des lieux de pratique religieuse « le plus grand musée du monde ».
Dans le paysage de toutes les civilisations, les édifices religieux constituent des repères qui identifient les pratiques religieuses mais participent également à l’ancrage culturel des habitants et leur enracinement dans un territoire.
Au-delà de la volonté de maintenir une identité religieuse, conserver ce patrimoine mobilier et immobilier, matériel et immatériel, c’est préserver une mémoire artistique et culturelle.
Du cultuel au culturel… un « R » qui marque la séparation entre le religieux et le laïque, mais un « R » qui relie également le culturel au cultuel dans une même volonté de préservation d’un patrimoine exceptionnel.
Les édifices cultuels sont habités par un sentiment de spiritualité, mais aussi par les gestes de l’homme créateur d’œuvres d’art. Ces œuvres, immédiatement accessibles au public, font de l’ensemble des lieux de pratique religieuse « le plus grand musée du monde ».
Dans le paysage de toutes les civilisations, les édifices religieux constituent des repères qui identifient les pratiques religieuses mais participent également à l’ancrage culturel des habitants et leur enracinement dans un territoire.
Au-delà de la volonté de maintenir une identité religieuse, conserver ce patrimoine mobilier et immobilier, matériel et immatériel, c’est préserver une mémoire artistique et culturelle.
Ainsi Interfax à Washington écrit :
Le Département d’Etat des Etats-Unis a hautement estimé le rôle du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille pour la sauvegarde des libertés religieuses en Russie.
« Certains leaders, bien connus de la vie publique incluant le Patriarche Cyrille , ont entrepris des démarches positives en vue de défendre la cause des libertés religieuses » lit on dans le compte rendu, du Département d’Etat pour l’année 2009, sur l’état de la liberté de conscience dans le monde.
Dans la partie du compte rendu consacré à la Russie il est fait mention que la constitution de la Fédération de Russie renforce la liberté religieuse « et le gouvernement dans son ensemble reconnaît ce droit ».
« Cependant dans certains cas les autorités fixent des limites à des groupements. Bien que la constitution garantisse l’égalité de tous les groupements religieux face à la loi ainsi que la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le gouvernement ne respecte pas toujours cela » est il écrit dans ce document. Leurs auteurs constatent que les conditions restent cependant les mêmes pour la majorité des groupements religieux et que dans son ensemble la politique du gouvernement de Russie concours à la liberté de croyance pour la majorité de la population.
De l’avis du Département d’Etat des Etats-Unis il y a des signes montrant que des organes de sécurité, incluant le FSB, regardent certains groupes islamiques ainsi que des groupements non traditionnels ( comme par exemple les Témoins de Jéhovah ) comme des menaces pour la sécurité publique.
Le Département d’Etat des Etats-Unis a hautement estimé le rôle du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille pour la sauvegarde des libertés religieuses en Russie.
« Certains leaders, bien connus de la vie publique incluant le Patriarche Cyrille , ont entrepris des démarches positives en vue de défendre la cause des libertés religieuses » lit on dans le compte rendu, du Département d’Etat pour l’année 2009, sur l’état de la liberté de conscience dans le monde.
Dans la partie du compte rendu consacré à la Russie il est fait mention que la constitution de la Fédération de Russie renforce la liberté religieuse « et le gouvernement dans son ensemble reconnaît ce droit ».
« Cependant dans certains cas les autorités fixent des limites à des groupements. Bien que la constitution garantisse l’égalité de tous les groupements religieux face à la loi ainsi que la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le gouvernement ne respecte pas toujours cela » est il écrit dans ce document. Leurs auteurs constatent que les conditions restent cependant les mêmes pour la majorité des groupements religieux et que dans son ensemble la politique du gouvernement de Russie concours à la liberté de croyance pour la majorité de la population.
De l’avis du Département d’Etat des Etats-Unis il y a des signes montrant que des organes de sécurité, incluant le FSB, regardent certains groupes islamiques ainsi que des groupements non traditionnels ( comme par exemple les Témoins de Jéhovah ) comme des menaces pour la sécurité publique.
Chers amis,
Vendredi le 30 octobre à 20h
à l’église des Trois saints Docteurs
(5, rue Pétel, M° Vaugirard)
présentation du film « L’ange de l’Eglise russe contre le père des peuples ».
L’hiéromoine Joseph (Pavlinciuc) dirigera les débats qui suivront le film.
Ce documentaire est consacré à l’un des chapitres les plus tragiques et les plus contradictoires dans l’histoire de l’Eglise Orthodoxe Russe. Pendant la seconde guerre mondiale l’Eglise, pratiquement anéantie à la suite de la révolution de 1917 a été paradoxalement ramenée à la vie par Staline. Le patriarche Serge (Starogorodsky), l’un des personnages les plus litigieux dans l’histoire moderne de l’Eglise russe est le principal personnage de ce film passionnant.
Vendredi le 30 octobre à 20h
à l’église des Trois saints Docteurs
(5, rue Pétel, M° Vaugirard)
présentation du film « L’ange de l’Eglise russe contre le père des peuples ».
L’hiéromoine Joseph (Pavlinciuc) dirigera les débats qui suivront le film.
Ce documentaire est consacré à l’un des chapitres les plus tragiques et les plus contradictoires dans l’histoire de l’Eglise Orthodoxe Russe. Pendant la seconde guerre mondiale l’Eglise, pratiquement anéantie à la suite de la révolution de 1917 a été paradoxalement ramenée à la vie par Staline. Le patriarche Serge (Starogorodsky), l’un des personnages les plus litigieux dans l’histoire moderne de l’Eglise russe est le principal personnage de ce film passionnant.
Compte-rendu de la rencontre à Chypre
La Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe, lors de sa rencontre à Paphos (Chypre), du 16 au 23 octobre derniers, a fait un pas en avant dans sa réflexion commune sur la question décisive pour retrouver l'unité : le rôle de l'Evêque de Rome.
L'atmosphère chaleureuse de la réunion a été assombrie par les manifestations de protestation d'orthodoxes radicaux opposés au dialogue avec l'Eglise catholique. Devant la violence des protestations, la police de Chypre a arrêté quatre citoyens et deux moines du Monastère de Stavrovuni, confirme le site Amen.gr. Un communiqué conjoint paru au lendemain de la réunion confirme la bonne avancée de la rédaction d'un document conjoint sur « le rôle de l'Evêque de Rome dans la communion de l'Eglise au premier millénaire ».
Ce document se base sur un « texte préliminaire préparé par le comité mixte de coordination, qui s'est réuni à Elounda (Crète, Grèce) l'année dernière » .
« Lors de son assemblée, la commission a considéré avec soin et amendé le texte provisoire préparé par le comité mixte de coordination. Elle a décidé de terminer l'année prochaine son travail sur ce texte, en réunissant de nouveau la Commission mixte », indique le communiqué.
A Strasbourg dans l’église évangélique de Saint Pierre et Paul a été concélébré un service religieux inter orthodoxe auquel ont participé des représentants des différentes communautés orthodoxes de la cité.
« Nous essayons d’utiliser chaque possibilité pour des célébrations communes à nos communautés. Nous soutenons nos compatriotes, notre langue et notre culture. Avec les autres communautés orthodoxes nous essayons de renforcer notre mission dans cette partie de l’Europe » a dit , à l’agence « Interfax – Religion » l’higoumène Philarète ( Boulekov ) représentant du Patriarcat de Moscou auprès de la Communauté Européenne .
« Nous essayons d’utiliser chaque possibilité pour des célébrations communes à nos communautés. Nous soutenons nos compatriotes, notre langue et notre culture. Avec les autres communautés orthodoxes nous essayons de renforcer notre mission dans cette partie de l’Europe » a dit , à l’agence « Interfax – Religion » l’higoumène Philarète ( Boulekov ) représentant du Patriarcat de Moscou auprès de la Communauté Européenne .
Rome, 23 octobre 2009 (Apic)
Benoît XVI a appelé les chrétiens “à s’unir“ et “à collaborer par tous les moyens“ afin de protéger la Terre, dans un message envoyé au patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomé 1er, à l’occasion du 8e symposium "Religion, science et environnement" organisé à la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis) du 18 au 25 octobre. De larges extraits de ce message ont été diffusés jeudi par Radio Vatican.
Le pape a ainsi appelé les chrétiens “à s’unir pour offrir au monde un témoignage crédible de la responsabilité vis-à-vis de la sauvegarde de la Création“ et “à collaborer par tous les moyens“ afin que la Terre “puisse garder intact ce que Dieu lui a donné : grandeur, beauté et générosité“. Citant son encyclique sociale "Caritas in veritate", Benoît XVI a rappelé que la nature était “une priorité pour tous“, qui devait être traitée avec “responsabilité“ et “respect“.
Benoît XVI a appelé les chrétiens “à s’unir“ et “à collaborer par tous les moyens“ afin de protéger la Terre, dans un message envoyé au patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomé 1er, à l’occasion du 8e symposium "Religion, science et environnement" organisé à la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis) du 18 au 25 octobre. De larges extraits de ce message ont été diffusés jeudi par Radio Vatican.
Le pape a ainsi appelé les chrétiens “à s’unir pour offrir au monde un témoignage crédible de la responsabilité vis-à-vis de la sauvegarde de la Création“ et “à collaborer par tous les moyens“ afin que la Terre “puisse garder intact ce que Dieu lui a donné : grandeur, beauté et générosité“. Citant son encyclique sociale "Caritas in veritate", Benoît XVI a rappelé que la nature était “une priorité pour tous“, qui devait être traitée avec “responsabilité“ et “respect“.
Faut-il adapter la langue liturgique où est-ce au croyant de faire l'effort de comprendre? Ce débat fait rage chez nous mais aussi en Russie et Mgr Hilarion de Volokolamsk, a fait un point intéressant le 13 octobre 2009, lors d'une rencontre avec les professeurs de l'Académie de théologie de Saint Petersbourg.
Il a d'abord rappelé que l'Église Russe n'avait pas arrêté de position sur la question de la traduction des textes liturgiques du slavon en russe; les avis y sont partagés et la question doit être abordée sous plusieurs aspes.
Un effort personnel
"D'une part, il n'est pas normal que les offices soient célébrés dans une langue qui n'est pas comprise, ou pas bien comprise, a continue l'archevêque. Pour autant, je pense que chacun d'entre nous doit honnêtement reconnaître que nous ne comprenons pas tout dans les célébrations. Moi, par exemple, je ne comprend pas toujours ce qui est lu en slavon, malgré ma formation théologique, et je dois m'adresser à l'original grec pour saisir ce qui est lu en slavon." Partant de ce constat, il souligne que ce n'est pas la traduction qui résoudra le problème, et comme exemple il prend le Grand Canon d'André de Crète: "Si on le lit en russe, il deviendra un tout petit peu plus compréhensible qu'en slavon, mais c'est le style même de ce canon, ce commentaire allégorique des Saintes Ecritures, qui est complètement étranger à l'homme contemporain.
Bien plus, le plus souvent les gens ne savent pas, qui peuvent bien être ces personnages bibliques dont il est question, ce qu'ils ont fait et pourquoi on en parle." Le problème n'est donc pas de traduire ce texte en une langue compréhensible, mais il réside dans le fait que ces textes ont été composés alors que les gens avaient d'autres modes de pensée, d'autres systèmes références à conclu le prélat.
Il a d'abord rappelé que l'Église Russe n'avait pas arrêté de position sur la question de la traduction des textes liturgiques du slavon en russe; les avis y sont partagés et la question doit être abordée sous plusieurs aspes.
Un effort personnel
"D'une part, il n'est pas normal que les offices soient célébrés dans une langue qui n'est pas comprise, ou pas bien comprise, a continue l'archevêque. Pour autant, je pense que chacun d'entre nous doit honnêtement reconnaître que nous ne comprenons pas tout dans les célébrations. Moi, par exemple, je ne comprend pas toujours ce qui est lu en slavon, malgré ma formation théologique, et je dois m'adresser à l'original grec pour saisir ce qui est lu en slavon." Partant de ce constat, il souligne que ce n'est pas la traduction qui résoudra le problème, et comme exemple il prend le Grand Canon d'André de Crète: "Si on le lit en russe, il deviendra un tout petit peu plus compréhensible qu'en slavon, mais c'est le style même de ce canon, ce commentaire allégorique des Saintes Ecritures, qui est complètement étranger à l'homme contemporain.
Bien plus, le plus souvent les gens ne savent pas, qui peuvent bien être ces personnages bibliques dont il est question, ce qu'ils ont fait et pourquoi on en parle." Le problème n'est donc pas de traduire ce texte en une langue compréhensible, mais il réside dans le fait que ces textes ont été composés alors que les gens avaient d'autres modes de pensée, d'autres systèmes références à conclu le prélat.
Dans la Maison de la paroisse de Genève de l’Eglise Orthodoxe russe Hors Frontières s’est tenu, du 1° au 15 août 2009, dans les Alpes suisses, le premier camp orthodoxe.
Conversation avec Jean Tchourin guide des camps orthodoxes pour enfants à Leysin ( Suisse ) et étudiant à l’Université théologique de Fribourg ( Suisse ).
J’ai été invité au camp par Olga Alexandré, responsable du centre d’enfants « Matrechka » à Zurich.
Grâce à la caution fournie par le Fond « Le Monde Russe » 30 enfants de 6 à 16 ans venant de Suisse, Chypre, Lituanie, Belgique et Russie ont pu se rencontrer dans les Alpes ( dans la partie francophone de la Suisse ) et se parler, chanter et prier en russe pendant 2 semaines. Neuf pupilles du Monastère Moscovite de la Miséricorde « Marthe et Marie » étaient venus de Russie.
Conversation avec Jean Tchourin guide des camps orthodoxes pour enfants à Leysin ( Suisse ) et étudiant à l’Université théologique de Fribourg ( Suisse ).
J’ai été invité au camp par Olga Alexandré, responsable du centre d’enfants « Matrechka » à Zurich.
Grâce à la caution fournie par le Fond « Le Monde Russe » 30 enfants de 6 à 16 ans venant de Suisse, Chypre, Lituanie, Belgique et Russie ont pu se rencontrer dans les Alpes ( dans la partie francophone de la Suisse ) et se parler, chanter et prier en russe pendant 2 semaines. Neuf pupilles du Monastère Moscovite de la Miséricorde « Marthe et Marie » étaient venus de Russie.
Victor Loupan
(Portrait de Jean-Marie Vianney, le curé d'Ars)
L’athéisme était l’un des piliers de l’idéologie soviétique.
Jeune dissident, j’avais, comme nombre de mes amis, une représentation erronée de ce qu’était la liberté de conscience dans le monde occidental. Nous étions persuadés que si un athéisme haïssable régnait en URSS le monde occidental était le siège d’une foi ardente.
A la différence de la Russie l’athéisme militant occidental a derrière lui une histoire multiséculaire. La grande révolution française avec ses centaines de milliers de victimes en a été l’une des premières manifestations. Saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars, se souvenait des prêtres qui venaient dans son village dans des habits paysans et disaient la messe tard la nuit dans des granges cadenassées. La France ainsi que l’Italie ont connu au début du XX siècle la confiscation de tous les biens de l’Eglise : les monastères étaient fermés, les congrégations expulsées avec l’aide de la police. Les fondements de l’athéisme occidental moderne sont certes différents. Le combat qu’il mène contre la doctrine de l’Eglise se situe à un niveau bien plus rudimentaire. L’écrasante majorité des médias prônent un monde sans Dieu.
L’école publique offre à ses pupilles des programmes imprégnés d’athéisme.
(Portrait de Jean-Marie Vianney, le curé d'Ars)
L’athéisme était l’un des piliers de l’idéologie soviétique.
Jeune dissident, j’avais, comme nombre de mes amis, une représentation erronée de ce qu’était la liberté de conscience dans le monde occidental. Nous étions persuadés que si un athéisme haïssable régnait en URSS le monde occidental était le siège d’une foi ardente.
A la différence de la Russie l’athéisme militant occidental a derrière lui une histoire multiséculaire. La grande révolution française avec ses centaines de milliers de victimes en a été l’une des premières manifestations. Saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars, se souvenait des prêtres qui venaient dans son village dans des habits paysans et disaient la messe tard la nuit dans des granges cadenassées. La France ainsi que l’Italie ont connu au début du XX siècle la confiscation de tous les biens de l’Eglise : les monastères étaient fermés, les congrégations expulsées avec l’aide de la police. Les fondements de l’athéisme occidental moderne sont certes différents. Le combat qu’il mène contre la doctrine de l’Eglise se situe à un niveau bien plus rudimentaire. L’écrasante majorité des médias prônent un monde sans Dieu.
L’école publique offre à ses pupilles des programmes imprégnés d’athéisme.
LE CAIRE
Des étudiants égyptiens de confession musulmane ont lancé samedi des pierres contre des églises et des maisons coptes (chrétiennes d'Egypte), après le maintien en détention de quatre musulmans accusés d'avoir tué un chrétien, a indiqué la police.
Les violences ont commencé lorsque les autorités judiciaires de Dairout, en Haute-Egypte, ont prolongé la détention de quatre personnes soupçonnées d'avoir tué un Copte d'une soixantaine d'années la semaine dernière, a affirmé un responsable de la police.
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