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Dans un quartier pittoresque de Strasbourg, au confluent de l'Ill et du canal de la Marne, à dix minutes à pied des principales institutions européennes – le Conseil de l'Europe, la Cour Européenne des droits de l'homme et le Parlement européen -- a été posée il y a un an la première pierre d'une église russe consacrée à Tous les Saints.
Elle est destinée à devenir un centre d'éducation spirituelle et un symbole de la ville, comme les cathédrales russes construites avant la révolution de 1917 à Paris, Nice et Cannes. Cette église en pierre blanche se construit dans la tradition de l'architecture en chapiteau du nord de la Russie. Sa hauteur, selon le projet, sera de 41 mètres, sa largeur de 15 mètres, sa longueur de 30 mètres elle pourra recevoir 300 fidèles. L'auteur du projet est l'architecte moscovite Dmitri Pchenitchnikov ; sa réalisation se fait sous la direction de l'architecte français Michel Arnold. Le 27 septembre, le premier office épiscopal sous les voûtes de l'église en construction a été célébré par Monseigneur Marc d’Egorievsk, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l'étranger.
Dans une interview exclusive accordée à l'agence de presse RIA Novosti, il explique toute la signification que revêt cette église du Patriarcat de Moscou à Strasbourg, ainsi que les divers problèmes et perspectives liés à l'achèvement de la construction.
Elle est destinée à devenir un centre d'éducation spirituelle et un symbole de la ville, comme les cathédrales russes construites avant la révolution de 1917 à Paris, Nice et Cannes. Cette église en pierre blanche se construit dans la tradition de l'architecture en chapiteau du nord de la Russie. Sa hauteur, selon le projet, sera de 41 mètres, sa largeur de 15 mètres, sa longueur de 30 mètres elle pourra recevoir 300 fidèles. L'auteur du projet est l'architecte moscovite Dmitri Pchenitchnikov ; sa réalisation se fait sous la direction de l'architecte français Michel Arnold. Le 27 septembre, le premier office épiscopal sous les voûtes de l'église en construction a été célébré par Monseigneur Marc d’Egorievsk, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l'étranger.
Dans une interview exclusive accordée à l'agence de presse RIA Novosti, il explique toute la signification que revêt cette église du Patriarcat de Moscou à Strasbourg, ainsi que les divers problèmes et perspectives liés à l'achèvement de la construction.
Monseigneur Marc, il y a un an, vous avez posé ici, à Strasbourg, la première pierre de l'Eglise de Tous les Saints, et aujourd'hui, on voit déjà ses murs et ses voûtes. Quand pouvons-nous attendre l'achèvement et la consécration de l'église ?
Il est difficile de parler de délais, quand il s'agit de la construction d'une église en l'absence d'une clarté financière complète. En fait, la construction a commencé sans une complète certitude quant à la collecte des fonds. Grâce à Dieu, nous voyons que, en dépit de considérables difficultés de financement, la construction de l'église n'a pas pris de retard significatif et, en un an, un travail considérable a été fait.
Je voudrais bien sûr que dans un an l'extérieur de l'église, au moins, ait acquis un aspect achevé, afin que toutes les communications soient installées et que le centre culturel et éducatif paroissial construit à côté ait déjà commencé à fonctionner. Mais je pense qu'il y a encore loin jusqu'à l'achèvement complet de tous les travaux de construction et de finition et la consécration de l'église, au minimum deux ans.
Et avec quels fonds la construction se fait-elle actuellement ?
Les fonds des donateurs, des bienfaiteurs.
Les donateurs, ce sont des entreprises ou des particuliers ?
Les deux.
Principalement des Russes ou des habitants locaux, des Français ?
La majeure partie de l'argent provient de Russie. Il y a, bien sûr, des donateurs français, mais peu. De l'expérience que j'ai de la construction d'églises dans différents pays, je peux dire que, par exemple, en Espagne, une entreprise locale a fait don d’un demi-million d'euros pour la construction de notre église à Madrid.
Le gouvernement russe participe-t-il directement au financement ?
Non
Et combien coûte la construction de l'église à Strasbourg ? Vous pourriez indiquer le montant, ne serait-ce qu'approximativement ?
On parle actuellement d'environ six millions d'euros. Si on considère le montant de la construction, cela revient même moins cher que de construire une église à Moscou. En tout cas pas plus cher. Alors qu'autrefois nous pensions qu'il était peu coûteux de construire en Russie et onéreux à l'étranger, maintenant c'est le contraire. Cela s'explique par des conditions climatiques plus douces à Strasbourg et par des prix de construction très élevés à Moscou.
Les fonds nécessaires sont-ils déjà réunis pour la réalisation des projets que vous avez annoncés à Strasbourg, c'est à dire l'achèvement des travaux principaux d'ici à un an ?
Nous n'avons pas de fonds disponibles. Ce peu de fonds que nous avons doit servir à payer certains travaux. Nous sommes maintenant confrontés à un problème financier : nous avons vraiment besoin d'argent, pour qu'il ne se produise pas de grand retard dans la construction. Et nous appelons tous ceux qui en ont la possibilité à faire un don pour la construction de l'église de Tous les Saints à Strasbourg, à la frontière entre la France et l'Allemagne, où se trouvent les institutions européennes les plus importantes. Nous appelons à participer à cette œuvre historique.
La construction de cette église est un symbole et une vraie nécessité.
Il y a beaucoup de gens qui ont besoin de nourriture spirituelle. Nous avons à Strasbourg deux communautés : une communauté francophone qui appartient au diocèse de Chersonèse, Patriarcat de Moscou, et la paroisse de Tous les Saints qui est directement subordonnée au Patriarche de Moscou et de toute la Russie (c’est une stavropégie). Elles rassemblent non-seulement des Russes, mais aussi des Français, des Ukrainiens et des fidèles d'autres nationalités. Les gens les plus divers se rassemblent ; il leur faut leur maison ecclésiale, leur église. Pour l'instant les locaux pour les offices sont loués et c'est, bien sûr, assez anormal. Ce sera pour tous un magnifique cadeau, lorsque s'ouvriront les portes de cette nouvelle église.
Il est difficile de parler de délais, quand il s'agit de la construction d'une église en l'absence d'une clarté financière complète. En fait, la construction a commencé sans une complète certitude quant à la collecte des fonds. Grâce à Dieu, nous voyons que, en dépit de considérables difficultés de financement, la construction de l'église n'a pas pris de retard significatif et, en un an, un travail considérable a été fait.
Je voudrais bien sûr que dans un an l'extérieur de l'église, au moins, ait acquis un aspect achevé, afin que toutes les communications soient installées et que le centre culturel et éducatif paroissial construit à côté ait déjà commencé à fonctionner. Mais je pense qu'il y a encore loin jusqu'à l'achèvement complet de tous les travaux de construction et de finition et la consécration de l'église, au minimum deux ans.
Et avec quels fonds la construction se fait-elle actuellement ?
Les fonds des donateurs, des bienfaiteurs.
Les donateurs, ce sont des entreprises ou des particuliers ?
Les deux.
Principalement des Russes ou des habitants locaux, des Français ?
La majeure partie de l'argent provient de Russie. Il y a, bien sûr, des donateurs français, mais peu. De l'expérience que j'ai de la construction d'églises dans différents pays, je peux dire que, par exemple, en Espagne, une entreprise locale a fait don d’un demi-million d'euros pour la construction de notre église à Madrid.
Le gouvernement russe participe-t-il directement au financement ?
Non
Et combien coûte la construction de l'église à Strasbourg ? Vous pourriez indiquer le montant, ne serait-ce qu'approximativement ?
On parle actuellement d'environ six millions d'euros. Si on considère le montant de la construction, cela revient même moins cher que de construire une église à Moscou. En tout cas pas plus cher. Alors qu'autrefois nous pensions qu'il était peu coûteux de construire en Russie et onéreux à l'étranger, maintenant c'est le contraire. Cela s'explique par des conditions climatiques plus douces à Strasbourg et par des prix de construction très élevés à Moscou.
Les fonds nécessaires sont-ils déjà réunis pour la réalisation des projets que vous avez annoncés à Strasbourg, c'est à dire l'achèvement des travaux principaux d'ici à un an ?
Nous n'avons pas de fonds disponibles. Ce peu de fonds que nous avons doit servir à payer certains travaux. Nous sommes maintenant confrontés à un problème financier : nous avons vraiment besoin d'argent, pour qu'il ne se produise pas de grand retard dans la construction. Et nous appelons tous ceux qui en ont la possibilité à faire un don pour la construction de l'église de Tous les Saints à Strasbourg, à la frontière entre la France et l'Allemagne, où se trouvent les institutions européennes les plus importantes. Nous appelons à participer à cette œuvre historique.
La construction de cette église est un symbole et une vraie nécessité.
Il y a beaucoup de gens qui ont besoin de nourriture spirituelle. Nous avons à Strasbourg deux communautés : une communauté francophone qui appartient au diocèse de Chersonèse, Patriarcat de Moscou, et la paroisse de Tous les Saints qui est directement subordonnée au Patriarche de Moscou et de toute la Russie (c’est une stavropégie). Elles rassemblent non-seulement des Russes, mais aussi des Français, des Ukrainiens et des fidèles d'autres nationalités. Les gens les plus divers se rassemblent ; il leur faut leur maison ecclésiale, leur église. Pour l'instant les locaux pour les offices sont loués et c'est, bien sûr, assez anormal. Ce sera pour tous un magnifique cadeau, lorsque s'ouvriront les portes de cette nouvelle église.
Quelle est la signification historique de la construction d'une église russe et d'un centre culturel à Strasbourg ?
Initialement, cette paroisse stavropégie a été créée comme un centre de l'Eglise orthodoxe russe pour la coopération avec les institutions européennes (depuis 2004 il existe une représentation du Patriarcat de Moscou auprès du Conseil de l'Europe, présidée par le recteur de l'église de Tous les Saints qui est en construction, l'higoumène Philippe (Riabykh ) – NDLR).
Il y a aussi les besoins des paroissiens russophones qui veulent que le culte orthodoxe soit célébré en slavon. Il leur faut également un bâtiment paroissial, un endroit où ils puissent se rencontrer après les offices. Cela les aide à maintenir des liens avec leur patrie. En outre, Strasbourg est un centre de pèlerinage, surtout pour les femmes qui portent le nom de Vera, Nadejda, Lioubov ou Sophie Foi, Espérance, Amour et Sophie Les reliques de ces saintes martyres ont reposé ici pendant des siècles - non loin de Strasbourg, dans la petite ville d'Eschau. Nous avons créé cette nouvelle tradition de célébrer des offices orthodoxes à Eschau les jours où l'on commémore les saintes martyres (30 septembre - NDLR).
Le centre culturel et éducatif auprès de l'église servira-t-il au développement du dialogue interreligieux et des relations entre les croyants et la communauté laïque ?
Strasbourg est un centre où sont représentées les institutions européennes avec lesquelles il est important pour les chrétiens d'avoir des relations. Et là, une coopération est indispensable entre les différentes confessions sur les questions actuelles de la société moderne.
Vous voulez parler de la défense des valeurs chrétiennes traditionnelles en Europe ?
Nous devons avant tout témoigner de nos principes, de notre expérience de la coopération et du dialogue interreligieux qui existent en Russie, parler de l'approche orthodoxe de la vie. L'Église n'est pas un membre des institutions européennes à "défendre", mais elle appelle à écouter sa voix, à prendre son expérience en considération.
Et dans quels domaines, à votre avis, l'approche de l'église est-elle aujourd'hui avant tout importante ? Le mariage homosexuel, les réfugiés, les relations interreligieuses ?
Au cours de ces dernières années, nous voyons nombre de questions très différentes. Le monde, la société s'éloignent trop aujourd'hui de l'Eglise. Et il faut sans cesse parler de beaucoup de choses fondamentales. Tout ce qui a trait à l'homme a de l'importance.
D'une part, le thème de l'homme a toujours été considéré comme très important en Europe, on parlait de la priorité de la personne. Mais d'autre part, en vertu de ce concept qui existe aujourd'hui - je dirais le concept de "l'homme sans Dieu" - la dignité de l'homme lui-même diminue. Y compris à travers les thèmes que vous avez mentionnés. A partir du moment où il n'y a plus de relations à l'homme dans une perspective chrétienne, tout le système qui existait autrefois en Europe - un système de représentation de l'homme, tout ce sur quoi se fondait le droit européen - tout cela tombe en ruines, tout simplement. Par conséquent, des questions surgissent, l'une après l'autre, et continueront à le faire.
Outre ce qui se passe à Strasbourg, une cathédrale russe est également en cours de construction à Paris Comment cela se passe-t-il ?
Paris est une grande ville, il y a là beaucoup de Russes et plusieurs paroisses russophones et francophones. Pour le nombre de croyants qui existe aujourd'hui, l'espace est absolument insuffisant dans l'église russe actuelle. Dieu veuille que soit rapidement achevée la construction de la nouvelle cathédrale, qui prendrait de l'importance aussi bien pour Paris que pour tous les Russes . La construction de l'église se poursuit bien la fondation est déjà proche de l'achèvement. Mais il y a encore beaucoup de travail en perspective.
Tous les problèmes concernant ce projet, l'architecture de l'église dont les médias ont parlé, sont-ils résolus aujourd'hui ? Et quant aux délais d'achèvement de la construction, s'agit-il d'un an ou tout de même de plusieurs années ?
Tout est déjà validé. J'espère que nous n'aurons pas besoin d'une longue période de temps pour achever la construction.
Traduit du russe par Marie et André Donzeau
Lien RIA novosti
Initialement, cette paroisse stavropégie a été créée comme un centre de l'Eglise orthodoxe russe pour la coopération avec les institutions européennes (depuis 2004 il existe une représentation du Patriarcat de Moscou auprès du Conseil de l'Europe, présidée par le recteur de l'église de Tous les Saints qui est en construction, l'higoumène Philippe (Riabykh ) – NDLR).
Il y a aussi les besoins des paroissiens russophones qui veulent que le culte orthodoxe soit célébré en slavon. Il leur faut également un bâtiment paroissial, un endroit où ils puissent se rencontrer après les offices. Cela les aide à maintenir des liens avec leur patrie. En outre, Strasbourg est un centre de pèlerinage, surtout pour les femmes qui portent le nom de Vera, Nadejda, Lioubov ou Sophie Foi, Espérance, Amour et Sophie Les reliques de ces saintes martyres ont reposé ici pendant des siècles - non loin de Strasbourg, dans la petite ville d'Eschau. Nous avons créé cette nouvelle tradition de célébrer des offices orthodoxes à Eschau les jours où l'on commémore les saintes martyres (30 septembre - NDLR).
Le centre culturel et éducatif auprès de l'église servira-t-il au développement du dialogue interreligieux et des relations entre les croyants et la communauté laïque ?
Strasbourg est un centre où sont représentées les institutions européennes avec lesquelles il est important pour les chrétiens d'avoir des relations. Et là, une coopération est indispensable entre les différentes confessions sur les questions actuelles de la société moderne.
Vous voulez parler de la défense des valeurs chrétiennes traditionnelles en Europe ?
Nous devons avant tout témoigner de nos principes, de notre expérience de la coopération et du dialogue interreligieux qui existent en Russie, parler de l'approche orthodoxe de la vie. L'Église n'est pas un membre des institutions européennes à "défendre", mais elle appelle à écouter sa voix, à prendre son expérience en considération.
Et dans quels domaines, à votre avis, l'approche de l'église est-elle aujourd'hui avant tout importante ? Le mariage homosexuel, les réfugiés, les relations interreligieuses ?
Au cours de ces dernières années, nous voyons nombre de questions très différentes. Le monde, la société s'éloignent trop aujourd'hui de l'Eglise. Et il faut sans cesse parler de beaucoup de choses fondamentales. Tout ce qui a trait à l'homme a de l'importance.
D'une part, le thème de l'homme a toujours été considéré comme très important en Europe, on parlait de la priorité de la personne. Mais d'autre part, en vertu de ce concept qui existe aujourd'hui - je dirais le concept de "l'homme sans Dieu" - la dignité de l'homme lui-même diminue. Y compris à travers les thèmes que vous avez mentionnés. A partir du moment où il n'y a plus de relations à l'homme dans une perspective chrétienne, tout le système qui existait autrefois en Europe - un système de représentation de l'homme, tout ce sur quoi se fondait le droit européen - tout cela tombe en ruines, tout simplement. Par conséquent, des questions surgissent, l'une après l'autre, et continueront à le faire.
Outre ce qui se passe à Strasbourg, une cathédrale russe est également en cours de construction à Paris Comment cela se passe-t-il ?
Paris est une grande ville, il y a là beaucoup de Russes et plusieurs paroisses russophones et francophones. Pour le nombre de croyants qui existe aujourd'hui, l'espace est absolument insuffisant dans l'église russe actuelle. Dieu veuille que soit rapidement achevée la construction de la nouvelle cathédrale, qui prendrait de l'importance aussi bien pour Paris que pour tous les Russes . La construction de l'église se poursuit bien la fondation est déjà proche de l'achèvement. Mais il y a encore beaucoup de travail en perspective.
Tous les problèmes concernant ce projet, l'architecture de l'église dont les médias ont parlé, sont-ils résolus aujourd'hui ? Et quant aux délais d'achèvement de la construction, s'agit-il d'un an ou tout de même de plusieurs années ?
Tout est déjà validé. J'espère que nous n'aurons pas besoin d'une longue période de temps pour achever la construction.
Traduit du russe par Marie et André Donzeau
Lien RIA novosti
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Octobre 2015 à 11:18
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