Plateforme libre de discussion
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un texte de Xenia KRIVOCHEINE
Les fidèles de la paroisse des Trois Docteurs, diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou, se rendent régulièrement en pèlerinage dans les lieux saints de France.
Une icône miraculeuse de la Vierge d'Iverie se trouve par la grâce de Dieu dans cette église. Des émigrés russes en France ont réussi à sauver cette icône qui risquait de disparaître irrémédiablement dans une brocante parisienne. A.N. Pavlov, un émigré natif de Moscou, remarqua en 1930 une grande icône dans la vitrine d'un « bric à brac ». Il entra dans l'échoppe et reconnut immédiatement la Vierge Iverskaya.
Pavlov questionna le commerçant afin de connaître la provenance de l'icône. Il apprit que l'objet avait été emporté de Moscou en 1812 par un officier français et que les descendants de ce militaire souhaitaient maintenant le vendre. La nouvelle fit rapidement le tour de la colonie russe de Paris et en fut perçue plus que comme un signe particulier mais comme un véritable miracle!
Nous savons que les soldats de Napoléon qui pillèrent en 1812 la capitale russe ne firent pas exception pour les églises. De grandes quantités d'objets en or et en argent furent volées dans la cathédrale de la Dormition du Kremlin. L'icône de la Vierge d'Iverie disparut de la chapelle érigée en son honneur à Moscou. Une copie fidèle en fut peinte en 1852 et c'est cette copie qui fut vénérée dans la chapelle Iverskaya jusqu'à la révolution de 1917.
Les fidèles de la paroisse des Trois Docteurs, diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou, se rendent régulièrement en pèlerinage dans les lieux saints de France.
Une icône miraculeuse de la Vierge d'Iverie se trouve par la grâce de Dieu dans cette église. Des émigrés russes en France ont réussi à sauver cette icône qui risquait de disparaître irrémédiablement dans une brocante parisienne. A.N. Pavlov, un émigré natif de Moscou, remarqua en 1930 une grande icône dans la vitrine d'un « bric à brac ». Il entra dans l'échoppe et reconnut immédiatement la Vierge Iverskaya.
Pavlov questionna le commerçant afin de connaître la provenance de l'icône. Il apprit que l'objet avait été emporté de Moscou en 1812 par un officier français et que les descendants de ce militaire souhaitaient maintenant le vendre. La nouvelle fit rapidement le tour de la colonie russe de Paris et en fut perçue plus que comme un signe particulier mais comme un véritable miracle!
Nous savons que les soldats de Napoléon qui pillèrent en 1812 la capitale russe ne firent pas exception pour les églises. De grandes quantités d'objets en or et en argent furent volées dans la cathédrale de la Dormition du Kremlin. L'icône de la Vierge d'Iverie disparut de la chapelle érigée en son honneur à Moscou. Une copie fidèle en fut peinte en 1852 et c'est cette copie qui fut vénérée dans la chapelle Iverskaya jusqu'à la révolution de 1917.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Octobre 2021 à 10:51
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20 commentaires
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Le mot « folie » (юродство) vient du vieux slave « fou/imbécile».
Cependant, le sens de « folie pour l'amour du Christ » réside dans le rejet conscient de ses propres vertus et dans la violation des lois du monde humain. Ceci est considéré comme une mission très difficile. Le but de cette folie apparente est d'exposer les perturbations mentales du monde. Si nous parlons spécifiquement d'objectifs et de moyens et ne recherchons pas de différences profondes, alors des exemples d'un tel comportement peuvent être trouvés dans l'histoire, à partir des temps anciens.
Un fou-en-Christ est avant tout un ascète dont toute la vie est consacrée à Dieu et dont le comportement et les paroles sont inspirées par Dieu. Il peut lui arriver de dire aux grands de ce monde des choses que les autres n’osent pas leur dire, mais ce n’est jamais pour les divertir ni avec leur permission, ni sans prendre de risques.
Cependant, le sens de « folie pour l'amour du Christ » réside dans le rejet conscient de ses propres vertus et dans la violation des lois du monde humain. Ceci est considéré comme une mission très difficile. Le but de cette folie apparente est d'exposer les perturbations mentales du monde. Si nous parlons spécifiquement d'objectifs et de moyens et ne recherchons pas de différences profondes, alors des exemples d'un tel comportement peuvent être trouvés dans l'histoire, à partir des temps anciens.
Un fou-en-Christ est avant tout un ascète dont toute la vie est consacrée à Dieu et dont le comportement et les paroles sont inspirées par Dieu. Il peut lui arriver de dire aux grands de ce monde des choses que les autres n’osent pas leur dire, mais ce n’est jamais pour les divertir ni avec leur permission, ni sans prendre de risques.
Starets au monastère d'Optino en Russie (+ 1891)
D'une grande intelligence, il fut éduqué par son grand-père qui était prêtre de village. Il fit ses études ecclésiastiques au séminaire de Puptelzk et, après quelques hésitations, devint novice à Optino. Là il se mit à l'école de saint Macaire qui avait entrepris l'édition des Pères de l'Eglise.
Il tomba alors si malade qu'il resta désormais cloué au lit pour le reste de sa vie, sans même pouvoir célébrer les Saints-Mystères. Il n'en continua pas moins son oeuvre de traduction russe de la patristique à laquelle, progressivement, s'ajouta la charge de succéder à SAINT MACAIRE DE CORINTH . Il devint starets. Riches et pauvres, gens instruits et ignorants, intellectuels et hommes d'affaires venaient vers cet homme alité qui les recevait avec bonne humeur, s'adaptant à chacun.
On dit même qu'il répondit à celui qui s'étonnait de le voir parler de dindons avec une paysanne: "Toute sa vie est liée à ses dindons et la paix de son âme a autant de prix que celle des autres."
Il organisa également pour les pauvres des associations de laïcs consacrés à la bienfaisance.
D'une grande intelligence, il fut éduqué par son grand-père qui était prêtre de village. Il fit ses études ecclésiastiques au séminaire de Puptelzk et, après quelques hésitations, devint novice à Optino. Là il se mit à l'école de saint Macaire qui avait entrepris l'édition des Pères de l'Eglise.
Il tomba alors si malade qu'il resta désormais cloué au lit pour le reste de sa vie, sans même pouvoir célébrer les Saints-Mystères. Il n'en continua pas moins son oeuvre de traduction russe de la patristique à laquelle, progressivement, s'ajouta la charge de succéder à SAINT MACAIRE DE CORINTH . Il devint starets. Riches et pauvres, gens instruits et ignorants, intellectuels et hommes d'affaires venaient vers cet homme alité qui les recevait avec bonne humeur, s'adaptant à chacun.
On dit même qu'il répondit à celui qui s'étonnait de le voir parler de dindons avec une paysanne: "Toute sa vie est liée à ses dindons et la paix de son âme a autant de prix que celle des autres."
Il organisa également pour les pauvres des associations de laïcs consacrés à la bienfaisance.
Les cloches russes sont plus lourdes que les cloches d’Europe. Pour les faire sonner, on utilise surtout la langue de la cloche car à trop solliciter un tel géant de bronze on prend le risque de démolir la chapelle ! Plus la cloche est imposante, plus le son est bas, et plus il porte au loin.
Aujourd’hui, malheureusement, aussi lourdes qu’elles puissent être, le son des mégalopoles, envahies par les bruits de voitures et de chantiers, couvre de plus en plus celui des cloches.
Grigori Koubatiane
Les cloches d'églises ont toujours eues une valeur singulière en Russie. C’est ainsi que les gens apprenaient tous les événements importants, de la fête à l’incendie. Après 1917, les bolchéviques ont commencé à détruire les cloches. C'était non seulement un acte de vandalisme mais un geste remplit d’un sombre sens mystique qui, pendant longtemps, a privé le pays de son ouïe et de sa voix.
Entre les renaissances et les chutes de l'URSS, les cloches russes se taisaient : brisées, emportées à l'étranger, oubliées dans les locaux annexes des églises. Avant la révolution d'octobre 1917, les volumes du moulage annuel de cloches en Russie atteignaient 2 mille tonnes. Et la plus grande cloche du monde est la Cloche-Roi de Moscou qui pèse plus de 200 tonnes. Si la Russie prérévolutionnaire avait uniquement de tels géants, il en serait sorti pas moins de 10 pièces chaque année !
Aujourd’hui, malheureusement, aussi lourdes qu’elles puissent être, le son des mégalopoles, envahies par les bruits de voitures et de chantiers, couvre de plus en plus celui des cloches.
Grigori Koubatiane
Les cloches d'églises ont toujours eues une valeur singulière en Russie. C’est ainsi que les gens apprenaient tous les événements importants, de la fête à l’incendie. Après 1917, les bolchéviques ont commencé à détruire les cloches. C'était non seulement un acte de vandalisme mais un geste remplit d’un sombre sens mystique qui, pendant longtemps, a privé le pays de son ouïe et de sa voix.
Entre les renaissances et les chutes de l'URSS, les cloches russes se taisaient : brisées, emportées à l'étranger, oubliées dans les locaux annexes des églises. Avant la révolution d'octobre 1917, les volumes du moulage annuel de cloches en Russie atteignaient 2 mille tonnes. Et la plus grande cloche du monde est la Cloche-Roi de Moscou qui pèse plus de 200 tonnes. Si la Russie prérévolutionnaire avait uniquement de tels géants, il en serait sorti pas moins de 10 pièces chaque année !
A la boutique du Centre spirituel de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris vous trouverez un livre destiné à vos enfants et petits-enfants de Xénia Krivochéine qu'elle a illustré un conte russe "Fillette" Vnoutchenka
Espérons que ce sera pour Noël et le Nouvel an un cadeau apprécié
Espérons que ce sera pour Noël et le Nouvel an un cadeau apprécié
Universelle, la grand-parentalité reste fondamentale alors même qu’elle se transforme en profondeur
Il y a, dans le monde, des millions de Granny et Daddy, d’Abuela et d’Abuelo, de Baboula et de Dedoula, de Nainai et de Yéyé (Chine), de Papy et de Mamies… et beaucoup d’autres encore ! C’est que, de tout temps et en tout lieu, les parents des parents ont une place singulière dans la famille et plus encore dans le cœur de leurs petits-enfants.
« Les enquêtes le montrent clairement, souligne Claudine Attias-Donfut (1), directrice de recherche à la Caisse nationale d’assurance-vieillesse. Quelle que soit la civilisation, les grands-parents ont un rôle important et occupent une place particulièrement valorisée. » Et d’ajouter que « selon les hypothèses de biologistes et évolutionnistes qui explorent “l’effet grand-mère” au temps des premiers hommes, les soins donnés par la grand-mère à la progéniture de sa ou de ses fille (s) auraient eu une action décisive sur la survie de l’espèce humaine ! »
Il y a, dans le monde, des millions de Granny et Daddy, d’Abuela et d’Abuelo, de Baboula et de Dedoula, de Nainai et de Yéyé (Chine), de Papy et de Mamies… et beaucoup d’autres encore ! C’est que, de tout temps et en tout lieu, les parents des parents ont une place singulière dans la famille et plus encore dans le cœur de leurs petits-enfants.
« Les enquêtes le montrent clairement, souligne Claudine Attias-Donfut (1), directrice de recherche à la Caisse nationale d’assurance-vieillesse. Quelle que soit la civilisation, les grands-parents ont un rôle important et occupent une place particulièrement valorisée. » Et d’ajouter que « selon les hypothèses de biologistes et évolutionnistes qui explorent “l’effet grand-mère” au temps des premiers hommes, les soins donnés par la grand-mère à la progéniture de sa ou de ses fille (s) auraient eu une action décisive sur la survie de l’espèce humaine ! »
Le Conseil interreligieux de Russie, qui réunit les responsables et les représentants des religions traditionnelles du pays, a exhorté les commerçants à ne pas utiliser de symboles sacrés, d'images et de noms de saints sur les étiquettes des produits, en particulier celles des boissons alcoolisées.
Dans un document publié mardi sur le site de l'Église orthodoxe russe, il est dit que récemment, il y a eu des cas d'utilisation en tant que marques de désignations qui reproduisent des noms de saints, leurs représentations, ainsi que des symboles de la foi et d'autres concepts et symboles vénérés par les croyants, y compris pour les placer sur des étiquettes de boissons contenant de l’alcool.
Dans un document publié mardi sur le site de l'Église orthodoxe russe, il est dit que récemment, il y a eu des cas d'utilisation en tant que marques de désignations qui reproduisent des noms de saints, leurs représentations, ainsi que des symboles de la foi et d'autres concepts et symboles vénérés par les croyants, y compris pour les placer sur des étiquettes de boissons contenant de l’alcool.
Jean Dufieux
Avec bénédiction du métropolite Antoine de Chersonèse et d’Europe Occidentale, le 10 octobre dernier, la communauté de la cathédrale de la Sainte Trinité a accueilli l’association parisienne ‘’Chants Liturgiques Orthodoxes’’ à l’occasion d’un intéressant moment de musique chorale marquant le cinquantième concert donné à Paris par cette association.
Quatre chœurs ont pris part à ce concert : L’ensemble Slava placé sous la direction de Marina Pervychine-Poulet ; le chœur russe de Paris ‘’Znamenié’’ placé sous la direction d’Ekaterina Anapolskaya ; le chœur de la cathédrale Saint Alexandre Newsky placé sous la direction du protodiacre Alexandre Kedroff et le chœur de la cathédrale de la Sainte Trinité placé sous la direction de Marina Politova. Présenté par le protodiacre Jean Drobot, ce concert a été donné en présence du métropolite Jean de Doubna ainsi que de nombreux auditeurs et de proches de la communauté de la cathédrale
Avec bénédiction du métropolite Antoine de Chersonèse et d’Europe Occidentale, le 10 octobre dernier, la communauté de la cathédrale de la Sainte Trinité a accueilli l’association parisienne ‘’Chants Liturgiques Orthodoxes’’ à l’occasion d’un intéressant moment de musique chorale marquant le cinquantième concert donné à Paris par cette association.
Quatre chœurs ont pris part à ce concert : L’ensemble Slava placé sous la direction de Marina Pervychine-Poulet ; le chœur russe de Paris ‘’Znamenié’’ placé sous la direction d’Ekaterina Anapolskaya ; le chœur de la cathédrale Saint Alexandre Newsky placé sous la direction du protodiacre Alexandre Kedroff et le chœur de la cathédrale de la Sainte Trinité placé sous la direction de Marina Politova. Présenté par le protodiacre Jean Drobot, ce concert a été donné en présence du métropolite Jean de Doubna ainsi que de nombreux auditeurs et de proches de la communauté de la cathédrale
Patron de Paris et de la Seine-Saint-Denis, il est le premier évêque de Paris, capitale de la France. L'hagiographie le fait mourir en martyr entre 250 et 275, puis ensevelir à Catulliacus, là où s'élève la basilique Saint-Denis.
p. Nikolaï Tikhonchuk
Aujourd’hui le 16 octobre, nous célébrons la mémoire de saint Denis – premier évêque de Paris et ses compagnons le prêtre Rustique et le diacre Eleuthère. D’après saint Grégoire de Tour qui a écrit la vie de saint Denis, nous savons que saint Denis est un missionnaire qui est venu d’Orient vers l’an 250. Sa mission, auprès des peuples indigènes qui vivait ici dans le bassin d’Île-de-France actuel, a duré à peu près 20 ans.
Saint Denis et ses compagnons seraient morts décapités à Montmartre pendant la persécution de l’empereur Valérien en 272, pendant une nouvelle vague de persécution contre les chrétiens.
Une chapelle a été édifiée sur le tombeau de saint Denis et de ses compagnons, et puis a été agrandie en 467 par sainte Geneviève. Au début du VII siècle, le roi Dagobert a transporté leurs reliques dans l’abbaye qu’il venait de fonder et qui devient l’abbaye Saint-Denis, future sépulture des rois de France.
p. Nikolaï Tikhonchuk
Aujourd’hui le 16 octobre, nous célébrons la mémoire de saint Denis – premier évêque de Paris et ses compagnons le prêtre Rustique et le diacre Eleuthère. D’après saint Grégoire de Tour qui a écrit la vie de saint Denis, nous savons que saint Denis est un missionnaire qui est venu d’Orient vers l’an 250. Sa mission, auprès des peuples indigènes qui vivait ici dans le bassin d’Île-de-France actuel, a duré à peu près 20 ans.
Saint Denis et ses compagnons seraient morts décapités à Montmartre pendant la persécution de l’empereur Valérien en 272, pendant une nouvelle vague de persécution contre les chrétiens.
Une chapelle a été édifiée sur le tombeau de saint Denis et de ses compagnons, et puis a été agrandie en 467 par sainte Geneviève. Au début du VII siècle, le roi Dagobert a transporté leurs reliques dans l’abbaye qu’il venait de fonder et qui devient l’abbaye Saint-Denis, future sépulture des rois de France.
Une réunion solennelle consacrée au 200e anniversaire de la naissance de Dostoïevski s'est tenue le 9 octobre au Vatican. Comme l'a déclaré l'ambassadeur de Russie au Saint Siège Alexandre Avdéev dans une interview accordée au correspondant de TASS, un tel événement a lieu pour la première fois, il souligne l'importance des liens culturels entre la Russie et le Vatican.
« La réunion s'est déroulée en présence du secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. D'éminents théologiens ont pris la parole, ils ont rappelé comment le pape François estime l’œuvre de Dostoïevski, se réfère à ses thèses », a déclaré le diplomate.
« La réunion s'est déroulée en présence du secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. D'éminents théologiens ont pris la parole, ils ont rappelé comment le pape François estime l’œuvre de Dostoïevski, se réfère à ses thèses », a déclaré le diplomate.
Prêtre Vladimir ZELINSKY
« Sous la protection de ta miséricorde nous nous réfugions », - chante la prière la plus ancienne adressée à la Mère de Dieu.
L’idée de sa protection, née presque avec le début du christianisme, « s’est revêtue » un jour d’un événement concret et mystique : au X ème siècle Marie est apparue à un « fou en Christ et à son disciple dans l’Eglise de St Sophie avec le voile en signe de la protection de la ville de en Constantinople contre le menace venue de la mer.
La protection, en russe, "pokrov", car cette fête célébrée le 14 octobre est particulièrement aimée en Russie, ne signifie pas seulement le souvenir d'un miracle qui s'est produit une fois, mais la sollicitation maternelle qui fait partie de la foi chrétienne. "Toute la nostalgie de l'humanité" souffrante qui n'a pas l'audace d'ouvrir son âme devant le Christ par crainte de Dieu, - dit un philosophe russe G.Fedotov, - se verse librement et avec amour sur la Mère de Dieu." Parmi les images les plus aimées de Marie est celle de la Mère qui protège, qui nous accompagne et nous sauve d'un danger, celui qui peut nous attendre dans cette vie, mais surtout celui qui menace notre salut éternel.
Marie est solidaire avec toute la famille humaine, elle n'est pas "déesse", elle prie comme nous prions devant son Fils et son Père Céleste, mais elle sollicite aussi pour tous les hommes. Et sa prière, portée par l'Esprit Saint, nous fait découvrir l'aspect maternel du Dieu même.
« Sous la protection de ta miséricorde nous nous réfugions », - chante la prière la plus ancienne adressée à la Mère de Dieu.
L’idée de sa protection, née presque avec le début du christianisme, « s’est revêtue » un jour d’un événement concret et mystique : au X ème siècle Marie est apparue à un « fou en Christ et à son disciple dans l’Eglise de St Sophie avec le voile en signe de la protection de la ville de en Constantinople contre le menace venue de la mer.
La protection, en russe, "pokrov", car cette fête célébrée le 14 octobre est particulièrement aimée en Russie, ne signifie pas seulement le souvenir d'un miracle qui s'est produit une fois, mais la sollicitation maternelle qui fait partie de la foi chrétienne. "Toute la nostalgie de l'humanité" souffrante qui n'a pas l'audace d'ouvrir son âme devant le Christ par crainte de Dieu, - dit un philosophe russe G.Fedotov, - se verse librement et avec amour sur la Mère de Dieu." Parmi les images les plus aimées de Marie est celle de la Mère qui protège, qui nous accompagne et nous sauve d'un danger, celui qui peut nous attendre dans cette vie, mais surtout celui qui menace notre salut éternel.
Marie est solidaire avec toute la famille humaine, elle n'est pas "déesse", elle prie comme nous prions devant son Fils et son Père Céleste, mais elle sollicite aussi pour tous les hommes. Et sa prière, portée par l'Esprit Saint, nous fait découvrir l'aspect maternel du Dieu même.
Le deuxième volume du recueil , élaboré par le Comité d'enquête de Russie sur le meurtre de la famille royale a été publié, annonce le site de la commission.
La publication contient des documents concernant la mort de l'empereur russe Nicolas II, de sa famille et de ses proches.
Le deuxième tome expose également les étapes de l'enquête sur le meurtre de la famille impériale, enquête qui se base strictement sur des faits établis et des documents historiques et d'archives. Le livre est basé sur des recherches d'experts, des photographies, des enregistrements audio, des modèles 3D recréés du lieu de l'événement, qui nous permettent de reconstituer ce qui s'était passé.
La publication contient des documents concernant la mort de l'empereur russe Nicolas II, de sa famille et de ses proches.
Le deuxième tome expose également les étapes de l'enquête sur le meurtre de la famille impériale, enquête qui se base strictement sur des faits établis et des documents historiques et d'archives. Le livre est basé sur des recherches d'experts, des photographies, des enregistrements audio, des modèles 3D recréés du lieu de l'événement, qui nous permettent de reconstituer ce qui s'était passé.
Pour en parler Carol Saba reçoit Mgr Joseph, le Métropolite de la Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe occidentale et Méridionale.
Mission de l'Orthodoxie et l'Orthodoxie en Mission, est le thème de l'édition n°85 de "L'Orthodoxie, Ici & Maintenant" avec comme invité, Son Eminence le Métropolite Joseph, évêque titulaire de la Métropole Orthodoxe Roumaine en Europe Occidentale et Méridionale.
« Comment les orthodoxes, écrit Mgr Anastase de Tirana, peuvent-ils proclamer l'enseignement de la Résurrection et n'avoir pas la conscience du devoir d'annoncer à toutes les nations le Triomphe du Christ, la libération de la nature humaine ? ».
L'importance de ce thème s'est imposée au coeur de l'Université d'été 2021 du clergé de la Métropole orthodoxe Roumaine d'Europe occidentale et Méridionale, qui s'est tenue du 24 au 28 août dernier au Centre Sainte Croix près de Bordeaux.
Mission de l'Orthodoxie et l'Orthodoxie en Mission, est le thème de l'édition n°85 de "L'Orthodoxie, Ici & Maintenant" avec comme invité, Son Eminence le Métropolite Joseph, évêque titulaire de la Métropole Orthodoxe Roumaine en Europe Occidentale et Méridionale.
« Comment les orthodoxes, écrit Mgr Anastase de Tirana, peuvent-ils proclamer l'enseignement de la Résurrection et n'avoir pas la conscience du devoir d'annoncer à toutes les nations le Triomphe du Christ, la libération de la nature humaine ? ».
L'importance de ce thème s'est imposée au coeur de l'Université d'été 2021 du clergé de la Métropole orthodoxe Roumaine d'Europe occidentale et Méridionale, qui s'est tenue du 24 au 28 août dernier au Centre Sainte Croix près de Bordeaux.
Andrea Riccardi
La lutte antireligieuse mena en Union soviétique à un holocauste de femmes et d’hommes qui professaient leur foi. Cette tragédie du peuple chrétien fut partagée par les croyants d’autres religions et par des hommes et des femmes dont les convictions s’écartaient de celles du régime et qui, à cause de leurs idées, connurent de grandes souffrances et parfois la mort.
En 1968, Athénagoras, patriarche orthodoxe de Constantinople, notait : « Les chrétiens russes ont vaincu le totalitarisme dans leur pays. Ils l’ont vaincu par la foi, la prière, la souffrance de leurs confesseurs et de leurs martyrs… » Et il ajoutait : « … leur victoire n’est pas encore visible. Beaucoup de choses lourdes s’attardent à la surface de l’Histoire; mais tout a déjà changé en profondeur »
La plupart de ceux qui souffrirent des persécutions sont inconnus, comme on l’a dit. Qu’est-il advenu des moniales et des moines des 1025 monastères orthodoxes existant en 1917, et qui furent tous fermés dans les années qui suivirent ? Comment ont-ils vécu après la dispersion ? Pour quelques-uns d’entre eux, on a quelques informations, mais dans la plupart des cas on perd leur trace 18. Beaucoup ont été engloutis dans l’univers concentrationnaire.
D’autres se sont dispersés dans l’immense monde soviétique. Ce fut le cas de la catholique Elena Plavskaïa, arrêtée en 1933 dans le cadre de l’enquête sur les catholiques russes et condamnée à cinq ans de camp de travail correctionnel au Bamlag. En 1937, elle fut libérée et envoyée en exil intérieur.
La lutte antireligieuse mena en Union soviétique à un holocauste de femmes et d’hommes qui professaient leur foi. Cette tragédie du peuple chrétien fut partagée par les croyants d’autres religions et par des hommes et des femmes dont les convictions s’écartaient de celles du régime et qui, à cause de leurs idées, connurent de grandes souffrances et parfois la mort.
En 1968, Athénagoras, patriarche orthodoxe de Constantinople, notait : « Les chrétiens russes ont vaincu le totalitarisme dans leur pays. Ils l’ont vaincu par la foi, la prière, la souffrance de leurs confesseurs et de leurs martyrs… » Et il ajoutait : « … leur victoire n’est pas encore visible. Beaucoup de choses lourdes s’attardent à la surface de l’Histoire; mais tout a déjà changé en profondeur »
La plupart de ceux qui souffrirent des persécutions sont inconnus, comme on l’a dit. Qu’est-il advenu des moniales et des moines des 1025 monastères orthodoxes existant en 1917, et qui furent tous fermés dans les années qui suivirent ? Comment ont-ils vécu après la dispersion ? Pour quelques-uns d’entre eux, on a quelques informations, mais dans la plupart des cas on perd leur trace 18. Beaucoup ont été engloutis dans l’univers concentrationnaire.
D’autres se sont dispersés dans l’immense monde soviétique. Ce fut le cas de la catholique Elena Plavskaïa, arrêtée en 1933 dans le cadre de l’enquête sur les catholiques russes et condamnée à cinq ans de camp de travail correctionnel au Bamlag. En 1937, elle fut libérée et envoyée en exil intérieur.
Le bureau de l’ambassade du Saint-Siège – la nonciature – vient d’ouvrir ses portes à Erevan, capitale de l’Arménie, le 1er septembre 2021, indique le site Nouvelles d’Arménie le 2 septembre.
Le Vatican inaugurera sous peu officiellement sa nonciature en Arménie.
Située dans le centre d’Erevan, sur l’avenue du Nord, le bureau est sous la houlette du nonce apostolique en Arménie et en Géorgie, Mgr José Bettencourt. Mgr José Avelino Bettencourt a été nommé nonce apostolique en Arménie le 1er mars 2018. Originaire du Portugal, prêtre de l’archidiocèse d’Ottawa (Canada), et ancien chef du protocole à la Secrétairerie d’État (Vatican), il a été nommé aussi nonce en Géorgie et élevé à la dignité d’archevêque le 26 février 2018.
Rappelons que le pape François a effectué un voyage apostolique en Arménie du 24 au 26 juin 2016.
Le 12 avril 2015, le pape François a proclamé saint Grégoire de Narek, un moine arménien du Xe siècle, Docteur de l’Église universelle
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Le Vatican inaugurera sous peu officiellement sa nonciature en Arménie.
Située dans le centre d’Erevan, sur l’avenue du Nord, le bureau est sous la houlette du nonce apostolique en Arménie et en Géorgie, Mgr José Bettencourt. Mgr José Avelino Bettencourt a été nommé nonce apostolique en Arménie le 1er mars 2018. Originaire du Portugal, prêtre de l’archidiocèse d’Ottawa (Canada), et ancien chef du protocole à la Secrétairerie d’État (Vatican), il a été nommé aussi nonce en Géorgie et élevé à la dignité d’archevêque le 26 février 2018.
Rappelons que le pape François a effectué un voyage apostolique en Arménie du 24 au 26 juin 2016.
Le 12 avril 2015, le pape François a proclamé saint Grégoire de Narek, un moine arménien du Xe siècle, Docteur de l’Église universelle
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Le Saint Synode de l'Église d'Antioche s'est déroulé à Balamand après une interruption de deux ans...
Le Saint-Synode de l'Église orthodoxe d'Antioche, tenu du 5 au 8 octobre 2021 à Balamand sous la présidence de Sa Béatitude le Patriarche Jean X , a appelé les Églises orthodoxes locales à entamer une discussion ouverte et honnête sur la crise dans le monde L'orthodoxie en lien avec les événements d'Ukraine et la rupture subséquente des relations entre Moscou et Constantinople, selon le site officiel du Patriarcat d'Antioche .
« Les membres du Synode ont examiné les problèmes auxquels l'orthodoxie est confrontée dans le monde moderne et ont souligné l'importance de préserver l'unité de l'orthodoxie, de respecter la tradition canonique de l'Église et d'éviter tout ce qui pourrait exacerber les différends existants, transformant potentiellement ces différends en différends plus vastes et plus importants. . À cet égard, ils ont appelé au début d'un dialogue global sur toutes les questions controversées accumulées afin de trouver des solutions qui permettraient le rétablissement de la communion ecclésiale dans le cadre d'une famille orthodoxe », lit-on dans la déclaration finale du synode.
Le Saint-Synode de l'Église orthodoxe d'Antioche, tenu du 5 au 8 octobre 2021 à Balamand sous la présidence de Sa Béatitude le Patriarche Jean X , a appelé les Églises orthodoxes locales à entamer une discussion ouverte et honnête sur la crise dans le monde L'orthodoxie en lien avec les événements d'Ukraine et la rupture subséquente des relations entre Moscou et Constantinople, selon le site officiel du Patriarcat d'Antioche .
« Les membres du Synode ont examiné les problèmes auxquels l'orthodoxie est confrontée dans le monde moderne et ont souligné l'importance de préserver l'unité de l'orthodoxie, de respecter la tradition canonique de l'Église et d'éviter tout ce qui pourrait exacerber les différends existants, transformant potentiellement ces différends en différends plus vastes et plus importants. . À cet égard, ils ont appelé au début d'un dialogue global sur toutes les questions controversées accumulées afin de trouver des solutions qui permettraient le rétablissement de la communion ecclésiale dans le cadre d'une famille orthodoxe », lit-on dans la déclaration finale du synode.
AXIOS!
Le 10 octobre 2021, jour de la commémoration des Saints Ibériques, le métropolite Antoine de Chersonèse et d'Europe occidentale, et l'archevêque Nestor de Madrid et de Lisbonne ont célébré la Divine Liturgie à Madrid dans l'église cathédrale en l'honneur de Marie-Madeleine, égale aux Apôtres .
Au cours du service divin, après le chant des Chérubin, le métropolite Antoine a ordonné prêtre le clerc de la cathédrale de la Trinité à Paris, le diacre Daniel Naberejny.
Le prêtre nouvellement ordonné exercera son ministère dans la cathédrale de la Trinité à Paris.
Le 10 octobre 2021, jour de la commémoration des Saints Ibériques, le métropolite Antoine de Chersonèse et d'Europe occidentale, et l'archevêque Nestor de Madrid et de Lisbonne ont célébré la Divine Liturgie à Madrid dans l'église cathédrale en l'honneur de Marie-Madeleine, égale aux Apôtres .
Au cours du service divin, après le chant des Chérubin, le métropolite Antoine a ordonné prêtre le clerc de la cathédrale de la Trinité à Paris, le diacre Daniel Naberejny.
Le prêtre nouvellement ordonné exercera son ministère dans la cathédrale de la Trinité à Paris.
Les nouveaux martyrs de la terre russe
Le métropolite de Kroutitsk fut l’un des successeurs du Patriarche Tikhon.
Né en 1863, dans la province de Voronèje, Pierre Féodorovitch Poliansky terminait en 1892 ses études de théologie à la Faculté de Moscou où il demeura un certain temps comme aide de l’inspecteur, puis il fut nommé surveillant de l’institut théologique de Jiroviets, dans la province de Grodno, après quoi on l’invita à devenir secrétaire du Comité d’éducation religieuse auprès du Saint-Synode. Devenu membre laïc de ce comité, il exerça jusqu’à la révolution les fonctions d’inspecteur des établissements d’éducation religieuse.
Obligé de parcourir de long en large toute la Russie, il eut l’occasion de connaître beaucoup de monde et de se faire de nombreuses relations dans le haut clergé et dans l’enseignement supérieur. Très doué intellectuellement et d’un caractère sociable, il était hautement apprécié des larges cercles qu’il avait à fréquenter.
Sa fermeté de caractère et son tact exercèrent une grande influence sur l'éducation religieuse et l’enseignement en Russie.Pendant la révolution, Pierre Féodorovitch participa aux travaux du Concile national de l’Eglise Russe de 1917-1918, à Moscou. Le Patriarche Tikhon en fit l’un de ses plus proches collaborateurs. En 1920, Pierre Féodorovitch se fit moine. Il reçut l’habit des mains du Patriarche qui, rapidement, le consacra évêque pour en faire son vicaire. Plus tard, il l'éleva au rang de métropolite de Kroutitsk, dans le diocèse de Moscou.
Le métropolite de Kroutitsk fut l’un des successeurs du Patriarche Tikhon.
Né en 1863, dans la province de Voronèje, Pierre Féodorovitch Poliansky terminait en 1892 ses études de théologie à la Faculté de Moscou où il demeura un certain temps comme aide de l’inspecteur, puis il fut nommé surveillant de l’institut théologique de Jiroviets, dans la province de Grodno, après quoi on l’invita à devenir secrétaire du Comité d’éducation religieuse auprès du Saint-Synode. Devenu membre laïc de ce comité, il exerça jusqu’à la révolution les fonctions d’inspecteur des établissements d’éducation religieuse.
Obligé de parcourir de long en large toute la Russie, il eut l’occasion de connaître beaucoup de monde et de se faire de nombreuses relations dans le haut clergé et dans l’enseignement supérieur. Très doué intellectuellement et d’un caractère sociable, il était hautement apprécié des larges cercles qu’il avait à fréquenter.
Sa fermeté de caractère et son tact exercèrent une grande influence sur l'éducation religieuse et l’enseignement en Russie.Pendant la révolution, Pierre Féodorovitch participa aux travaux du Concile national de l’Eglise Russe de 1917-1918, à Moscou. Le Patriarche Tikhon en fit l’un de ses plus proches collaborateurs. En 1920, Pierre Féodorovitch se fit moine. Il reçut l’habit des mains du Patriarche qui, rapidement, le consacra évêque pour en faire son vicaire. Plus tard, il l'éleva au rang de métropolite de Kroutitsk, dans le diocèse de Moscou.
Saint Jean dictant l'Apocalypse à son disciple Prokhor
Jean est le premier disciple de Jésus.
Il a 20 ans environ au moment de sa rencontre avec Lui au bord du Jourdain. Il assiste à son Baptême en compagnie de son frère Jacques le majeur et d’André. Au retour de Jésus du désert, où il a passé quarante jours, il l'interpelle : "Maître, où demeures-tu ?" et le suit (EMV 47 - Cf. Jean 1, 35-39).
Jean l'évangéliste, ascète semblable aux anges, théologien qui as eu Dieu pour maître, tu as prêché au monde fidèlement la plaie immaculée du Seigneur faisant jaillir le sang et l'eau. C'est elle qui procure à nos âmes la vie éternelle.
Couché sur la poitrine du Christ le Maître pendant la Cène du Seigneur, ô disciple bien-aimé, d'elle tu as reçu la connaissance des choses ineffables et tu as clamé à tous d'une voix de tonnerre: Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu, la vraie lumière qui éclaire tout homme par sa venue dans le monde, le Christ Dieu, le Sauveur de nos âmes.
On attribue à l'apôtre Jean de nombreux miracles.
Lors d'une fête en dévotion à la déesse Artémis, que vénéraient les habitants d'Éphèse, Jean monta sur la colline où se trouvait une grande statue de la déesse et commença à haranguer la foule païenne. Celle-ci, furieuse, tenta de le lapider, mais toutes les pierres frappèrent la statue qui fut mise en pièces, puis les pierres se retournèrent contre ceux qui continuaient à les lancer.
Jean est le premier disciple de Jésus.
Il a 20 ans environ au moment de sa rencontre avec Lui au bord du Jourdain. Il assiste à son Baptême en compagnie de son frère Jacques le majeur et d’André. Au retour de Jésus du désert, où il a passé quarante jours, il l'interpelle : "Maître, où demeures-tu ?" et le suit (EMV 47 - Cf. Jean 1, 35-39).
Jean l'évangéliste, ascète semblable aux anges, théologien qui as eu Dieu pour maître, tu as prêché au monde fidèlement la plaie immaculée du Seigneur faisant jaillir le sang et l'eau. C'est elle qui procure à nos âmes la vie éternelle.
Couché sur la poitrine du Christ le Maître pendant la Cène du Seigneur, ô disciple bien-aimé, d'elle tu as reçu la connaissance des choses ineffables et tu as clamé à tous d'une voix de tonnerre: Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu, la vraie lumière qui éclaire tout homme par sa venue dans le monde, le Christ Dieu, le Sauveur de nos âmes.
On attribue à l'apôtre Jean de nombreux miracles.
Lors d'une fête en dévotion à la déesse Artémis, que vénéraient les habitants d'Éphèse, Jean monta sur la colline où se trouvait une grande statue de la déesse et commença à haranguer la foule païenne. Celle-ci, furieuse, tenta de le lapider, mais toutes les pierres frappèrent la statue qui fut mise en pièces, puis les pierres se retournèrent contre ceux qui continuaient à les lancer.
La fête de Sainte Foy - La Grande, le mercredi 6 octobre au Skite Sainte Foy à Saint-Julien-des-Points en Cévennes.
En présence de l’Évêque Syméon de Domodevo, du Protopresbytre Jean (Gueit), doyen du Sud de la France,
de plusieurs fidèles du Gard et de Lozère, de pèlerins dont certains sont venus de Marseille, Grenoble, Paris…
de deux sœurs cisterciennes du monastère de Cabanoule, des moines du skite et de la moniale, sœur Enimie
ont célébré dans une ambiance priante et paisible la Liturgie pontificale.
A la fin de l’office des Heures le Frère Joseph, parrainé par l’higoumène Gérasime (Frère Jean), a été tonsuré et reçu Lecteur par l’Évêque Syméon.
S’inspirant de l’Évangile du jour de la fête, la Cananéenne, Monseigneur Syméon insiste sur la force fulgurante de la demande, de la foi et de l’humilité. Le Seigneur ne répond pas à la demande de la Cananéenne non pas pour refuser sa miséricorde mais intensifier son désir. Le Salut est apporté à tous, étrangers et païens du monde.
En présence de l’Évêque Syméon de Domodevo, du Protopresbytre Jean (Gueit), doyen du Sud de la France,
de plusieurs fidèles du Gard et de Lozère, de pèlerins dont certains sont venus de Marseille, Grenoble, Paris…
de deux sœurs cisterciennes du monastère de Cabanoule, des moines du skite et de la moniale, sœur Enimie
ont célébré dans une ambiance priante et paisible la Liturgie pontificale.
A la fin de l’office des Heures le Frère Joseph, parrainé par l’higoumène Gérasime (Frère Jean), a été tonsuré et reçu Lecteur par l’Évêque Syméon.
S’inspirant de l’Évangile du jour de la fête, la Cananéenne, Monseigneur Syméon insiste sur la force fulgurante de la demande, de la foi et de l’humilité. Le Seigneur ne répond pas à la demande de la Cananéenne non pas pour refuser sa miséricorde mais intensifier son désir. Le Salut est apporté à tous, étrangers et païens du monde.
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