Plateforme libre de discussion
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De nos jours, les écoles françaises ont commencé à enseigner « la théorie du genre ». Le but de ce nouveau concept est de changer la conception du genre et de remplacer la nature de l’homme et de la femme par des rôles sociaux. L’homosexualité est ainsi présentée comme un type d’interaction sociale parmi d’autres. Certains parents inquiets estiment que les enfants vont devenir dès l’âge de 6 ans la cible d’une « corruption officielle obligatoire ». Mais leurs protestations ne sont pas prises en compte.
Quelles sont les perspectives de cette « théorie du genre », quel est le danger d’un tel sujet ? Est-il possible de combiner « les droits démocratiques pour tous » et la sauvegarde des valeurs chrétiennes?
Entretien avec Pavel Parfentiev, directeur général du Centre analytique de la politique familiale de la Fédération de Russie, président de l’Organisation publique interrégionale « Pour les droits de la famille », ambassadeur du Congrès mondial des familles (World Congress of Families) auprès des instances européennes, également conseiller en droit international du Congrès Mondial des Familles.
Quelles sont les perspectives de cette « théorie du genre », quel est le danger d’un tel sujet ? Est-il possible de combiner « les droits démocratiques pour tous » et la sauvegarde des valeurs chrétiennes?
Entretien avec Pavel Parfentiev, directeur général du Centre analytique de la politique familiale de la Fédération de Russie, président de l’Organisation publique interrégionale « Pour les droits de la famille », ambassadeur du Congrès mondial des familles (World Congress of Families) auprès des instances européennes, également conseiller en droit international du Congrès Mondial des Familles.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Juin 2013 à 11:07
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1 commentaire
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Le 16 juin, septième semaine après Pâques consacrée aux Pères du premier Concile Œcuménique, Mgr Nestor a officié la divine liturgie à l’église de l’Ascension de Marbella, dans le Sud de l’Espagne. Il a prononcé une homélie. Puis Monseigneur Nestor, les membres du clergé et les paroissiens ont partagé des agapes ce qui leur a permis de converser.
Le lendemain Monseigneur Nestor a dit un office d’action de grâce dans le terrain attribué par la municipalité pour la construction d’une nouvelle église. Des représentants de la Mairie assistaient à l’office. Les milieux d’affaires de la ville ont donné une réception solennelle au cours de laquelle sont intervenus l’évêque Nestor ainsi que M. Jose Luiz, maire-adjoint de Marbella qui a réaffirmé que les autorités municipales souhaitent un achèvement rapide des travaux de construction de la nouvelle église. Lien et "PO"
Le lendemain Monseigneur Nestor a dit un office d’action de grâce dans le terrain attribué par la municipalité pour la construction d’une nouvelle église. Des représentants de la Mairie assistaient à l’office. Les milieux d’affaires de la ville ont donné une réception solennelle au cours de laquelle sont intervenus l’évêque Nestor ainsi que M. Jose Luiz, maire-adjoint de Marbella qui a réaffirmé que les autorités municipales souhaitent un achèvement rapide des travaux de construction de la nouvelle église. Lien et "PO"
V.G. - Chroniques d'Abitibi
Dans "Chroniques d'Abitibi 7" le père Georges s'était installé au Québec dans un ermitage orthodoxe abandonné et en avait été expulsé par le primat de l'OCA à la demande de la communauté des fidèles orthodoxes russes dont dépendait l'ermitage. Il faut souligner que l'Archidiocèse du Canada de l'OCA reste très attaché à son origine russe: "Even though the Mother Church granted us self-governing status in 1970 with a new name, the Orthodox Church in America, we are that same Church established through the mission of St. Herman and others sent from Valaam Monastery to Alaska" proclame-t-il sur sa page de présentation, et ceci explique sans doute cela… Dans la chronique suivante, déçu par l'institution ecclésiale, il tente un retour dans le monde mais revient ensuite à l'Orthodoxie.
A l'écart de l'Orthodoxie
Ce qui m'avait le plus choqué, lors de l'épisode de mon expulsion de Rawdon, c'est que ces orthodoxes avaient nettement préféré que l'église de l'ermitage soit vide, plutôt que la louange divine y soit célébrée dans une langue autre que le Slavon. Cela me posait une question : étais-je en présence du christianisme ? Une Église qui appliquait l'ethnicité à un tel point avait-elle quoique ce soit à voir avec l'Évangile ? Cette Église pouvait-elle se réclamer du Christ ? Et ma réponse fut clairement: «non»
Dans "Chroniques d'Abitibi 7" le père Georges s'était installé au Québec dans un ermitage orthodoxe abandonné et en avait été expulsé par le primat de l'OCA à la demande de la communauté des fidèles orthodoxes russes dont dépendait l'ermitage. Il faut souligner que l'Archidiocèse du Canada de l'OCA reste très attaché à son origine russe: "Even though the Mother Church granted us self-governing status in 1970 with a new name, the Orthodox Church in America, we are that same Church established through the mission of St. Herman and others sent from Valaam Monastery to Alaska" proclame-t-il sur sa page de présentation, et ceci explique sans doute cela… Dans la chronique suivante, déçu par l'institution ecclésiale, il tente un retour dans le monde mais revient ensuite à l'Orthodoxie.
A l'écart de l'Orthodoxie
Ce qui m'avait le plus choqué, lors de l'épisode de mon expulsion de Rawdon, c'est que ces orthodoxes avaient nettement préféré que l'église de l'ermitage soit vide, plutôt que la louange divine y soit célébrée dans une langue autre que le Slavon. Cela me posait une question : étais-je en présence du christianisme ? Une Église qui appliquait l'ethnicité à un tel point avait-elle quoique ce soit à voir avec l'Évangile ? Cette Église pouvait-elle se réclamer du Christ ? Et ma réponse fut clairement: «non»
Les agressions commises par des extrémistes juifs contre les édifices chrétiens en Israël et dans les territoires palestiniens se poursuivent.
Des tombes chrétiennes ont été souillées par des slogans dans un cimetière orthodoxe de Jaffa, dans l'agglomération de Tel Aviv. Les mots «revanche» et «Le prix à payer» (nom d'un groupe de colons ultranationalistes) ont été retrouvés peints en hébreu sur les monuments funéraires jeudi 13 juin au matin, annonce la police israélienne.
Les assaillants, qui n'ont pas été arrêtés, s'en sont également pris à des voitures stationnées dans les environs du cimetière. Fin mai, les extrémistes juifs s'en étaient pris à l’abbaye bénédictine de la Dormition, sur le Mont Sion, à Jérusalem. Les graffitis peints sur les murs et les portes étaient explicites. On pouvait y lire: «Les chrétiens sont des singes, les chrétiens sont des esclaves».
Des tombes chrétiennes ont été souillées par des slogans dans un cimetière orthodoxe de Jaffa, dans l'agglomération de Tel Aviv. Les mots «revanche» et «Le prix à payer» (nom d'un groupe de colons ultranationalistes) ont été retrouvés peints en hébreu sur les monuments funéraires jeudi 13 juin au matin, annonce la police israélienne.
Les assaillants, qui n'ont pas été arrêtés, s'en sont également pris à des voitures stationnées dans les environs du cimetière. Fin mai, les extrémistes juifs s'en étaient pris à l’abbaye bénédictine de la Dormition, sur le Mont Sion, à Jérusalem. Les graffitis peints sur les murs et les portes étaient explicites. On pouvait y lire: «Les chrétiens sont des singes, les chrétiens sont des esclaves».
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie est arrivé le 14 juin 2013 à Tallinn pour célébrer le 20e anniversaire du Tomos du patriarche Alexis II de Moscou, accordant l'autonomie à l'Église orthodoxe d'Estonie.
Le patriarche de Moscou Cyrille qui se trouve actuellement en Estonie, le 14 juin, déposé une gerbe au pied du monument de la Douleur des victimes de la déportation.
Cette statue représente Linda, le personnage féminin d’une épopée estonienne.
Le patriarche Cyrille a dit : « Nous rendons, auprès de ce monument à la Douleur, hommage aux souffrances de tous les innocents qui ont été déportés. Chaque famille estonienne ou presque a été concernée par la déportation. Il y avait parmi les déportés beaucoup de personnes d’origine russe dont de proches parents du métropolite de Tallin et d’Estonie Cornelius.Ce règne de l’arbitraire se fondait sur une idéologie qui excluait toute pensée autre que celle qu’elle préconisait. Les méthodes les plus cruelles qui soient ont été mises en œuvre.
Le patriarche de Moscou Cyrille qui se trouve actuellement en Estonie, le 14 juin, déposé une gerbe au pied du monument de la Douleur des victimes de la déportation.
Cette statue représente Linda, le personnage féminin d’une épopée estonienne.
Le patriarche Cyrille a dit : « Nous rendons, auprès de ce monument à la Douleur, hommage aux souffrances de tous les innocents qui ont été déportés. Chaque famille estonienne ou presque a été concernée par la déportation. Il y avait parmi les déportés beaucoup de personnes d’origine russe dont de proches parents du métropolite de Tallin et d’Estonie Cornelius.Ce règne de l’arbitraire se fondait sur une idéologie qui excluait toute pensée autre que celle qu’elle préconisait. Les méthodes les plus cruelles qui soient ont été mises en œuvre.
Traduction Elena Tastevin
Je demande pardon à ceux qui trouveront cette histoire inexacte. Je ’ai entendue moi-même il y a 15 ans.
Un prêtre de Californie du Nord officiait dans une paroisse composée d’ex chrétiens évangéliques convertis à l’orthodoxie. Lorsque leur prospère paroisse n’était pas encore orthodoxe les personnes les plus diverses les rejoignaient pour la lecture de la Bonne nouvelle. Un jour, un jeune homme en moto Harley-Davidson s’est arrêté près de leur maison de prière. Son apparence trahissait le bon à rien mais il souhaitait sincèrement connaître Jésus. Il a tissé de bonnes relations avec le pasteur, devenu plus tard prêtre orthodoxe. C’est ce prêtre qui m’a raconté l’histoire. Petit à petit le jeune homme changeait de mode de vie. Il se défaisait de ses péchés. Le pasteur lui dit un jour que s’il voulait vraiment suivre Jésus il devait quitter le milieu des motards. C’était au-dessus des forces du jeune homme. Il a quitté la paroisse et le pasteur avec l’intention de ne jamais plus y revenir.
Il a enfourché son Harley-Davidson et a disparu mais bientôt il a eu un terrible accident suite auquel il a perdu ses jambes.
Je demande pardon à ceux qui trouveront cette histoire inexacte. Je ’ai entendue moi-même il y a 15 ans.
Un prêtre de Californie du Nord officiait dans une paroisse composée d’ex chrétiens évangéliques convertis à l’orthodoxie. Lorsque leur prospère paroisse n’était pas encore orthodoxe les personnes les plus diverses les rejoignaient pour la lecture de la Bonne nouvelle. Un jour, un jeune homme en moto Harley-Davidson s’est arrêté près de leur maison de prière. Son apparence trahissait le bon à rien mais il souhaitait sincèrement connaître Jésus. Il a tissé de bonnes relations avec le pasteur, devenu plus tard prêtre orthodoxe. C’est ce prêtre qui m’a raconté l’histoire. Petit à petit le jeune homme changeait de mode de vie. Il se défaisait de ses péchés. Le pasteur lui dit un jour que s’il voulait vraiment suivre Jésus il devait quitter le milieu des motards. C’était au-dessus des forces du jeune homme. Il a quitté la paroisse et le pasteur avec l’intention de ne jamais plus y revenir.
Il a enfourché son Harley-Davidson et a disparu mais bientôt il a eu un terrible accident suite auquel il a perdu ses jambes.
Arsène Zagouliaev
Traduction E. Tastevin
La municipalité de Moscou a récemment permis à l’église Saints Cosme Damien à Choubino (Moscou) de construire un clocher. La paroisse a sollicité ce permis de construire pendant plus de 10 ans ceci malgré la résistance du voisinage. Le père Alexandre Borissov, recteur de l’église, médite sur les obstacles à l’implantation des églises dans le centre-ville et dans les quartiers résidentiels.
La mairie de Moscou a récemment permis à l’église des Saints Cosme et Damien à Choubino de reconstruire le clocher et la maison paroissiale qui étaient là avant la révolution. Le chantier démarrera dans un mois. La maison paroissiale sera bâtie dans la cour de la cathédrale où elle se trouvait avant sa destruction.Le clocher sera construit dans un nouvel endroit, à distance de l’immeuble résidentiel voisin. La paroisse a sollicité ce permis pendant 10 ans. Les paroissiens ont négocié à de nombreuses reprises avec des fonctionnaires et des habitants qui protestaient contre le projet. Des inconnus ont vandalisé la palissade de la cathédrale avec une disqueuse.
Traduction E. Tastevin
La municipalité de Moscou a récemment permis à l’église Saints Cosme Damien à Choubino (Moscou) de construire un clocher. La paroisse a sollicité ce permis de construire pendant plus de 10 ans ceci malgré la résistance du voisinage. Le père Alexandre Borissov, recteur de l’église, médite sur les obstacles à l’implantation des églises dans le centre-ville et dans les quartiers résidentiels.
La mairie de Moscou a récemment permis à l’église des Saints Cosme et Damien à Choubino de reconstruire le clocher et la maison paroissiale qui étaient là avant la révolution. Le chantier démarrera dans un mois. La maison paroissiale sera bâtie dans la cour de la cathédrale où elle se trouvait avant sa destruction.Le clocher sera construit dans un nouvel endroit, à distance de l’immeuble résidentiel voisin. La paroisse a sollicité ce permis pendant 10 ans. Les paroissiens ont négocié à de nombreuses reprises avec des fonctionnaires et des habitants qui protestaient contre le projet. Des inconnus ont vandalisé la palissade de la cathédrale avec une disqueuse.
La crise que connait actuellement l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale concerne, évidemment, toute l’Eglise orthodoxe dans nos pays et, particulièrement, celle de tradition russe. Ce temps de crise est un temps propice à la réflexion et à un retour sur nous-mêmes.
Beaucoup d’entre nous manifestent un certain étonnement et se demandent pourquoi il n’a pas été possible d’élire simplement un successeur à l'archevêque, comme on l’a fait dans le passé.
On sent même une certaine interrogation sur l’attitude du Patriarcat de Constantinople.
Beaucoup d’entre nous manifestent un certain étonnement et se demandent pourquoi il n’a pas été possible d’élire simplement un successeur à l'archevêque, comme on l’a fait dans le passé.
On sent même une certaine interrogation sur l’attitude du Patriarcat de Constantinople.
Un colloque consacré à l’œuvre du métropolite Antoine de Sourozh a eu lieu le 10 juin à la "Maison de la Russie à l’étranger à Moscou" (Fonds Alexandre Soljenitsyne).
Madame Frederica de Graaf, fille spirituelle du métropolite Antoine travaillant dans un Centre de soins palliatifs à Moscou est intervenue sur le sujet « La souffrance qui apporte la lumière ». Cette « lumière » émane de la prise de conscience de la maladie et de la mort imminente, disponibilité du cœur que nous constatons le plus fréquemment chez les enfants et les adolescents. Ils savent mieux que tous les autres faire abnégation d’eux-mêmes afin d’aider leurs proches dans l’inévitable séparation. Cette « lumière » est donnée par le sens que l’on découvre à la vie et qui est plus que la vie même. Les épreuves qui précèdent la mort aident l’agonisant ainsi que ses proches à trouver un regard nouveau sur le Christ souffrant.
Il existe trois modes de souffrances : le groupe le plus nombreux est celui des malades qui se considèrent être des victimes et ne sont pas à même d’accepter la souffrance. Souvent on les entend dire qu’ils n’ont pas mérité d’être ainsi punis par Dieu ; l’expérience qu’ils vivent ne leur apporte rien.
Madame Frederica de Graaf, fille spirituelle du métropolite Antoine travaillant dans un Centre de soins palliatifs à Moscou est intervenue sur le sujet « La souffrance qui apporte la lumière ». Cette « lumière » émane de la prise de conscience de la maladie et de la mort imminente, disponibilité du cœur que nous constatons le plus fréquemment chez les enfants et les adolescents. Ils savent mieux que tous les autres faire abnégation d’eux-mêmes afin d’aider leurs proches dans l’inévitable séparation. Cette « lumière » est donnée par le sens que l’on découvre à la vie et qui est plus que la vie même. Les épreuves qui précèdent la mort aident l’agonisant ainsi que ses proches à trouver un regard nouveau sur le Christ souffrant.
Il existe trois modes de souffrances : le groupe le plus nombreux est celui des malades qui se considèrent être des victimes et ne sont pas à même d’accepter la souffrance. Souvent on les entend dire qu’ils n’ont pas mérité d’être ainsi punis par Dieu ; l’expérience qu’ils vivent ne leur apporte rien.
Le Conseil de l’Archevêché s’est réuni le 30 mai 2013 sous la présidence de Son Eminence le Métropolite Emmanuel. Parmi les questions abordées :
1. Son Eminence le Métropolite Emmanuel a confirmé avoir reçu du Patriarcat Œcuménique une lettre datée du 22 mai, l’informant de sa nomination par le Saint-Synode (réunion du 22 avril dernier) comme Exarque, provisoirement en charge de l’administration de l’Archevêché. Il donne lecture de ce texte, à partir de l’original grec, dans une traduction orale en français. Dès que la version officielle sera disponible en français, le texte sera publié sur le site de l’Archevêché.
1. Son Eminence le Métropolite Emmanuel a confirmé avoir reçu du Patriarcat Œcuménique une lettre datée du 22 mai, l’informant de sa nomination par le Saint-Synode (réunion du 22 avril dernier) comme Exarque, provisoirement en charge de l’administration de l’Archevêché. Il donne lecture de ce texte, à partir de l’original grec, dans une traduction orale en français. Dès que la version officielle sera disponible en français, le texte sera publié sur le site de l’Archevêché.
Dans le cadre du débat parlementaire qui se déroule actuellement sur les dons d’organes l’Eglise orthodoxe russe invite les citoyens à exprimer leur accord à une greffe de leurs organes après leurs décès.
« Une vie peut dépendre de la décision que vous prendrez », est-il dit dans la Déclaration conjointe des services des relations avec la société, de la bienfaisance et du service social du Saint Synode. L’Eglise encourage les personnes qui décident de donner une partie de leur corps afin de sauver la vie du prochain. C’est là un geste authentiquement chrétien, un geste qui s’inspire de la vie du Christ, venu dans ce monde afin de Se donner volontairement en sacrifice, d’offrir Sa chair et Son sang pour le salut du monde. L’Eglise orthodoxe russe estime que trous les croyants ont vocation à imiter l’exemple du Sauveur et à se sacrifier pour le bien d’autrui.
« Une vie peut dépendre de la décision que vous prendrez », est-il dit dans la Déclaration conjointe des services des relations avec la société, de la bienfaisance et du service social du Saint Synode. L’Eglise encourage les personnes qui décident de donner une partie de leur corps afin de sauver la vie du prochain. C’est là un geste authentiquement chrétien, un geste qui s’inspire de la vie du Christ, venu dans ce monde afin de Se donner volontairement en sacrifice, d’offrir Sa chair et Son sang pour le salut du monde. L’Eglise orthodoxe russe estime que trous les croyants ont vocation à imiter l’exemple du Sauveur et à se sacrifier pour le bien d’autrui.
Le patriarche Cyrille chef de l'Eglise orthodoxe russe, en visite en Grèce au Mont Athos (connu pour abriter vingt communautés monastiques), s'est lancé devant les moines du monastère de Zographou dans une vive diatribe contre Internet.
« Aujourd'hui, Internet est devenu une grande tentation », a-t-il ainsi déclaré dans un discours dont une transcription a été publiée... sur Internet.
« Selon moi, de nombreux moines agissent de façon déraisonnable. Ils se retirent du monde afin de réunir des conditions favorables à leur salut, et dans le même temps ils emportent avec eux leur téléphone mobile et consultent internet où – nous le savons bien – on trouve bien des choses scandaleuses et séduisantes. »
« Aujourd'hui, Internet est devenu une grande tentation », a-t-il ainsi déclaré dans un discours dont une transcription a été publiée... sur Internet.
« Selon moi, de nombreux moines agissent de façon déraisonnable. Ils se retirent du monde afin de réunir des conditions favorables à leur salut, et dans le même temps ils emportent avec eux leur téléphone mobile et consultent internet où – nous le savons bien – on trouve bien des choses scandaleuses et séduisantes. »
Si la France contemporaine est un modèle d’État laïc, de nombreuses reliques chrétiennes se conservent pourtant jusqu’à présent sur son territoire. Certaines d’entre elles remontent à la période où les Églises orthodoxe et catholique n’étaient pas encore divisées. À propos de ces objets saints ainsi que de la situation de l’orthodoxie en France, nous nous sommes entretenus avec le prêtre Nikolaï Nikichine (diocèse de Chersonèse PM) - doyen de deux métochions – la communauté de Sainte Hélène à Paris et le métochion du saint prélat Nikolaï à Saint-Nicolas-de-Port.
Koultoura : Père Nikolaï, de quand datent les pèlerinages contemporains depuis la Russie vers la France ?
p.Nikolaï Nikichine : Tout a commencé en 1997, par la prière que j’ai prononcée dans l’église parisienne Saint-Leu-Saint-Gilles face aux reliques de Sainte Hélène. Il y a alors eu une prise de conscience en Russie : Paris n’est pas seulement un centre de culture, c’est aussi un point crucial de lieux saints.
Koultoura : La principale découverte pour les orthodoxes, ce fut, évidemment, la Couronne d’épines ?
N.N. : Nous avons découvert en effet que Notre-Dame de Paris abritait la Couronne d’épines qu’on sortait pour le culte chaque premier vendredi du mois. J’ai organisé la première prière face à la Couronne en 2004. Et après que le patriarche Alexeï II, en 2007, est venu à Paris et a rendu hommage à la sainte relique, un pèlerinage important a commencé depuis tous les coins de Russie.
Koultoura : Père Nikolaï, de quand datent les pèlerinages contemporains depuis la Russie vers la France ?
p.Nikolaï Nikichine : Tout a commencé en 1997, par la prière que j’ai prononcée dans l’église parisienne Saint-Leu-Saint-Gilles face aux reliques de Sainte Hélène. Il y a alors eu une prise de conscience en Russie : Paris n’est pas seulement un centre de culture, c’est aussi un point crucial de lieux saints.
Koultoura : La principale découverte pour les orthodoxes, ce fut, évidemment, la Couronne d’épines ?
N.N. : Nous avons découvert en effet que Notre-Dame de Paris abritait la Couronne d’épines qu’on sortait pour le culte chaque premier vendredi du mois. J’ai organisé la première prière face à la Couronne en 2004. Et après que le patriarche Alexeï II, en 2007, est venu à Paris et a rendu hommage à la sainte relique, un pèlerinage important a commencé depuis tous les coins de Russie.
Les clercs orthodoxes d’Allemagne du Sud se sont réunis le 31 mai dernier, jour férié en Allemagne, dans les locaux de l’église grecque Saints Pierre et Paul dans la banlieue de Stuttgart, capitale du Länder de Baden-Wurtemberg. A la suite d’une liturgie en allemand présidée par Monseigneur Basile, évêque vicaire du lieu un débat s’est déroulé qui portait sur les thèmes essentiels du travail pastoral.
Lé réunion a commencé par une allocution d’accueil du métropolite Augustin (Patriarcat de Constantinople). Monseigneur Agapit, évêque de Stuttgart (EORHF) est intervenu sur le thème de la prêtrise et du clergé orthodoxe, son allocution a été grande partie consacrée au rôle de la famille et des enfants. Ont également été débattus les problèmes auxquels fait actuellement face l’Eglise orthodoxe en Allemagne.
Lé réunion a commencé par une allocution d’accueil du métropolite Augustin (Patriarcat de Constantinople). Monseigneur Agapit, évêque de Stuttgart (EORHF) est intervenu sur le thème de la prêtrise et du clergé orthodoxe, son allocution a été grande partie consacrée au rôle de la famille et des enfants. Ont également été débattus les problèmes auxquels fait actuellement face l’Eglise orthodoxe en Allemagne.
La cathédrale des Saints Pierre et Paul à Nantes (l'ouest de la France), une des plus grandes églises gothiques du pays, a été profanée par des inconnus. L’évêque de Nantes, Mgr James, a officiellement exprimé dans un communiqué, au nom de la communauté catholique sa « tristesse la plus profonde », face à ces actes qui « soulèvent l’indignation de tous ». « Notre pays garantit par la loi, le respect des cultes, des religions et des croyances» La CROIX et PHOTOS
Selon les médias locaux, les hooligans ont endommagé les décorations à l'intérieur du temple et ont laissé des inscriptions provocatrices sur les murs, notamment plusieurs « numéros du diable » 666, des slogans nazis, des inscriptions ayant le style de mouvement Femen, et le symbolisme utilisé par le mouvement contre le mariage homosexuel. L'autel de le chœur de l'église ont été endommagés. Les agresseurs ont également déformé plusieurs statues.Des inscriptions obscènes et une statue cassée sont visibles à l'intérieur, ainsi que des anges avec des sexes et des petites moustaches d'Hitler dessinés, a indiqué une personne ayant pu entrer à l'intérieur de la cathédrale.Le clergé a condamné cet accident, mais, en même temps, fortement demandé au public de rester calme.Lire la suite
Selon les médias locaux, les hooligans ont endommagé les décorations à l'intérieur du temple et ont laissé des inscriptions provocatrices sur les murs, notamment plusieurs « numéros du diable » 666, des slogans nazis, des inscriptions ayant le style de mouvement Femen, et le symbolisme utilisé par le mouvement contre le mariage homosexuel. L'autel de le chœur de l'église ont été endommagés. Les agresseurs ont également déformé plusieurs statues.Des inscriptions obscènes et une statue cassée sont visibles à l'intérieur, ainsi que des anges avec des sexes et des petites moustaches d'Hitler dessinés, a indiqué une personne ayant pu entrer à l'intérieur de la cathédrale.Le clergé a condamné cet accident, mais, en même temps, fortement demandé au public de rester calme.Lire la suite
Il sera intéressant aux lecteurs de P.O. de connaître les parcours des élèves du Séminaire orthodoxe d’Epinay s/Senart (diocèse de Chersonèse). Ces jeunes gens, au nombre de 22 viennent d'horizons différents, ils sont natifs de diverses contrées de la Russie ainsi que de plusieurs autres pays dont Haïti et le Venezuela. Une fois diplômés ils deviendront prêtres dans des paroisses en Russie ou en ailleurs dans le monde. Parmi eux Dimitri Garmonov, originaire de Kazan, l'un des collaborateurs de notre blog. Alexey Morozov - bibliothécaire du séminaire. Alexey Vlasov - il a fait ses études à l’Académie de théologie de Moscou. Alexey Vozniuk - Lieutenant en réserve. Au séminaire Alexey remplit les obligations de réalisateur de films et reportages. Andrey Gudko - En 2012, il est inscrit en licence à l'Institut Catholique de Paris. Anton Sidenko - Anton est doyen des étudiants de licence au Séminaire. Daniel Naberezhny - En 2011 inscrit en licence à l’Institut Catholique à Paris. Daniel est photographe du Séminaire. Georges Babayan prépare son travail de master à l’EPHE sous la direction de Mme le Professeur Marie-Odile Boulnois.
Si j'osais, j'enverrais une lettre au pape François et je lui dirais:
" Saint Père, votre apparition dans nos lucarnes de télé nous a réconciliés avec ces lucarnes, merci pour cette lumière, et pour cette simplicité! On a eu l'impression qu'un homme jeune et nouveau entrait dans notre monde, se présentait sur la scène si pauvre où se jouent les affaires de notre monde. Et que cet homme fût un chrétien, un homme de l'Église, un pape même! mais un pape désireux de secouer cette église et ceux qui s'en réclament, cela nous a fait beaucoup de bien!
Même à ceux qui se disent "orthodoxes" sans vous reconnaître, même à ceux qu'on dit « protestants » et qui protestent de moins en moins contre le monde et sa fausseté!
Bref, bref à nous tous, tous les chrétiens, qui avons de plus en plus l'intuition que nous ne sommes qu'un seul troupeau, petit, mais ardent, fatigué mais toujours rénové. Votre apparition et votre présence sont comme une grâce, un rai de lumière dans un tableau de Rembrandt.
" Saint Père, votre apparition dans nos lucarnes de télé nous a réconciliés avec ces lucarnes, merci pour cette lumière, et pour cette simplicité! On a eu l'impression qu'un homme jeune et nouveau entrait dans notre monde, se présentait sur la scène si pauvre où se jouent les affaires de notre monde. Et que cet homme fût un chrétien, un homme de l'Église, un pape même! mais un pape désireux de secouer cette église et ceux qui s'en réclament, cela nous a fait beaucoup de bien!
Même à ceux qui se disent "orthodoxes" sans vous reconnaître, même à ceux qu'on dit « protestants » et qui protestent de moins en moins contre le monde et sa fausseté!
Bref, bref à nous tous, tous les chrétiens, qui avons de plus en plus l'intuition que nous ne sommes qu'un seul troupeau, petit, mais ardent, fatigué mais toujours rénové. Votre apparition et votre présence sont comme une grâce, un rai de lumière dans un tableau de Rembrandt.
Le 4 juin 2013, le Patriarche Cyrille est arrivé au monastère russe Saint-Pantéléimon du Mont Athos. Il a été accueilli devant les portes par l’archimandrite Jérémie, supérieur, et par la communauté.Sa Sainteté s’est dirigé vers l’église au son des cloches. Il a célébré un office d’intercession auquel assistaient les membres de la délégation officielle du Patriarcat de Moscou, le métropolite Apostol de Milet, représentant du Patriarche œcuménique au Mont Athos, l’archevêque Théognoste de Serguiev Possad, président du Département synodale du Patriarcat de Moscou des monastères et du monachisme et l’archimandrite mégaloschème Élie (Nozdrine).
Sa Sainteté a vénéré les reliques de saint Pantéléimon et s’est adressé à l’higoumène et aux frères, leur disant sa joie et son émotion de pénétrer à nouveau en ces lieux et de les revoir « Vous qui êtes à des milliers de kilomètres, vous participez réellement à la renaissance spirituelle de notre peuple, c’est pourquoi je m’adresse à vous avant tout pour vous témoigner ma gratitude et vous demander de ne pas oublier la Sainte Russie dans vos prières.
Sa Sainteté a vénéré les reliques de saint Pantéléimon et s’est adressé à l’higoumène et aux frères, leur disant sa joie et son émotion de pénétrer à nouveau en ces lieux et de les revoir « Vous qui êtes à des milliers de kilomètres, vous participez réellement à la renaissance spirituelle de notre peuple, c’est pourquoi je m’adresse à vous avant tout pour vous témoigner ma gratitude et vous demander de ne pas oublier la Sainte Russie dans vos prières.
En vertu d'une loi appropriée, l'Eglise et des organisations religieuses rentreront en possession de leurs biens d'un montant de 75 milliards de couronnes (moins de 4 milliards de dollars) et toucheront une compensation financière de 59 milliards de couronnes (de l'ordre de 3 milliards de dollars).
L'Eglise compte restituer 30 000 hectares de terres agricoles, 900 édifices, 120 maisons d'habitation, 3 monastères, 3 châteaux et plusieurs centaines de lacs.Parallèlement le gouvernement diminuera les subventions accordées à l'Eglise pour les arrêter définitivement en 2030.La loi a suscité de vifs débats en République tchèque, le pays où le pourcentage des athées est le plus grand en Europe.Lire la suite
L'Eglise compte restituer 30 000 hectares de terres agricoles, 900 édifices, 120 maisons d'habitation, 3 monastères, 3 châteaux et plusieurs centaines de lacs.Parallèlement le gouvernement diminuera les subventions accordées à l'Eglise pour les arrêter définitivement en 2030.La loi a suscité de vifs débats en République tchèque, le pays où le pourcentage des athées est le plus grand en Europe.Lire la suite
Cette remise d’un morceau du corps de saint Josse, en échange d’une icône, a été vécue comme un moment de dévotion et de joie par l’ensemble de la délégation orthodoxe et les fidèles catholiques
Le corps de saint Josse transcende la frontière franco-belge. Une délégation de moines orthodoxes s’est vu offrir une partie du corps du saint, en échange d’une relique, cet après-midi en l’église Saint-Pierre.
Cinq moines orthodoxes, du monastère de Pervijze, près d’Ostende en Belgique, avaient fait le déplacement dans le cadre de la neuvaine. Cette remise d’un morceau du corps de saint Josse, en échange d’une icône, a été vécue comme un moment de dévotion et de joie par l’ensemble de la délégation orthodoxe et les fidèles catholiques.« Pour nous, avoir une relique, c’est avoir la présence réelle et concrète du saint. Nous en avons beaucoup dans notre monastère », annonce Thomas, archimandrite et abbé de la communauté orthodoxe, prêtre depuis 1978.
Deux années de dialogue avant l’accord de l’évêque
Les yeux rivés sur la relique, sa communauté vit ce cadeau comme un grand moment. « Il existe un lien d’amitié entre le saint et notre monastère. Nous sommes très proches de sa spiritualité, c’était un prêtre qui vivait sa foi en toute simplicité. Même en étant fils de roi », poursuit l’abbé. Pour l’occasion, ils ont offert une icône, réalisée en deux mois, symbolisant saint Josse en tenue de prêtre. Il a fallu deux années avant de concrétiser l’échange. C’est l’association Saint-Josse Europe qui s’est chargée de faire le lien entre l’évêché d’Arras et le monastère orthodoxe. « Tout se passe au niveau de l’évêque, le prêtre ne peut pas décider seul », explique Jean-Claude Nison, ancien président de l’association.
Le corps de saint Josse transcende la frontière franco-belge. Une délégation de moines orthodoxes s’est vu offrir une partie du corps du saint, en échange d’une relique, cet après-midi en l’église Saint-Pierre.
Cinq moines orthodoxes, du monastère de Pervijze, près d’Ostende en Belgique, avaient fait le déplacement dans le cadre de la neuvaine. Cette remise d’un morceau du corps de saint Josse, en échange d’une icône, a été vécue comme un moment de dévotion et de joie par l’ensemble de la délégation orthodoxe et les fidèles catholiques.« Pour nous, avoir une relique, c’est avoir la présence réelle et concrète du saint. Nous en avons beaucoup dans notre monastère », annonce Thomas, archimandrite et abbé de la communauté orthodoxe, prêtre depuis 1978.
Deux années de dialogue avant l’accord de l’évêque
Les yeux rivés sur la relique, sa communauté vit ce cadeau comme un grand moment. « Il existe un lien d’amitié entre le saint et notre monastère. Nous sommes très proches de sa spiritualité, c’était un prêtre qui vivait sa foi en toute simplicité. Même en étant fils de roi », poursuit l’abbé. Pour l’occasion, ils ont offert une icône, réalisée en deux mois, symbolisant saint Josse en tenue de prêtre. Il a fallu deux années avant de concrétiser l’échange. C’est l’association Saint-Josse Europe qui s’est chargée de faire le lien entre l’évêché d’Arras et le monastère orthodoxe. « Tout se passe au niveau de l’évêque, le prêtre ne peut pas décider seul », explique Jean-Claude Nison, ancien président de l’association.
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