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"Le Centre culturel et spirituel russe" présentera à l'occasion du 30- ème anniversaire du rappel à Dieu de Léonide Ouspensky une grande exposition de ses œuvres. Entrée visiteurs 1 quai Branly.
Léonide Alexandrovitch Ouspensky est né le 8 août 1902 à Golaya Snova (aujourd'hui Golosnovka) dans la partie Nord du gouvernement de Voronej, à soixante-dix kilomètres de la ville de Zadonsk en Russie. On lui donna le nom d'un saint commémoré en Russie le jour de sa naissance. Son père appartenait à la petite noblesse provinciale ; sa mère, née Koutouzov, était d’une famille paysanne.
Léonide Alexandrovitch Ouspensky est né le 8 août 1902 à Golaya Snova (aujourd'hui Golosnovka) dans la partie Nord du gouvernement de Voronej, à soixante-dix kilomètres de la ville de Zadonsk en Russie. On lui donna le nom d'un saint commémoré en Russie le jour de sa naissance. Son père appartenait à la petite noblesse provinciale ; sa mère, née Koutouzov, était d’une famille paysanne.
Il fit ses études secondaires à Zadonsk jusqu’en 1917. À partir de 1918 il combattit dans l’Armée rouge, avant d’être fait prisonnier en 1920, et d’être évacué par l’Armée blanche de Sébastopol à Gallipoli puis d’être envoyé en Bulgarie, où il fit divers travaux dont celui de mineur, jusqu’en 1926. Suivant des recruteurs français, il signa un contrat avec les usines Schneider du Creusot et arriva en France en 1926. Victime d’un accident en travaillant dans les hauts-fourneaux, il se rendit à Paris où il trouva du travail dans une usine qui fabriquait des pièces de bicyclettes.
En 1929, il suivit parallèlement les cours de l’Académie de peinture qui venait d’être fondée par Tatiana Lvovna Soukhotina, fille de Léon Tolstoï, et où enseignaient des peintres renommés, comme Nicolas Millioti et Constantin Somov. Il y fit la rencontre de Georges Ivanovitch Kroug (le futur moine et célèbre iconographe Grégoire), avec lequel il allait se lier d’amitié jusqu’à la mort de ce dernier.
Avec lui, ils décida d’abandonner la peinture profane pour se consacrer entièrement à l’iconographie, qu’ils avaient découverte ensemble. G. Kroug connaissait déjà un peu la technique ; L. Ouspensky prit quelques leçons chez l’iconographe vieux-croyant Fedorov, mais se forma aussi en regardant les belles icônes anciennes que l’on trouvait alors en abondance chez les antiquaires parisiens. Comme G. Kroug, il adhéra vers la fin des années trente à la Confrérie Saint-Photius, qui était fortement attachée à la tradition (en opposition à Serge Boulgakov et à ses disciples de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge) mais militait en même temps pour implantation de l’Orthodoxie en France par l’utilisation du français comme langue liturgique. Il s’y lia particulièrement avec Vladimir Lossky, Maxime Kovalevsky et son frère Eugraph Kovalevsky.
Lorsque vint l’Occupation, les autorités allemandes mobilisèrent L. Ouspensky pour travailler en Allemagne dans l’industrie de guerre. Il déserta et dut mener une vie clandestine, ce qui lui donna la possibilité de se consacrer entièrement à la peinture et à la restauration d’icônes, ainsi qu’à la sculpture sur bois et sur pierre et à l’art du métal repoussé dans le style iconographique.
En 1942, il épousa Lydia Alexandrovna Miagkov, qui allait être désormais pour lui un fidèle soutien, collaborant en particulier à la rédaction de ses écrits.
En 1929, il suivit parallèlement les cours de l’Académie de peinture qui venait d’être fondée par Tatiana Lvovna Soukhotina, fille de Léon Tolstoï, et où enseignaient des peintres renommés, comme Nicolas Millioti et Constantin Somov. Il y fit la rencontre de Georges Ivanovitch Kroug (le futur moine et célèbre iconographe Grégoire), avec lequel il allait se lier d’amitié jusqu’à la mort de ce dernier.
Avec lui, ils décida d’abandonner la peinture profane pour se consacrer entièrement à l’iconographie, qu’ils avaient découverte ensemble. G. Kroug connaissait déjà un peu la technique ; L. Ouspensky prit quelques leçons chez l’iconographe vieux-croyant Fedorov, mais se forma aussi en regardant les belles icônes anciennes que l’on trouvait alors en abondance chez les antiquaires parisiens. Comme G. Kroug, il adhéra vers la fin des années trente à la Confrérie Saint-Photius, qui était fortement attachée à la tradition (en opposition à Serge Boulgakov et à ses disciples de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge) mais militait en même temps pour implantation de l’Orthodoxie en France par l’utilisation du français comme langue liturgique. Il s’y lia particulièrement avec Vladimir Lossky, Maxime Kovalevsky et son frère Eugraph Kovalevsky.
Lorsque vint l’Occupation, les autorités allemandes mobilisèrent L. Ouspensky pour travailler en Allemagne dans l’industrie de guerre. Il déserta et dut mener une vie clandestine, ce qui lui donna la possibilité de se consacrer entièrement à la peinture et à la restauration d’icônes, ainsi qu’à la sculpture sur bois et sur pierre et à l’art du métal repoussé dans le style iconographique.
En 1942, il épousa Lydia Alexandrovna Miagkov, qui allait être désormais pour lui un fidèle soutien, collaborant en particulier à la rédaction de ses écrits.
À la Libération, la Confrérie Saint-Photius, dont les membres étaient restés fidèles au Patriarcat de Moscou après qu’un certain nombre de paroisses d’Europe occidentale s’en fussent séparées en 1931, créa à Paris l’Institut Saint-Denys, où l’enseignement était dispensé en français. Le recteur et le professeur de théologie dogmatique en était Vladimir Lossky ; le cours d’iconographie fut confié à L. Ouspensky. Après la rupture qui se produisit au sein de la Confrérie par la faute d’Eugraph Kovalevsky, Vladimir Lossky et Léonide Ouspensky transférèrent, en 1954, leurs cours au 26 rue Péclet, où se trouvait le siège de l’exarchat du patriarche russe en Europe occidentale et l'église cathédrale des Trois Saints Hiérarques. SUITE
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Octobre 2017 à 16:00
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