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Au début de l’année 1965, on amena la fille d’un savant soviétique très connu, membre du Parti communiste, dans une clinique d’enfants. La fillette, âgée de 8 ans, était à ce moment-là pensionnaire dans une école, parce que ses parents ayant dû se rendre à l’étranger pour l’exécution d’un projet dicté par le gouvernement de Moscou.
L’enfant avait été mise en clinique à cause de sa température extrêmement élevée depuis trois jours. Le cinquième jour son état s’étant beaucoup aggravé elle tomba dans une totale inconscience.
Après le rapide examen qui s’imposait, l’hôpital envoya un télégramme à ses parents pour les prévenir que leur fille était très malade et mourrait probablement dans trois ou quatre jours.
Le médecin fit transporter l’enfant dans une chambre seule où on lui fit respirer de l’oxygène, mais la température montait toujours, le pouls se précipitait ; la petite malade, extrêmement affaiblie, était au plus mal et respirait très difficilement.
L’enfant avait été mise en clinique à cause de sa température extrêmement élevée depuis trois jours. Le cinquième jour son état s’étant beaucoup aggravé elle tomba dans une totale inconscience.
Après le rapide examen qui s’imposait, l’hôpital envoya un télégramme à ses parents pour les prévenir que leur fille était très malade et mourrait probablement dans trois ou quatre jours.
Le médecin fit transporter l’enfant dans une chambre seule où on lui fit respirer de l’oxygène, mais la température montait toujours, le pouls se précipitait ; la petite malade, extrêmement affaiblie, était au plus mal et respirait très difficilement.
Soudain, elle s’assit dans son lit en disant : « Où sont papa et maman ? Pourquoi ne sont-ils pas ici ? » Le docteur et l’infirmière essayèrent de la calmer en lui assurant que ses parents allaient bientôt arriver par avion.
- « Appelez alors ma grand-mère tout de suite. Elle habita dans la rue X. Dépêchez-vous, sans ça je mourrai. Elle seule peut m’aider ! »
On fit immédiatement ce que l’enfant désirait. L’auto de l’hôpital amena à midi la grand-mère qui exprima le regret de ne pas avoir été prévenue plus tôt et qui demanda à rester seule avec sa petite-fille. Le médecin pria une infirmière de les surveiller, mais sans être vue.
La grand-mère tira de son corsage quelque chose qu’elle plaça dans la main gauche de sa petite-fille, puis elle s’agenouilla auprès du lit et se mit à prier. Une heure s’écoula. On le fit savoir au docteur qui entra dans la chambre et dit d’une voix calme mais autoritaire : « Camarade ! Laissez l’enfant mourir en paix ! »
La fillette, qui reposait les yeux fermés, les ouvrit alors et s’assit en disant d’une voix tranquille mais ferme : « Camarade docteur, qui vous a dit que j’allais mourir ? Je n’ai plus de fièvre, je vais tout à fait bien et j’ai très faim ».
Tout troublé, le médecin tâta le pouls. Il était normal, la température aussi, le mal de tête avait disparu. Le médecin revint avec du lait. La fillette a mangé : « Maintenant je veux dormir mais grand-mère restera avec moi cette nuit » dit l’enfant. Elle tomba alors dans un profond sommeil.
Le docteur vint cinq ou six fois durant la nuit voir ce qui en était. La température et la respiration étaient normales. Tout danger se trouvait maintenant définitivement écarté. Quand le matin l’infirmière entra dans la chambre elle entendit, avec surprise que la fillette riait et causait avec sa grand-mère. Lorsqu’on lui apporta du lait, elle fit un signe de croix avant de le boire. L’infirmière lui dit alors d’un ton mi-sérieux, mi-badin : « Pauvrette ! Vous qui êtes membre des Jeunes Pionniers communiste, que faites-vous là ? Et vous, vieille dame, qui êtes-vous ? »
La petite fille répondit avec une calme assurance : « Pourquoi est-ce que je ne dois pas faire le signe de croix ? Si la croix n’avait rien à faire ici, vous m’auriez enterré ce matin. Vous croyez que je ne savais pas que j’étais en train de mourir ? »
A ces mots, elle montra la petite croix qu’elle tenait dans sa main gauche. Cette petite croix était un fin et merveilleux travail d’autrefois. D’un coté était représenté le Christ, sur l’autre était gravée l’inscription : « Sauve nous et protège nous ! »
L’infirmière rapporta tout cela en détail aux médecins qui étaient, pour la plupart membres du Parti communiste. Ils arrivèrent à la conclusion qu’il s’agissait là d’un cas très rare d’autosuggestion. Malhgré les efforts que l’on fit pour garder ce miracle secret, il se trouva divulgué par quelqu'un et eut une large publicité.
- « Appelez alors ma grand-mère tout de suite. Elle habita dans la rue X. Dépêchez-vous, sans ça je mourrai. Elle seule peut m’aider ! »
On fit immédiatement ce que l’enfant désirait. L’auto de l’hôpital amena à midi la grand-mère qui exprima le regret de ne pas avoir été prévenue plus tôt et qui demanda à rester seule avec sa petite-fille. Le médecin pria une infirmière de les surveiller, mais sans être vue.
La grand-mère tira de son corsage quelque chose qu’elle plaça dans la main gauche de sa petite-fille, puis elle s’agenouilla auprès du lit et se mit à prier. Une heure s’écoula. On le fit savoir au docteur qui entra dans la chambre et dit d’une voix calme mais autoritaire : « Camarade ! Laissez l’enfant mourir en paix ! »
La fillette, qui reposait les yeux fermés, les ouvrit alors et s’assit en disant d’une voix tranquille mais ferme : « Camarade docteur, qui vous a dit que j’allais mourir ? Je n’ai plus de fièvre, je vais tout à fait bien et j’ai très faim ».
Tout troublé, le médecin tâta le pouls. Il était normal, la température aussi, le mal de tête avait disparu. Le médecin revint avec du lait. La fillette a mangé : « Maintenant je veux dormir mais grand-mère restera avec moi cette nuit » dit l’enfant. Elle tomba alors dans un profond sommeil.
Le docteur vint cinq ou six fois durant la nuit voir ce qui en était. La température et la respiration étaient normales. Tout danger se trouvait maintenant définitivement écarté. Quand le matin l’infirmière entra dans la chambre elle entendit, avec surprise que la fillette riait et causait avec sa grand-mère. Lorsqu’on lui apporta du lait, elle fit un signe de croix avant de le boire. L’infirmière lui dit alors d’un ton mi-sérieux, mi-badin : « Pauvrette ! Vous qui êtes membre des Jeunes Pionniers communiste, que faites-vous là ? Et vous, vieille dame, qui êtes-vous ? »
La petite fille répondit avec une calme assurance : « Pourquoi est-ce que je ne dois pas faire le signe de croix ? Si la croix n’avait rien à faire ici, vous m’auriez enterré ce matin. Vous croyez que je ne savais pas que j’étais en train de mourir ? »
A ces mots, elle montra la petite croix qu’elle tenait dans sa main gauche. Cette petite croix était un fin et merveilleux travail d’autrefois. D’un coté était représenté le Christ, sur l’autre était gravée l’inscription : « Sauve nous et protège nous ! »
L’infirmière rapporta tout cela en détail aux médecins qui étaient, pour la plupart membres du Parti communiste. Ils arrivèrent à la conclusion qu’il s’agissait là d’un cas très rare d’autosuggestion. Malhgré les efforts que l’on fit pour garder ce miracle secret, il se trouva divulgué par quelqu'un et eut une large publicité.
Quelque temps plus tard, en pleine nuit, deux autos noires, aux feux éteints, s’arrêtaient dans la banlieue de Moscou, là où demeurait la grand-mère. Deux hommes en sortirent et entrèrent dans la maison. Un instant plus tard, ils en ressortaient avec elle.
Peu après on pouvait voir, dans une luxueuse maison de la capitale, la grand-mère en prière auprès du lit d’un homme d’un certain âge, dangereusement malade, un membre du Parti communiste.
« N’ayez pas peur, mon enfant, prenez cette croix dans votre main. Il fut guéri.... »
La vieille dame sauva ainsi de la maladie et de la mort plusieurs bonzes Parti et leurs enfants. Elle ne fut jamais inquiétée
« Les nouveaux martyrs de la terre russe » éditions Résiac (1976), archiprêtre Michel Polsky
Peu après on pouvait voir, dans une luxueuse maison de la capitale, la grand-mère en prière auprès du lit d’un homme d’un certain âge, dangereusement malade, un membre du Parti communiste.
« N’ayez pas peur, mon enfant, prenez cette croix dans votre main. Il fut guéri.... »
La vieille dame sauva ainsi de la maladie et de la mort plusieurs bonzes Parti et leurs enfants. Elle ne fut jamais inquiétée
« Les nouveaux martyrs de la terre russe » éditions Résiac (1976), archiprêtre Michel Polsky
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juin 2015 à 16:48
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