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Traduction pour "PO" Elena Tastevin
L’église de la Dormition à Casablanca (Maroc) érigée grâce aux efforts des émigrés russes en 1958 est menacée de démolition. C’est l’une des deux églises orthodoxes russes qui se sont conservées dans le Royaume du Maroc.
L’ex-prêtre Nicolas Semenov, Eglise orthodoxe russe hors-frontières, de nationalité française, défroqué en 2001, a vendu les biens de la paroisse de la Dormition à une commerçante marocaine. Elle envisage de démolir l’édifice pour réaliser un projet immobilier à sa place. L’église de l’Assomption se trouve dans un des quartiers d’affaires prestigieux du centre-ville.
Le 1er février 2012 des manœuvres marocains embauchés par Semenov sont entrés à l’église restaurée récemment grâce aux efforts des paroissiens. Ils ont brisé la précieuse iconostase, ont arraché des murs des icônes anciennes et tenté de voler les objets sacrés. Ils ont été arrêtés par le locataire de la paroisse.
L’église de la Dormition à Casablanca (Maroc) érigée grâce aux efforts des émigrés russes en 1958 est menacée de démolition. C’est l’une des deux églises orthodoxes russes qui se sont conservées dans le Royaume du Maroc.
L’ex-prêtre Nicolas Semenov, Eglise orthodoxe russe hors-frontières, de nationalité française, défroqué en 2001, a vendu les biens de la paroisse de la Dormition à une commerçante marocaine. Elle envisage de démolir l’édifice pour réaliser un projet immobilier à sa place. L’église de l’Assomption se trouve dans un des quartiers d’affaires prestigieux du centre-ville.
Le 1er février 2012 des manœuvres marocains embauchés par Semenov sont entrés à l’église restaurée récemment grâce aux efforts des paroissiens. Ils ont brisé la précieuse iconostase, ont arraché des murs des icônes anciennes et tenté de voler les objets sacrés. Ils ont été arrêtés par le locataire de la paroisse.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Juin 2012 à 11:31
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27 commentaires
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Le 29 mai 2012, la délégation de l’Église orthodoxe grecque a visité l’Académie de théologie et le séminaire de Moscou. L’archevêque Hiéronyme d’Athènes et de toute la Grèce s’est adressé aux enseignants et aux étudiants. Il a ensuite répondu aux questions.
- Béatitude, où en est la situation en Grèce quant aux passeports électroniques et quelle est la position de l’Église orthodoxe grecque sur cette question ?
- Pour mieux éclairer ce problème, je rappelerai une autre question qui avait suscité de vives discussions : l’opposition au numéro 666. Ce numéro, le sceau de l’antéchrist, avait soulevé un immense mouvement de protestation au sein de la société grecque. Et lorsqu’on me demandait mon avis sur cette combinaison de chiffres, je répondais : si vous aviez un numéro de téléphone comportant trois six, l’utiliseriez-vous ? Si l’on vous envoyait en cadeau un chèque de 666 mille dollars, euros ou roubles, l’accepteriez-vous ou le refuseriez-vous ? Ayant reçu au baptême et dans les sacrements un don tel que la grâce du Saint Esprit, allons-nous nous effrayer d’un malheureux témoignage électronique ? Ce que je disais aux élèves des établissements religieux de Grèce, je vous le redis aujourd’hui : nous devons garder la Tradition, mais nous n’avons pas à nous battre contre les technologies de pointe.
- Béatitude, où en est la situation en Grèce quant aux passeports électroniques et quelle est la position de l’Église orthodoxe grecque sur cette question ?
- Pour mieux éclairer ce problème, je rappelerai une autre question qui avait suscité de vives discussions : l’opposition au numéro 666. Ce numéro, le sceau de l’antéchrist, avait soulevé un immense mouvement de protestation au sein de la société grecque. Et lorsqu’on me demandait mon avis sur cette combinaison de chiffres, je répondais : si vous aviez un numéro de téléphone comportant trois six, l’utiliseriez-vous ? Si l’on vous envoyait en cadeau un chèque de 666 mille dollars, euros ou roubles, l’accepteriez-vous ou le refuseriez-vous ? Ayant reçu au baptême et dans les sacrements un don tel que la grâce du Saint Esprit, allons-nous nous effrayer d’un malheureux témoignage électronique ? Ce que je disais aux élèves des établissements religieux de Grèce, je vous le redis aujourd’hui : nous devons garder la Tradition, mais nous n’avons pas à nous battre contre les technologies de pointe.
Le prélat grec attaque l’archevêque catholique d’Athènes pour "prosélytisme"
"Dans son article 3, alinéa 3, elle précise même (la Constitution hellénique) que "le texte des Saintes Ecritures reste inaltérable". Sa traduction officielle sans l’approbation de l’Eglise de Grèce est même interdite. Ainsi, selon la Constitution, il est interdit de traduire la Bible sans le consentement orthodoxe."
La belle affaire ! Les massorètes avaient fait mieux au Xème siècle è.c., Ils avaient compté toutes les lettres de chaque livre de la Bible dans le but de la protéger contre toute tentation d'amendement. Personne n'y a vu à mal. En tout ce qui concerne la transmission des Ecritures il est normal d'être prudent.
"Dans son article 3, alinéa 3, elle précise même (la Constitution hellénique) que "le texte des Saintes Ecritures reste inaltérable". Sa traduction officielle sans l’approbation de l’Eglise de Grèce est même interdite. Ainsi, selon la Constitution, il est interdit de traduire la Bible sans le consentement orthodoxe."
La belle affaire ! Les massorètes avaient fait mieux au Xème siècle è.c., Ils avaient compté toutes les lettres de chaque livre de la Bible dans le but de la protéger contre toute tentation d'amendement. Personne n'y a vu à mal. En tout ce qui concerne la transmission des Ecritures il est normal d'être prudent.
Cyril Semenoff-Tian-Chanskyi
[ Historien d’art et photographe]i
Les cinq à sept mètre carrés de la décoration murale de l’escalier-vestibule de l’église Saint-Serge rue de Crimée à Paris, ont été enlevés au burin et au marteau, lors de la deuxième quinzaine du mois de mai 2012. La figure de Saint Maxime le Confesseur a été entièrement détruite. Les morceaux, dont certains approchent les trente centimètres, ont été jetés pêle-mêle dans des sacs-poubelle.
L’observation de quelques morceaux, qui ont pu être sauvés, montrent que les deux couches d’enduit à base de plâtre semble-t-il, étaient en parfait état, avait une dureté telle qu’en les enlevant, elles ont arraché en plusieurs endroits la surface des briques du mur.
La dureté parfaite, la non pulvérulence, et des enduits d’apprêt, et des briques, prouvent que ceux-ci ont parfaitement conservés leurs qualités physiques et leur homogénéité. La dimension des morceaux arrachés montrent également l’excellente tenue et dureté des enduits préparés par Stelletsky.
[ Historien d’art et photographe]i
Les cinq à sept mètre carrés de la décoration murale de l’escalier-vestibule de l’église Saint-Serge rue de Crimée à Paris, ont été enlevés au burin et au marteau, lors de la deuxième quinzaine du mois de mai 2012. La figure de Saint Maxime le Confesseur a été entièrement détruite. Les morceaux, dont certains approchent les trente centimètres, ont été jetés pêle-mêle dans des sacs-poubelle.
L’observation de quelques morceaux, qui ont pu être sauvés, montrent que les deux couches d’enduit à base de plâtre semble-t-il, étaient en parfait état, avait une dureté telle qu’en les enlevant, elles ont arraché en plusieurs endroits la surface des briques du mur.
La dureté parfaite, la non pulvérulence, et des enduits d’apprêt, et des briques, prouvent que ceux-ci ont parfaitement conservés leurs qualités physiques et leur homogénéité. La dimension des morceaux arrachés montrent également l’excellente tenue et dureté des enduits préparés par Stelletsky.
Par Alexandra Michot
Des frises de prières et une figure de saint Maxime, notamment, ont disparu sous les coups de burin la semaine dernière.Une partie des œuvres murales de cette église orthodoxe, dans le XIXe, a été endommagée au lieu d'être restaurée.
Émoi au sein de la communauté orthodoxe russe de la capitale. Le motif: la dégradation d'une fresque que les spécialistes considèrent aujourd'hui comme l'œuvre maîtresse de l'artiste-architecte-décorateur Dmitri Semionovitch Stelletsky dans l'église Saint-Serge. Petite bâtisse colorée au bout d'une allée bucolique du XIXe arrondissement, l'église orthodoxe russe Saint-Serge fit d'abord office de temple protestant avant d'être investie, au début des années 1920, par des immigrés russes à la recherche d'un lieu de culte. Entre 1925 et 1927, Dmitri Semionovitch Stelletsky va créer l'iconostase et superviser toutes les peintures murales des lieux. Sans oublier les objets et mobiliers de culte: porte-cierges, autels… L'ex-temple se dote à l'époque d'un porche et d'escaliers en bois peint. Comme les murs intérieurs, les parois externes de l'escalier vont être ornées par l'artiste de peintures représentant les saints pères de l'Église orthodoxe, mais aussi de prières, tracées en lettres slavonnes, et de voiles stylisés.
Des frises de prières et une figure de saint Maxime, notamment, ont disparu sous les coups de burin la semaine dernière.Une partie des œuvres murales de cette église orthodoxe, dans le XIXe, a été endommagée au lieu d'être restaurée.
Émoi au sein de la communauté orthodoxe russe de la capitale. Le motif: la dégradation d'une fresque que les spécialistes considèrent aujourd'hui comme l'œuvre maîtresse de l'artiste-architecte-décorateur Dmitri Semionovitch Stelletsky dans l'église Saint-Serge. Petite bâtisse colorée au bout d'une allée bucolique du XIXe arrondissement, l'église orthodoxe russe Saint-Serge fit d'abord office de temple protestant avant d'être investie, au début des années 1920, par des immigrés russes à la recherche d'un lieu de culte. Entre 1925 et 1927, Dmitri Semionovitch Stelletsky va créer l'iconostase et superviser toutes les peintures murales des lieux. Sans oublier les objets et mobiliers de culte: porte-cierges, autels… L'ex-temple se dote à l'époque d'un porche et d'escaliers en bois peint. Comme les murs intérieurs, les parois externes de l'escalier vont être ornées par l'artiste de peintures représentant les saints pères de l'Église orthodoxe, mais aussi de prières, tracées en lettres slavonnes, et de voiles stylisés.
La polémique autour de la destruction délibérée des peintures murales de Dimitri Stelletsky ne devrait pas être partisane.
Les faits sont têtus. Impressionné par l’information qui m’est arrivée le WE dernier, je me suis rendu lundi après-midi au 93 rue de Crimée. Constater le désastre de visu est bien plus impressionnant que de le voir en photo. Même si elle reflète, comme c’est le cas ici, la vérité nue.
Quand un geste iconoclaste se produit dans une église, il apparaît comme plus grave que s’il était le fait d’un pouvoir laïc ou antichrétien. Les responsables de cette action ne devraient pas s’abriter derrière l’argument de la nécessité de restaurer. Il ne tient pas. Car il y a une différence de taille entre la restauration, disons, d’un fauteuil abîmé et la restauration d’une œuvre d’art. Dimitri Stelletsky est un des génies de l’art russe du XX siècle. Et ses peintures murales de l’église de l’Institut Saint-Serge font partie de ses travaux de référence, reproduits à d’innombrables reprises, admirés par les connaisseurs. Le fait que ces chefs-d’œuvre aient pu être laissés à l’abandon est, bien attendu, accablant pour ceux qui en avaient la charge.
Les faits sont têtus. Impressionné par l’information qui m’est arrivée le WE dernier, je me suis rendu lundi après-midi au 93 rue de Crimée. Constater le désastre de visu est bien plus impressionnant que de le voir en photo. Même si elle reflète, comme c’est le cas ici, la vérité nue.
Quand un geste iconoclaste se produit dans une église, il apparaît comme plus grave que s’il était le fait d’un pouvoir laïc ou antichrétien. Les responsables de cette action ne devraient pas s’abriter derrière l’argument de la nécessité de restaurer. Il ne tient pas. Car il y a une différence de taille entre la restauration, disons, d’un fauteuil abîmé et la restauration d’une œuvre d’art. Dimitri Stelletsky est un des génies de l’art russe du XX siècle. Et ses peintures murales de l’église de l’Institut Saint-Serge font partie de ses travaux de référence, reproduits à d’innombrables reprises, admirés par les connaisseurs. Le fait que ces chefs-d’œuvre aient pu être laissés à l’abandon est, bien attendu, accablant pour ceux qui en avaient la charge.
Chers Amis,
La déclaration de la Paroisse Saint-Serge de ce jour comporte quelques inexactitudes importantes. D’une part, il ne s’agit nullement de fresques, mais de peintures murales sur enduit sec. Il n’y a d’ailleurs aucune fresque à l’église Saint-Serge.
D’autre part, cette méthode d’enlèvement total, et de la couche picturale, et de la couche de préparation, contrevient à la déontologie de la restauration, qui consiste à préserver ce qui existe et non à le détruire. Le cas des nervures de la voûte quadripartite de croisée est différent, car il y avait dans les morceaux de plâtre qui se détachaient par morceaux de dizaines de centimètres une nécessité de préserver des peintures murales, mais en même temps d’éviter des accidents plus ou moins graves.
Les peintures murales planes et verticales du vestibule n’ont donc aucune chance de blesser qui que se soit, car elle ne viennent pas en surplomb, ni ne se sont jamais décrochées avec leur support par plaques entières. Monseigneur Michel (Storojenko) et le p. Nicolas Ozoline ont donc à l’époque agi selon les règles.
La déclaration de la Paroisse Saint-Serge de ce jour comporte quelques inexactitudes importantes. D’une part, il ne s’agit nullement de fresques, mais de peintures murales sur enduit sec. Il n’y a d’ailleurs aucune fresque à l’église Saint-Serge.
D’autre part, cette méthode d’enlèvement total, et de la couche picturale, et de la couche de préparation, contrevient à la déontologie de la restauration, qui consiste à préserver ce qui existe et non à le détruire. Le cas des nervures de la voûte quadripartite de croisée est différent, car il y avait dans les morceaux de plâtre qui se détachaient par morceaux de dizaines de centimètres une nécessité de préserver des peintures murales, mais en même temps d’éviter des accidents plus ou moins graves.
Les peintures murales planes et verticales du vestibule n’ont donc aucune chance de blesser qui que se soit, car elle ne viennent pas en surplomb, ni ne se sont jamais décrochées avec leur support par plaques entières. Monseigneur Michel (Storojenko) et le p. Nicolas Ozoline ont donc à l’époque agi selon les règles.
Le bureau du Conseil paroissial de l'église Saint-Serge à Paris a mis en ligne la réponse à l'appel d'urgence de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge. Nous le reproduisons en intégralité ci-dessous
MISE AU POINT
A la suite d'une publication sur Internet concernant les travaux de restauration des peintures murales entrepris à l'église Saint-Serge de Radonège par notre paroisse, nous tenons à apporter les précisions suivants :La restauration des peintures murales de l'église Saint-Serge a été entreprise depuis plus de vingt ans, sous la responsabilité de la paroisse à qui incombe l'entretien de l'église et qui s'est chargée de trouver financements, subventions et restaurateurs.
MISE AU POINT
A la suite d'une publication sur Internet concernant les travaux de restauration des peintures murales entrepris à l'église Saint-Serge de Radonège par notre paroisse, nous tenons à apporter les précisions suivants :La restauration des peintures murales de l'église Saint-Serge a été entreprise depuis plus de vingt ans, sous la responsabilité de la paroisse à qui incombe l'entretien de l'église et qui s'est chargée de trouver financements, subventions et restaurateurs.
La Direction, le corps enseignant et les étudiants de l’Institut Saint-Serge lancent par la présente un appel au secours ! Aussi incroyable que cela puisse paraître les peintures de l’escalier extérieur donnant accès à l’église Saint-Serge sont en train d’être détruites sous nos yeux !
Un inconnu se réclamant de la bénédiction du recteur Vladislav Trembovelski (1) et d’une décision du conseil paroissial, qui ni l’un ni l’autre n’ont compétence ni droit de décision en la matière, s’est mis à anéantir non seulement les couches de peinture mais aussi l’enduit, de façon à ce que là où il a sévi, il ne reste plus que le mur nu en briques
Cet acte barbare une violation impardonnable du patrimoine culturel, artistique et ecclésial de l’émigration russe en France.
Un inconnu se réclamant de la bénédiction du recteur Vladislav Trembovelski (1) et d’une décision du conseil paroissial, qui ni l’un ni l’autre n’ont compétence ni droit de décision en la matière, s’est mis à anéantir non seulement les couches de peinture mais aussi l’enduit, de façon à ce que là où il a sévi, il ne reste plus que le mur nu en briques
Cet acte barbare une violation impardonnable du patrimoine culturel, artistique et ecclésial de l’émigration russe en France.
Athènes, 29 mai 2012 (Apic)
L’Eglise catholique en Grèce dénonce l’"intolérance et le fanatisme" du métropolite Séraphin du Pirée connu pour ses dérapages antisémites et son opposition à l’œcuménisme. Le prélat orthodoxe a intenté en avril dernier une action en justice contre l’archevêque catholique d’Athènes, Mgr Nikolaos Foskolos. Ce dernier est accusé de violer la Constitution grecque parce qu’il administre une école catholique au Pirée, le port d’Athènes. Il a été dénoncé pour "prosélytisme illégal".
La Constitution grecque, dans son article 13, alinéa 1, reconnaît que la liberté de conscience au plan religieux est inviolable. Elle affirme également que "la jouissance des libertés publiques et des droits civiques ne dépend pas des convictions religieuses de chacun".
L’Eglise catholique en Grèce dénonce l’"intolérance et le fanatisme" du métropolite Séraphin du Pirée connu pour ses dérapages antisémites et son opposition à l’œcuménisme. Le prélat orthodoxe a intenté en avril dernier une action en justice contre l’archevêque catholique d’Athènes, Mgr Nikolaos Foskolos. Ce dernier est accusé de violer la Constitution grecque parce qu’il administre une école catholique au Pirée, le port d’Athènes. Il a été dénoncé pour "prosélytisme illégal".
La Constitution grecque, dans son article 13, alinéa 1, reconnaît que la liberté de conscience au plan religieux est inviolable. Elle affirme également que "la jouissance des libertés publiques et des droits civiques ne dépend pas des convictions religieuses de chacun".
Unis par la foi, séparés par les langues, des fidèles des Églises orthodoxes en Europe se sont réunis à Strasbourg du 25 au 28 mai. La Fraternité orthodoxe se réunit tous les trois ans depuis 1971. La session de Strasbourg bénéficiait du haut patronage de M. Thorbjørn Jagland, secrétaire général du Conseil de l’Europe. La municipalité de la ville a pris part à l’organisation du congrès.
Le dimanche 27 mai, septième semaine de Pâques, Mgr. Emmanuel, métropolite des Gaules, Mgr. Athënagoras, évêque de Sinope (patriarcat de Constantinople) et Mgr. Nestor, évêque de Chersonèse (patriarcat de Moscou) ont solennellement officié une divine liturgie à l’église Saint Thomas.Concélébraient les membres du clergé présent au Congrès. Une agape fraternelle a eu lieu après l’office.
Le dimanche 27 mai, septième semaine de Pâques, Mgr. Emmanuel, métropolite des Gaules, Mgr. Athënagoras, évêque de Sinope (patriarcat de Constantinople) et Mgr. Nestor, évêque de Chersonèse (patriarcat de Moscou) ont solennellement officié une divine liturgie à l’église Saint Thomas.Concélébraient les membres du clergé présent au Congrès. Une agape fraternelle a eu lieu après l’office.
V.Golovanow
La communauté copte orthodoxe de Ronchères (1) veut construire une église. Pour accueillir cinq fois plus de fidèles en Puisaye.
Le projet leur trotte dans la tête depuis qu’ils sont installés en Puisaye. Depuis 1997.
À l’époque déjà, le siège français de l’Église copte orthodoxe s’était porté acquéreur de 19 hectares dans la campagne de Ronchères. Une surface dont plus de 5.000 m2 sont aujourd’hui classés en zone constructible. Le feu vert que le père Sahroubim attendait depuis qu’il a quitté le monastère El Moharaq, situé à 300 km au sud du Caire (Égypte), pour fonder son discret monastère. Le seul de France.Installé à la table de la grande salle du monastère, le religieux s’autorise un sourire. La municipalité a validé les plans, le bureau d’études est sur le point de rendre ses conclusions, et les appels d’offres vont bientôt être lancés pour attaquer la construction de l’église.
La communauté copte orthodoxe de Ronchères (1) veut construire une église. Pour accueillir cinq fois plus de fidèles en Puisaye.
Le projet leur trotte dans la tête depuis qu’ils sont installés en Puisaye. Depuis 1997.
À l’époque déjà, le siège français de l’Église copte orthodoxe s’était porté acquéreur de 19 hectares dans la campagne de Ronchères. Une surface dont plus de 5.000 m2 sont aujourd’hui classés en zone constructible. Le feu vert que le père Sahroubim attendait depuis qu’il a quitté le monastère El Moharaq, situé à 300 km au sud du Caire (Égypte), pour fonder son discret monastère. Le seul de France.Installé à la table de la grande salle du monastère, le religieux s’autorise un sourire. La municipalité a validé les plans, le bureau d’études est sur le point de rendre ses conclusions, et les appels d’offres vont bientôt être lancés pour attaquer la construction de l’église.
En trente ans, le nombre de paroisses orthodoxes a doublé en Suisse. En cause, la migration des pays de l'Est. Un premier rassemblement national a drainé trois cents fidèles à Chambésy (GE) à l'Ascension. Parmi eux, l'historien des religions Jean-François Mayer. Interview.
ProtestInfo: Jean-François Mayer, pourquoi une telle rencontre n'a-t-elle pas eu lieu plus tôt?
Jean-François Mayer: Il faut avoir à l'esprit le caractère très récent de la croissance orthodoxe en Suisse. Dans un premier temps, l'énergie s'est concentrée sur l'organisation de nouvelles paroisses. Puis tout naturellement apparaissent des initiatives en vue d'une coordination. De telles rencontres se répéteront sans doute dans différentes régions du pays.
ProtestInfo: Jean-François Mayer, pourquoi une telle rencontre n'a-t-elle pas eu lieu plus tôt?
Jean-François Mayer: Il faut avoir à l'esprit le caractère très récent de la croissance orthodoxe en Suisse. Dans un premier temps, l'énergie s'est concentrée sur l'organisation de nouvelles paroisses. Puis tout naturellement apparaissent des initiatives en vue d'une coordination. De telles rencontres se répéteront sans doute dans différentes régions du pays.
Chers frères et sœurs bien-aimés qui avec moi partagez la nature humaine désormais céleste et divine, celle que le Christ notre Seigneur a assumée par la naissance virginale, celle qu’il a transformée en instrument de notre propre salut dans sa mort volontaire sur la croix, celle qu’il a rendue éternelle par sa résurrection, celle enfin qu’il a divinisée en l’élevant dans la gloire du Père, vous qui partagez cette humanité sanctifiée et sauvée, réjouissez-vous aujourd’hui dans la célébration des mystères de l’amour de Dieu. En effet, chaque solennité, comme celle d’aujourd’hui, est pour nous une occasion d’avancer un peu plus dans la connaissance de la miséricorde divine qui seule est à l’origine de notre existence et de tout ce qui nous est arrivé au cours de la longue histoire humaine.
L'administration des paroisses relevant de l'Eglise orthodoxe russe vient de devenir en Italie une personne juridique.
Le hieromoine Antoine (Sevriouk), secrétaire de l'administration et recteur de la paroisse Sainte Catherine a Rome s' est vu remettre les pièces officielles indispensables.
Ainsi l'Eglise orthodoxe russe qui compte en Italie plus de 50 paroisses est reconnue par l'Etat italien.
Interfax religion
"PO"
Le hieromoine Antoine (Sevriouk), secrétaire de l'administration et recteur de la paroisse Sainte Catherine a Rome s' est vu remettre les pièces officielles indispensables.
Ainsi l'Eglise orthodoxe russe qui compte en Italie plus de 50 paroisses est reconnue par l'Etat italien.
Interfax religion
"PO"
V.G.
"Il me paraît important que les croyants en Roumanie aillent le voir et en jugent après l’avoir vu."Prenant pour thème un sujet difficile, le film suscite des réactions très diversifiées dont je propose un florilège:
Exigeant et sans concession
Par Camille Esnault
Avec Au-delà des Collines, Cristian Mungiu nous plonge dans le quotidien d’un monastère roumain Orthodoxe. Il nous met à l’épreuve en nous faisant endurer le poids du quotidien de ces nonnes et montre ainsi la haute exigence qu’il met dans son cinéma, qui représente la vie, sans concession, sans artifice.
Mungiu revient à Cannes après avoir remporté la Palme d’or en 2007 pour son "4 mois, 3 semaines, 2 jours", portrait terrible d’une femme obligée d’avorter illicitement sous le régime de Ceausescu. Cette fois dans Au-delà des Collines, il nous raconte l’histoire d’une jeune fille qui revient dans son pays natal, après avoir passé quelques années en Allemagne et découvre que son amie la plus chère à son cœur, l’a remplacée par Dieu.
C’est bien d’amour qu’il s’agit dans le film de Mungiu, d’amour terrestre pour Alina, qui se meurt sans Voichita et d’amour céleste pour Voichita, qui ne peut aimer personne d’autre si elle veut ouvrir son cœur à Dieu. Mungiu nous montre dans les deux cas auxquels extrémités, auxquels abandons de soi, l’être humain est prêt à aller par amour. Alina donne tout ce qu’elle a, oublie tout ce en quoi elle croit et sacrifie sa liberté, jusqu’à sa vie pour Voichita. Elle a renoncé à tout autre amour, à tout autre désir et liberté de penser pour tromper la solitude aux côtés de Dieu et pouvoir prononcer « papa » et « maman », mots qu’elle n’a jamais pu dire étant enfant. Les deux êtres ne sont jamais irréconciliables, elles ne cessent de se séparer pour toujours se retrouver jusque dans un dernier sourire presque divin.
"Il me paraît important que les croyants en Roumanie aillent le voir et en jugent après l’avoir vu."Prenant pour thème un sujet difficile, le film suscite des réactions très diversifiées dont je propose un florilège:
Exigeant et sans concession
Par Camille Esnault
Avec Au-delà des Collines, Cristian Mungiu nous plonge dans le quotidien d’un monastère roumain Orthodoxe. Il nous met à l’épreuve en nous faisant endurer le poids du quotidien de ces nonnes et montre ainsi la haute exigence qu’il met dans son cinéma, qui représente la vie, sans concession, sans artifice.
Mungiu revient à Cannes après avoir remporté la Palme d’or en 2007 pour son "4 mois, 3 semaines, 2 jours", portrait terrible d’une femme obligée d’avorter illicitement sous le régime de Ceausescu. Cette fois dans Au-delà des Collines, il nous raconte l’histoire d’une jeune fille qui revient dans son pays natal, après avoir passé quelques années en Allemagne et découvre que son amie la plus chère à son cœur, l’a remplacée par Dieu.
C’est bien d’amour qu’il s’agit dans le film de Mungiu, d’amour terrestre pour Alina, qui se meurt sans Voichita et d’amour céleste pour Voichita, qui ne peut aimer personne d’autre si elle veut ouvrir son cœur à Dieu. Mungiu nous montre dans les deux cas auxquels extrémités, auxquels abandons de soi, l’être humain est prêt à aller par amour. Alina donne tout ce qu’elle a, oublie tout ce en quoi elle croit et sacrifie sa liberté, jusqu’à sa vie pour Voichita. Elle a renoncé à tout autre amour, à tout autre désir et liberté de penser pour tromper la solitude aux côtés de Dieu et pouvoir prononcer « papa » et « maman », mots qu’elle n’a jamais pu dire étant enfant. Les deux êtres ne sont jamais irréconciliables, elles ne cessent de se séparer pour toujours se retrouver jusque dans un dernier sourire presque divin.
Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge-Paris avec l'Université Saint-Tikhon-Moscou et le Séminaire Orthodoxe russe Épinay-sous-Sénart
« Les Défis de l’Enseignement Religieux et Théologique dans l’orthodoxie russe »
Mercredi 6 juin à 19h
Intervenants :
• Père Vladimir Vorobiev, recteur de l’Université Saint-Tikhon de Moscou
• Père Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire Orthodoxe russe en France
• Père Nicolas Cernokrak, doyen de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge de Paris
Lieu : Institut Saint-Serge 93, rue de Crimée 75019 Paris (métro Laumière)
« Les Défis de l’Enseignement Religieux et Théologique dans l’orthodoxie russe »
Mercredi 6 juin à 19h
Intervenants :
• Père Vladimir Vorobiev, recteur de l’Université Saint-Tikhon de Moscou
• Père Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire Orthodoxe russe en France
• Père Nicolas Cernokrak, doyen de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge de Paris
Lieu : Institut Saint-Serge 93, rue de Crimée 75019 Paris (métro Laumière)
Vladimir GOLOVANOW
Etes-vous d'accord avec l'affirmation "Je pense que dans les églises orthodoxes l'office doit être célébré en russe moderne et non en slavon. "?
Posée lors d'un sondage réalisé en 2011 par l'institut Sreda, réputé proche du patriarcat, cette question a vu les Russes divisés en 3 groupes quasi-équivalents: deux gros tiers se sont retrouvés dos à dos en répondant "oui – plutôt oui" au russe moderne (37%) et "non – plutôt non" (36%), un petit tiers n'ayant pas d'avis (27%). Mais parmi ceux qui se sont définis comme Orthodoxes pratiquants (allant régulièrement à l'église et communiant) le "non – plutôt non" au russe moderne l'emporte à 55%... et le débat est relancé en Russie. Je vais en restituer quelques éléments à historiques.
Etes-vous d'accord avec l'affirmation "Je pense que dans les églises orthodoxes l'office doit être célébré en russe moderne et non en slavon. "?
Posée lors d'un sondage réalisé en 2011 par l'institut Sreda, réputé proche du patriarcat, cette question a vu les Russes divisés en 3 groupes quasi-équivalents: deux gros tiers se sont retrouvés dos à dos en répondant "oui – plutôt oui" au russe moderne (37%) et "non – plutôt non" (36%), un petit tiers n'ayant pas d'avis (27%). Mais parmi ceux qui se sont définis comme Orthodoxes pratiquants (allant régulièrement à l'église et communiant) le "non – plutôt non" au russe moderne l'emporte à 55%... et le débat est relancé en Russie. Je vais en restituer quelques éléments à historiques.
Le primat de l’Eglise orthodoxe russe célèbrera le 24 mai le jour de la fête de son Saint patron.
Sa Sainteté Bartholomée, patriarche de Constantinople, a adressé au patriarche de Moscou un message officiel dans lequel il exprime à son collègue son soutien à la suite des récentes manifestations anti ecclésiales en Russie ainsi que de la campagne de diffamation dont le patriarche Cyrille a été la cible. Le primat de l’Eglise de Constantinople a missionné en Russie une délégation qui assistera aux célébrations de la Saint Cyrille.
Sa Sainteté Bartholomée, patriarche de Constantinople, a adressé au patriarche de Moscou un message officiel dans lequel il exprime à son collègue son soutien à la suite des récentes manifestations anti ecclésiales en Russie ainsi que de la campagne de diffamation dont le patriarche Cyrille a été la cible. Le primat de l’Eglise de Constantinople a missionné en Russie une délégation qui assistera aux célébrations de la Saint Cyrille.
V.G.
L’ancien ministre de l’Information du Liban, Tarek Mitri (1), s’est entretenu le 16 mais dernier avec le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audi, au siège de l’évêché. « Cette visite fait partie de celles nombreuses que je rends à Mgr Audi, afin de prendre son avis sur les affaires nationales », a rappelé M. Mitri. C’est sur la situation à Tripoli qu’a été axé l’entretien, une situation que l’ancien ministre a qualifiée d’«inquiétante».
Toutefois, « nous espérons que le déploiement de l’armée se poursuivra efficacement et que la ville sera démilitarisée », a-t-il déclaré. « Il est impossible d’établir la sécurité, tant que les armes sont détenues par les habitants, dans les villes et les contrées, de Tripoli à Beyrouth ». Tarek Mitri a souligné le lien étroit entre « le redressement de la vie politique et la quiétude des gens quant à leur avenir .
L’ancien ministre de l’Information du Liban, Tarek Mitri (1), s’est entretenu le 16 mais dernier avec le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audi, au siège de l’évêché. « Cette visite fait partie de celles nombreuses que je rends à Mgr Audi, afin de prendre son avis sur les affaires nationales », a rappelé M. Mitri. C’est sur la situation à Tripoli qu’a été axé l’entretien, une situation que l’ancien ministre a qualifiée d’«inquiétante».
Toutefois, « nous espérons que le déploiement de l’armée se poursuivra efficacement et que la ville sera démilitarisée », a-t-il déclaré. « Il est impossible d’établir la sécurité, tant que les armes sont détenues par les habitants, dans les villes et les contrées, de Tripoli à Beyrouth ». Tarek Mitri a souligné le lien étroit entre « le redressement de la vie politique et la quiétude des gens quant à leur avenir .
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