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Philippe Edel (1)
En octobre 1953 est décédée et discrètement enterrée, à Kinel-Tcherkassy dans la région de Samara, Vera Karlovna Bojanus, celle qui fut – jusqu’à la Révolution d’Octobre – Mère Nina, l’higoumène du monastère Saint-Sauveur et Sainte Euphrosyne de Polotsk. En 2003, pour le cinquantième anniversaire de sa mort, les moniales de Polotsk firent près de deux milles kilomètres pour aller restaurer la tombe de leur ancienne mère supérieure. Elles ont également fait rééditer à Moscou son recueil de pensées : "Наши беседы о жизни" D’où vint et qui fut cette femme qui reste encore aujourd’hui vénérée par sa communauté ?
L’higoumène Nina (1876-1953) était la fille de Karl Karlovitch Bojanus, qui fut un des initiateurs de l’homéopathie en Russie et le premier historien de cette discipline dans l’empire.
Son grand-père, Carl Ludwig Bojanus, négociant à Saint-Pétersbourg, et son grand-oncle, Ludwig Heinrich Bojanus, professeur de sciences naturelles à l’université impériale de Wilna, étaient originaires de Bouxwiller en Alsace, où ils étaient nés et avaient passé leur enfance. A l’époque de leur naissance, l’Alsace était une province française depuis plus d’un siècle mais disposait d’un statut particulier au sein du royaume de France. Elle avait été détachée du Saint Empire romain germanique en 1648 par les traités de Westphalie, ce qui avait permit à la France de prendre pied dans la vallée du Rhin.i[
En octobre 1953 est décédée et discrètement enterrée, à Kinel-Tcherkassy dans la région de Samara, Vera Karlovna Bojanus, celle qui fut – jusqu’à la Révolution d’Octobre – Mère Nina, l’higoumène du monastère Saint-Sauveur et Sainte Euphrosyne de Polotsk. En 2003, pour le cinquantième anniversaire de sa mort, les moniales de Polotsk firent près de deux milles kilomètres pour aller restaurer la tombe de leur ancienne mère supérieure. Elles ont également fait rééditer à Moscou son recueil de pensées : "Наши беседы о жизни" D’où vint et qui fut cette femme qui reste encore aujourd’hui vénérée par sa communauté ?
L’higoumène Nina (1876-1953) était la fille de Karl Karlovitch Bojanus, qui fut un des initiateurs de l’homéopathie en Russie et le premier historien de cette discipline dans l’empire.
Son grand-père, Carl Ludwig Bojanus, négociant à Saint-Pétersbourg, et son grand-oncle, Ludwig Heinrich Bojanus, professeur de sciences naturelles à l’université impériale de Wilna, étaient originaires de Bouxwiller en Alsace, où ils étaient nés et avaient passé leur enfance. A l’époque de leur naissance, l’Alsace était une province française depuis plus d’un siècle mais disposait d’un statut particulier au sein du royaume de France. Elle avait été détachée du Saint Empire romain germanique en 1648 par les traités de Westphalie, ce qui avait permit à la France de prendre pied dans la vallée du Rhin.i[
Bordée par le Rhin à l’Est, les montagnes des Vosges à l’Ouest, le Jura suisse au Sud et la Forêt du Palatinat au Nord, l’Alsace était une petite province de 8.000 km² qui comprenait des villes libres, des seigneuries, ainsi que quelques comtés toujours liés à des princes du Saint Empire. Elle bénéficiait en France d’un statut spécial de franchises fiscales. Elle était ainsi exemptée des droits de douane et des impôts royaux perçus sur la circulation des marchandises. Les marchands alsaciens pouvaient donc commercer librement avec l'étranger mais ils payaient des droits pour les échanges avec les autres provinces françaises. Ce privilège favorisait le maintien de liens étroits avec les autres grandes places commerciales d’Europe, notamment le long du Rhin jusqu’à la mer du Nord et la Baltique.
Contrairement au reste de la France, les luthériens étaient nombreux en Alsace où ils formaient la majorité de l’élite intellectuelle.
Il y avait également d’importants foyers calvinistes et mennonites. Même si la pratique religieuse n’était pas restreinte pour les protestants en Alsace – comme ce fut le cas dans le reste du royaume – le roi de France Louis XIV y avait néanmoins introduit un dispositif spécifique, appelé « Simultaneum », qui obligeait les églises luthériennes à s’ouvrir aux cultes des deux confessions quand au moins sept familles catholiques habitaient dans la paroisse. Plusieurs communautés juives étaient par ailleurs implantées dans la campagne alsacienne. Cette diversité confessionnelle est restée une spécificité alsacienne jusqu’à nos jours.
Si la langue française était surtout utilisée par les représentants de l’autorité royale, par la haute noblesse et par une partie de la bourgeoisie, la pratique de la langue allemande et du dialecte alémanique restait très majoritaire en Alsace, y créant une atmosphère biculturelle. Ainsi, Voltaire qualifia la ville alsacienne où il vécut Colmar avec ironie de « moitié française, moitié allemande et tout à fait iroquoise », tandis que Goethe, étudiant à Strasbourg, évoqua la « elsässische Halbfrankreich » (la « demi-France alsacienne »). Les interférences entre les langues étaient parfois aussi liées à la religion : ainsi, les Bojanus étant de confession luthérienne, leurs actes de naissance ont été enregistrés dans la langue de Luther, d’où la transcription de leurs prénoms en allemand alors que, chez les catholiques, l’état civil paroissial était tenu à cette époque en latin.
Par ailleurs, l’Alsace disposait d’un système éducatif particulièrement remarquable. Strasbourg, deuxième ville universitaire de France en nombre d’étudiants, était dotée d’une académie catholique, avec deux facultés, lettres et théologie, et d’une importante université protestante, dont les facultés de médecine et de droit bénéficiaient d’un rayonnement européen. Parmi les universités françaises, celle de Strasbourg était à la fois la plus cosmopolite et la plus ouverte à l’Europe de l’Est. Si les Français ne constituaient que le quart des effectifs, les étudiants du Saint Empire en représentaient près de 48 % et ceux de Russie 6 %.
Un ancien étudiant polonais de Strasbourg témoigna : « Le nombre d’étrangers qui étaient à Strasbourg pour faire leurs études était prodigieux de mon temps. (…) Les Russes surtout l’emportaient ; il y avait à la fois sept princes Galitzin, deux comtes Stackelberg, un baron Strogonoff, un baron Asch, un comte Tolstoy, un M. de Tolstoy, un Ismaïloff, un Boudlauskoy, deux frères Kollowski, deux frères Voltoratzki, la famille Kroock, un prince Gagarine, un Narischkine, un Mourawief, deux frères Budberg, deux barons Ungern Sternberg, un Berg, deux cousins Manteufel, deux frères Oubril, et plusieurs autres, sans compter ceux qui étudiaient la médecine aux frais de l’impératrice Catherine ». Pour ces derniers, il s’agissait des bourses Galitzine que la tsarine attribuait à la formation des étudiants en médecine. Entre 1765 et 1791, 204 sujets russes se firent immatriculer à l’université de Strasbourg, sans compter ceux qui suivaient les cours en auditeur libre, comme Koutouzov à l’école diplomatique de Schoepflin et Koch.
Ce contexte particulier de l’Alsace imprégnait bien sûr Bouxwiller, la ville natale du grand-père et du grand-oncle de Nina.
La ville est située dans le nord de l’Alsace, à 40 km de Strasbourg. Le site était déjà occupé à l’époque romaine. En 1480, Bouxwiller entra en possession des comtes de Hanau-Lichtenberg qui en firent la capitale du comté, véritable petit Etat avec sa justice et sa monnaie. Les comtes fondèrent un hôpital en 1528, introduisirent la Réforme luthérienne en 1545 et ouvrirent une école latine en 1612. A partir de 1736, les comtes de Hanau-Lichtenberg entrèrent en union personnelle avec les landgraves de Hesse-Darmstadt. Le comté resta cependant partie intégrante du royaume de France. Comprenant 140 villes et villages, dont une douzaine de l’autre côté du Rhin, en pays de Bade, il était administré depuis le château de Bouxwiller, construit en style Renaissance (entièrement détruit à la Révolution française). Bouxwiller bénéficiait du prestige de la landgravine Karoline Henriette de Hesse-Darmstadt (1721-1774), qui résida dans le petit château princier de Bouxwiller pendant plusieurs décennies. Appelée la « grande landgravine » par Goethe, elle entretenait des relations épistolaires et amicales avec les grands poètes et penseurs des Lumières en Allemagne (Aufklärung), tels que Goethe, Herder et Wieland. Notons qu’elle est la mère de la princesse Wilhelmine qui épousa en 1773 le grand-duc Paul, futur tsar Paul Ier.
Contrairement au reste de la France, les luthériens étaient nombreux en Alsace où ils formaient la majorité de l’élite intellectuelle.
Il y avait également d’importants foyers calvinistes et mennonites. Même si la pratique religieuse n’était pas restreinte pour les protestants en Alsace – comme ce fut le cas dans le reste du royaume – le roi de France Louis XIV y avait néanmoins introduit un dispositif spécifique, appelé « Simultaneum », qui obligeait les églises luthériennes à s’ouvrir aux cultes des deux confessions quand au moins sept familles catholiques habitaient dans la paroisse. Plusieurs communautés juives étaient par ailleurs implantées dans la campagne alsacienne. Cette diversité confessionnelle est restée une spécificité alsacienne jusqu’à nos jours.
Si la langue française était surtout utilisée par les représentants de l’autorité royale, par la haute noblesse et par une partie de la bourgeoisie, la pratique de la langue allemande et du dialecte alémanique restait très majoritaire en Alsace, y créant une atmosphère biculturelle. Ainsi, Voltaire qualifia la ville alsacienne où il vécut Colmar avec ironie de « moitié française, moitié allemande et tout à fait iroquoise », tandis que Goethe, étudiant à Strasbourg, évoqua la « elsässische Halbfrankreich » (la « demi-France alsacienne »). Les interférences entre les langues étaient parfois aussi liées à la religion : ainsi, les Bojanus étant de confession luthérienne, leurs actes de naissance ont été enregistrés dans la langue de Luther, d’où la transcription de leurs prénoms en allemand alors que, chez les catholiques, l’état civil paroissial était tenu à cette époque en latin.
Par ailleurs, l’Alsace disposait d’un système éducatif particulièrement remarquable. Strasbourg, deuxième ville universitaire de France en nombre d’étudiants, était dotée d’une académie catholique, avec deux facultés, lettres et théologie, et d’une importante université protestante, dont les facultés de médecine et de droit bénéficiaient d’un rayonnement européen. Parmi les universités françaises, celle de Strasbourg était à la fois la plus cosmopolite et la plus ouverte à l’Europe de l’Est. Si les Français ne constituaient que le quart des effectifs, les étudiants du Saint Empire en représentaient près de 48 % et ceux de Russie 6 %.
Un ancien étudiant polonais de Strasbourg témoigna : « Le nombre d’étrangers qui étaient à Strasbourg pour faire leurs études était prodigieux de mon temps. (…) Les Russes surtout l’emportaient ; il y avait à la fois sept princes Galitzin, deux comtes Stackelberg, un baron Strogonoff, un baron Asch, un comte Tolstoy, un M. de Tolstoy, un Ismaïloff, un Boudlauskoy, deux frères Kollowski, deux frères Voltoratzki, la famille Kroock, un prince Gagarine, un Narischkine, un Mourawief, deux frères Budberg, deux barons Ungern Sternberg, un Berg, deux cousins Manteufel, deux frères Oubril, et plusieurs autres, sans compter ceux qui étudiaient la médecine aux frais de l’impératrice Catherine ». Pour ces derniers, il s’agissait des bourses Galitzine que la tsarine attribuait à la formation des étudiants en médecine. Entre 1765 et 1791, 204 sujets russes se firent immatriculer à l’université de Strasbourg, sans compter ceux qui suivaient les cours en auditeur libre, comme Koutouzov à l’école diplomatique de Schoepflin et Koch.
Ce contexte particulier de l’Alsace imprégnait bien sûr Bouxwiller, la ville natale du grand-père et du grand-oncle de Nina.
La ville est située dans le nord de l’Alsace, à 40 km de Strasbourg. Le site était déjà occupé à l’époque romaine. En 1480, Bouxwiller entra en possession des comtes de Hanau-Lichtenberg qui en firent la capitale du comté, véritable petit Etat avec sa justice et sa monnaie. Les comtes fondèrent un hôpital en 1528, introduisirent la Réforme luthérienne en 1545 et ouvrirent une école latine en 1612. A partir de 1736, les comtes de Hanau-Lichtenberg entrèrent en union personnelle avec les landgraves de Hesse-Darmstadt. Le comté resta cependant partie intégrante du royaume de France. Comprenant 140 villes et villages, dont une douzaine de l’autre côté du Rhin, en pays de Bade, il était administré depuis le château de Bouxwiller, construit en style Renaissance (entièrement détruit à la Révolution française). Bouxwiller bénéficiait du prestige de la landgravine Karoline Henriette de Hesse-Darmstadt (1721-1774), qui résida dans le petit château princier de Bouxwiller pendant plusieurs décennies. Appelée la « grande landgravine » par Goethe, elle entretenait des relations épistolaires et amicales avec les grands poètes et penseurs des Lumières en Allemagne (Aufklärung), tels que Goethe, Herder et Wieland. Notons qu’elle est la mère de la princesse Wilhelmine qui épousa en 1773 le grand-duc Paul, futur tsar Paul Ier.
La famille Bojanus était très liée à l’administration du comté pour laquelle travaillaient tant le père, Johann Jacob Bojanus, greffier des registres forestiers, que les deux grands-pères. Les deux jeunes Bojanus fréquentaient le collège de Bouxwiller, calqué sur le modèle du célèbre Gymnase protestant de Strasbourg, véritable pépinière de fonctionnaires, de médecins et de théologiens. Parmi les disciplines enseignées figuraient les sciences naturelles, ce qui était rare en France. Le programme incluait aussi l’initiation à la lecture des journaux et la rédaction de lettres. L’enseignement de la langue française était étendu à toutes les classes et l’allemand était une manière d’enseignement distincte. Les deux jeunes Bojanus pouvaient donc être destinés à un avenir prometteur en France.
La Révolution française bouleversa cependant leur destin. Dès qu’elle éclata en 1789, des troubles secouèrent Bouxwiller et le comté.
Les actions des révolutionnaires contre la religion et contre le régime particulier de droits locaux choquèrent la majorité de la population. Le landgrave, dépossédé de ses droits comtaux en Alsace, se replia à Darmstadt en 1790 et la situation politique et économique se dégrada fortement dans le comté. Ainsi, quand les troupes impériales envahirent en octobre 1793 le nord de l’Alsace, elles furent accueillies en libérateurs, tant le mécontentement de la population était fort. En novembre de la même année, l’invasion fut cependant arrêtée, puis rejetée derrière la frontière. Les menaces de représailles, voire d’exécutions sommaires, ne se firent pas attendre.
Le représentant du gouvernement révolutionnaire Jean-Baptiste Lacoste, en mission à Bouxwiller, écrivit en novembre 1793 en parlant de l’Alsace : « La seule mesure à prendre est de guillotiner le quart des habitants de cette contrée et de ne conserver que ceux qui ont pris une part active à la Révolution, chasser le surplus et séquestrer leurs biens. » Une énorme panique s’empara alors des habitants des territoires envahis. Plus d’un demi-millier d’habitants de Bouxwiller – dont la famille Bojanus – prirent la fuite, entraînant un exode massif des populations des villages voisins qui trouvèrent refuge sur la rive allemande du Rhin. Le mouvement, que l’on appela la « Grande Fuite » prit une proportion phénoménale. Ce furent entre 25 000 et 30 000 hommes, femmes et enfants, qui se bousculèrent sur les routes. Ainsi, sur les 87 départements français de l’époque, celui du Bas-Rhin (l’Alsace du Nord) compta – et de loin – le plus grand nombre d’émigrés.....SUITE
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(1) Philippe Edel est membre du Conseil de la Faculté d’histoire de l’Université de Strasbourg et secrétaire de l’Union Internationale des Alsaciens.
- Игумения Нина (Боянус) Наши беседы о жизни. Жизнеoписание, письма, воспоминания. Москва. Издательство Сретенского монастыря, 2004 Igoumenia Nina (Bojanus), Nachi bessedy o jizni. Jizneopissanie, pisma, vospominanija, Moskva, Izdatelstvo Sretensky Monastyr, 2004
- Philippe Edel, « La saga des Bojanus », Les Saisons d’Alsace, n°47, Strasbourg, Editions des Dernières Nouvelles d’Alsace, février 2011.
Игумения Нина (Боянус): строгость, простота и открытость миру
La Révolution française bouleversa cependant leur destin. Dès qu’elle éclata en 1789, des troubles secouèrent Bouxwiller et le comté.
Les actions des révolutionnaires contre la religion et contre le régime particulier de droits locaux choquèrent la majorité de la population. Le landgrave, dépossédé de ses droits comtaux en Alsace, se replia à Darmstadt en 1790 et la situation politique et économique se dégrada fortement dans le comté. Ainsi, quand les troupes impériales envahirent en octobre 1793 le nord de l’Alsace, elles furent accueillies en libérateurs, tant le mécontentement de la population était fort. En novembre de la même année, l’invasion fut cependant arrêtée, puis rejetée derrière la frontière. Les menaces de représailles, voire d’exécutions sommaires, ne se firent pas attendre.
Le représentant du gouvernement révolutionnaire Jean-Baptiste Lacoste, en mission à Bouxwiller, écrivit en novembre 1793 en parlant de l’Alsace : « La seule mesure à prendre est de guillotiner le quart des habitants de cette contrée et de ne conserver que ceux qui ont pris une part active à la Révolution, chasser le surplus et séquestrer leurs biens. » Une énorme panique s’empara alors des habitants des territoires envahis. Plus d’un demi-millier d’habitants de Bouxwiller – dont la famille Bojanus – prirent la fuite, entraînant un exode massif des populations des villages voisins qui trouvèrent refuge sur la rive allemande du Rhin. Le mouvement, que l’on appela la « Grande Fuite » prit une proportion phénoménale. Ce furent entre 25 000 et 30 000 hommes, femmes et enfants, qui se bousculèrent sur les routes. Ainsi, sur les 87 départements français de l’époque, celui du Bas-Rhin (l’Alsace du Nord) compta – et de loin – le plus grand nombre d’émigrés.....SUITE
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(1) Philippe Edel est membre du Conseil de la Faculté d’histoire de l’Université de Strasbourg et secrétaire de l’Union Internationale des Alsaciens.
- Игумения Нина (Боянус) Наши беседы о жизни. Жизнеoписание, письма, воспоминания. Москва. Издательство Сретенского монастыря, 2004 Igoumenia Nina (Bojanus), Nachi bessedy o jizni. Jizneopissanie, pisma, vospominanija, Moskva, Izdatelstvo Sretensky Monastyr, 2004
- Philippe Edel, « La saga des Bojanus », Les Saisons d’Alsace, n°47, Strasbourg, Editions des Dernières Nouvelles d’Alsace, février 2011.
Игумения Нина (Боянус): строгость, простота и открытость миру
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Janvier 2013 à 17:27
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