Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a participé le 16 octobre 2014 à la Congrégation générale du Synode des évêques de l'Église catholique à Rome qui se déroule du 5 au 19 octobre sur le thème : « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ».
Mgr Hilarion s'est adressé aux participants au tout début de la séance, présidée par le pape François. Il a d'abord transmis au Pape et aux participants du Synode les salutations fraternelles du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. Il a également souligné le fait que "la question de la famille est aujourd'hui une des plus importantes et des plus vitales".
Le représentant de l'Église russe a regretté la légalisation des "mariages" du même sexe dans beaucoup de pays de l'Europe et du continent américain, ainsi que la légalisation de la gestation pour autrui. "Les enfants ne sont plus considérés comme le fruit désiré de l'amour mutuel des époux. Le droit à l'interruption de la grossesse est répandu systématiquement et n'est encadré d'aucune façon. Il s'en suit que des millions de vies sont détruites avant la naissance".
Le métropolite a rappelé que "l'Église orthodoxe proclame l'idéal du mariage unique et indissoluble". Il notre, cependant, que "par indulgence pour la faiblesse de la nature humaine, dans des cas exceptionnels, l'Église orthodoxe reconnait une seconde union matrimoniale, en cas de la dissolution de la première. En cela notre Église suit le principe de l'économie, mue par la charité pour le pécheur qu'elle ne veut pas priver des moyens du salut. Dans la société actuelle où le respect strict des règles canoniques devient de plus en plus rare, la partique de l'économie pastorale qui existe dans l'Orthodoxie depuis des siècles peut être une expérience précieuse pour la résolution des problèmes pastoraux des familles".
En conclusion Mgr Hilarion a attiré l'attention sur l'uniatisme qui "demeure une pierre d'achoppement dans les relations entre les Églises orthodoxe et catholique". Il a regretté la position politique des uniates (gréco-catholiques) en Ukraine, leurs contacts avec les schismatiques orthodoxes et les a appelés à "s'abstenir des déclarations politiques et de toute forme de soutien au schisme" parmi les orthodoxes.
Mgr Hilarion s'est adressé aux participants au tout début de la séance, présidée par le pape François. Il a d'abord transmis au Pape et aux participants du Synode les salutations fraternelles du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. Il a également souligné le fait que "la question de la famille est aujourd'hui une des plus importantes et des plus vitales".
Le représentant de l'Église russe a regretté la légalisation des "mariages" du même sexe dans beaucoup de pays de l'Europe et du continent américain, ainsi que la légalisation de la gestation pour autrui. "Les enfants ne sont plus considérés comme le fruit désiré de l'amour mutuel des époux. Le droit à l'interruption de la grossesse est répandu systématiquement et n'est encadré d'aucune façon. Il s'en suit que des millions de vies sont détruites avant la naissance".
Le métropolite a rappelé que "l'Église orthodoxe proclame l'idéal du mariage unique et indissoluble". Il notre, cependant, que "par indulgence pour la faiblesse de la nature humaine, dans des cas exceptionnels, l'Église orthodoxe reconnait une seconde union matrimoniale, en cas de la dissolution de la première. En cela notre Église suit le principe de l'économie, mue par la charité pour le pécheur qu'elle ne veut pas priver des moyens du salut. Dans la société actuelle où le respect strict des règles canoniques devient de plus en plus rare, la partique de l'économie pastorale qui existe dans l'Orthodoxie depuis des siècles peut être une expérience précieuse pour la résolution des problèmes pastoraux des familles".
En conclusion Mgr Hilarion a attiré l'attention sur l'uniatisme qui "demeure une pierre d'achoppement dans les relations entre les Églises orthodoxe et catholique". Il a regretté la position politique des uniates (gréco-catholiques) en Ukraine, leurs contacts avec les schismatiques orthodoxes et les a appelés à "s'abstenir des déclarations politiques et de toute forme de soutien au schisme" parmi les orthodoxes.