Dans une interview accordée à la chaîne de télévision orthodoxe russe Soyouz, l'archiprêtre Vsévolod Tchapline, vice-président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, signale le grand potentiel de collaboration existant aujourd'hui entre les Eglises orthodoxe et catholique et appelle à mettre fin à toute animosité qui entrave le témoignage commun.
"Avec les catholiques, nous avons beaucoup de choses en commun non seulement dans le domaine de la théologie, mais aussi sur le plan éthique". Selon le père Tchapline, "c'est l'Eglise catholique qui par la voie de sa hiérarchie et de ses laïcs dénonce aujourd'hui en Occident les problèmes qui inquiètent les orthodoxes en Russie: l'augmentation du nombre des avortements, la perte des repères dans la famille, le culte de l'autosatisfaction etc". "Nous avons les mêmes défis et devons de ce fait coordonner nos actions", affirme le représentant de l'Eglise russe.
Selon le père V. Tchapline, il est inadmissible de mettre en péril le dialogue et la coopération entre les deux Eglises à cause de "petits intérêts privés et passagers". Il rappelle notamment l'aspiration de l'Eglise gréco-catholique en Ukraine à devenir une Eglise nationale, aux dépens de la communauté orthodoxe. "Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi certains missionnaires catholiques, arrivant en Russie, en Ukraine et en Asie centrale, se comportent comme si ces terres n'avaient jamais été illuminées par la lumière de l'Evangile du Christ. C'est une attitude qui n'est pas tout à fait fraternelle" à l'égard de l'Eglise orthodoxe, présente dans ces régions depuis des siècles. Le père Tchapline redoute que de tels geste ne diminuent "les possibilités des Eglises catholique et orthodoxe à travailler ensemble".
"Avec les catholiques, nous avons beaucoup de choses en commun non seulement dans le domaine de la théologie, mais aussi sur le plan éthique". Selon le père Tchapline, "c'est l'Eglise catholique qui par la voie de sa hiérarchie et de ses laïcs dénonce aujourd'hui en Occident les problèmes qui inquiètent les orthodoxes en Russie: l'augmentation du nombre des avortements, la perte des repères dans la famille, le culte de l'autosatisfaction etc". "Nous avons les mêmes défis et devons de ce fait coordonner nos actions", affirme le représentant de l'Eglise russe.
Selon le père V. Tchapline, il est inadmissible de mettre en péril le dialogue et la coopération entre les deux Eglises à cause de "petits intérêts privés et passagers". Il rappelle notamment l'aspiration de l'Eglise gréco-catholique en Ukraine à devenir une Eglise nationale, aux dépens de la communauté orthodoxe. "Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi certains missionnaires catholiques, arrivant en Russie, en Ukraine et en Asie centrale, se comportent comme si ces terres n'avaient jamais été illuminées par la lumière de l'Evangile du Christ. C'est une attitude qui n'est pas tout à fait fraternelle" à l'égard de l'Eglise orthodoxe, présente dans ces régions depuis des siècles. Le père Tchapline redoute que de tels geste ne diminuent "les possibilités des Eglises catholique et orthodoxe à travailler ensemble".