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CORONAVIRUS: Le Métropolite Antoine de Chersonèse a donné des instructions au clergé des paroisses d'Italie pour appliquer les directives des autorités italiennes visant à prévenir la propagation du coronavirus.
Les prêtres et les paroissiens prient pour la guérison des malades et pour la fin rapide de l'épidémie.
"Il a été indiqué au clergé de suivre strictement les instructions des autorités et d'appliquer scrupuleusement les directives pertinentes visant à prévenir la propagation du mal", a souligné le métropolite.
Le Métropolite Antoine a fait souligner que les mêmes consignes ont été transmises par les autres évêques orthodoxes et par les diocèses de l'Eglise catholique romaine.
Les prêtres et les paroissiens prient pour la guérison des malades et pour la fin rapide de l'épidémie.
"Il a été indiqué au clergé de suivre strictement les instructions des autorités et d'appliquer scrupuleusement les directives pertinentes visant à prévenir la propagation du mal", a souligné le métropolite.
Le Métropolite Antoine a fait souligner que les mêmes consignes ont été transmises par les autres évêques orthodoxes et par les diocèses de l'Eglise catholique romaine.
Митрополит Корсунский Антоний: Духовенству дано указание исполнять директивы властей Италии, направленные на предотвращение распространения коронавируса
«В Администрации италийских приходов Московского Патриархата с глубокой озабоченностью воспринимают продолжающееся распространение коронавируса в северных регионах Италии, где расположено большинство местных общин Русской Православной Церкви», — заявил Патриарший экзарх Западной Европы, управляющий приходами в Италии митрополит Корсунский и Западноевропейский Антоний.
Священнослужители и прихожане молятся об исцелении болящих и о скорейшем прекращении эпидемии.
Traduction VG
***
P.S. ajout "PO"
Moscou 3 mars. INTERFAX : "Nous, en tant que chrétiens orthodoxes, pensons sans aucun doute qu'il est impossible d'être infecté par le sacrement des saints mystères du Christ, par le Corps et le Sang du Christ. Cependant, cette foi n'est pas assez large pour supposer que les maladies épidémiques des croyants orthodoxes ne s'appliquent pas", a-t-il déclaré mardi. lors d’une conférence de presse à Moscou, l’archiprêtre Maxim Kozlov, chef du comité éducatif de l’Église orthodoxe russe.
«В Администрации италийских приходов Московского Патриархата с глубокой озабоченностью воспринимают продолжающееся распространение коронавируса в северных регионах Италии, где расположено большинство местных общин Русской Православной Церкви», — заявил Патриарший экзарх Западной Европы, управляющий приходами в Италии митрополит Корсунский и Западноевропейский Антоний.
Священнослужители и прихожане молятся об исцелении болящих и о скорейшем прекращении эпидемии.
Traduction VG
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P.S. ajout "PO"
Moscou 3 mars. INTERFAX : "Nous, en tant que chrétiens orthodoxes, pensons sans aucun doute qu'il est impossible d'être infecté par le sacrement des saints mystères du Christ, par le Corps et le Sang du Christ. Cependant, cette foi n'est pas assez large pour supposer que les maladies épidémiques des croyants orthodoxes ne s'appliquent pas", a-t-il déclaré mardi. lors d’une conférence de presse à Moscou, l’archiprêtre Maxim Kozlov, chef du comité éducatif de l’Église orthodoxe russe.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Mars 2020 à 12:21
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Le 27 février, Sa Béatitude le Métropolite Onuphre de Kiev et de toute l'Ukraine est arrivé à la Cathédrale de la Résurrection du Christ à Podgorica, au Monténégro, pour un grand élan d'amour de la part des fidèles du Monténégro. Avec la hiérarchie locale, Son Éminence le Métropolite Amphiloque du Monténégro, il a dirigé la dernière procession hebdomadaire de la Croix pour défendre l'Église serbe contre les machinations du gouvernement, qui cherche à confisquer les biens de l'Église.
Sa Béatitude s'est également exprimée lors d'une conférence de presse à Podgorica aujourd'hui, offrant des paroles d'encouragement aux fidèles monténégrins, issus de sa propre expérience de persécution de la part de l'État en Ukraine. Il a également souligné que les grandes manifestations de foi au Monténégro au cours des derniers mois sont, à leur tour, une source d'inspiration pour les fidèles ukrainiens.
Sa Béatitude s'est également exprimée lors d'une conférence de presse à Podgorica aujourd'hui, offrant des paroles d'encouragement aux fidèles monténégrins, issus de sa propre expérience de persécution de la part de l'État en Ukraine. Il a également souligné que les grandes manifestations de foi au Monténégro au cours des derniers mois sont, à leur tour, une source d'inspiration pour les fidèles ukrainiens.
Nous vous proposons ci-dessous le texte des remarques initiales du Métropolite Onuphre lors de la conférence de presse :
Récemment, les événements en Ukraine et au Monténégro ont été à l'épicentre de l'attention de tout le monde orthodoxe. Nous comprenons parfaitement la situation dans laquelle se trouve votre sainte Église, car notre Église a vécu quelque chose de similaire et continue à le vivre en partie. Dans l'histoire de l'Église, il y a eu des moments de croissance tranquille, mais aussi de martyre et de confession. Cependant, le Seigneur a toujours été avec Son peuple et n'a jamais abandonné Son Église. Nous sommes convaincus que le Seigneur n'abandonnera pas son Église maintenant et qu'il l'aidera dans les épreuves qu'elle traverse tant au Monténégro qu'avec nous en Ukraine.
Il y a plus de trente ans, après la chute du régime communiste, avant la déclaration d'indépendance, un schisme est apparu en Ukraine, qui, avec le soutien de certains responsables gouvernementaux et politiques, existe encore aujourd'hui. Malheureusement, ce schisme a maintenant dépassé les limites de l'Ukraine et menace de diviser toute l'Orthodoxie mondiale. Les schismatiques ukrainiens, qui ont été reçus en communion sans repentir par une décision unilatérale du patriarche de Constantinople, n'ont pas de succession apostolique. Cela rend non seulement impossible la communion eucharistique avec eux, mais profane également l'Église du Christ.
Le saint apôtre Paul nous enseigne que le Christ aussi a aimé l'Église et s'est donné pour elle, afin de la sanctifier et de la purifier par l'eau de la parole, afin de se présenter à lui comme une Église glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et sans tache (Éphésiens 5, 25-27).
Il est regrettable que de tels actes illégaux violent non seulement les principes de la conciliarité de l'Église et de la succession apostolique, mais souillent également l'image morale de l'Église du Christ. À cet égard, au nom de l'Église orthodoxe ukrainienne, je voudrais exprimer ma gratitude à votre sainte Église orthodoxe serbe pour la position canonique et patristique que vous avez prise sur la non-reconnaissance du schisme dans notre pays. SUITE Orthodoxologie
Récemment, les événements en Ukraine et au Monténégro ont été à l'épicentre de l'attention de tout le monde orthodoxe. Nous comprenons parfaitement la situation dans laquelle se trouve votre sainte Église, car notre Église a vécu quelque chose de similaire et continue à le vivre en partie. Dans l'histoire de l'Église, il y a eu des moments de croissance tranquille, mais aussi de martyre et de confession. Cependant, le Seigneur a toujours été avec Son peuple et n'a jamais abandonné Son Église. Nous sommes convaincus que le Seigneur n'abandonnera pas son Église maintenant et qu'il l'aidera dans les épreuves qu'elle traverse tant au Monténégro qu'avec nous en Ukraine.
Il y a plus de trente ans, après la chute du régime communiste, avant la déclaration d'indépendance, un schisme est apparu en Ukraine, qui, avec le soutien de certains responsables gouvernementaux et politiques, existe encore aujourd'hui. Malheureusement, ce schisme a maintenant dépassé les limites de l'Ukraine et menace de diviser toute l'Orthodoxie mondiale. Les schismatiques ukrainiens, qui ont été reçus en communion sans repentir par une décision unilatérale du patriarche de Constantinople, n'ont pas de succession apostolique. Cela rend non seulement impossible la communion eucharistique avec eux, mais profane également l'Église du Christ.
Le saint apôtre Paul nous enseigne que le Christ aussi a aimé l'Église et s'est donné pour elle, afin de la sanctifier et de la purifier par l'eau de la parole, afin de se présenter à lui comme une Église glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et sans tache (Éphésiens 5, 25-27).
Il est regrettable que de tels actes illégaux violent non seulement les principes de la conciliarité de l'Église et de la succession apostolique, mais souillent également l'image morale de l'Église du Christ. À cet égard, au nom de l'Église orthodoxe ukrainienne, je voudrais exprimer ma gratitude à votre sainte Église orthodoxe serbe pour la position canonique et patristique que vous avez prise sur la non-reconnaissance du schisme dans notre pays. SUITE Orthodoxologie
Les participants de la rencontre des primats et des délégations des Églises locales orthodoxes qui s’est tenue ce mercredi à Amman, ne se sont pas fixés pour objectif de résoudre d’un coup toutes les questions douloureuses, l’essentiel, selon le patriarcat de Moscou, était de lancer le processus de résolution.
« Les conclusions sont contenues dans le communiqué de presse. Il y est clairement indiqué que le but de la rencontre n’était pas de tout résoudre d’un coup — ce qui n’aurait pas été réaliste, mais tenant compte de la profondeur de la crise, de s’entendre sur le début d’un dialogue en définissant des délais concrets et des voies pour le poursuivre, » a déclaré à Interfax l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du Département des relations ecclésiales extérieures.
Selon lui, le seul fait de se réunir pour discuter sereinement des problèmes réels et de reconnaître que la situation en Ukraine « n’est en rien réglée, ce qu’affirme le patriarcat de Constantinople » et que le maintien de l’unité du pays et sa pacification exigent un véritable dialogue entre tous les orthodoxes.
« Les conclusions sont contenues dans le communiqué de presse. Il y est clairement indiqué que le but de la rencontre n’était pas de tout résoudre d’un coup — ce qui n’aurait pas été réaliste, mais tenant compte de la profondeur de la crise, de s’entendre sur le début d’un dialogue en définissant des délais concrets et des voies pour le poursuivre, » a déclaré à Interfax l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du Département des relations ecclésiales extérieures.
Selon lui, le seul fait de se réunir pour discuter sereinement des problèmes réels et de reconnaître que la situation en Ukraine « n’est en rien réglée, ce qu’affirme le patriarcat de Constantinople » et que le maintien de l’unité du pays et sa pacification exigent un véritable dialogue entre tous les orthodoxes.
Et les participants à la rencontre ont invité les autres primats, dont celui de Constantinople, à ne pas refuser de telles rencontres, mais à participer dans l’avenir au dialogue commun.
Le représentant de l’Église orthodoxe russe a souligné que la rencontre s’est déroulée dans un esprit fraternel autour d’une table ronde, qu’elle a débuté par une prière chantée en grec, en slavon russe et en slavon roumain. La session a été présidée par le patriarche de Jérusalem qui a proposé de présider la seconde au patriarche Cyrille.
« Dans son allocution, le patriarche Cyrille a clairement défini les traits essentiels de la crise actuelle du monde orthodoxe. Le métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine a fait une allocution remarquée. Il a d’ailleurs, tout comme le patriarche Cyrille, activement et avec aisance, pris part à la rédaction, en anglais, du communiqué final. »
Toujours selon le père Nicolas Balachov, le climat de la rencontre était paisible, sereine et attentif à la position de chaque Église, de chaque participant. « Le patriarche Cyrille a fait remarquer que se sentait là, très vraisemblablement, la proximité des Lieux Saints. À plusieurs reprises les participants ont souligné que l’Église de Jérusalem, qui est à l’initiative de cette rencontre, est la véritable Mère de toutes les Églises, ce qu’elle a encore fois réussi à démontrer. »
Amman, le 27 février 2020, INTERFAX
Traduction PO
В РПЦ довольны итогами межправославной встречи в Аммане
Le représentant de l’Église orthodoxe russe a souligné que la rencontre s’est déroulée dans un esprit fraternel autour d’une table ronde, qu’elle a débuté par une prière chantée en grec, en slavon russe et en slavon roumain. La session a été présidée par le patriarche de Jérusalem qui a proposé de présider la seconde au patriarche Cyrille.
« Dans son allocution, le patriarche Cyrille a clairement défini les traits essentiels de la crise actuelle du monde orthodoxe. Le métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine a fait une allocution remarquée. Il a d’ailleurs, tout comme le patriarche Cyrille, activement et avec aisance, pris part à la rédaction, en anglais, du communiqué final. »
Toujours selon le père Nicolas Balachov, le climat de la rencontre était paisible, sereine et attentif à la position de chaque Église, de chaque participant. « Le patriarche Cyrille a fait remarquer que se sentait là, très vraisemblablement, la proximité des Lieux Saints. À plusieurs reprises les participants ont souligné que l’Église de Jérusalem, qui est à l’initiative de cette rencontre, est la véritable Mère de toutes les Églises, ce qu’elle a encore fois réussi à démontrer. »
Amman, le 27 février 2020, INTERFAX
Traduction PO
В РПЦ довольны итогами межправославной встречи в Аммане
Le 2 février 2020 la Douma de la Fédération de Russie a débattu d'une proposition consistant à mentionner Dieu dans le texte de la Constitution
«Mentionner la valeur de la foi en Dieu dans la Constitution serait une consolidation de la continuité historique et spirituelle des peuples de notre pays qui ne se pensent pas en dehors de la religion (...) La valeur de la foi en Dieu est également un hommage à la mémoire de millions de personnes, nos frères, qui ont été persécutés pendant Lutter contre Dieu uniquement parce qu'ils ne voulaient pas renoncer à la foi. Cette idée devrait être comprise même par des gens qui sont loin de la religion ", a déclaré le patriarche Cyrille lors d'une réunion conjointe du Conseil interreligieux de Russie et de la consultation interconfessionnelle chrétienne vendredi le 28 février
The leaders and representatives of Russia's leading religious organizations have supported the idea of mentioning God and outlining the concept of marriage in the Constitution. Moscow, February 28, Interfax
A unified meeting of the Russian Interreligious Council and the Christian Interreligious Consultative Committee was held in Moscow at the invitation of Patriarch Kirill on Friday. The meeting was attended by head of the external church relations department of the Russian Orthodox Church Metropolitan Hilarion, supreme mufti of the Central Spiritual Muslim Board of Russia Talgat Tajuddin, Russia's chief rabbi Berel Lazar, Armenian Archbishop Yezras Nersisyan, Catholic Archbishop Pavel Pezzi, leader of the Pentecostal Church Sergey Ryakhovsky, and the heads of other protestant churches.
«Mentionner la valeur de la foi en Dieu dans la Constitution serait une consolidation de la continuité historique et spirituelle des peuples de notre pays qui ne se pensent pas en dehors de la religion (...) La valeur de la foi en Dieu est également un hommage à la mémoire de millions de personnes, nos frères, qui ont été persécutés pendant Lutter contre Dieu uniquement parce qu'ils ne voulaient pas renoncer à la foi. Cette idée devrait être comprise même par des gens qui sont loin de la religion ", a déclaré le patriarche Cyrille lors d'une réunion conjointe du Conseil interreligieux de Russie et de la consultation interconfessionnelle chrétienne vendredi le 28 février
The leaders and representatives of Russia's leading religious organizations have supported the idea of mentioning God and outlining the concept of marriage in the Constitution. Moscow, February 28, Interfax
A unified meeting of the Russian Interreligious Council and the Christian Interreligious Consultative Committee was held in Moscow at the invitation of Patriarch Kirill on Friday. The meeting was attended by head of the external church relations department of the Russian Orthodox Church Metropolitan Hilarion, supreme mufti of the Central Spiritual Muslim Board of Russia Talgat Tajuddin, Russia's chief rabbi Berel Lazar, Armenian Archbishop Yezras Nersisyan, Catholic Archbishop Pavel Pezzi, leader of the Pentecostal Church Sergey Ryakhovsky, and the heads of other protestant churches.
"Establishing peace in a multi-ethnic and multi-religious country, we support the proposal to mention God in the text of the updated Constitution, we regard it as the establishment of the value of religious convictions of the peoples of our country, historically and culturally related to the religions represented by us, and also spiritual continuity in relation to our ancestors," a communique issued at the meeting, which was obtained by Interfax, said.
Representatives of various religious organizations also believe that the constitutional amendments outlining the idea of marriage as a union between a man and a woman, provisions aimed at protecting traditional family values, including the rights of parents to provide such education and instruction to their children that is in line with their religious and philosophical conditions, protection of the history and culture of the country, the status of the Russian language, support to compatriots, and the preservation of the memory of defenders of the fatherland are important.
The religious leaders also welcomed the changes to the Constitution that create extra conditions for ensuring the socio-economic wellbeing of Russians and the unity of the country.
Representatives of various religious organizations also believe that the constitutional amendments outlining the idea of marriage as a union between a man and a woman, provisions aimed at protecting traditional family values, including the rights of parents to provide such education and instruction to their children that is in line with their religious and philosophical conditions, protection of the history and culture of the country, the status of the Russian language, support to compatriots, and the preservation of the memory of defenders of the fatherland are important.
The religious leaders also welcomed the changes to the Constitution that create extra conditions for ensuring the socio-economic wellbeing of Russians and the unity of the country.
Les Editions de la Présentation ont, pour l'exposition des œuvres d'Ivan Kuleff, publié en édition bilingue "L'Ecclésiaste" richement illustré par des dessins et gouaches inédits. L'ouvrage est préfacé par Marc ANDRONIKOF. Le livre est disponible à La librairie et la boutique du Centre spirituel de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris et dans la boutique de l'église DES TROIS SAINTS DOCTEURS À PARIS
Эта книга издана по случаю выставки "Кюлев - смиренный гений", организованной при участии прихода Введенской церкви, в Русском культурно - духовном православном центре в Париже в 2019 г.
КЮЛЕВ Иван Артемович - Родился 1893 (Ростов-на-Дону) – скончался 9 декабря 1987 (Монморанси, близ Парижа). Живописец, художник театра, иконописец.
В 1940-е написал циклы картин на темы «Божественной комедии» Данте, «Апокалипсиса» и «Книги Иова». За иллюстрации к «Божественной комедии» был удостоен премии Медонского салона. В 1947–1948 провел персональные выставки в Брюсселе, Гааге и Медоне (близ Парижа).
В 1940-е написал циклы картин на темы «Божественной комедии» Данте, «Апокалипсиса» и «Книги Иова». За иллюстрации к «Божественной комедии» был удостоен премии Медонского салона. В 1947–1948 провел персональные выставки в Брюсселе, Гааге и Медоне (близ Парижа).
L'Orthodoxie Ici & Maintenant n°71 du 07/01/2020 - Cinq grands bulbes d’or dans le ciel de Paris !
Pour les trois ans de la dédicace par le Patriarche KIRILL de MOSCOU, de la cathédrale russe du Quai Branly à Paris, je reçois (avec son mari et complice, NIKITA) XENIA KRIVOCHEINE qui vient de publier un ouvrage intitulé « Des bulbes d’or dans le ciel de Paris, Le berceau de l’orthodoxie au centre de l’Europe » aux Editions Sainte Geneviève du Séminaire orthodoxe russe d’Epinay Sous Sénart.
Le livre est disponible à la vente aux Éditions Sainte-Geneviève ou AMAZON
et à la librairie de la cathédrale au prix de 13 euros
Pour les trois ans de la dédicace par le Patriarche KIRILL de MOSCOU, de la cathédrale russe du Quai Branly à Paris, je reçois (avec son mari et complice, NIKITA) XENIA KRIVOCHEINE qui vient de publier un ouvrage intitulé « Des bulbes d’or dans le ciel de Paris, Le berceau de l’orthodoxie au centre de l’Europe » aux Editions Sainte Geneviève du Séminaire orthodoxe russe d’Epinay Sous Sénart.
Le livre est disponible à la vente aux Éditions Sainte-Geneviève ou AMAZON
et à la librairie de la cathédrale au prix de 13 euros
Il sera question de la "petite histoire" dans "la grande histoire", de l'édification de ce « petit KREMLIN » parisien qui a fait couler beaucoup d’encre et a suscité beaucoup de fantasmes politico-religieux et diplomatiques sur les mandats des présidents Sarkozy et Hollande. L'intégralité de l'émission est diffusée ce soir à 19h45 sur KTO TV.
L’ORTHODOXIE, ICI ET MAINTENANT
Cette émission mensuelle de 26 minutes placée sous l'égide de l'Assemblée des Évêques Orthodoxes de France (AEOF) évoque l'actualité des Églises orthodoxes en France et dans le monde. L'émission est animée et présentée par Carol Saba, responsable de la communication de l'AEOF, en partenariat avec des forces vives et des chroniqueurs de l'Église orthodoxe en France, et avec la participation du site Orthodoxie.com. A VOIR
L’ORTHODOXIE, ICI ET MAINTENANT
Cette émission mensuelle de 26 minutes placée sous l'égide de l'Assemblée des Évêques Orthodoxes de France (AEOF) évoque l'actualité des Églises orthodoxes en France et dans le monde. L'émission est animée et présentée par Carol Saba, responsable de la communication de l'AEOF, en partenariat avec des forces vives et des chroniqueurs de l'Église orthodoxe en France, et avec la participation du site Orthodoxie.com. A VOIR
Le refus du patriarche Bartholomé de Constantinople de participer au dialogue interorthodoxe sur la procédure d'octroi de l'autocéphalie ne sera pas un obstacle à sa poursuite, selon l'Eglise russe. "S'il refuse à nouveau, les consultations se poursuivront de toute façon", a déclaré à la presse le chef du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion, à l'issue d'une réunion à Amman .À son avis, le principal résultat de cette réunion est que les Églises ont convenu de poursuivre les consultations.
La prochaine réunion dans le même format est prévue avant la fin de cette année, le Patriarche Bartholomé est à nouveau invité à y participer.
Le 26 février 2020 à la conférence des représentants des Eglises orthodoxes locales le métropolite Niphonte, responsable de la délégation de l'Eglise orthodoxe de Roumanie, a tout particulièrement souligné l'importance de la poursuite du dialogue et de la prochaine Conférence panorthodoxe:
"Ce dialogue est important pour toutes les Eglises orthodoxes locales afin de trouver ensemble des solutions aux problèmes survenus à propos des saints canons. Rencontre indispensable afin que le monde orthodoxe atteigne l'unité conciliaire. Aussi, une conférence préparatoire s'impose avant que ne réunissent les primats des Eglises locales".
La prochaine réunion dans le même format est prévue avant la fin de cette année, le Patriarche Bartholomé est à nouveau invité à y participer.
Le 26 février 2020 à la conférence des représentants des Eglises orthodoxes locales le métropolite Niphonte, responsable de la délégation de l'Eglise orthodoxe de Roumanie, a tout particulièrement souligné l'importance de la poursuite du dialogue et de la prochaine Conférence panorthodoxe:
"Ce dialogue est important pour toutes les Eglises orthodoxes locales afin de trouver ensemble des solutions aux problèmes survenus à propos des saints canons. Rencontre indispensable afin que le monde orthodoxe atteigne l'unité conciliaire. Aussi, une conférence préparatoire s'impose avant que ne réunissent les primats des Eglises locales".
Mgr Abel, archevêque de Lublin (Eglise orthodoxe de Pologne), a précisé de son côté :
"L'un des principaux sujets de notre rencontre a été celui du schisme en Ukraine. Dès le début du schisme nous nous sommes prononcés pour un ordre canonique strict en Ukraine. Nous avons immuablement soutenu l'Eglise canonique d'Ukraine avec le métropolite Onuphre à sa tête.
La continuité apostolique n'existe pas dans la nouvelle entité mise en place dans le pays par Constantinople. Il nous est indispensable de rétablir des relations pacifiques et d'envisager dans l'esprit de l'amour chrétien tout ce qu'entreprennent malencontreusement nos frères, y compris le patriarche Bartholomé".
Румынская Церковь призвала начать подготовку к Общеправославной встрече Trad "PO"
"L'un des principaux sujets de notre rencontre a été celui du schisme en Ukraine. Dès le début du schisme nous nous sommes prononcés pour un ordre canonique strict en Ukraine. Nous avons immuablement soutenu l'Eglise canonique d'Ukraine avec le métropolite Onuphre à sa tête.
La continuité apostolique n'existe pas dans la nouvelle entité mise en place dans le pays par Constantinople. Il nous est indispensable de rétablir des relations pacifiques et d'envisager dans l'esprit de l'amour chrétien tout ce qu'entreprennent malencontreusement nos frères, y compris le patriarche Bartholomé".
Румынская Церковь призвала начать подготовку к Общеправославной встрече Trad "PO"
Les primats et les représentants de six Eglises orthodoxes locales se sont rendus à Amman afin de participer à la conférence panorthodoxe: Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de Russie; Théophile III, patriarche de Jérusalem; Irénée, patriarche de Serbie; le métropolite de Tchéquie et de Slovaquie Rostislav ainsi que des délégations des Eglises de Roumanie et de Pologne.
Le métropolite Hilarion a déclaré le 26 février à Amman:
"L'Eglise russe estime que le refus de la plus grande part des Eglises locales de participer au sommet de Jordanie consacré à la situation en Ukraine ne réduit pas la portée de ce forum. Quatre Eglises locales ont à l’époque refusé de prendre part au Concile de Crète 2016 ce qui n'a pas empêché le patriarche Bartholomé de convoquer cette réunion et de considérer ses décisions comme obligatoires pour les Eglises qui y ont assisté.
Les Eglises orthodoxes se doivent aujourd'hui de trouver une solution à la crise suscitée par l'octroi de l'autocéphalie à une entité qui n'est pas actuellement reconnue par presque toutes les Eglises locales. L'Eglise de Serbie souhaite que nous débattions de la situation au Monténégro ainsi qu'en Macédoine du Nord.
Le métropolite Hilarion a déclaré le 26 février à Amman:
"L'Eglise russe estime que le refus de la plus grande part des Eglises locales de participer au sommet de Jordanie consacré à la situation en Ukraine ne réduit pas la portée de ce forum. Quatre Eglises locales ont à l’époque refusé de prendre part au Concile de Crète 2016 ce qui n'a pas empêché le patriarche Bartholomé de convoquer cette réunion et de considérer ses décisions comme obligatoires pour les Eglises qui y ont assisté.
Les Eglises orthodoxes se doivent aujourd'hui de trouver une solution à la crise suscitée par l'octroi de l'autocéphalie à une entité qui n'est pas actuellement reconnue par presque toutes les Eglises locales. L'Eglise de Serbie souhaite que nous débattions de la situation au Monténégro ainsi qu'en Macédoine du Nord.
Il nous faudra revenir à la question supprimée en 2016 de l'ordre du jour du Concile de Crète : celle des modalités de l’octroi de l'autocéphalie. Nous avons beaucoup discuté dans le cadre de la préparation du concile des entités étant en droit d'octroyer l'autocéphalie. Nous étions venus à la conclusion que cet octroi ne peut être accordé qu'à l'unanimité des Eglises locales canoniques. Or, Constantinople ne reconnaît plus désormais la légitimité de ces accords. Le patriarche Bartolomé s’ingère aujourd'hui dans la vie des Eglises locales, il modifie leurs territoires canoniques et octroie l'autocéphalie à qui bon lui semble,y compris aux schismatiques".
Entre-temps le patriarche de Constantinople s'indigne de la tenue de la rencontre d'Amman. Il a déclaré dans une missive adressée au patriarche de Jérusalem Théophile, l'organisateur de cette rencontre : "Si nous souhaitons vivre selon la volonté de Dieu et nous en tenir aux principes immuables de l'orthodoxie il faut que chacune des Eglises locales refuse d'assister à cette assemblée si une Eglise locale y participant se prononce pour la Fédération de Russie. La réunion d'Amman a pour but d'agir en infraction des principes existants ainsi que des fondements de l'orthodoxie".
Source Intrefax religion "PO"
На межцерковной встрече в Аммане могут быть рассмотрены вопросы, снятые с повестки Критского собора - митрополит Иларион
Патриарх Варфоломей обвинил участников встречи в Аммане в попрании церковных устоев
Entre-temps le patriarche de Constantinople s'indigne de la tenue de la rencontre d'Amman. Il a déclaré dans une missive adressée au patriarche de Jérusalem Théophile, l'organisateur de cette rencontre : "Si nous souhaitons vivre selon la volonté de Dieu et nous en tenir aux principes immuables de l'orthodoxie il faut que chacune des Eglises locales refuse d'assister à cette assemblée si une Eglise locale y participant se prononce pour la Fédération de Russie. La réunion d'Amman a pour but d'agir en infraction des principes existants ainsi que des fondements de l'orthodoxie".
Source Intrefax religion "PO"
На межцерковной встрече в Аммане могут быть рассмотрены вопросы, снятые с повестки Критского собора - митрополит Иларион
Патриарх Варфоломей обвинил участников встречи в Аммане в попрании церковных устоев
Moscou, 20 décembre 2019 — RIA Novosti. Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie admet officiellement la lecture, au cours des offices divins, de certains textes en langue russe contemporaine, alors que dans la majorité des lieux de culte de l’Église orthodoxe russe les offices sont célébrés exclusivement en slavon.
Ce vendredi, au cours de l’assemblée diocésaine de Moscou qui s’est tenue dans l’église du Christ Sauveur, le patriarche Cyrille a déclaré :
« J’estime que, là où les fidèles y sont prêts, la lecture des Apôtres et de l’Écriture sainte dont le texte est difficilement compréhensible soit faite en russe. Ce peut être aussi le cas de la lecture des Évangiles lors des offices célébrés à la demande des paroissiens (treby) ou de la lecture du texte complet des quatre Évangiles durant la Semaine sainte, lecture qui dans la pratique se répartit sur toute la durée du grand carême. »
Ce vendredi, au cours de l’assemblée diocésaine de Moscou qui s’est tenue dans l’église du Christ Sauveur, le patriarche Cyrille a déclaré :
« J’estime que, là où les fidèles y sont prêts, la lecture des Apôtres et de l’Écriture sainte dont le texte est difficilement compréhensible soit faite en russe. Ce peut être aussi le cas de la lecture des Évangiles lors des offices célébrés à la demande des paroissiens (treby) ou de la lecture du texte complet des quatre Évangiles durant la Semaine sainte, lecture qui dans la pratique se répartit sur toute la durée du grand carême. »
Et le Patriarche ajoute que dans ce domaine, les recteurs doivent être attentifs aux souhaits de leur paroisse, car « si là l’introduction du russe peut être accueillie avec reconnaissance, dans une autre paroisse elle serait avec désagrément comme rupture avec une habitude millénaire. […] Il convient de garder à l’esprit que le but du prêtre n’est pas de réaliser ce qui lui paraît théoriquement juste, mais d’aider ses paroissiens multiplier leur amour pour les offices divins. » Enfin, le patriarche ajoute que « l’idée de traduite tout l’office divin en russe contemporain, de raccourcir ses parties dépendant des fêtes du jour et autres propositions semblables ne seraient d’aucune utilité. »
Aujourd’hui, le slavon est la langue liturgique officielle de l’Église orthodoxe russe. Dans d’autres Églises orthodoxes (Pologne, Serbie, Bulgarie etc…) les célébrations dans les langues locales sont acceptée.
Lien Патриарх допустил частичное ведение богослужения на русском языке
Traduction PO
Aujourd’hui, le slavon est la langue liturgique officielle de l’Église orthodoxe russe. Dans d’autres Églises orthodoxes (Pologne, Serbie, Bulgarie etc…) les célébrations dans les langues locales sont acceptée.
Lien Патриарх допустил частичное ведение богослужения на русском языке
Traduction PO
Les chercheurs russes vont avoir le droit d’étudier les documents du Vatican concernant l’histoire nationale russe.
Cette possibilité est une des conséquences de l’accord de coopération entre les deux États dans le domaine de l’étude des archives et des manuscrits qui a été signé à Rome par Léonide Sevastianov, Président de l’Union internationale des Vieux-Croyants, et le cardinal José Tolentino de Mendonça, archiviste des documents secrets et bibliothécaire du Saint-Siège.
Cette possibilité est une des conséquences de l’accord de coopération entre les deux États dans le domaine de l’étude des archives et des manuscrits qui a été signé à Rome par Léonide Sevastianov, Président de l’Union internationale des Vieux-Croyants, et le cardinal José Tolentino de Mendonça, archiviste des documents secrets et bibliothécaire du Saint-Siège.
« Maintenant les archives secrètes du Vatican vont devenir un bien patrimonial du public de Russie. Nous garantirons à nos chercheurs et nos étudiants l’accès aux documents qui étaient précédemment tenus secrets et nous pourrons lever le voile qui couvrait certains moments de notre histoire, » a déclaré à Interfax Léonide Sevastianov. Il a, de plus, ajouté que les secrets de la bibliothèque vaticane sont souvent cités, y compris dans la littérature, comme, par exemple, dans les best-sellers de Dan Brown.
Moscou. 25 février 2020. INTERFAX Trad "PO"
Moscou. 25 février 2020. INTERFAX Trad "PO"
Nous mettons en ligne une traduction automatique à partir de l'anglais:
La publication « Orthodoxos Typos » a confirmé le fait énoncé dans notre titre: Il y a aussi des primat d'Églises locales qui ne suivront pas l'exemple de l'archevêque d'Athènes Ieronymos. L'un d'eux a déjà rendu cette information publique, et ils sont devenus connus, malgré le fait que notre journal n'a pas divulgué de noms; nous voulions que l'initiative du Patriarche de Jérusalem Theophilos, (qui a convoqué les Primats de toutes les Églises locales à une réunion à Amman (Jordanie) pour discuter de la question urgente de l'unité de l'Église), soit gardée secrète, de perdre l'élément de surprise.
Certains ont été effrayés par la simple pensée que les idées du Phanar pouvaient être ébranlées, et ils se sont lancés dans diverses intrigues afin d'empêcher toute possibilité de convoquer un concile ou d'y inviter les primats des Églises locales. Mais une telle position implique essentiellement que tous les autres primats, à part le Patriarche œcuménique, n'ont pas le droit d'exprimer simplement leur opinion!
La publication « Orthodoxos Typos » a confirmé le fait énoncé dans notre titre: Il y a aussi des primat d'Églises locales qui ne suivront pas l'exemple de l'archevêque d'Athènes Ieronymos. L'un d'eux a déjà rendu cette information publique, et ils sont devenus connus, malgré le fait que notre journal n'a pas divulgué de noms; nous voulions que l'initiative du Patriarche de Jérusalem Theophilos, (qui a convoqué les Primats de toutes les Églises locales à une réunion à Amman (Jordanie) pour discuter de la question urgente de l'unité de l'Église), soit gardée secrète, de perdre l'élément de surprise.
Certains ont été effrayés par la simple pensée que les idées du Phanar pouvaient être ébranlées, et ils se sont lancés dans diverses intrigues afin d'empêcher toute possibilité de convoquer un concile ou d'y inviter les primats des Églises locales. Mais une telle position implique essentiellement que tous les autres primats, à part le Patriarche œcuménique, n'ont pas le droit d'exprimer simplement leur opinion!
Le premier qui a décidé de devancer tout le monde et d'empêcher une solution constructive à la question ukrainienne était l'archevêque d'Athènes Ieronymos, qui a fait le 22 novembre 2019 une déclaration pour le portail orthodoxia.info :
«Je ne peux pas répondre à cette question avec précision, car je ne sais pas sur quels critères notre frère [le Patriarche Théophile — Trans.] A été guidé. Nous ne savons pas si cette déclaration du Patriarche (de Jérusalem) a été faite à la connaissance du Patriarche œcuménique. Le fait est que tout le monde n'a pas le droit de convoquer un Conseil panorthodoxe. C'est le privilège du patriarche œcuménique. Si le Patriarche œcuménique nous invite, nous ne refuserons certainement pas, mais si le primat d'une autre église locale nous envoie un tel appel, je refuserai personnellement. »
La vraie raison du refus, bien sûr, était une autre histoire: peu de temps auparavant, l'archevêque d'Athènes a communiqué (d'abord par téléphone, puis lors d'une autre réunion personnelle) avec l'ambassadeur américain Geoffrey Pyatt , qui après la visite, n'a pas cacher le fait qu'ils avaient discuté conjointement de la question ukrainienne. C'est dans ce contexte que l'on doit rechercher les causes de certaines actions du Primat de l'Église de Grèce.
En ce qui concerne le côté ecclésiologique de la question, selon les déclarations de l'archevêque d'Athènes, il existe «deux catégories» de Primats d'Églises: le Patriarche de Constantinople, dominant tout le monde, et les autres Primats, qui ne sont responsables que de une église locale et pas plus! En est-il vraiment ainsi?
Un archevêque d'Athènes n'est pas du tout d'accord avec un autre!
L'auteur de nombreux ouvrages, professeur de théologie, et plus tard, l'archevêque d'Athènes, Chrysostomos (Papadopoulos), dans son ouvrage «L'Église de Jérusalem» écrit:
«Chaque fois que l'Église ressentait le besoin d'affronter les hérétiques, les patriarches de Jérusalem - présidant le Saint-Synode ou personnellement - convoquaient des conciles. Lorsqu'au XVIIe siècle, tout l'Orient et l'Occident étaient troublés par les enseignements du patriarche de Constantinople Cyril Lucaris, quatre patriarches de Jérusalem: Théophane, Paisios, Nectarios et Dositheus, participèrent activement à la convocation urgente d'un concile, qui puis a défendu la Sainte Église orthodoxe… » SUITE
«Je ne peux pas répondre à cette question avec précision, car je ne sais pas sur quels critères notre frère [le Patriarche Théophile — Trans.] A été guidé. Nous ne savons pas si cette déclaration du Patriarche (de Jérusalem) a été faite à la connaissance du Patriarche œcuménique. Le fait est que tout le monde n'a pas le droit de convoquer un Conseil panorthodoxe. C'est le privilège du patriarche œcuménique. Si le Patriarche œcuménique nous invite, nous ne refuserons certainement pas, mais si le primat d'une autre église locale nous envoie un tel appel, je refuserai personnellement. »
La vraie raison du refus, bien sûr, était une autre histoire: peu de temps auparavant, l'archevêque d'Athènes a communiqué (d'abord par téléphone, puis lors d'une autre réunion personnelle) avec l'ambassadeur américain Geoffrey Pyatt , qui après la visite, n'a pas cacher le fait qu'ils avaient discuté conjointement de la question ukrainienne. C'est dans ce contexte que l'on doit rechercher les causes de certaines actions du Primat de l'Église de Grèce.
En ce qui concerne le côté ecclésiologique de la question, selon les déclarations de l'archevêque d'Athènes, il existe «deux catégories» de Primats d'Églises: le Patriarche de Constantinople, dominant tout le monde, et les autres Primats, qui ne sont responsables que de une église locale et pas plus! En est-il vraiment ainsi?
Un archevêque d'Athènes n'est pas du tout d'accord avec un autre!
L'auteur de nombreux ouvrages, professeur de théologie, et plus tard, l'archevêque d'Athènes, Chrysostomos (Papadopoulos), dans son ouvrage «L'Église de Jérusalem» écrit:
«Chaque fois que l'Église ressentait le besoin d'affronter les hérétiques, les patriarches de Jérusalem - présidant le Saint-Synode ou personnellement - convoquaient des conciles. Lorsqu'au XVIIe siècle, tout l'Orient et l'Occident étaient troublés par les enseignements du patriarche de Constantinople Cyril Lucaris, quatre patriarches de Jérusalem: Théophane, Paisios, Nectarios et Dositheus, participèrent activement à la convocation urgente d'un concile, qui puis a défendu la Sainte Église orthodoxe… » SUITE
J'étais malade, et vous M'avez visité...
Le dimanche qui suit est appelé dimanche de Carnaval /cf. TRIODE/ parce que pendant la semaine qui le suit, un jeûne limité est prescrit par l'Église – abstention de toute viande. Il faut comprendre cette prescription à la lumière de ce qui a été dit auparavant à propos de la signification de la préparation. L'Église commence maintenant à nous "ajuster" pour le grand effort qu'elle attendra de notre part 7 jours plus tard. Elle nous introduit progressivement dans cet effort – connaissant notre fragilité, prévoyant notre faiblesse spirituelle.
La veille de ce jour (Samedi de Carnaval), l'Église nous invite à une commémoration universelle de tous ceux qui "se sont endormis dans l'espoir de la résurrection et de la vie éternelle." C'est en effet le grand jour de prière de l'Église pour ses membres défunts. Pour comprendre la signification de cette relation entre le Grand Carême et la prière pour les défunts, il faut se souvenir que le Christianisme est la religion de l'amour.
Le Christ a laissé Ses disciples non pas avec une doctrine de Salut individuel, mais avec un commandement nouveau : "aimez-vous les uns les autres", et Il avait ajouté : "C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres, que tous vous reconnaîtront pour Mes disciples" (Jn 13,34-35). Dès lors, l'amour est le fondement, la vie même de l'Église qui est, selon les paroles de saint Ignace d'Antioche, "unité de Foi et d'amour."
Le dimanche qui suit est appelé dimanche de Carnaval /cf. TRIODE/ parce que pendant la semaine qui le suit, un jeûne limité est prescrit par l'Église – abstention de toute viande. Il faut comprendre cette prescription à la lumière de ce qui a été dit auparavant à propos de la signification de la préparation. L'Église commence maintenant à nous "ajuster" pour le grand effort qu'elle attendra de notre part 7 jours plus tard. Elle nous introduit progressivement dans cet effort – connaissant notre fragilité, prévoyant notre faiblesse spirituelle.
La veille de ce jour (Samedi de Carnaval), l'Église nous invite à une commémoration universelle de tous ceux qui "se sont endormis dans l'espoir de la résurrection et de la vie éternelle." C'est en effet le grand jour de prière de l'Église pour ses membres défunts. Pour comprendre la signification de cette relation entre le Grand Carême et la prière pour les défunts, il faut se souvenir que le Christianisme est la religion de l'amour.
Le Christ a laissé Ses disciples non pas avec une doctrine de Salut individuel, mais avec un commandement nouveau : "aimez-vous les uns les autres", et Il avait ajouté : "C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres, que tous vous reconnaîtront pour Mes disciples" (Jn 13,34-35). Dès lors, l'amour est le fondement, la vie même de l'Église qui est, selon les paroles de saint Ignace d'Antioche, "unité de Foi et d'amour."
Le péché est toujours absence d'amour, et dès lors séparation, isolement, guerre de tout contre tout.
La nouvelle vie donnée par le Christ et transmise à nous par l'Église est, en tout premier lieu, une vie de réconciliation, de "rassemblement dans l'unité de ceux qui étaient dispersés", la restauration de l'amour brisé par le péché. Mais alors comment est-ce que nous pourrions seulement entamer notre retour vers Dieu et notre réconciliation avec Lui si en nous-mêmes nous ne retournons pas à l'unique commandement nouveau, celui de l'amour? La prière pour les défunts est l'expression essentielle de l'Église en tant qu'amour.
Lire aussi Le « Triode » et son temps
Nous demandons à Dieu de Se souvenir de ceux dont nous nous souvenons, et nous nous souvenons d'eux parce que nous les aimons. En priant pour eux, nous les rencontrons en Christ Qui est Amour, et qui, parce qu'Il est Amour, terrasse cette mort qui est l'ultime victoire de la séparation et de l'absence d'amour. En Christ, il n'y a plus ni vivant ni mort car tous sont vivants en Lui. Il est la Vie et la Vie est la Lumière de l'homme. Aimant le Christ, nous aimons tous ceux qui sont en Lui; aimant ceux qui sont en Lui, nous aimons le Christ : telle est la loi de l'Église, et de là découle pour elle la prière pour les défunts. C'est vraiment notre amour en Christ qui les garde vivants parce qu'il les garde "en Christ," et à quel point sont-ils dans l'erreur, désespérément dans l'erreur, tous ces Chrétiens occidentaux qui soit réduisent la prière pour les défunts à une doctrine juridique de "mérites" et de "compensation" ou simplement la rejettent comme inutile [3]. La grande Vigile pour les défunts lors du samedi de Carnaval sert de modèle pour toutes les autres commémorations des défunts et est répétée lors des 2ème, 3ème et 4ème samedis de Grand Carême.
C'est à nouveau l'amour qui constitue le thème du Dimanche de Carnaval.
La leçon de l'Évangile du jour est la parabole du Christ à propos du Jugement Dernier (Matt. 25,31-46). Lorsque le Christ sera venu pour nous juger, quels seront les critères pour Son Jugement? La parabole répond : l'amour – pas un simple souci humanitaire pour une justice abstraite et pour le "pauvre" anonyme, mais l'amour concret et personnel pour la personne humaine, pour toute personne humaine que Dieu me fait rencontrer dans ma vie. Cette distinction est importante parce que de nos jours, de plus en plus de Chrétiens ont tendance à identifier l'amour Chrétien avec les préoccupations politiques, économiques et sociales; en d'autres termes, à effectuer un glissement de la personne, unique, avec sa destinée personnelle, vers des entités anonymes telles que "classe", "race", etc. Non pas que ces préoccupations soient erronées en elles-mêmes. Il est évident que dans leurs parcours de vie personnelle, dans leurs responsabilités en tant que citoyens, professionnels, etc, les Chrétiens sont appelés à veiller, du mieux de leurs possibilités et compréhension, pour une société juste, équitable, et en général plus humaine. Assurément, tout ceci provient du Christianisme et peut être inspiré par l'amour Chrétien. Mais l'amour Chrétien en tant que tel est quelque chose de différent, et cette différence doit être comprise et maintenue si l'Église veut préserver sa mission, qui est unique, et ne pas devenir une "agence sociale" de plus, ce qu'elle n'est définitivement pas. L'amour Chrétien est "l'impossible possibilité" de voir le Christ en autrui, qui qu'il soit, et que Dieu, dans Son plan éternel et mystérieux, a décidé d'introduire dans ma vie, quand bien même seulement pour quelques instants; pour l'introduire non pas en tant qu'occasion pour une "bonne action" ou pour s'exercer à la philanthropie, mais en tant que début d'une relation éternelle avec Dieu Lui-même.
Car en effet, qu'est-ce que l'amour, si ce n'est cette mystérieuse force qui transcende ce qui est secondaire et externe chez "l'autre" – son apparence physique, son rang social, son origine ethnique, sa capacité intellectuelle – et atteint l'âme, l'unique et éminemment personnelle "racine" de l'être humain, la vraie part de Dieu en lui? Si Dieu aime tout être humain, c'est parce que Lui seul connaît l'inestimable et absolument unique trésor, "l'âme" ou "personne" qu'Il donna à tout être humain. L'amour Chrétien est dès lors la participation à cette connaissance Divine et le don de cet amour Divin. Il n'y pas d'amour "impersonnel" parce que l'amour est la merveilleuse découverte de la "personne" dans "l'homme", de ce qui est personnel et unique dans le commun et le général. C'est la découverte en chaque humain de ce qui est "aimable" en lui, de ce qui est de Dieu. Suite
La nouvelle vie donnée par le Christ et transmise à nous par l'Église est, en tout premier lieu, une vie de réconciliation, de "rassemblement dans l'unité de ceux qui étaient dispersés", la restauration de l'amour brisé par le péché. Mais alors comment est-ce que nous pourrions seulement entamer notre retour vers Dieu et notre réconciliation avec Lui si en nous-mêmes nous ne retournons pas à l'unique commandement nouveau, celui de l'amour? La prière pour les défunts est l'expression essentielle de l'Église en tant qu'amour.
Lire aussi Le « Triode » et son temps
Nous demandons à Dieu de Se souvenir de ceux dont nous nous souvenons, et nous nous souvenons d'eux parce que nous les aimons. En priant pour eux, nous les rencontrons en Christ Qui est Amour, et qui, parce qu'Il est Amour, terrasse cette mort qui est l'ultime victoire de la séparation et de l'absence d'amour. En Christ, il n'y a plus ni vivant ni mort car tous sont vivants en Lui. Il est la Vie et la Vie est la Lumière de l'homme. Aimant le Christ, nous aimons tous ceux qui sont en Lui; aimant ceux qui sont en Lui, nous aimons le Christ : telle est la loi de l'Église, et de là découle pour elle la prière pour les défunts. C'est vraiment notre amour en Christ qui les garde vivants parce qu'il les garde "en Christ," et à quel point sont-ils dans l'erreur, désespérément dans l'erreur, tous ces Chrétiens occidentaux qui soit réduisent la prière pour les défunts à une doctrine juridique de "mérites" et de "compensation" ou simplement la rejettent comme inutile [3]. La grande Vigile pour les défunts lors du samedi de Carnaval sert de modèle pour toutes les autres commémorations des défunts et est répétée lors des 2ème, 3ème et 4ème samedis de Grand Carême.
C'est à nouveau l'amour qui constitue le thème du Dimanche de Carnaval.
La leçon de l'Évangile du jour est la parabole du Christ à propos du Jugement Dernier (Matt. 25,31-46). Lorsque le Christ sera venu pour nous juger, quels seront les critères pour Son Jugement? La parabole répond : l'amour – pas un simple souci humanitaire pour une justice abstraite et pour le "pauvre" anonyme, mais l'amour concret et personnel pour la personne humaine, pour toute personne humaine que Dieu me fait rencontrer dans ma vie. Cette distinction est importante parce que de nos jours, de plus en plus de Chrétiens ont tendance à identifier l'amour Chrétien avec les préoccupations politiques, économiques et sociales; en d'autres termes, à effectuer un glissement de la personne, unique, avec sa destinée personnelle, vers des entités anonymes telles que "classe", "race", etc. Non pas que ces préoccupations soient erronées en elles-mêmes. Il est évident que dans leurs parcours de vie personnelle, dans leurs responsabilités en tant que citoyens, professionnels, etc, les Chrétiens sont appelés à veiller, du mieux de leurs possibilités et compréhension, pour une société juste, équitable, et en général plus humaine. Assurément, tout ceci provient du Christianisme et peut être inspiré par l'amour Chrétien. Mais l'amour Chrétien en tant que tel est quelque chose de différent, et cette différence doit être comprise et maintenue si l'Église veut préserver sa mission, qui est unique, et ne pas devenir une "agence sociale" de plus, ce qu'elle n'est définitivement pas. L'amour Chrétien est "l'impossible possibilité" de voir le Christ en autrui, qui qu'il soit, et que Dieu, dans Son plan éternel et mystérieux, a décidé d'introduire dans ma vie, quand bien même seulement pour quelques instants; pour l'introduire non pas en tant qu'occasion pour une "bonne action" ou pour s'exercer à la philanthropie, mais en tant que début d'une relation éternelle avec Dieu Lui-même.
Car en effet, qu'est-ce que l'amour, si ce n'est cette mystérieuse force qui transcende ce qui est secondaire et externe chez "l'autre" – son apparence physique, son rang social, son origine ethnique, sa capacité intellectuelle – et atteint l'âme, l'unique et éminemment personnelle "racine" de l'être humain, la vraie part de Dieu en lui? Si Dieu aime tout être humain, c'est parce que Lui seul connaît l'inestimable et absolument unique trésor, "l'âme" ou "personne" qu'Il donna à tout être humain. L'amour Chrétien est dès lors la participation à cette connaissance Divine et le don de cet amour Divin. Il n'y pas d'amour "impersonnel" parce que l'amour est la merveilleuse découverte de la "personne" dans "l'homme", de ce qui est personnel et unique dans le commun et le général. C'est la découverte en chaque humain de ce qui est "aimable" en lui, de ce qui est de Dieu. Suite
Le patriarche a dit dans son message adressé au clergé:
"La mission essentielle du clergé consiste à aider les fidèles à mieux comprendre le contenu et le sens de la liturgie orthodoxe. Il faut apprendre à se débarrasser de la hâte et de la confusion dans l'énoncé des textes et des invocations. Les lenteurs voulues, l'émotivité et la théâtralité doivent disparaître des offices.
Là où les communautés y sont disposées le patriarche estime que les textes des apôtres, les Évangiles peuvent être lus en russe lors de certains offices, en particulier pendant le Carême de Pâques et la Semaine sainte.
Les recteurs doivent se montrer attentifs aux souhaits des communautés. L'introduction du russe peut parfois être bien accueillie, des réactions hostiles sont également possibles. Les prêtres doivent faire preuve de tact et se concerter avec les fidèles".
"La mission essentielle du clergé consiste à aider les fidèles à mieux comprendre le contenu et le sens de la liturgie orthodoxe. Il faut apprendre à se débarrasser de la hâte et de la confusion dans l'énoncé des textes et des invocations. Les lenteurs voulues, l'émotivité et la théâtralité doivent disparaître des offices.
Là où les communautés y sont disposées le patriarche estime que les textes des apôtres, les Évangiles peuvent être lus en russe lors de certains offices, en particulier pendant le Carême de Pâques et la Semaine sainte.
Les recteurs doivent se montrer attentifs aux souhaits des communautés. L'introduction du russe peut parfois être bien accueillie, des réactions hostiles sont également possibles. Les prêtres doivent faire preuve de tact et se concerter avec les fidèles".
Патриарх полагает возможным, чтобы там, где общины к этому готовы, апостольские и паремийные чтения, которые нередко наиболее сложны для понимания, звучали на русском языке. То же касается чтения Евангелия при совершении треб и при уставном прочтении всего текста Четвероевангелия на Страстной седмице, которое на практике нередко распределяется на весь Великий пост.
"При этом настоятелям следует прислушиваться к своим приходам: где-то введение упомянутых практик будет воспринято с благодарностью, а где-то может вызвать неприятие, обусловленное иной многолетней привычкой. Важно помнить, что здесь главная цель священника не в том, чтобы реализовать нечто, что представляется ему теоретически правильным, но в том, чтобы помочь прихожанам преумножить в себе любовь к богослужению", - подчеркнул патриарх.
Патриарх Кирилл пожурил священников за "театральность" на богослужении
Traduction PO
"При этом настоятелям следует прислушиваться к своим приходам: где-то введение упомянутых практик будет воспринято с благодарностью, а где-то может вызвать неприятие, обусловленное иной многолетней привычкой. Важно помнить, что здесь главная цель священника не в том, чтобы реализовать нечто, что представляется ему теоретически правильным, но в том, чтобы помочь прихожанам преумножить в себе любовь к богослужению", - подчеркнул патриарх.
Патриарх Кирилл пожурил священников за "театральность" на богослужении
Traduction PO
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe à Paris accueillera l’exposition intitulée Le patrimoine mondial de l’UNESCO. Les églises de Pskov. Cette exposition fait partie du riche programme des Saisons Russes en France.
Elle est organisée par le Conseil patriarcal pour la culture, avec le soutien des Saisons russes et du Ministère russe de la Culture. L’exposition est dédiée à l’une des célèbres traditions de l’architecture religieuse russe, à savoir aux églises orthodoxes de Pskov. Les visiteurs auront l’occasion de découvrir cette tradition médiévale russe de construire des églises en pierre.
Dix anciennes églises faisant partie de la ville de Pskov, et inscrites depuis 2019 au patrimoine mondial de l’UNESCO, seront représentées à l’exposition. Cette dernière inclura également des monuments historiques pskovitains qui ne sont pas inscrits sur la liste de l’UNESCO.
Elle est organisée par le Conseil patriarcal pour la culture, avec le soutien des Saisons russes et du Ministère russe de la Culture. L’exposition est dédiée à l’une des célèbres traditions de l’architecture religieuse russe, à savoir aux églises orthodoxes de Pskov. Les visiteurs auront l’occasion de découvrir cette tradition médiévale russe de construire des églises en pierre.
Dix anciennes églises faisant partie de la ville de Pskov, et inscrites depuis 2019 au patrimoine mondial de l’UNESCO, seront représentées à l’exposition. Cette dernière inclura également des monuments historiques pskovitains qui ne sont pas inscrits sur la liste de l’UNESCO.
Une grande partie de l’exposition est créée à l’aide des technologies contemporaines : modélisation 3D, écrans de projection, écrans tactiles, livre numérique tactile.
Rempli d’images visuelles, l’espace d’exposition donnera aux visiteurs le sentiment d’être présents sur la terre sainte de Pskov. L’exposition leur révélera beaucoup de faits historiques ou de légendes, liés aux monuments du Pskov médiéval, et les moyens multimédia leur feront découvrir les images des églises au début du XXe siècle.
Parmi les objets exposés, créés spécialement pour la manifestation : les modèles réduits du Kremlin de Pskov, du monastère des Grottes de Pskov et de l’église de la Théophanie de Zapskovié.
Lien
Rempli d’images visuelles, l’espace d’exposition donnera aux visiteurs le sentiment d’être présents sur la terre sainte de Pskov. L’exposition leur révélera beaucoup de faits historiques ou de légendes, liés aux monuments du Pskov médiéval, et les moyens multimédia leur feront découvrir les images des églises au début du XXe siècle.
Parmi les objets exposés, créés spécialement pour la manifestation : les modèles réduits du Kremlin de Pskov, du monastère des Grottes de Pskov et de l’église de la Théophanie de Zapskovié.
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Dimitri Peskov, porte-parole du Président de la Fédération de Russie, vient de déclarer: "L'apparition d'icônes représentant Vladimir Poutine est tout à fait inopportune. Le Président condamne ce phénomène. Peut-il s'agir d'icône?".
Les médias font savoir que l'on peut acheter une telle "icône" à Poulkovo, l'aéroport de Saint Saint-Pétersbourg, pour près de 80.000 roubles.
Les médias font savoir que l'on peut acheter une telle "icône" à Poulkovo, l'aéroport de Saint Saint-Pétersbourg, pour près de 80.000 roubles.
Пресс-секретарь президента РФ Дмитрий Песков назвал неуместным появление икон с изображением Владимира Путина, сообщает "Газета.ру".
"Мы это не приветствуем. И сам президент это не приветствует. Вряд ли это можно назвать иконой. Наверно, подобные изображения неуместны были бы", – сказал пресс-секретарь.
Как сообщали пользователи в Сети, икону с Путиным можно купить в петербургском аэропорту Пулково. Стоимость – порядка 80 тысяч рублей.
Ссылка Trad "PO"
"Мы это не приветствуем. И сам президент это не приветствует. Вряд ли это можно назвать иконой. Наверно, подобные изображения неуместны были бы", – сказал пресс-секретарь.
Как сообщали пользователи в Сети, икону с Путиным можно купить в петербургском аэропорту Пулково. Стоимость – порядка 80 тысяч рублей.
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"Parlons d'orthodoxie" publie régulièrement des informations au sujet de l'orthodoxie en Ukraine Nos lecteurs francophones peuvent ainsi mieux se rendre compte de la situation extrêmement compliquée qui s'est crée en Ukraine à la suite de l'octroi du tomos par Constantinople. La nouvelle entité mise en place par le patriarche Bartholomée s'empare de force de paroisses canonique se trouvant sous l'omophore du métropolite Onuphre. Cette nouvelle entité est également reconnue par Constantinople et une partie de l'Eglise grecque ainsi que par le patriarcat d'Alexandrie dont dépendent les communautés orthodoxes en Afrique.
L’initiative de la rencontre du 26 février à Amman a été avancée le 21 novembre 2019 par le patriarche de Jérusalem Théophile lors de son séjour à Moscou. Le patriarche Cyrille se dit prêt à participer ainsi que le patriarche de l'Eglise de Serbie Irénée. Les Eglises de Pologne et de Roumanie enverront des délégations. L'Eglise de Géorgie ne s'est pas au moment présent prononcée quant à sa participation.
L’initiative de la rencontre du 26 février à Amman a été avancée le 21 novembre 2019 par le patriarche de Jérusalem Théophile lors de son séjour à Moscou. Le patriarche Cyrille se dit prêt à participer ainsi que le patriarche de l'Eglise de Serbie Irénée. Les Eglises de Pologne et de Roumanie enverront des délégations. L'Eglise de Géorgie ne s'est pas au moment présent prononcée quant à sa participation.
L'archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, vient de déclarer: "Nous saluons cette initiative. Plusieurs rencontres, de grands efforts sont indispensable pour aboutir à des résultats tangibles". Le patriarche Bartholomée a refusé de participer.
Lien Traduction PO
En suite voici un texte paru sur le site Orthodoxie.com
Selon les informations du site grec Romfea, certains primats d’Églises orthodoxes locales se rendront à la rencontre panorthodoxe organisée par le patriarche de Jérusalem Théophile. L’initiative du patriarche de Jérusalem, malgré le fait qu’elle n’ait pas rencontré beaucoup de réponses favorables, a été acceptée par certains primats qui sont disposés à venir à Amman. Le primat de l’Église de Jérusalem, par cette initiative, a souligné sa préoccupation pour le maintien de l’unité au sein de l’Église orthodoxe. Le métropolite de Volokolamsk Hilarion, qui s’exprimait hier devant les journalistes à Rome, a mentionné que le patriarche Cyrille se rendrait en Jordanie. Le métropolite Hilarion a également révélé que le patriarche de Jérusalem avait envoyé une deuxième lettre invitant à nouveau les primats à participer à la rencontre.
Commentant le refus du patriarche œcuménique Bartholomée d’y participer, le métropolite Hilarion a souligné que « le patriarche Bartholomée ne montre aucun désir de résoudre le problème qu’il avait créé lui-même, tout en s’efforçant de convaincre les Églises à reconnaître son iniquité ». Selon les renseignements de Romfea, la date de la rencontre aurait été fixée au 25 février. Au sujet des bruits selon lesquels le ministère grec des Affaires étrangères créerait des obstacles à l’initiative du patriarche Théophile, des responsables du ministère soulignent qu’il n’y a rien de semblable, étant donné que cette institution se tient à l’écart des problèmes ecclésiastiques.
De son côté, l’agence russe Ria-Novostimentionne que l’initiative du patriarche Théophile est soutenue officiellement par l’Église orthodoxe russe et l’Église des Terres tchèques et de Slovaquie, et que le patriarche d’Antioche Jean a répondu positivement à l’invitation. Pour leur part, les primats des Églises de Constantinople, Grèce, Chypre et Albanie ont déclaré qu’ils ne se rendraient pas à Amman. Selon eux, la convocation de telles manifestations constituent le privilège exclusif du patriarche de Constantinople.
Sources : Romfea (dont photographie, le patriarche russe Cyrille avec le patriarche Théophile), Ria-Novosti
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En suite voici un texte paru sur le site Orthodoxie.com
Selon les informations du site grec Romfea, certains primats d’Églises orthodoxes locales se rendront à la rencontre panorthodoxe organisée par le patriarche de Jérusalem Théophile. L’initiative du patriarche de Jérusalem, malgré le fait qu’elle n’ait pas rencontré beaucoup de réponses favorables, a été acceptée par certains primats qui sont disposés à venir à Amman. Le primat de l’Église de Jérusalem, par cette initiative, a souligné sa préoccupation pour le maintien de l’unité au sein de l’Église orthodoxe. Le métropolite de Volokolamsk Hilarion, qui s’exprimait hier devant les journalistes à Rome, a mentionné que le patriarche Cyrille se rendrait en Jordanie. Le métropolite Hilarion a également révélé que le patriarche de Jérusalem avait envoyé une deuxième lettre invitant à nouveau les primats à participer à la rencontre.
Commentant le refus du patriarche œcuménique Bartholomée d’y participer, le métropolite Hilarion a souligné que « le patriarche Bartholomée ne montre aucun désir de résoudre le problème qu’il avait créé lui-même, tout en s’efforçant de convaincre les Églises à reconnaître son iniquité ». Selon les renseignements de Romfea, la date de la rencontre aurait été fixée au 25 février. Au sujet des bruits selon lesquels le ministère grec des Affaires étrangères créerait des obstacles à l’initiative du patriarche Théophile, des responsables du ministère soulignent qu’il n’y a rien de semblable, étant donné que cette institution se tient à l’écart des problèmes ecclésiastiques.
De son côté, l’agence russe Ria-Novostimentionne que l’initiative du patriarche Théophile est soutenue officiellement par l’Église orthodoxe russe et l’Église des Terres tchèques et de Slovaquie, et que le patriarche d’Antioche Jean a répondu positivement à l’invitation. Pour leur part, les primats des Églises de Constantinople, Grèce, Chypre et Albanie ont déclaré qu’ils ne se rendraient pas à Amman. Selon eux, la convocation de telles manifestations constituent le privilège exclusif du patriarche de Constantinople.
Sources : Romfea (dont photographie, le patriarche russe Cyrille avec le patriarche Théophile), Ria-Novosti
En août 2018, lorsque le patriarcat de Constantinople n'a pas décidé de créer l’église orthodoxe d’Ukraine sur la base de deux confessions ukrainiennes qui se divisaient, l'Ordre des Archontes a déclaré qu'il "appelle tous les chrétiens orthodoxes à se rappeler que le Patriarche œcuménique a le droit de donner le Tomos d'autocéphalie à l'Église orthodoxe ukrainienne, s'il décide de le faire."
Et en 2019, lors de la réunion annuelle de l'Ordre aux États-Unis, le chef de l'église orthodoxe ukrainienne [chismatique], Epiphane Doumenko, a reçu le prix Athénagoras dans le domaine des droits de l'homme.
***
Qui sont les archontes du Patriarcat de Constantinople ? Quel rôle les clans grecs influents jouent-ils dans le renforcement du pouvoir de Phanar et quels sont leurs rapports avec l'Ukraine ?
Avec la chute de Constantinople sous l'assaut des Turcs ottomans en 1453, la position du patriarcat de Constantinople a connu des changements importants : d'une part, il est passé de dominant à juste toléré dans un pays musulman, et d'autre part, il a été voué aux fonctions administratives non caractéristiques pour l'Église de la population grecque (rum-millet) de l'Empire ottoman.
Et en 2019, lors de la réunion annuelle de l'Ordre aux États-Unis, le chef de l'église orthodoxe ukrainienne [chismatique], Epiphane Doumenko, a reçu le prix Athénagoras dans le domaine des droits de l'homme.
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Qui sont les archontes du Patriarcat de Constantinople ? Quel rôle les clans grecs influents jouent-ils dans le renforcement du pouvoir de Phanar et quels sont leurs rapports avec l'Ukraine ?
Avec la chute de Constantinople sous l'assaut des Turcs ottomans en 1453, la position du patriarcat de Constantinople a connu des changements importants : d'une part, il est passé de dominant à juste toléré dans un pays musulman, et d'autre part, il a été voué aux fonctions administratives non caractéristiques pour l'Église de la population grecque (rum-millet) de l'Empire ottoman.
La politique de Phanar a été fortement influencée par les riches laïcs, qui étaient appelés archontes du Patriarcat de Constantinople. Quelle est cette organisation aujourd'hui, qui y joue les premiers rôles et quelles tâches se fixe-t-elle ?
"Le fils du Diable" et autres.
La conquête de Constantinople par les Turcs a apporté des changements importants à la population grecque. Mais tous n'étaient pas négatifs. L'historien anglais bien connu Steven Runciman a écrit : "Le sultan était également bien conscient que les Grecs pouvaient être utiles à son empire. Les Turcs lui fourniraient des souverains et des guerriers, mais ils manquaient de compétences dans le commerce et l'industrie ; peu d'entre eux étaient de bons marins ; et même au village, ils étaient pasteurs plutôt qu’agriculteurs. La coopération avec les Grecs était essentielle pour l'économie de l'empire. <...> L'une des conséquences les plus imprévues de la conquête ottomane fut la reprise de la vie commerciale grecque. <...> Peu de Turcs avaient une propension ou un goût pour le commerce, et le commerce dans les vastes domaines du sultan, en pleine expansion, tomba entre les mains des peuples serviles : Juifs, Arméniens, et surtout Grecs. Le génie commercial grec a toujours prospéré dans les régions où les Grecs étaient privés de pouvoir politique, et de ce fait leur ambition et leur énergie étaient dirigées vers le commerce.
Les Turcs et les Grecs ont formé une symbiose très efficace : les Turcs fournissaient une couverture militaire et politique, de types divers, et les Grecs gagnaient beaucoup d'argent dans ces conditions favorables. Bientôt, de très riches dynasties grecques se sont formées, dans lesquelles non seulement a été transféré de père en fils le capital, mais aussi des relations utiles, ainsi que l'expérience et les connaissances dans la conduite d'opérations commerciales.
Les représentants de dynasties grecques aussi célèbres que les Lascaris, Duca, Argir, Ipsilanti, Cantacuzène et d'autres encore ont joué un rôle très important dans l'histoire. Il y avait des légendes sur leur richesse. Par exemple, au XVIe siècle, Michel Cantacuzène était l'un des hommes les plus riches de tous les peuples d'Orient. Une description intéressante fut donnée de lui par un des descendants de la dynastie, Michel Cantacuzène-Speransky, dans son livre "La Saga des Cantacuzène-Speransky" : "Commerçant de sel et de fourrure russe, voleur uniforme pour tout ce qui concerne son argent (surtout quand il faisait du commerce avec les Turcs après le renvoi du Patriarche Mitrophane), créancier cruel – on l'appelait Chaïtan-Oğlu - fils du Diable".
Naturellement, ces riches Grecs, d'une part, apportèrent une aide matérielle importante au patriarcat de Constantinople et, d'autre part, acquirent tellement du pouvoir au sein même du patriarcat où ils pouvaient mettre des patriarches sur le trône et les en retirer. Ainsi, le même Michel Cantacuzène déposa l'un des plus éminents patriarches de Constantinople de la période ottomane, Joasaph II, pour ne pas avoir béni le mariage -contraire aux canons de l'Eglise- qu'il souhaitait.
Les Turcs et les Grecs formaient une symbiose efficace : les Turcs assuraient une couverture militaire et politique, tandis que les Grecs gagnaient beaucoup d'argent.
Avec le temps, ces riches familles grecques commencèrent à construire des maisons près du patriarcat de Constantinople dans la région du Phanar et commencèrent à être appelées archontes. Ce mot lui-même est assez ambigu. Dans la Grèce antique, les plus hauts fonctionnaires des villes-États étaient appelés archontes. Dans l'Empire byzantin, on nommait ainsi des gouverneurs qui reconnaissaient néanmoins l'autorité de l'empereur sur eux-mêmes. Mais à certains endroits de l'Évangile dans l'original grec, le Diable est appelé archonte ("άρχων του κόσμου τούτου" - "prince de ce monde"). Et dans le gnosticisme, les mauvais esprits étaient appelés archontes!
Une augmentation significative de l'influence des archontes dans les affaires du patriarcat est due au fait que l'administration turque donna la permission d'occuper les plus hautes fonctions de l'Eglise par le biais du système corrompu de Berat, pour lequel les Turcs prirent beaucoup d'argent. Comme l'écrit Runciman, "à la fin du 17ème siècle, la somme habituelle payée par le patriarche pour son office était d'environ 20.000 livres-or - environ 3.000 livres".
Cet argent devait bien venir de quelque part. Et alors les archontes avec leur capital vinrent à l'aide. Où cela a mené, est décrit avec éloquence par l'un des évêques modernes du patriarcat de Constantinople, le Métropolite Calliste (Huer) dans son livre "L'Eglise Orthodoxe" :
"Le sommet de l'administration de l'Eglise était impliqué dans un système dégradant de corruption et de simonie. Les évêques empêtrés dans de sombres affaires et des intrigues politiques devinrent les victimes de l'ambition et de la cupidité. Chaque nouveau patriarche demandait au sultan le droit de monnayer les postes, et il devait payer cher ce document. Le patriarche couvrait ses dépenses aux frais des évêques, recevant de chacun d'eux une récompense pour avoir été nommé à la tête du diocèse ; ces derniers, à leur tour, taxaient les prêtres de paroisse et les autres prêtres du troupeau. Ce dont la papauté était autrefois accusée fut sans doute vrai dans le patriarcat œcuménique sous les Turcs : tout était vendu.
Lorsqu'il y avait plusieurs candidats au trône patriarcal, les Turcs le vendaient généralement à celui qui payait le plus.
Ils comprirent vite qu'il était dans leur intérêt financier de changer de patriarche le plus souvent possible pour pouvoir vendre des mitres. Les patriarches changeaient et étaient reconduits à une vitesse kaléidoscopique. Sur les 159 patriarches qui occupèrent le trône entre le XVe et le XXe siècle, 105 furent déposés par les Turcs, 27 abdiquèrent, et furent souvent contraints de le faire par la force, 6 patriarches moururent de mort violente, ayant été pendus, empoisonnés ou noyés, et seulement 21 d'entre eux sont morts de mort naturelle pendant leur mandat. La même personne devint parfois patriarche 5-6 fois, et plusieurs anciens patriarches vécurent généralement en exil, attendant obstinément une occasion de revenir sur le trône.
L'extrême instabilité des patriarches donna naturellement lieu à une intrigue constante parmi les métropolites du Saint Synode, qui se précipitaient vers le siège vacant, et généralement les dirigeants de l'Église étaient divisés en partis extrêmement hostiles. "Tout bon chrétien, - écrivait au XVIIe siècle un Anglais qui vivait en Orient, - est forcé de voir avec tristesse et de constater avec compassion comment cette Eglise autrefois glorieuse se déchire de l'intérieur et en jette les morceaux aux corbeaux, aux vautours et aux autres créatures sauvages et sanguinaires du monde.
Michel Cantacuzène renvoya le patriarche pour ne pas l'avoir béni par un mariage convoité, mais contraire aux canons de l'Eglise.
Bien sûr, le rôle des archontes ne fut pas entièrement négatif. Ils allouaient des fonds pour l'éducation, les livres. Ainsi, Michel Cantacuzène rassembla la plus riche bibliothèque de l'époque, qui après son exécution par les Turcs fut presque toute achetée par des monastères du Mont Athos.
Les archontes payaient souvent pour l'éducation des jeunes Grecs dans les écoles européennes, pour la plupart catholiques. Cependant, pour y étudier, il fallait souvent se convertir au catholicisme, du moins pour le temps des études.
Et au XIXe siècle, pendant la lutte pour l'indépendance de la Grèce, les archontes, avec leur argent, leurs liens avec les dirigeants de différents pays et leur influence sur la société grecque, contribuèrent au fait que la Grèce était encore capable de se libérer des Turcs. Ypsilantis [Alexandre], général de l'armée russe et aide de camp de l'empereur Alexandre Ier, mena en 1821 la guerre d'indépendance, qui conduisit la Grèce à l'indépendance.
"Le fils du Diable" et autres.
La conquête de Constantinople par les Turcs a apporté des changements importants à la population grecque. Mais tous n'étaient pas négatifs. L'historien anglais bien connu Steven Runciman a écrit : "Le sultan était également bien conscient que les Grecs pouvaient être utiles à son empire. Les Turcs lui fourniraient des souverains et des guerriers, mais ils manquaient de compétences dans le commerce et l'industrie ; peu d'entre eux étaient de bons marins ; et même au village, ils étaient pasteurs plutôt qu’agriculteurs. La coopération avec les Grecs était essentielle pour l'économie de l'empire. <...> L'une des conséquences les plus imprévues de la conquête ottomane fut la reprise de la vie commerciale grecque. <...> Peu de Turcs avaient une propension ou un goût pour le commerce, et le commerce dans les vastes domaines du sultan, en pleine expansion, tomba entre les mains des peuples serviles : Juifs, Arméniens, et surtout Grecs. Le génie commercial grec a toujours prospéré dans les régions où les Grecs étaient privés de pouvoir politique, et de ce fait leur ambition et leur énergie étaient dirigées vers le commerce.
Les Turcs et les Grecs ont formé une symbiose très efficace : les Turcs fournissaient une couverture militaire et politique, de types divers, et les Grecs gagnaient beaucoup d'argent dans ces conditions favorables. Bientôt, de très riches dynasties grecques se sont formées, dans lesquelles non seulement a été transféré de père en fils le capital, mais aussi des relations utiles, ainsi que l'expérience et les connaissances dans la conduite d'opérations commerciales.
Les représentants de dynasties grecques aussi célèbres que les Lascaris, Duca, Argir, Ipsilanti, Cantacuzène et d'autres encore ont joué un rôle très important dans l'histoire. Il y avait des légendes sur leur richesse. Par exemple, au XVIe siècle, Michel Cantacuzène était l'un des hommes les plus riches de tous les peuples d'Orient. Une description intéressante fut donnée de lui par un des descendants de la dynastie, Michel Cantacuzène-Speransky, dans son livre "La Saga des Cantacuzène-Speransky" : "Commerçant de sel et de fourrure russe, voleur uniforme pour tout ce qui concerne son argent (surtout quand il faisait du commerce avec les Turcs après le renvoi du Patriarche Mitrophane), créancier cruel – on l'appelait Chaïtan-Oğlu - fils du Diable".
Naturellement, ces riches Grecs, d'une part, apportèrent une aide matérielle importante au patriarcat de Constantinople et, d'autre part, acquirent tellement du pouvoir au sein même du patriarcat où ils pouvaient mettre des patriarches sur le trône et les en retirer. Ainsi, le même Michel Cantacuzène déposa l'un des plus éminents patriarches de Constantinople de la période ottomane, Joasaph II, pour ne pas avoir béni le mariage -contraire aux canons de l'Eglise- qu'il souhaitait.
Les Turcs et les Grecs formaient une symbiose efficace : les Turcs assuraient une couverture militaire et politique, tandis que les Grecs gagnaient beaucoup d'argent.
Avec le temps, ces riches familles grecques commencèrent à construire des maisons près du patriarcat de Constantinople dans la région du Phanar et commencèrent à être appelées archontes. Ce mot lui-même est assez ambigu. Dans la Grèce antique, les plus hauts fonctionnaires des villes-États étaient appelés archontes. Dans l'Empire byzantin, on nommait ainsi des gouverneurs qui reconnaissaient néanmoins l'autorité de l'empereur sur eux-mêmes. Mais à certains endroits de l'Évangile dans l'original grec, le Diable est appelé archonte ("άρχων του κόσμου τούτου" - "prince de ce monde"). Et dans le gnosticisme, les mauvais esprits étaient appelés archontes!
Une augmentation significative de l'influence des archontes dans les affaires du patriarcat est due au fait que l'administration turque donna la permission d'occuper les plus hautes fonctions de l'Eglise par le biais du système corrompu de Berat, pour lequel les Turcs prirent beaucoup d'argent. Comme l'écrit Runciman, "à la fin du 17ème siècle, la somme habituelle payée par le patriarche pour son office était d'environ 20.000 livres-or - environ 3.000 livres".
Cet argent devait bien venir de quelque part. Et alors les archontes avec leur capital vinrent à l'aide. Où cela a mené, est décrit avec éloquence par l'un des évêques modernes du patriarcat de Constantinople, le Métropolite Calliste (Huer) dans son livre "L'Eglise Orthodoxe" :
"Le sommet de l'administration de l'Eglise était impliqué dans un système dégradant de corruption et de simonie. Les évêques empêtrés dans de sombres affaires et des intrigues politiques devinrent les victimes de l'ambition et de la cupidité. Chaque nouveau patriarche demandait au sultan le droit de monnayer les postes, et il devait payer cher ce document. Le patriarche couvrait ses dépenses aux frais des évêques, recevant de chacun d'eux une récompense pour avoir été nommé à la tête du diocèse ; ces derniers, à leur tour, taxaient les prêtres de paroisse et les autres prêtres du troupeau. Ce dont la papauté était autrefois accusée fut sans doute vrai dans le patriarcat œcuménique sous les Turcs : tout était vendu.
Lorsqu'il y avait plusieurs candidats au trône patriarcal, les Turcs le vendaient généralement à celui qui payait le plus.
Ils comprirent vite qu'il était dans leur intérêt financier de changer de patriarche le plus souvent possible pour pouvoir vendre des mitres. Les patriarches changeaient et étaient reconduits à une vitesse kaléidoscopique. Sur les 159 patriarches qui occupèrent le trône entre le XVe et le XXe siècle, 105 furent déposés par les Turcs, 27 abdiquèrent, et furent souvent contraints de le faire par la force, 6 patriarches moururent de mort violente, ayant été pendus, empoisonnés ou noyés, et seulement 21 d'entre eux sont morts de mort naturelle pendant leur mandat. La même personne devint parfois patriarche 5-6 fois, et plusieurs anciens patriarches vécurent généralement en exil, attendant obstinément une occasion de revenir sur le trône.
L'extrême instabilité des patriarches donna naturellement lieu à une intrigue constante parmi les métropolites du Saint Synode, qui se précipitaient vers le siège vacant, et généralement les dirigeants de l'Église étaient divisés en partis extrêmement hostiles. "Tout bon chrétien, - écrivait au XVIIe siècle un Anglais qui vivait en Orient, - est forcé de voir avec tristesse et de constater avec compassion comment cette Eglise autrefois glorieuse se déchire de l'intérieur et en jette les morceaux aux corbeaux, aux vautours et aux autres créatures sauvages et sanguinaires du monde.
Michel Cantacuzène renvoya le patriarche pour ne pas l'avoir béni par un mariage convoité, mais contraire aux canons de l'Eglise.
Bien sûr, le rôle des archontes ne fut pas entièrement négatif. Ils allouaient des fonds pour l'éducation, les livres. Ainsi, Michel Cantacuzène rassembla la plus riche bibliothèque de l'époque, qui après son exécution par les Turcs fut presque toute achetée par des monastères du Mont Athos.
Les archontes payaient souvent pour l'éducation des jeunes Grecs dans les écoles européennes, pour la plupart catholiques. Cependant, pour y étudier, il fallait souvent se convertir au catholicisme, du moins pour le temps des études.
Et au XIXe siècle, pendant la lutte pour l'indépendance de la Grèce, les archontes, avec leur argent, leurs liens avec les dirigeants de différents pays et leur influence sur la société grecque, contribuèrent au fait que la Grèce était encore capable de se libérer des Turcs. Ypsilantis [Alexandre], général de l'armée russe et aide de camp de l'empereur Alexandre Ier, mena en 1821 la guerre d'indépendance, qui conduisit la Grèce à l'indépendance.
Les loyaux serviteurs du Phanar
Au XXe siècle, la Société des archontes du patriarcat de Constantinople fut institutionnellement formée. Le 10 mars 1966, au cours du patriarcat du patriarche Athénagoras Ier (celui qui, immédiatement après son accession au trône, déclara que sa tâche principale était de promouvoir les intérêts américains), un ordre religieux des archontes fut créé - l'Ordre de Saint-André l'Apôtre. Son deuxième nom est "Les Archontes du Patriarcat Œcuménique".
L'Ordre fut créé à l'Archidiocèse américain du patriarcat de Constantinople sous la forme d'une organisation publique à but non lucratif. Et en 1991, le Synode du Patriarcat de Constantinople établit un ordre séparé pour les a rchontes vivant hors d'Amérique - la Fraternité des officiers (Archontes de la "Sainte Vierge".
Le mentor spirituel de l'Ordre du Saint-Apôtre André est le chef de l'archidiocèse américain. C’est maintenant l'archevêque Elpidophore (Lambriniadis). Le même qui formula le concept de suprématie du Patriarche de Constantinople, "Le Premier sans égal" (sic !).
L'Ordre est directement dirigé par un commandeur national. Il s'agit maintenant d'Anthony Limberakis. Les organes directeurs sont également le Comité exécutif et le Conseil national.
Chaque année, le patriarche de Constantinople attribue le titre d'archonte à une vingtaine de candidats. Les critères de sélection, selon la procédure en vigueur sur archontes.org, sont les suivants .... SUITE
Orthodoxologie
En russe Кому служат архонты Константинопольского патриархата
Au XXe siècle, la Société des archontes du patriarcat de Constantinople fut institutionnellement formée. Le 10 mars 1966, au cours du patriarcat du patriarche Athénagoras Ier (celui qui, immédiatement après son accession au trône, déclara que sa tâche principale était de promouvoir les intérêts américains), un ordre religieux des archontes fut créé - l'Ordre de Saint-André l'Apôtre. Son deuxième nom est "Les Archontes du Patriarcat Œcuménique".
L'Ordre fut créé à l'Archidiocèse américain du patriarcat de Constantinople sous la forme d'une organisation publique à but non lucratif. Et en 1991, le Synode du Patriarcat de Constantinople établit un ordre séparé pour les a rchontes vivant hors d'Amérique - la Fraternité des officiers (Archontes de la "Sainte Vierge".
Le mentor spirituel de l'Ordre du Saint-Apôtre André est le chef de l'archidiocèse américain. C’est maintenant l'archevêque Elpidophore (Lambriniadis). Le même qui formula le concept de suprématie du Patriarche de Constantinople, "Le Premier sans égal" (sic !).
L'Ordre est directement dirigé par un commandeur national. Il s'agit maintenant d'Anthony Limberakis. Les organes directeurs sont également le Comité exécutif et le Conseil national.
Chaque année, le patriarche de Constantinople attribue le titre d'archonte à une vingtaine de candidats. Les critères de sélection, selon la procédure en vigueur sur archontes.org, sont les suivants .... SUITE
Orthodoxologie
En russe Кому служат архонты Константинопольского патриархата
Deux jeunes hommes ont été arrêtés et accusés de vandalisme à l'église Sainte-Métropole Saint-Grégoire-Palamas de Thessalonique.
L'incident s'est produit vers 3h30 du matin lorsque les jeunes de 24 et 22 ans ont éclaboussé de la peinture et dispersé des dépliants sur les bustes de la cour métropolitaine, rapporte Vima Orthodoxias .
Les jeunes hommes, membres de la Thessaloniki Freedom Initiative, ont agi pour protester contre «l'obscurantisme et le nationalisme».
L'incident s'est produit vers 3h30 du matin lorsque les jeunes de 24 et 22 ans ont éclaboussé de la peinture et dispersé des dépliants sur les bustes de la cour métropolitaine, rapporte Vima Orthodoxias .
Les jeunes hommes, membres de la Thessaloniki Freedom Initiative, ont agi pour protester contre «l'obscurantisme et le nationalisme».
Pendant ce temps, l'église Saint-Étienne de Trikala, en Grèce, a également été fortement vandalisée par des graffitis, rapporte orthodoxia.info .
Le bâtiment actuel de l'église date de 1896. L'église historique de Saint-Étienne est l'endroit où Saint-Éphraïm de Nea Makri a été baptisé.
Le graffiti comprend un symbole d'anarchie et les mots «No Gods». Lien
à lire FRANCE: Vandalisme dans les églises
Le bâtiment actuel de l'église date de 1896. L'église historique de Saint-Étienne est l'endroit où Saint-Éphraïm de Nea Makri a été baptisé.
Le graffiti comprend un symbole d'anarchie et les mots «No Gods». Lien
à lire FRANCE: Vandalisme dans les églises
Le patriarche a dit: " Les règles régissant les carêmes sont exposées dans le Typicon. Les chapitres consacrés au carême s'inspirent de la pratique monastique au Proche-Orient. De nos jours, dans le monde moderne l'homme moderne s'il n'a pas la coutume de jeûner, d'autant plus dans les conditions des mégalopoles, n'est pas capables de respecter les jeûnes tels qu'ils sont prescrits par le Typicon.
Les médias et les sites laïcs mettent en ligne des "calendriers de carême" s'inspirant de la règle monastique et des critères du typicon. Ces règles sont perçues par les lecteurs comme exotiques et irréalisables.
Les médias et les sites laïcs mettent en ligne des "calendriers de carême" s'inspirant de la règle monastique et des critères du typicon. Ces règles sont perçues par les lecteurs comme exotiques et irréalisables.
Le clergé ne devrait pas oublier que de nos jours les poissons et les fruits de mer sont très onéreux. Il serait inconcevable de révoquer les carêmes. Il faut cependant distinguer le carême monacal de celui auquel se tient une personne ayant un travail pénible. Une approche réfléchie et individuelle est indispensable dans nos contacts avec les paroissiens. Chacun doit jeûner d'autant plus lors du carême de Pâques, mais cela dans la mesure de ses forces. Cela dit, le jeûne est indispensable."
Lien Патриарх Кирилл высказался против навязывания мирянам строгих постов Traduction PO
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