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Association des Amis du Compositeur Liamine
Chantre du Seigneur - partie 1
Olivier Clément avait publié dans la revue " Contacts" 1987, une étude du liturgiste Nicolas Lossky, auteur d'une "Théolgie du Chant Liturgique"
Par le père Nicolas Lossky
"...quelques-unes des compositions liturgiques de ce compositeur mort prématurément. Ces pièces présentent un intérêt non seulement musical et esthétique, mais également et surtout liturgique. En effet, elles révèlent qu' Jean Liamine avait parfaitement assimilé les principe les plus essentiels de la musique liturgique. Parole et musique sont unies d'une union si parfaite qu'on ne peut plus les distinguer ou les dissocier.
La musique ne fait pas écran par rapport au texte chanté. Elle ne détourne pas l'attention sur elle-même par un effet d'esthétique pure. L'esthétique a certes sa place dans la musique liturgique mais elle n'y est pas un but en soi. Elle est intégrée au tout. Et le tout est un mariage parfait de la parole et de la musique, les deux en un étant essentiellement destinés à ouvrir le cœur et l'esprit sur la contemplation de la Parole, le Verbe de Dieu. C'est cela que Jean Liamine réussit à merveille. La musique de Jean Liamine s'inscrit incontestablement dans une tradition. Elle est immédiatement repérable comme de la musique russe, et de la musique russe du XXe siècle.
Chantre du Seigneur - partie 1
Olivier Clément avait publié dans la revue " Contacts" 1987, une étude du liturgiste Nicolas Lossky, auteur d'une "Théolgie du Chant Liturgique"
Par le père Nicolas Lossky
"...quelques-unes des compositions liturgiques de ce compositeur mort prématurément. Ces pièces présentent un intérêt non seulement musical et esthétique, mais également et surtout liturgique. En effet, elles révèlent qu' Jean Liamine avait parfaitement assimilé les principe les plus essentiels de la musique liturgique. Parole et musique sont unies d'une union si parfaite qu'on ne peut plus les distinguer ou les dissocier.
La musique ne fait pas écran par rapport au texte chanté. Elle ne détourne pas l'attention sur elle-même par un effet d'esthétique pure. L'esthétique a certes sa place dans la musique liturgique mais elle n'y est pas un but en soi. Elle est intégrée au tout. Et le tout est un mariage parfait de la parole et de la musique, les deux en un étant essentiellement destinés à ouvrir le cœur et l'esprit sur la contemplation de la Parole, le Verbe de Dieu. C'est cela que Jean Liamine réussit à merveille. La musique de Jean Liamine s'inscrit incontestablement dans une tradition. Elle est immédiatement repérable comme de la musique russe, et de la musique russe du XXe siècle.
Elle est en même temps entièrement nouvelle: elle ne se contente pas, par exemple, de reprendre les mélodies des tons traditionnels pour les adapter. C'est l'esprit de la tradition liturgique qui est repris. L'esprit de la tradition liturgique, dans tous les domaines (poétique, iconographique, musical) n'est autre chose que l'approfondissement de la conscience ecclésiale par une personne qui soumet sa volonté à celle de Dieu et met son art au service de l'expérience ecclésiale de Dieu. Les quelques pièces enregistrées de Jean Liamine suggèrent que sa musique liturgique a pris le même chemin dans la tradition vivante que l'iconographie chez le Père Gréqoire Krug...."
Nicolas Lossky, Jean Liamine /1899-1944/, musicien orthodoxe // revue "Contacts", 4e trimestre 1987, No 140, p. 322.
Nicolas Lossky, Jean Liamine /1899-1944/, musicien orthodoxe // revue "Contacts", 4e trimestre 1987, No 140, p. 322.
Note biographique
Né à Moscou en 1899, Ivan Semenovitch Liamine, fils d'un « marchand" (1) (comme le fut également Gretchaninoff), passe sa jeunesse entre la capitale russe - où très tôt il apprend le piano, puis fréquente assidûment le Bolchoï - et le domaine familial de Tarasiévo, dans la proche province de Kalouga - où dès l'âge de 16 ans il forme un chœur de jeunes paysans, à l'église du village. Pianiste accompli à l'âge de 18 ans, il commence ses études de composition avec le théoricien Boleslav lavorsky à Kiev - où il participe deux années durant à la vie liturgique de la Grande Laure - pour les terminer en 1923, lauréat du Conservatoire National de Paris (1er accessit) auprès d'un maître du contrepoint Georges Caussade.
Il se marie avec sa fiancée qu'il fait venir de Tomsk (Sibérie). Il développe alors une création multiple, s'intéresse aux cathédrales de France sur lesquelles il écrit une très belle suite symphonique (2), tandis que peu à peu « murissent en lui des formes et des idées nouvelles" (3) " concernant le chant liturgique: « Il est deux heures du matin, en revenant sur notre montagne, je repense entièrement ma composition de la liturgie", écrit-il en 1937 (Châtel Guyon)... « Mais voilà ... Je ne sais s'il m'est destiné de communier un jour à cela ... » Il en composera les temps forts: - Trisagion de l'ensevelissement du Christ (Vendredi Saint) - et Prokimenon de mariage (1930); ensuite lors d'un séjour de deux ans à Nice entre 1939 et 1941, dans un dénuement matériel complet, mais une vie familiale heureuse (il a deux enfants) et un épanouissement total de sa foi, après en avoir étudie les paroles avec l'évêque Grégoire à Cannes, il donne naissance successivement à: - la prière des Grandes Complies (Psaume 150) suivie d'un Théotokon (1939), au Psaume 102 (1939) puis aux Béatitudes (1940) et à l'Hymne des Chérubins (1941).
« Si le style de Liamine se différencie de celui des autres compositeurs russes ... il prouve cependant qu'il n'ignore pas les principes d'écriture chorale d'Alexandre Kastalsky de l'école de Moscou, le grand rénovateur du chant liturgique orthodoxe du XXe slècle » (4) .
De 1942 à 1944, Liamine se retrouve paroissien de l'église du 36 rue de la Montagne Ste Geneviève à Paris, ( église de l'Icône de Notre-Dame -Joie- des -Affligés) où il s'intègre au groupe des jeunes théologiens et liturges V. Lossky, A. Turincev, M. Kovalevsky, L. Ouspensky, A. Bloorn",avec lesquels il se lie d'amitié:
« Nous parlions beaucoup du plus significatif et de l'Essentiel ..." »(5). « Le 23 août 1944 il va communier à sa paroisse. Le 24 au soir il reste silencieux, puis dans l'obscurité quasi totale il joue divers morceaux au piano... avec un brio extraordinaire. Il est tué le 25 août au matin par une balle perdue". » (6) Les voies de Dieu sont impénétrables. Le théologien et liturge Nicolas Lossky nous dit, dans un article remarquable, comment il reçoit les chants liturgiques du compositeur Liarnlne" (7) .
NOTES : 1. Manufacture Pokrovskaïa.
2. Film documentaire, 1934, présenié au Festival de Venise, actuellement aux Archives Françaises du Film.
3. Maxime Kovalevsky. 4. André Lischke. 5. Mgr Antoine de Souroge. 6. Dr Jean Liamine fils. 7. Jean Liamine. Mélodies, œuvres instrumentales, chœurs religieux orthodoxes. Production: Jean Liamine fils, Association des Amis du Compositeur Liamine. SUITE
Né à Moscou en 1899, Ivan Semenovitch Liamine, fils d'un « marchand" (1) (comme le fut également Gretchaninoff), passe sa jeunesse entre la capitale russe - où très tôt il apprend le piano, puis fréquente assidûment le Bolchoï - et le domaine familial de Tarasiévo, dans la proche province de Kalouga - où dès l'âge de 16 ans il forme un chœur de jeunes paysans, à l'église du village. Pianiste accompli à l'âge de 18 ans, il commence ses études de composition avec le théoricien Boleslav lavorsky à Kiev - où il participe deux années durant à la vie liturgique de la Grande Laure - pour les terminer en 1923, lauréat du Conservatoire National de Paris (1er accessit) auprès d'un maître du contrepoint Georges Caussade.
Il se marie avec sa fiancée qu'il fait venir de Tomsk (Sibérie). Il développe alors une création multiple, s'intéresse aux cathédrales de France sur lesquelles il écrit une très belle suite symphonique (2), tandis que peu à peu « murissent en lui des formes et des idées nouvelles" (3) " concernant le chant liturgique: « Il est deux heures du matin, en revenant sur notre montagne, je repense entièrement ma composition de la liturgie", écrit-il en 1937 (Châtel Guyon)... « Mais voilà ... Je ne sais s'il m'est destiné de communier un jour à cela ... » Il en composera les temps forts: - Trisagion de l'ensevelissement du Christ (Vendredi Saint) - et Prokimenon de mariage (1930); ensuite lors d'un séjour de deux ans à Nice entre 1939 et 1941, dans un dénuement matériel complet, mais une vie familiale heureuse (il a deux enfants) et un épanouissement total de sa foi, après en avoir étudie les paroles avec l'évêque Grégoire à Cannes, il donne naissance successivement à: - la prière des Grandes Complies (Psaume 150) suivie d'un Théotokon (1939), au Psaume 102 (1939) puis aux Béatitudes (1940) et à l'Hymne des Chérubins (1941).
« Si le style de Liamine se différencie de celui des autres compositeurs russes ... il prouve cependant qu'il n'ignore pas les principes d'écriture chorale d'Alexandre Kastalsky de l'école de Moscou, le grand rénovateur du chant liturgique orthodoxe du XXe slècle » (4) .
De 1942 à 1944, Liamine se retrouve paroissien de l'église du 36 rue de la Montagne Ste Geneviève à Paris, ( église de l'Icône de Notre-Dame -Joie- des -Affligés) où il s'intègre au groupe des jeunes théologiens et liturges V. Lossky, A. Turincev, M. Kovalevsky, L. Ouspensky, A. Bloorn",avec lesquels il se lie d'amitié:
« Nous parlions beaucoup du plus significatif et de l'Essentiel ..." »(5). « Le 23 août 1944 il va communier à sa paroisse. Le 24 au soir il reste silencieux, puis dans l'obscurité quasi totale il joue divers morceaux au piano... avec un brio extraordinaire. Il est tué le 25 août au matin par une balle perdue". » (6) Les voies de Dieu sont impénétrables. Le théologien et liturge Nicolas Lossky nous dit, dans un article remarquable, comment il reçoit les chants liturgiques du compositeur Liarnlne" (7) .
NOTES : 1. Manufacture Pokrovskaïa.
2. Film documentaire, 1934, présenié au Festival de Venise, actuellement aux Archives Françaises du Film.
3. Maxime Kovalevsky. 4. André Lischke. 5. Mgr Antoine de Souroge. 6. Dr Jean Liamine fils. 7. Jean Liamine. Mélodies, œuvres instrumentales, chœurs religieux orthodoxes. Production: Jean Liamine fils, Association des Amis du Compositeur Liamine. SUITE
16 novembre 2010 - Un concert à Moscou avec des chants liturgiques de Jean Liamine
Le jour de l'anniversaire de la naissance de la grande duchesse martyre sainte Elisabeth, le 1er novembre, a eu lieu un concert de chants liturgiques des compositeurs de l'émigration russe en France et de l'école synodale de Moscou, et en particulier de Jean (Ivan Semionovitch) Liamine, dont les grands-parents et les parents avaient eu des liens d'amitié avec la grande duchesse ainsi qu'une même approche de la charité chrétienne active dans le cadre de l' Eglise orthodoxe russe et ont collaboré avec l'architecte de la famille impériale, Rodionoff.
Le jour de l'anniversaire de la naissance de la grande duchesse martyre sainte Elisabeth, le 1er novembre, a eu lieu un concert de chants liturgiques des compositeurs de l'émigration russe en France et de l'école synodale de Moscou, et en particulier de Jean (Ivan Semionovitch) Liamine, dont les grands-parents et les parents avaient eu des liens d'amitié avec la grande duchesse ainsi qu'une même approche de la charité chrétienne active dans le cadre de l' Eglise orthodoxe russe et ont collaboré avec l'architecte de la famille impériale, Rodionoff.
Cette manifestation culturelle, à l'occasion de l'année de la France en Russie, s'est déroulée sous la présidence de la supérieure du couvent de Marthe et Marie à Moscou, mère Nathalia (Moliboga),avec la présence effective d'Elisabeth Braoun, coordinatrice des Alliances françaises en Russie, représentant l' ambassadeur de France, Jean de Gliniasty, Mgr Visvaldas Kulbokas, premier secrétaire de la représentation du Saint Siège auprès de la Fédération de Russie, de l'higoumène du monastère de la Présentation de la ville d'Orel, mère Olympiade, accompagnée par deux moniales, des représentants du monde médical, musical, des arts populaires russes, de l'iconographie, de l'académie d'histoire, de Serge Ivanov, représentant l'église Saint-Serge à Paris et de la famille Liamine venue de France, le docteur Jean Liamine et son épouse le docteur Louise Liamine-Vrinat, leur fille et leur gendre et deux de leurs petits enfants, ainsi que les membres de la famille Liamine de Moscou. Source
Chantre du Seigneur - partie 2
Introduction par Vassili Jouravlev, cinéaste moscovite, réalisateur du film (2002).
Le film documentaire « Chantre du Seigneur », réalisé par l’ équipe russe de l’ unité moscovite de programme « le club des voyageurs », raconte l’ histoire de plusieurs générations d’ une dynastie de « Marchands de Moscou », les Liamine. Le plus célèbre d’ entre eux fut Ivan Artemievitch Liamine, maire de Moscou et président de la Douma de la ville.
Parmi les moscovites , la famille Liamine était connue à l’ époque, non seulement pour la solidité de sa foi et la conviction de ses pratiques religieuses, mais encore pour ses bonnes œuvres en faveur des malheureux et des pauvres. L’histoire des Liamine reste étroitement imbriquée avec celle des églises construites sur leurs propres fonds à Moscou, , Iahroma et Dmitrov, ainsi qu’ en Biélorussie et en Pologne.
Ce film a pour thème central la saga du pianiste et compositeur Jean (Ivan Semionovitch) Liamine, musicien russe en France , où il passa la majeure partie de sa vie. Celle-ci fut interrompue tragiquement en août 1944, le jour de la Libération de Paris.
Pendant toute sa période parisienne, la création des œuvres spirituelles du compositeur aura été accompagnée d’ un rêve inaccompli : celui de son retour à la maison, en Russie. Dans son travail d’ artiste perfectionniste, constamment entravé par les difficultés de sa vie d’émigré privé de moyens matériels d’ existence, le compositeur Liamine se nourrissait de la spiritualité et de la sainteté de l’ Eglise Orthodoxe Russe « engloutie sous les eaux profondes, comme la ville de Kitège », disait-il souvent.
La musique sacrée de Jean Liamine est encore peu connue. Ce film relate le retour de Liamine et de son œuvre musicale dans son pays natal, dont la révolution l’ avait séparé pour le restant de ses jours.
C’est le fils du compositeur, le docteur Jean Liamine, qui évoque la mémoire de son père .
Introduction par Vassili Jouravlev, cinéaste moscovite, réalisateur du film (2002).
Le film documentaire « Chantre du Seigneur », réalisé par l’ équipe russe de l’ unité moscovite de programme « le club des voyageurs », raconte l’ histoire de plusieurs générations d’ une dynastie de « Marchands de Moscou », les Liamine. Le plus célèbre d’ entre eux fut Ivan Artemievitch Liamine, maire de Moscou et président de la Douma de la ville.
Parmi les moscovites , la famille Liamine était connue à l’ époque, non seulement pour la solidité de sa foi et la conviction de ses pratiques religieuses, mais encore pour ses bonnes œuvres en faveur des malheureux et des pauvres. L’histoire des Liamine reste étroitement imbriquée avec celle des églises construites sur leurs propres fonds à Moscou, , Iahroma et Dmitrov, ainsi qu’ en Biélorussie et en Pologne.
Ce film a pour thème central la saga du pianiste et compositeur Jean (Ivan Semionovitch) Liamine, musicien russe en France , où il passa la majeure partie de sa vie. Celle-ci fut interrompue tragiquement en août 1944, le jour de la Libération de Paris.
Pendant toute sa période parisienne, la création des œuvres spirituelles du compositeur aura été accompagnée d’ un rêve inaccompli : celui de son retour à la maison, en Russie. Dans son travail d’ artiste perfectionniste, constamment entravé par les difficultés de sa vie d’émigré privé de moyens matériels d’ existence, le compositeur Liamine se nourrissait de la spiritualité et de la sainteté de l’ Eglise Orthodoxe Russe « engloutie sous les eaux profondes, comme la ville de Kitège », disait-il souvent.
La musique sacrée de Jean Liamine est encore peu connue. Ce film relate le retour de Liamine et de son œuvre musicale dans son pays natal, dont la révolution l’ avait séparé pour le restant de ses jours.
C’est le fils du compositeur, le docteur Jean Liamine, qui évoque la mémoire de son père .
Chantre du Seigneur - partie 3
Commentaire du Dr Jean Liamine, fils du compositeur, concepteur et producteur du film.
« CHANTRE DU SEIGNEUR », film documentaire du cinéaste russe Vassili Jouravlev, raconte l’ histoire de plusieurs générations d’ une famille russe. A travers cette histoire se profile la figure attachante d’un musicien de l’ émigration russe en France, le pianiste et compositeur Ivan Semionovitch (Jean) Liamine.
Ce film évoque d’ abord la Moscou du XIXe siècle, avec le grand-père du compositeur, Ivan Artemievitch Liamine ; ce grand entrepreneur issu d’ une dynastie de « Marchands de Moscou » était un philanthrope très soucieux du bien-être et de l’ instruction des gens, du « développement de leur conscience morale »; devenu maire de la capitale et président de la Douma de la ville , il y joua un rôle notable sur le plan de la vie politique, économique, sociale et culturelle. Son mécénat fut à l’ origine de la construction , et de l’ embellissement de nombre d’ églises, accompagnées d’ écoles, hôpitaux, orphelinats et maisons d’habitation et de retraite .
C’est dans cette « Liaminskaya Moskva »,ou « Moscou des Liamine », et dans l’ « Outre-Moskva », qu’arrive, un jour de mai 1999, en ces temps où tous les espoirs sont permis, le fils du compositeur et arrière-petit-fils du maire, le docteur français, Jean Liamine .
Il vient commémorer le centenaire de la naissance de son père , mais aussi tenter de retrouver cette ancienne Moscou dont l’ histoire avait bercé son enfance parisienne, de rechercher cette « Sainte Russie engloutie sous les eaux, comme la ville de Kitège»,dont lui parlaient si souvent ses parents .
Il va dans les églises « familiales » saccagées, insultées, vidées, en partie détruites par la révolution, mais encore debout, sortant de leurs ruines, désormais rouvertes et en voie de restauration; il y organise avec un chœur de solistes moscovites, plusieurs concerts de chants liturgiques composés par son père : l’ accueil des paroissiens est chaleureux, enthousiaste, et emprunt d’ émotion et de recueillement dans la Mémoire commune retrouvée….
Nous voici dans la basilique de la Trinité, fondée par Ivan Artemievitch à Iahroma près de Dmitrov et point d’ orgue de son œuvre -il y consacra une part très importante de sa fortune- : une liturgie solennelle y est célébrée ; c’ est le jour de la Pentecôte, fête de la paroisse . Le « Chant des Chérubins » du compositeur , aussi pur, puissant, et grandiose , que les colonnes, et les voûtes vers lesquelles il s’ élève , résonne dans cette église en ruine : « Nous qui mystérieusement représentons les Chérubins, et chantons l’Hymne Trois Fois Sainte à la Vivifiante Trinité… » .
PHOTO: Jean Liamine /1899-1944/, musicien orthodoxe
Commentaire du Dr Jean Liamine, fils du compositeur, concepteur et producteur du film.
« CHANTRE DU SEIGNEUR », film documentaire du cinéaste russe Vassili Jouravlev, raconte l’ histoire de plusieurs générations d’ une famille russe. A travers cette histoire se profile la figure attachante d’un musicien de l’ émigration russe en France, le pianiste et compositeur Ivan Semionovitch (Jean) Liamine.
Ce film évoque d’ abord la Moscou du XIXe siècle, avec le grand-père du compositeur, Ivan Artemievitch Liamine ; ce grand entrepreneur issu d’ une dynastie de « Marchands de Moscou » était un philanthrope très soucieux du bien-être et de l’ instruction des gens, du « développement de leur conscience morale »; devenu maire de la capitale et président de la Douma de la ville , il y joua un rôle notable sur le plan de la vie politique, économique, sociale et culturelle. Son mécénat fut à l’ origine de la construction , et de l’ embellissement de nombre d’ églises, accompagnées d’ écoles, hôpitaux, orphelinats et maisons d’habitation et de retraite .
C’est dans cette « Liaminskaya Moskva »,ou « Moscou des Liamine », et dans l’ « Outre-Moskva », qu’arrive, un jour de mai 1999, en ces temps où tous les espoirs sont permis, le fils du compositeur et arrière-petit-fils du maire, le docteur français, Jean Liamine .
Il vient commémorer le centenaire de la naissance de son père , mais aussi tenter de retrouver cette ancienne Moscou dont l’ histoire avait bercé son enfance parisienne, de rechercher cette « Sainte Russie engloutie sous les eaux, comme la ville de Kitège»,dont lui parlaient si souvent ses parents .
Il va dans les églises « familiales » saccagées, insultées, vidées, en partie détruites par la révolution, mais encore debout, sortant de leurs ruines, désormais rouvertes et en voie de restauration; il y organise avec un chœur de solistes moscovites, plusieurs concerts de chants liturgiques composés par son père : l’ accueil des paroissiens est chaleureux, enthousiaste, et emprunt d’ émotion et de recueillement dans la Mémoire commune retrouvée….
Nous voici dans la basilique de la Trinité, fondée par Ivan Artemievitch à Iahroma près de Dmitrov et point d’ orgue de son œuvre -il y consacra une part très importante de sa fortune- : une liturgie solennelle y est célébrée ; c’ est le jour de la Pentecôte, fête de la paroisse . Le « Chant des Chérubins » du compositeur , aussi pur, puissant, et grandiose , que les colonnes, et les voûtes vers lesquelles il s’ élève , résonne dans cette église en ruine : « Nous qui mystérieusement représentons les Chérubins, et chantons l’Hymne Trois Fois Sainte à la Vivifiante Trinité… » .
PHOTO: Jean Liamine /1899-1944/, musicien orthodoxe
Toute la puissance créatrice de l’ aïeul, se retrouve dans l’ oeuvre spirituelle du petit-fils , dans sa musique liturgique revenue là, où est née son inspiration, et contribuant en retour, à la renaissance de cette église !
Nous sommes témoins d’ une communion profonde entre les paroissiens et le descendant de la famille Liamine, et ce dernier nous fait partager son sentiment très fort, existentiel, « ici et maintenant », de la mort –résurrection...
Nous nous trouvons enfin dans l’ ancienne résidence familiale d’ été,
La « Liaminskaya Ousadba » du parc des Sokolniki; elle a été conservée grâce à un clin d’ œil surprenant de l’Histoire… rare témoin dans la capitale russe, de l’ architecture en bois du XIXème siècle, elle fait désormais partie des très précieux « monuments sous la protection de la ville de Moscou » (1). Dans la chambre-mémorial (2) qu’ il y a créée lors de la commémoration du 850 naire de Moscou, le docteur Liamine évoque avec force la vie parisienne et la mort prématurée du compositeur en France…
Et le fil conducteur de ce voyage dans le temps, de ce retour aux sources, le fil d’ or tissant la trame du film, n’est autre que la musique d’Ivan Semionovitch (Jean) Liamine, chantre du Seigneur .
Idée originale : Dr Jean Liamine (fils)
Scénario :Vassili Jouravlev
Réalisateur :Alexandre Trofimov
Cameras : Serge Maltsev, Chandor Berkechi,
Agencement musical : Hélène Troukhanova
Ingénieur du son : Leonid Kiritchenko
Consultant : Leonid Weintraub
Traduction française : Cédric Pernette et Jean Liamine
Producteur : Dr Jean Liamine, président de l’Association des Amis du Compositeur Liamine.
Moscou. Juin 2002.
(1) Elle sera détruite en 2019 !...par l'incurie de certains fonctionnaires post-soviétiques.
(2) Une nouvelle "Chambre -Mémoial" a été créée (et peut être visitée), à l'église de l'Icône de N.D. d'Ivérie à Moscou, par le recteur de la paroisse, le père Alexei Emilianoff.
Nous sommes témoins d’ une communion profonde entre les paroissiens et le descendant de la famille Liamine, et ce dernier nous fait partager son sentiment très fort, existentiel, « ici et maintenant », de la mort –résurrection...
Nous nous trouvons enfin dans l’ ancienne résidence familiale d’ été,
La « Liaminskaya Ousadba » du parc des Sokolniki; elle a été conservée grâce à un clin d’ œil surprenant de l’Histoire… rare témoin dans la capitale russe, de l’ architecture en bois du XIXème siècle, elle fait désormais partie des très précieux « monuments sous la protection de la ville de Moscou » (1). Dans la chambre-mémorial (2) qu’ il y a créée lors de la commémoration du 850 naire de Moscou, le docteur Liamine évoque avec force la vie parisienne et la mort prématurée du compositeur en France…
Et le fil conducteur de ce voyage dans le temps, de ce retour aux sources, le fil d’ or tissant la trame du film, n’est autre que la musique d’Ivan Semionovitch (Jean) Liamine, chantre du Seigneur .
Idée originale : Dr Jean Liamine (fils)
Scénario :Vassili Jouravlev
Réalisateur :Alexandre Trofimov
Cameras : Serge Maltsev, Chandor Berkechi,
Agencement musical : Hélène Troukhanova
Ingénieur du son : Leonid Kiritchenko
Consultant : Leonid Weintraub
Traduction française : Cédric Pernette et Jean Liamine
Producteur : Dr Jean Liamine, président de l’Association des Amis du Compositeur Liamine.
Moscou. Juin 2002.
(1) Elle sera détruite en 2019 !...par l'incurie de certains fonctionnaires post-soviétiques.
(2) Une nouvelle "Chambre -Mémoial" a été créée (et peut être visitée), à l'église de l'Icône de N.D. d'Ivérie à Moscou, par le recteur de la paroisse, le père Alexei Emilianoff.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Février 2021 à 11:36
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Synaxe des saints Néomartyrs et Confesseurs de Russie
Commémoration de tous les défunts décédés pendant les années de persécutions antichrétiennes
Hymnographie]b
Stichères au Lucernaire des vêpres (ton 1):
Frères, ne prions pas comme le Pharisien
Car celui qui s'élève lui-même sera abaissé
Humilions nous devant Dieu
appelant dans le jeûne comme le Publicain
Dieu, pardonne nous qui avons péché.
Le Pharisien vaincu par la vanité
et le Publicain courbé sous le repentir
s'approchèrent de Toi le seul Maître
L'un qui se glorifiait fut privé des biens
Mais l'autre qui n'osait parler fut digne des dons
Dans ces gémissements affermis-moi
Christ Dieu qui aimes l'homme.
Le premier dimanche du Triode celui du Pharisien et du Publicain, a été appelé «annonciateur» des combats spirituels, car il est comme une trompette qui nous annonce la préparation du combat contre les démons lors du carême qui vient.
Commémoration de tous les défunts décédés pendant les années de persécutions antichrétiennes
Hymnographie]b
Stichères au Lucernaire des vêpres (ton 1):
Frères, ne prions pas comme le Pharisien
Car celui qui s'élève lui-même sera abaissé
Humilions nous devant Dieu
appelant dans le jeûne comme le Publicain
Dieu, pardonne nous qui avons péché.
Le Pharisien vaincu par la vanité
et le Publicain courbé sous le repentir
s'approchèrent de Toi le seul Maître
L'un qui se glorifiait fut privé des biens
Mais l'autre qui n'osait parler fut digne des dons
Dans ces gémissements affermis-moi
Christ Dieu qui aimes l'homme.
Le premier dimanche du Triode celui du Pharisien et du Publicain, a été appelé «annonciateur» des combats spirituels, car il est comme une trompette qui nous annonce la préparation du combat contre les démons lors du carême qui vient.
Kondakion (Ton 4):
Fuyons l'orgueil du Pharisien
Mais apprenons l'humilité du Publicain
Implorons et invoquons le Sauveur
Pardonne nous, seul Réconciliateur.
Autre Kondakion (Ton 3):
Pécheurs, comme le Publicain implorons le Seigneur
Il est notre Maître, prosternons nous devant Lui
Car Il veut le salut de tous les hommes et donne l'absolution à ceux qui se repentent
Il s'est incarné pour nous, Dieu avec le Père sans commencement.
Ikos
Frères, humilions nous tous. De nos gémissements, de nos implorations frappons notre conscience, afin que dans le jugement éternel, fidèles et innocents, nous puissions trouver l'absolution. Là est le vrai repos, et prions pour le voir. Là passeront la souffrance, la tristesse et les gémissements du cœur, en l'Eden merveilleux que créa le Christ, Dieu avec le Père sans commencement.
Source: "Triode"; traduction du père Denis Guillaume, édité par la Diaconie Apostolique
Lectures: à la Divine Liturgie: Épître: 2 Timothée 3, 10-15, Évangile: Luc 18, 10-14
OUVRE-NOUS LES PORTES DE LA PÉNITENCE, DONATEUR DE VIE !
Le premier dimanche du Triode, celui du Pharisien et du Publicain, a été appelé «annonciateur» des combats spirituels, car il est comme une trompette qui nous annonce la préparation du combat contre les démons lors du carême qui vient.
Le premier signal de cette préparation au combat est constitué par les trois stichères qui sont chantés immédiatement après l’Évangile des Matines : «Ouvre-moi les portes de la pénitence, Donateur de vie… », « Conduis-moi sur les chemins du salut… » et « Me souvenant de la multitude de mes mauvaises actions… » Ces stichères nous emplissent de componction et bouleversent nos cœurs . À leur lumière, nous voyons notre âme et notre corps souillés par les nombreuses actions mauvaises que nous avons accomplies. Nous voyons encore notre vie passée, gaspillée dans l’oisiveté, alors que le Jugement redoutable approchera soudain. Que ferons-nous ? Une profonde affliction et la crainte nous saisissent et jettent de l’ombre sur notre âme. Mais à ce moment, se manifeste un rayon d’espoir : la miséricorde infinie du Seigneur, la prière pleine de force de la Mère de Dieu et l’œuvre de notre purification et de notre renouveau par la pénitence, dont s’ouvre maintenant la porte. L’espoir nous renforce et nous donne la hardiesse de crier, le coeur brisé, avec le prophète David : « Aie pitié de moi, ô Dieu, selon Ta grande miséricorde… » Ces trois stichères que nous avons mentionnés, nous parlent de la pénitence et nous enseignent toujours à l’accomplir en faisant un retour sur nous-mêmes et en réfléchissant à notre vie dans le péché ; en gardant à l’esprit la crainte du Jugement redoutable ; dans l’espoir et la confiance en la miséricorde Divine.
Les sentiments de crainte et d’espoir qu’éveillent en nous ces stichères, doivent nous accompagner constamment durant le Grand Carême. C’est pourquoi nous les entendrons aux matines dès maintenant, chaque dimanche de Carême, jusqu’au cinquième.
Le deuxième signal de préparation au Carême nous est donné dans l’exemple évangélique du Pharisien et du Publicain (Lc XVIII, 10-14) qui, avec les lectures et les chants des Vêpres et des Matines nous invite à cette réflexion : « Frères, ne prions pas à la manière du Pharisien, car celui qui s’élève sera humilié. Humilions-nous devant Dieu à la manière du Publicain, au moyen du jeûne, en criant : ô Dieu, aie pitié de nous pécheurs » (Stichère du Lucernaire).
« Le Pharisien vaincu par la vanité… fut privé de Tes biens et l’autre, n’osant parler, fut rendu digne de Tes dons » (idem).
Comme nous l’explique le Synaxaire du dimanche (Le Synaxaire est l’explication de l’événement commémoré ou la vie du saint du jour, placée après l’ikos dans le canon des Matines. Bien que faisant partie de l’office liturgique, il n’est pas lu à l’église), la parabole nous présente deux états de l’âme : celui du Publicain, auquel nous devons aspirer, et celui du Pharisien, dont nous devons nous tenir éloigner et fuir. Car l’humilité et la pénitence du Publicain se sont avérées décisives dans le combat contre les démons, tandis que l’orgueil et la jactance du Pharisien ont constitué le commencement et la source de tout péché. En effet, c’est l’orgueil qui a causé la chute du diable et c’est le même péché qui a fait expulser Adam du paradis, tandis que la guérison du monde est venue avec l’humilité, celle du Fils de Dieu, qui a pris la forme du serviteur et a subi la mort honteuse sur la Croix.
C’est un exemple vivant que nous donne la parabole. Le Pharisien était un homme juste, tandis que le Publicain était un pécheur. Celui-ci, cependant, revint chez lui justifié. En reconnaissant son état de pécheur, il acquit la justice rapidement et sans peine. Non seulement cela, mais tous ceux qui se sont humiliés ont été justifiés, comme le dit le doxasticon des Vêpres du dimanche:
« Seigneur tout-puissant, je sais ce que peuvent les larmes : elles relevèrent Ezéchias des portes de la mort ; elles délivrèrent la pécheresse de ses fautes accomplies durant de nombreuses années ; et elles justifièrent le Publicain bien plus que le Pharisien ».
Ainsi, l’humilité purifie rapidement et soulage du fardeau du péché, comme le dit le Christ Lui-même : « Quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (Lc XVIII, 14). Lorsqu’il s’humilie, l’homme se purifie du péché et commence à acquérir la Grâce Divine, qui le recouvre et empêche le péché de l’assiéger. Pour cette raison, l’Apôtre Pierre dit que « Dieu donne la grâce aux humbles » (I Pierre V, 5). L’humilité devient le liturge de la grâce dans l’homme, tandis que l’oeuvre de la grâce mène à l’acquisition de toutes les vertus. De même que l’orgueil est la source de tout mal, l’humilité est la source de toutes les vertus.
Père Petronios
Supérieur du Skit roumain de St Jean-Baptiste sur le Mont Athos
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Fuyons l'orgueil du Pharisien
Mais apprenons l'humilité du Publicain
Implorons et invoquons le Sauveur
Pardonne nous, seul Réconciliateur.
Autre Kondakion (Ton 3):
Pécheurs, comme le Publicain implorons le Seigneur
Il est notre Maître, prosternons nous devant Lui
Car Il veut le salut de tous les hommes et donne l'absolution à ceux qui se repentent
Il s'est incarné pour nous, Dieu avec le Père sans commencement.
Ikos
Frères, humilions nous tous. De nos gémissements, de nos implorations frappons notre conscience, afin que dans le jugement éternel, fidèles et innocents, nous puissions trouver l'absolution. Là est le vrai repos, et prions pour le voir. Là passeront la souffrance, la tristesse et les gémissements du cœur, en l'Eden merveilleux que créa le Christ, Dieu avec le Père sans commencement.
Source: "Triode"; traduction du père Denis Guillaume, édité par la Diaconie Apostolique
Lectures: à la Divine Liturgie: Épître: 2 Timothée 3, 10-15, Évangile: Luc 18, 10-14
OUVRE-NOUS LES PORTES DE LA PÉNITENCE, DONATEUR DE VIE !
Le premier dimanche du Triode, celui du Pharisien et du Publicain, a été appelé «annonciateur» des combats spirituels, car il est comme une trompette qui nous annonce la préparation du combat contre les démons lors du carême qui vient.
Le premier signal de cette préparation au combat est constitué par les trois stichères qui sont chantés immédiatement après l’Évangile des Matines : «Ouvre-moi les portes de la pénitence, Donateur de vie… », « Conduis-moi sur les chemins du salut… » et « Me souvenant de la multitude de mes mauvaises actions… » Ces stichères nous emplissent de componction et bouleversent nos cœurs . À leur lumière, nous voyons notre âme et notre corps souillés par les nombreuses actions mauvaises que nous avons accomplies. Nous voyons encore notre vie passée, gaspillée dans l’oisiveté, alors que le Jugement redoutable approchera soudain. Que ferons-nous ? Une profonde affliction et la crainte nous saisissent et jettent de l’ombre sur notre âme. Mais à ce moment, se manifeste un rayon d’espoir : la miséricorde infinie du Seigneur, la prière pleine de force de la Mère de Dieu et l’œuvre de notre purification et de notre renouveau par la pénitence, dont s’ouvre maintenant la porte. L’espoir nous renforce et nous donne la hardiesse de crier, le coeur brisé, avec le prophète David : « Aie pitié de moi, ô Dieu, selon Ta grande miséricorde… » Ces trois stichères que nous avons mentionnés, nous parlent de la pénitence et nous enseignent toujours à l’accomplir en faisant un retour sur nous-mêmes et en réfléchissant à notre vie dans le péché ; en gardant à l’esprit la crainte du Jugement redoutable ; dans l’espoir et la confiance en la miséricorde Divine.
Les sentiments de crainte et d’espoir qu’éveillent en nous ces stichères, doivent nous accompagner constamment durant le Grand Carême. C’est pourquoi nous les entendrons aux matines dès maintenant, chaque dimanche de Carême, jusqu’au cinquième.
Le deuxième signal de préparation au Carême nous est donné dans l’exemple évangélique du Pharisien et du Publicain (Lc XVIII, 10-14) qui, avec les lectures et les chants des Vêpres et des Matines nous invite à cette réflexion : « Frères, ne prions pas à la manière du Pharisien, car celui qui s’élève sera humilié. Humilions-nous devant Dieu à la manière du Publicain, au moyen du jeûne, en criant : ô Dieu, aie pitié de nous pécheurs » (Stichère du Lucernaire).
« Le Pharisien vaincu par la vanité… fut privé de Tes biens et l’autre, n’osant parler, fut rendu digne de Tes dons » (idem).
Comme nous l’explique le Synaxaire du dimanche (Le Synaxaire est l’explication de l’événement commémoré ou la vie du saint du jour, placée après l’ikos dans le canon des Matines. Bien que faisant partie de l’office liturgique, il n’est pas lu à l’église), la parabole nous présente deux états de l’âme : celui du Publicain, auquel nous devons aspirer, et celui du Pharisien, dont nous devons nous tenir éloigner et fuir. Car l’humilité et la pénitence du Publicain se sont avérées décisives dans le combat contre les démons, tandis que l’orgueil et la jactance du Pharisien ont constitué le commencement et la source de tout péché. En effet, c’est l’orgueil qui a causé la chute du diable et c’est le même péché qui a fait expulser Adam du paradis, tandis que la guérison du monde est venue avec l’humilité, celle du Fils de Dieu, qui a pris la forme du serviteur et a subi la mort honteuse sur la Croix.
C’est un exemple vivant que nous donne la parabole. Le Pharisien était un homme juste, tandis que le Publicain était un pécheur. Celui-ci, cependant, revint chez lui justifié. En reconnaissant son état de pécheur, il acquit la justice rapidement et sans peine. Non seulement cela, mais tous ceux qui se sont humiliés ont été justifiés, comme le dit le doxasticon des Vêpres du dimanche:
« Seigneur tout-puissant, je sais ce que peuvent les larmes : elles relevèrent Ezéchias des portes de la mort ; elles délivrèrent la pécheresse de ses fautes accomplies durant de nombreuses années ; et elles justifièrent le Publicain bien plus que le Pharisien ».
Ainsi, l’humilité purifie rapidement et soulage du fardeau du péché, comme le dit le Christ Lui-même : « Quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (Lc XVIII, 14). Lorsqu’il s’humilie, l’homme se purifie du péché et commence à acquérir la Grâce Divine, qui le recouvre et empêche le péché de l’assiéger. Pour cette raison, l’Apôtre Pierre dit que « Dieu donne la grâce aux humbles » (I Pierre V, 5). L’humilité devient le liturge de la grâce dans l’homme, tandis que l’oeuvre de la grâce mène à l’acquisition de toutes les vertus. De même que l’orgueil est la source de tout mal, l’humilité est la source de toutes les vertus.
Père Petronios
Supérieur du Skit roumain de St Jean-Baptiste sur le Mont Athos
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L'évêque Sabba Toutounov de Zelenograd, administrateur adjoint du patriarcat de Moscou, a commenté le retour possible de la statue du fondateur de la Tcheka Felix Dzerjinsky sur la place Lubyanka à Moscou. Le représentant de l' Église orthodoxe russe a qualifié cette idée « d'amnésie historique par rapport à la période antérieure à 1917». L'évêque a écrit à ce sujet dans le réseau Telegram
L'évêque est d'accord avec le publiciste russe Egor Kholmogorov selon lequel ceux qui préconisent le retour de cette statue ont besoin «d'un symbole de la puissance de l'État».
L'évêque est d'accord avec le publiciste russe Egor Kholmogorov selon lequel ceux qui préconisent le retour de cette statue ont besoin «d'un symbole de la puissance de l'État».
Le responsable religieux a souligné que ces personnes ne comprenaient pas pleinement la nature de ce personnage. Ce sont des admirateurs fervents du passé soviétique.
L'administrateur adjoint du patriarcat de Moscou a également suggéré de traiter une telle «amnésie». Il a noté qu’une telle attitude oblitère les grands personnages de l'histoire et a cité le grand-duc Ivan III et le ministre Alexander Benckendorff en exemple . « Mais Saint Alexandre de la Neva a pu cette année être évoqué sans difficulté», a conclu l'évêque.
La discussion sur le retour du monument à la place de la Loubianka a repris en février 2021. Des écrivains, des journalistes et des blogueurs, dont Dmitri Puchkov , Lesya Ryabtseva et Zakhar Prilepine, écrivain, ont adressé un appel au maire de Moscou et demandé de résoudre ce problème. L'attaché de presse du président russe Dmitri Peskov a appelé la décision de renvoyer la sculpture à la disposition des autorités de la ville.
Lenta ru
В РПЦ идею возвращения памятника Дзержинскому назвали «исторической амнезией»
L'administrateur adjoint du patriarcat de Moscou a également suggéré de traiter une telle «amnésie». Il a noté qu’une telle attitude oblitère les grands personnages de l'histoire et a cité le grand-duc Ivan III et le ministre Alexander Benckendorff en exemple . « Mais Saint Alexandre de la Neva a pu cette année être évoqué sans difficulté», a conclu l'évêque.
La discussion sur le retour du monument à la place de la Loubianka a repris en février 2021. Des écrivains, des journalistes et des blogueurs, dont Dmitri Puchkov , Lesya Ryabtseva et Zakhar Prilepine, écrivain, ont adressé un appel au maire de Moscou et demandé de résoudre ce problème. L'attaché de presse du président russe Dmitri Peskov a appelé la décision de renvoyer la sculpture à la disposition des autorités de la ville.
Lenta ru
В РПЦ идею возвращения памятника Дзержинскому назвали «исторической амнезией»
L’Association des habitants de Moscou a annoncé que du 25 février au 5 mars, les Moscovites pourront voter pour choisir l'un des deux monuments candidats à être installés place Loubianka ...
Du 25 février au 5 mars 2021, sur la plateforme Active Citizen, les Moscovites pourront voter pour l'un des deux monuments candidats à être installés place Loubianka : Felix Dzerjinsky , fondateur de la Tcheka ou le Saint prince Alexandre de la Neva, a déclaré Constantin Remchukov, président de l’Association des habitants de Moscou,
« Le Conseil de l’association, a été décidé de tenir un vote dans le cadre du site « Citoyen actif » du 25 février au 5 mars sur la question de l'installation d'un monument place de la Loubianka . Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il y aura deux possibilités - un monument à Felix Dzerjinsky ou à Alexandre de la Neva ", a précisé Remchukov.
Répondant à la question de savoir pourquoi il n'y avait pas d'options «contre tous» ou «fontaine», Remchukov a déclaré: « Nous avons reçu deux propositions, nous avons mis ces deux propositions aux voix ".
Du 25 février au 5 mars 2021, sur la plateforme Active Citizen, les Moscovites pourront voter pour l'un des deux monuments candidats à être installés place Loubianka : Felix Dzerjinsky , fondateur de la Tcheka ou le Saint prince Alexandre de la Neva, a déclaré Constantin Remchukov, président de l’Association des habitants de Moscou,
« Le Conseil de l’association, a été décidé de tenir un vote dans le cadre du site « Citoyen actif » du 25 février au 5 mars sur la question de l'installation d'un monument place de la Loubianka . Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il y aura deux possibilités - un monument à Felix Dzerjinsky ou à Alexandre de la Neva ", a précisé Remchukov.
Répondant à la question de savoir pourquoi il n'y avait pas d'options «contre tous» ou «fontaine», Remchukov a déclaré: « Nous avons reçu deux propositions, nous avons mis ces deux propositions aux voix ".
Une lettre sera adressée au responsable du Conseil des formations municipales de Moscou, Vladimir Doudochkin, il lui sera demandé de contacter chacune des 146 entités associatives pour connaître l’opinion des députés, a indiqué le chef du PO de Moscou.
Les résultats seront résumés et transférés au bureau du maire. Il a également été décidé que sur la base du comité pour l'observation des élections dirigé par le vice-président de la Chambre consultative de Moscou Alexis Venediktov, un groupe de travail sera installé pour observer le déroulement du vote.
Alexis Venediktov - journaliste russe, (rédacteur en chef, copropriétaire et présentateur de la radio « Ekho Moskvy », président d' « Ekho-TV ») a déclaré que des experts seraient sollicités. "Nous inviterons des représentants des associations militaires qui ont proposé Dzerjinsky ainsi que des représentants des musées qui ont proposé d'ériger un monument à Alexandre de la Neva. Sera présent Vladimir Medinsky, ancien ministre de la culture », a-t-il déclaré.
Selon A. Venediktov, il a lui-même préconisé l'inclusion de l'option de la fontaine qui existait sur la place et s'est donc abstenu de voter.
Палач Дзержинский или святой князь Александр Невский
Les résultats seront résumés et transférés au bureau du maire. Il a également été décidé que sur la base du comité pour l'observation des élections dirigé par le vice-président de la Chambre consultative de Moscou Alexis Venediktov, un groupe de travail sera installé pour observer le déroulement du vote.
Alexis Venediktov - journaliste russe, (rédacteur en chef, copropriétaire et présentateur de la radio « Ekho Moskvy », président d' « Ekho-TV ») a déclaré que des experts seraient sollicités. "Nous inviterons des représentants des associations militaires qui ont proposé Dzerjinsky ainsi que des représentants des musées qui ont proposé d'ériger un monument à Alexandre de la Neva. Sera présent Vladimir Medinsky, ancien ministre de la culture », a-t-il déclaré.
Selon A. Venediktov, il a lui-même préconisé l'inclusion de l'option de la fontaine qui existait sur la place et s'est donc abstenu de voter.
Палач Дзержинский или святой князь Александр Невский
"Le monde les a hais, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde" (Jean 17, 14) : selon la parole du disciple préféré du Seigneur, s’ils vivent dans le monde, les chrétiens ne font pas complètement partie de ce monde. Ils devraient ainsi normalement être à l’écart de toute activité politique, mais vivant dans le monde ils en subissent les effets.
A la question "comment répondre aux défis du monde en tant que chrétien? " on peut sans risque affirmer qu’un chrétien n’a absolument pas à répondre à un quelconque défi posé par le monde mais que c’est plutôt l’inverse: c’est le chrétien, par ce qu’il est, qui défie le monde. (je conseille cette excellente conférence donnée à ce sujet en 2018 dans le cadre du salon du livre orthodoxe: "Les défis de l'orthodoxie, par l'archiprêtre Marc-Antoine Costa de Beauregard")
Malheureusement, depuis quelques années, on observe une intensification des activités et manoeuvres politiques visant l’Eglise Orthodoxe, devenue nouveau terrain de chasse des "démocraties occidentales" et des thèses libérales-libertaires: des caprices d’une députée demandant la mixité à l’Athos au nom de "l’égalité"aux développements dramatiques de l’affaire ukrainienne dont la conséquence directe est un nouveau schisme entre patriarcats.
Venant du patriarcat de Moscou, je suis admiratif de la renaissance et de la vitalité de la foi orthodoxe en Russie. Il ne m’’appartient pas de formuler une critique de l’état russe ou de jauger les rapports entre état et Eglise : le fait est que cette vitalité de la foi est une réalité palpable et que l’on mesure la qualité d’un arbre à ses fruits. Je suis par conséquence (comme bien d’autres) régulièrement interpellé dans ma vie professionnelle et sur les réseaux sociaux par des militants anti-russes, anti-poutine et pro-Navalny, qui me qualifient d’"agent du kremlin ou "’d’ennemi de la liberté". Outre leur côté ridicule et amusant, je me réjouis de ces assertions, toute invective ou injustice étant en réalité pour un chrétien une opportunité spirituelle.
Je note cependant depuis quelques temps une intensification de la présence et de l’activité de ces militants dans le monde orthodoxe français, que ce soit sur les réseaux sociaux ou plus inquiétant, dans des groupes orthodoxes comme la Jeunesse Orthodoxe en France (JOF), qui, je le relevais il y a quelques mois, a été infiltrée par des activistes non-orthodoxes, qui sont les mêmes que l’on retrouve dans les manifestations pro-Navalny (encore dimanche dernier), pronant une libéralisation de l’Eglise, l’émergence d’une "eglise locale" et libérale en France et projetant de réaliser un documentaire "piégeant" les hiérarques orthodoxes français sur ces questions.
Comme chrétien orthodoxe de base, il me semble difficile d’accepter le "progressisme occidental" sur les questions de l’avortement, de l’euthanasie, de la vaccination de masse, de l’homoparentalité ou de la théorie du genre. Ni de se rallier à la déconstruction méthodique de tout ce qu’une société a de traditionnel en matière de famille, de foi et de culture. L’Eglise orthodoxe préserve la foi apostolique inaltérée et n’est pas le temple de la pensée libérale-libertaire contemporaine.
Les méthodes de ces activistes anti-chrétiens sont connues : infiltration, désinformation, déstabilisation.
Il serait bon que les dirigeants de la JOF fassent preuve de prudence et de discernement, afin que nos jeunes frères et soeurs orthodoxes (ou des catéchumènes) ne se fassent pas abuser.
PS: ci dessous un des nombreux messages de l'un de ces activistes:
Venant du patriarcat de Moscou, je suis admiratif de la renaissance et de la vitalité de la foi orthodoxe en Russie. Il ne m’’appartient pas de formuler une critique de l’état russe ou de jauger les rapports entre état et Eglise : le fait est que cette vitalité de la foi est une réalité palpable et que l’on mesure la qualité d’un arbre à ses fruits. Je suis par conséquence (comme bien d’autres) régulièrement interpellé dans ma vie professionnelle et sur les réseaux sociaux par des militants anti-russes, anti-poutine et pro-Navalny, qui me qualifient d’"agent du kremlin ou "’d’ennemi de la liberté". Outre leur côté ridicule et amusant, je me réjouis de ces assertions, toute invective ou injustice étant en réalité pour un chrétien une opportunité spirituelle.
Je note cependant depuis quelques temps une intensification de la présence et de l’activité de ces militants dans le monde orthodoxe français, que ce soit sur les réseaux sociaux ou plus inquiétant, dans des groupes orthodoxes comme la Jeunesse Orthodoxe en France (JOF), qui, je le relevais il y a quelques mois, a été infiltrée par des activistes non-orthodoxes, qui sont les mêmes que l’on retrouve dans les manifestations pro-Navalny (encore dimanche dernier), pronant une libéralisation de l’Eglise, l’émergence d’une "eglise locale" et libérale en France et projetant de réaliser un documentaire "piégeant" les hiérarques orthodoxes français sur ces questions.
Comme chrétien orthodoxe de base, il me semble difficile d’accepter le "progressisme occidental" sur les questions de l’avortement, de l’euthanasie, de la vaccination de masse, de l’homoparentalité ou de la théorie du genre. Ni de se rallier à la déconstruction méthodique de tout ce qu’une société a de traditionnel en matière de famille, de foi et de culture. L’Eglise orthodoxe préserve la foi apostolique inaltérée et n’est pas le temple de la pensée libérale-libertaire contemporaine.
Les méthodes de ces activistes anti-chrétiens sont connues : infiltration, désinformation, déstabilisation.
Il serait bon que les dirigeants de la JOF fassent preuve de prudence et de discernement, afin que nos jeunes frères et soeurs orthodoxes (ou des catéchumènes) ne se fassent pas abuser.
PS: ci dessous un des nombreux messages de l'un de ces activistes:
Le métropolite Porphyre de Zagreb et Ljubljana a été élu le 18 février, patriarche de l’Église orthodoxe serbe.
Le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens lui a adressé ses féliciations au nom du Saint-Siège.
L'Église orthodoxe serbe a un nouveau patriarche. Le métropolite Porphyre, a été élu le 18 février à la tête de cette Église. Agé de 59 ans, celui qui était jusqu'ici métropolite de Zagreb (en Croatie) et Ljubljana (en Slovénie) est le plus jeune chef de l'Église orthodoxe de Serbie depuis 1937 et succède au patriarche Irénée décédé au mois de décembre dernier des suites du Covid-19.
Le nouveau patriarche a été intronisé lors d'une messe ce vendredi dans la basilique Saint Sava de Belgrade. Théologien réputé, Porphyre est connu pour son engagement dans le dialogue œcuméniqu
Le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens lui a adressé ses féliciations au nom du Saint-Siège.
L'Église orthodoxe serbe a un nouveau patriarche. Le métropolite Porphyre, a été élu le 18 février à la tête de cette Église. Agé de 59 ans, celui qui était jusqu'ici métropolite de Zagreb (en Croatie) et Ljubljana (en Slovénie) est le plus jeune chef de l'Église orthodoxe de Serbie depuis 1937 et succède au patriarche Irénée décédé au mois de décembre dernier des suites du Covid-19.
Le nouveau patriarche a été intronisé lors d'une messe ce vendredi dans la basilique Saint Sava de Belgrade. Théologien réputé, Porphyre est connu pour son engagement dans le dialogue œcuméniqu
Dans un message adressé à l'occasion de son élection, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil Pontifical pour l'unité des chrétiens fait part de ses «chaleureuses félicitations et de sa proximité spirituelle» avec le nouveau patriarche ainsi qu'à l'ensemble de l'Église orthodoxe serbe. «Je prie de tout cœur le Saint-Esprit de vous accorder tout don pour le bien spirituel des fidèles de votre troupeau et pour le témoignage commun de l'Évangile des orthodoxes et des catholiques "afin que le monde croie (Jn 17:21)» écrit encore le cardinal.
«Je demande en particulier au Seigneur de faire en sorte que notre coopération, qui a déjà été si fructueuse avec vos vénérables prédécesseurs, continue à se développer et renforce notre engagement à favoriser les relations entre nos Églises», souligne encore le cardinal Koch dans son message de félicitations.
«Je suis convaincu que nous pourrons continuer à travailler ensemble dans différents domaines de la vie ecclésiale et culturelle, en étant conscients que le but ultime du dialogue est l'accomplissement de l'inspiration cruciale de Jésus Christ, notre Seigneur, qui est la pleine communion de tous ses disciples» conclut le message.
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«Je demande en particulier au Seigneur de faire en sorte que notre coopération, qui a déjà été si fructueuse avec vos vénérables prédécesseurs, continue à se développer et renforce notre engagement à favoriser les relations entre nos Églises», souligne encore le cardinal Koch dans son message de félicitations.
«Je suis convaincu que nous pourrons continuer à travailler ensemble dans différents domaines de la vie ecclésiale et culturelle, en étant conscients que le but ultime du dialogue est l'accomplissement de l'inspiration cruciale de Jésus Christ, notre Seigneur, qui est la pleine communion de tous ses disciples» conclut le message.
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L'Eglise orthodoxe russe n'exclut pas la possibilité de canonisation de l'archiprêtre Alexandre Men, qui a été de son vivant appelé "l'apôtre de l'intelligentsia".
Le responsable du Département synodal des relations extérieures , le métropolite Hilarion, à l'antenne de l'émission L'Église et le monde sur la chaîne de télévision Russia-24, a qualifié le père Alexandre de missionnaire exceptionnel de son temps. Il a dû prêcher dans les conditions difficile de la période soviétique.
"Sa mort a été tragique, et je pense qu’ il peut être canonisé comme martyr", a déclaré le métropolite.
Le responsable du Département synodal des relations extérieures , le métropolite Hilarion, à l'antenne de l'émission L'Église et le monde sur la chaîne de télévision Russia-24, a qualifié le père Alexandre de missionnaire exceptionnel de son temps. Il a dû prêcher dans les conditions difficile de la période soviétique.
"Sa mort a été tragique, et je pense qu’ il peut être canonisé comme martyr", a déclaré le métropolite.
Répondant aux questions des téléspectateurs, il a exhorté à ne pas voir de blasphème dans le fait que le père Alexandre a appelé son livre sur le Christ "Fils de l'homme". Le métropolite Hilarion a rappelé que le Christ lui-même s'est d'abord appelé le Fils de l'homme, comme le dit l'Évangile.
En même temps, le Métropolite a noté que dans les écrits du père Men, on peut également trouver des points de vue dicutables.
A la mémoire du père Alexandre Men
« Par exemple, dans certains de ses livres, il a établi des parallèles entre le christianisme et d'autres religions, et ces parallèles ont donné l'impression qu'il y a beaucoup plus de points communs entre le christianisme et d'autres religions qu'il ne l'est en réalité.
L'archiprêtre Alexander Men a été tué par un inconnu le matin du 9 septembre 1990 sur le chemin de la gare de Semkhoz, près de Moscou par un coup à la tête porté avec un objet lourd. Le prêtre est mort à l'entrée de sa propre maison des suites d'une perte de sang. Le meurtre n'a jamais été résolu.
Le père Men a été le premier prêtre de l’époque soviétique à prêcher à la télévision. Le tirage total de est d'environ 8 millions d'exemplaires, ils ont été traduits dans plusieurs dizaines de langues.
В РПЦ допустили возможность канонизации протоиерея Александра Меня
En même temps, le Métropolite a noté que dans les écrits du père Men, on peut également trouver des points de vue dicutables.
A la mémoire du père Alexandre Men
« Par exemple, dans certains de ses livres, il a établi des parallèles entre le christianisme et d'autres religions, et ces parallèles ont donné l'impression qu'il y a beaucoup plus de points communs entre le christianisme et d'autres religions qu'il ne l'est en réalité.
L'archiprêtre Alexander Men a été tué par un inconnu le matin du 9 septembre 1990 sur le chemin de la gare de Semkhoz, près de Moscou par un coup à la tête porté avec un objet lourd. Le prêtre est mort à l'entrée de sa propre maison des suites d'une perte de sang. Le meurtre n'a jamais été résolu.
Le père Men a été le premier prêtre de l’époque soviétique à prêcher à la télévision. Le tirage total de est d'environ 8 millions d'exemplaires, ils ont été traduits dans plusieurs dizaines de langues.
В РПЦ допустили возможность канонизации протоиерея Александра Меня
Le baptême se donne par immersion aux petits enfants dès leur 8ème jour, voir avant en cas de péril mortel. Ce sacrement primordial est normalement administré par un évêque ou un prêtre, mais il peut aussi l'être par tout Chrétien en cas de péril mortel ; dans ce cas, si le baptême a été fait dans les règles, c'est-à-dire par triple immersion (ou aspersion générale en cas d'impossibilité – j'ai vu un baptême en couveuse fermée à l'aide d'une seringue…) et au nom du Père, du Fils du Saint Esprit, il n'est pas renouvelé mais le baptisé doit ensuite être confirmé dans les règles.
En fin de texte une vidéo d'un baptême conforme à la tradition de l'Eglise orthodoxe russe
***
Un baptême mortel secoue la Roumanie
L’Église orthodoxe est mise en cause après le décès d’un bébé, qui n’a pas survécu au rituel de l’immersion.
Les Roumains ne décolèrent pas depuis le décès d’un bébé de six semaines, lundi 1er février, après son baptême. Immergé à trois reprises dans l’eau bénite, selon le rituel orthodoxe, l’enfant a fait un arrêt cardiaque auquel il a succombé quelques heures plus tard, à l’hôpital de Suceava (nord-est).
Poursuivi pour homicide involontaire, le prêtre n’a pas attendu l’enquête pour se retirer de ses fonctions. Il s’est dit « dévasté » par ce drame, qui a provoqué l’émoi dans tout le pays, à majorité orthodoxe (85 % de la population).
En fin de texte une vidéo d'un baptême conforme à la tradition de l'Eglise orthodoxe russe
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Un baptême mortel secoue la Roumanie
L’Église orthodoxe est mise en cause après le décès d’un bébé, qui n’a pas survécu au rituel de l’immersion.
Les Roumains ne décolèrent pas depuis le décès d’un bébé de six semaines, lundi 1er février, après son baptême. Immergé à trois reprises dans l’eau bénite, selon le rituel orthodoxe, l’enfant a fait un arrêt cardiaque auquel il a succombé quelques heures plus tard, à l’hôpital de Suceava (nord-est).
Poursuivi pour homicide involontaire, le prêtre n’a pas attendu l’enquête pour se retirer de ses fonctions. Il s’est dit « dévasté » par ce drame, qui a provoqué l’émoi dans tout le pays, à majorité orthodoxe (85 % de la population).
Une pétition contre les immersions
Plus de 56 000 personnes ont déjà signé une pétition en ligne, pour exiger la fin de ces immersions : une pratique brutale, qui expose les nouveau-nés à d’énormes tragédies . Ce n’est pas la première fois que des accidents ont lieu lors de ces cérémonies, qui se déroulent généralement à partir des 40 jours de l’enfant. Des cas d’eau bénite mélangée avec du lait ont même été rapportés.
Face au tollé, le porte-parole de l’Église a concédé que les prêtres pourraient se contenter de verser un peu d’eau sur le front du bébé, au lieu de l’immerger. Il a vite été contredit par sa hiérarchie, l’archevêque Teodosie martelant qu’il n’avait pas l’intention de renoncer au rituel.
L’Église orthodoxe face aux changements de société
L’Église orthodoxe est depuis quelques années percutée par des changements sociétaux profonds. Engagée en 2018 dans un référendum d’initiative populaire visant à définir la famille traditionnelle (comprenez entre un homme et une femme), elle avait essuyé un échec cuisant. La faible participation n’avait pas permis de valider les résultats.
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Plus de 56 000 personnes ont déjà signé une pétition en ligne, pour exiger la fin de ces immersions : une pratique brutale, qui expose les nouveau-nés à d’énormes tragédies . Ce n’est pas la première fois que des accidents ont lieu lors de ces cérémonies, qui se déroulent généralement à partir des 40 jours de l’enfant. Des cas d’eau bénite mélangée avec du lait ont même été rapportés.
Face au tollé, le porte-parole de l’Église a concédé que les prêtres pourraient se contenter de verser un peu d’eau sur le front du bébé, au lieu de l’immerger. Il a vite été contredit par sa hiérarchie, l’archevêque Teodosie martelant qu’il n’avait pas l’intention de renoncer au rituel.
L’Église orthodoxe face aux changements de société
L’Église orthodoxe est depuis quelques années percutée par des changements sociétaux profonds. Engagée en 2018 dans un référendum d’initiative populaire visant à définir la famille traditionnelle (comprenez entre un homme et une femme), elle avait essuyé un échec cuisant. La faible participation n’avait pas permis de valider les résultats.
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BORIS EGOROV
De banales colonies de vacances d'été dans l'Oural pour les écoliers soviétiques se sont soudainement transformées en odyssée de trois ans à l'autre bout du monde.
Le 18 mai 1918, près de huit cents enfants ont quitté Petrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg) pour passer leurs vacances d'été dans l'Oural. Personne n'aurait pu imaginer qu'ils se retrouveraient bientôt en danger de mort, traverseraient la moitié du monde et rentreraient chez eux seulement deux ans et demi plus tard.
En novembre 1917, Petrograd est secouée par une révolution organisée par les bolcheviks, qui a été bientôt suivie d'un hiver marqué par la faim. Au printemps, les établissements d'enseignement et les parents d’élèves ont décidé d'envoyer onze mille écoliers de manière coordonnée dans les « colonies de nutrition d'été » réparties à travers le pays, où ils pourraient reprendre des forces et améliorer leur santé défaillante. Environ huit cents d'entre eux n’ont pas eu de chance. Accompagnés de plusieurs centaines d'éducateurs, ils sont partis pour un voyage sans fin dans les montagnes de l'Oural.
Il était difficile d’imaginer pire moment pour un tel voyage. Alors que des trains transportant des enfants avançaient vers l'est du pays, un soulèvement antibolchevique a éclaté dans cette région. En quelques semaines à peine, la vaste région de la Sibérie et de l'Oural a été plongée dans la guerre civile.
De banales colonies de vacances d'été dans l'Oural pour les écoliers soviétiques se sont soudainement transformées en odyssée de trois ans à l'autre bout du monde.
Le 18 mai 1918, près de huit cents enfants ont quitté Petrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg) pour passer leurs vacances d'été dans l'Oural. Personne n'aurait pu imaginer qu'ils se retrouveraient bientôt en danger de mort, traverseraient la moitié du monde et rentreraient chez eux seulement deux ans et demi plus tard.
En novembre 1917, Petrograd est secouée par une révolution organisée par les bolcheviks, qui a été bientôt suivie d'un hiver marqué par la faim. Au printemps, les établissements d'enseignement et les parents d’élèves ont décidé d'envoyer onze mille écoliers de manière coordonnée dans les « colonies de nutrition d'été » réparties à travers le pays, où ils pourraient reprendre des forces et améliorer leur santé défaillante. Environ huit cents d'entre eux n’ont pas eu de chance. Accompagnés de plusieurs centaines d'éducateurs, ils sont partis pour un voyage sans fin dans les montagnes de l'Oural.
Il était difficile d’imaginer pire moment pour un tel voyage. Alors que des trains transportant des enfants avançaient vers l'est du pays, un soulèvement antibolchevique a éclaté dans cette région. En quelques semaines à peine, la vaste région de la Sibérie et de l'Oural a été plongée dans la guerre civile.
Devenus témoins oculaires impuissants des hostilités, les enfants étaient piégés à l’épicentre des combats. Dans la zone où se trouvaient leurs logements, les rouges pouvaient gouverner une journée, et dès le lendemain céder la place aux blancs. « Les rues étaient bombardées de part en part, se souvenait l'une des jeunes, nous nous cachions sous les lits et regardions avec peur les soldats qui traversaient les chambres et soulevaient nos matelas avec leurs baïonnettes ».
À la fin de l’année 1918, les écoliers de Petrograd se sont retrouvés à l'arrière des armées blanches d'Alexandre Koltchak qui passaient à l’offensive contre l'ouest, et il leur était tout simplement impossible de rentrer chez eux. La situation était aggravée par le fait que l'argent et les vivres s'épuisaient rapidement, et que les enfants allaient affronter l'hiver qui arrivait en vêtements d'été…
Le salut
De manière assez inattendue, la Croix-Rouge américaine, opérant en Russie à l'époque, s'est intéressée au sort des écoliers. Ayant rassemblé les enfants de toutes les colonies de vacances en une seule près de la ville de Miass, dans le sud de l'Oural, elle les a pris sous son aile : on leur a donné des vêtements chauds, la vie quotidienne a été organisée, des repas réguliers étaient fournis et un processus éducatif a même été mis en place.
À la fin de l’année 1918, les écoliers de Petrograd se sont retrouvés à l'arrière des armées blanches d'Alexandre Koltchak qui passaient à l’offensive contre l'ouest, et il leur était tout simplement impossible de rentrer chez eux. La situation était aggravée par le fait que l'argent et les vivres s'épuisaient rapidement, et que les enfants allaient affronter l'hiver qui arrivait en vêtements d'été…
Le salut
De manière assez inattendue, la Croix-Rouge américaine, opérant en Russie à l'époque, s'est intéressée au sort des écoliers. Ayant rassemblé les enfants de toutes les colonies de vacances en une seule près de la ville de Miass, dans le sud de l'Oural, elle les a pris sous son aile : on leur a donné des vêtements chauds, la vie quotidienne a été organisée, des repas réguliers étaient fournis et un processus éducatif a même été mis en place.
Dans la mesure du possible, les Américains ont informé le gouvernement soviétique de la vie de la colonie de vacances et ont transmis les lettres des enfants à leurs parents morts d’inquiétude restés à Petrograd. Diverses possibilités d'évacuation des enfants ont été examinées, mais aucune n'a été mise en œuvre.
Avec la défaite de Koltchak à l'été 1919 et l'approche de l'Armée rouge vers la colonie, la Croix-Rouge américaine décida d’évacuer les écoliers de la zone de guerre en Sibérie, puis sur l'île Rousski près de Vladivostok.
Au printemps 1920, l'évacuation des troupes américaines de l'Extrême-Orient russe a commencé. La mission de la Croix-Rouge américaine a quitté le pays avec elles. Elle ne voulait pas laisser les enfants livrés à leur sort, mais n'avait pas non plus eu la possibilité de les emmener. Les Américains se sont alors tournés vers les Japonais pour obtenir de l'aide, décidant d'évacuer les enfants vers la France.
L'employé de la Croix-Rouge Riley Allen a réussi à affréter un cargo japonais. Son propriétaire, le chef de la compagnie maritime Katsuda Steamship company, Ginjiro Katsuta, l'a entièrement rééquipé à ses frais pour le transport des jeunes passagers : des lits et des ventilateurs ont été installés, une infirmerie a été organisée.
Le 13 juillet 1920, le Yomei Maru avec les drapeaux du Japon et des États-Unis sur ses mâts, et une énorme croix rouge peinte sur une cheminée, a quitté le port de Vladivostok et est parti, comme il s'avéra plus tard, pour un quasi tour du monde
Avec la défaite de Koltchak à l'été 1919 et l'approche de l'Armée rouge vers la colonie, la Croix-Rouge américaine décida d’évacuer les écoliers de la zone de guerre en Sibérie, puis sur l'île Rousski près de Vladivostok.
Au printemps 1920, l'évacuation des troupes américaines de l'Extrême-Orient russe a commencé. La mission de la Croix-Rouge américaine a quitté le pays avec elles. Elle ne voulait pas laisser les enfants livrés à leur sort, mais n'avait pas non plus eu la possibilité de les emmener. Les Américains se sont alors tournés vers les Japonais pour obtenir de l'aide, décidant d'évacuer les enfants vers la France.
L'employé de la Croix-Rouge Riley Allen a réussi à affréter un cargo japonais. Son propriétaire, le chef de la compagnie maritime Katsuda Steamship company, Ginjiro Katsuta, l'a entièrement rééquipé à ses frais pour le transport des jeunes passagers : des lits et des ventilateurs ont été installés, une infirmerie a été organisée.
Le 13 juillet 1920, le Yomei Maru avec les drapeaux du Japon et des États-Unis sur ses mâts, et une énorme croix rouge peinte sur une cheminée, a quitté le port de Vladivostok et est parti, comme il s'avéra plus tard, pour un quasi tour du monde
À l'autre bout du monde
La route la plus courte à travers l'océan Indien a été abandonnée sur les conseils des médecins. Au milieu d’un été étouffant, cela aurait pu être trop dangereux pour la santé des enfants.
Traversant l'océan Pacifique, le navire s'est dirigé vers San Francisco, et de là vers le canal de Panama et New York. Le Yomei Maru et ses petits passagers ont attiré l'attention du public américain. Des foules de journalistes les accueillaient dans les ports et le président Woodrow Wilson et son épouse leur ont adressé un discours de bienvenue.
« Diverses organisations new-yorkaises divertissaient nos enfants chaque jour. Une excursion en bateau le long du fleuve Hudson, une fête dans le parc du Bronx et une visite de la ville en voiture ont été organisées en grande pompe », a rappelé le capitaine du navire japonais, Motoji Kayahara.
En raison de la guerre civile qui faisait rage en Russie, la Croix-Rouge américaine prévoyait de laisser les écoliers de Petrograd en France pendant un certain temps, où des lieux d’accueil étaient déjà prêts pour eux. Cela a suscité une violente opposition chez ces derniers, qui, avec leurs éducateurs, ont envoyé un message collectif aux Américains. « Nous ne pouvons pas aller dans l’État pour lequel la population de la Russie, par dizaines et centaines de milliers, est morte et meurt des conséquences du blocus (le blocus militaire de la Russie soviétique par les puissances de l'Entente, ndlr), les armes de guerre envoyées en Pologne (la guerre soviéto-polonaise se poursuivait, ndlr) ont emporté et emportent dans la tombe de centaines de milliers de jeunes forces russes », lisait-on notamment dans l'appel signé par quatre cents personnes.
En conséquence, il a été décidé d’emmener les enfants en Finlande, pays voisin de la Russie soviétique. La mer Baltique, où des dizaines de mines avaient dérivé depuis la Première Guerre mondiale, est devenue le secteur le plus dangereux de l’itinéraire. Le navire a été contraint d’évoluer à une vitesse très lente, changeant constamment de cap, et de faire des arrêts non seulement la nuit, mais aussi pendant la journée.
Le 10 octobre 1920, le Yomei Maru est arrivé au port finlandais de Koivisto, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière ; le périple était terminé. Ici, les enfants ont été remis à la partie soviétique en groupes à travers les postes frontières. « Depuis que nous avons quitté Vladivostok, nous avons subi ensemble la chaleur et le froid, pendant ces trois mois, les enfants se sont liés d'amitié avec les membres de l'équipage et ont tristement répété sayonara, sayonara (au revoir !) en quittant le navire », se souvient Kayahara.
Les derniers voyageurs en herbe rentrèrent chez eux en février 1921.... SUITE Russia Beyont
Как американцы спасли 800 наших детей во время Гражданской войны
La route la plus courte à travers l'océan Indien a été abandonnée sur les conseils des médecins. Au milieu d’un été étouffant, cela aurait pu être trop dangereux pour la santé des enfants.
Traversant l'océan Pacifique, le navire s'est dirigé vers San Francisco, et de là vers le canal de Panama et New York. Le Yomei Maru et ses petits passagers ont attiré l'attention du public américain. Des foules de journalistes les accueillaient dans les ports et le président Woodrow Wilson et son épouse leur ont adressé un discours de bienvenue.
« Diverses organisations new-yorkaises divertissaient nos enfants chaque jour. Une excursion en bateau le long du fleuve Hudson, une fête dans le parc du Bronx et une visite de la ville en voiture ont été organisées en grande pompe », a rappelé le capitaine du navire japonais, Motoji Kayahara.
En raison de la guerre civile qui faisait rage en Russie, la Croix-Rouge américaine prévoyait de laisser les écoliers de Petrograd en France pendant un certain temps, où des lieux d’accueil étaient déjà prêts pour eux. Cela a suscité une violente opposition chez ces derniers, qui, avec leurs éducateurs, ont envoyé un message collectif aux Américains. « Nous ne pouvons pas aller dans l’État pour lequel la population de la Russie, par dizaines et centaines de milliers, est morte et meurt des conséquences du blocus (le blocus militaire de la Russie soviétique par les puissances de l'Entente, ndlr), les armes de guerre envoyées en Pologne (la guerre soviéto-polonaise se poursuivait, ndlr) ont emporté et emportent dans la tombe de centaines de milliers de jeunes forces russes », lisait-on notamment dans l'appel signé par quatre cents personnes.
En conséquence, il a été décidé d’emmener les enfants en Finlande, pays voisin de la Russie soviétique. La mer Baltique, où des dizaines de mines avaient dérivé depuis la Première Guerre mondiale, est devenue le secteur le plus dangereux de l’itinéraire. Le navire a été contraint d’évoluer à une vitesse très lente, changeant constamment de cap, et de faire des arrêts non seulement la nuit, mais aussi pendant la journée.
Le 10 octobre 1920, le Yomei Maru est arrivé au port finlandais de Koivisto, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière ; le périple était terminé. Ici, les enfants ont été remis à la partie soviétique en groupes à travers les postes frontières. « Depuis que nous avons quitté Vladivostok, nous avons subi ensemble la chaleur et le froid, pendant ces trois mois, les enfants se sont liés d'amitié avec les membres de l'équipage et ont tristement répété sayonara, sayonara (au revoir !) en quittant le navire », se souvient Kayahara.
Les derniers voyageurs en herbe rentrèrent chez eux en février 1921.... SUITE Russia Beyont
Как американцы спасли 800 наших детей во время Гражданской войны
p. Nikolaï Tikhonchuk
Que-ce que c’est le talent dont nous parle cette parabole ?
Chers frères et sœurs !
Tout à l’heure nous avons entendu la parabole des talents : « Un homme qui, partant en voyage, confia ses biens à ses serviteurs » sous la forme de pièces en argent – des talents, – « à chacun selon ses capacités ».
C’est une parabole dont l’interprétation peut paraître évidente : l’homme qui part en voyage, c’est Dieu, le Maître de tous les biens ; les serviteurs, c’est nous tous ; les pièces en argent, ce sont les différents dons de Dieu.
Cet Evangile est toujours lu le dimanche qui précède le dimanche de Zachée. Ces deux épisodes se succèdent, dans le sens inverse, chez saint Luc, et ils ont probablement eu lieu le même jour. Qui sait, peut-être que cette parabole a été prononcée dans la maison de Zachée – le chef des collecteurs d’impôts qui était prêt à distribuer sa fortune aux pauvres.
Le mot « talent » signifie à la base une unité de compte, de poids, dans la Grèce ancienne. Par la suite, ce mot a obtenu un nouveau sens qui est très proche du sens de l’Evangile : une capacité ou une aptitude particulière à faire quelque chose, un don. Ainsi les talents de cette parabole ne sont pas que de l’argent, mais des dons divers que nous pouvons « placer chez les banquiers », comme dit Jésus.
Que-ce que c’est le talent dont nous parle cette parabole ?
Chers frères et sœurs !
Tout à l’heure nous avons entendu la parabole des talents : « Un homme qui, partant en voyage, confia ses biens à ses serviteurs » sous la forme de pièces en argent – des talents, – « à chacun selon ses capacités ».
C’est une parabole dont l’interprétation peut paraître évidente : l’homme qui part en voyage, c’est Dieu, le Maître de tous les biens ; les serviteurs, c’est nous tous ; les pièces en argent, ce sont les différents dons de Dieu.
Cet Evangile est toujours lu le dimanche qui précède le dimanche de Zachée. Ces deux épisodes se succèdent, dans le sens inverse, chez saint Luc, et ils ont probablement eu lieu le même jour. Qui sait, peut-être que cette parabole a été prononcée dans la maison de Zachée – le chef des collecteurs d’impôts qui était prêt à distribuer sa fortune aux pauvres.
Le mot « talent » signifie à la base une unité de compte, de poids, dans la Grèce ancienne. Par la suite, ce mot a obtenu un nouveau sens qui est très proche du sens de l’Evangile : une capacité ou une aptitude particulière à faire quelque chose, un don. Ainsi les talents de cette parabole ne sont pas que de l’argent, mais des dons divers que nous pouvons « placer chez les banquiers », comme dit Jésus.
Ce qui est le plus remarquable dans cette parabole c’est le dialogue entre le Maître et le troisième serviteur qui avait reçu un seul talent : « Maître, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes où tu n’as pas semé, tu ramasses où tu n’as pas répandu ; par peur, je suis allé cacher ton talent dans la terre : le voici, tu as ton bien ». (Mt.25, 24-25) Ce qui est étonnant, c’est que ce serviteur commence à faire des reproches à son bienfaiteur. Non, il ne lui reproche pas le fait que la somme d’argent reçue serait maigre, car un seul talent valait à cette époque une somme très importante, équivalent de 6000 pièces en argent pur. Il reproche à son Maître d’être dur et injuste.
Pourquoi s’est-il révolté contre son Maître ? N’est-ce pas cette vision de son Maître qui est responsable de son inaction ?
Il me semble que l’attitude de ce serviteur n’est pas aussi étrange que cela peut nous paraitre. Certes, Dieu est notre Créateur et notre Père, mais Il est tellement loin de nous tous, des êtres humains ! Est-Il capable de descendre de son trône vers nous ?! Comme dans la parabole : Il donne des ordres à ses serviteurs et puis il part. Dieu est très loin de l’homme, Il est au-delà de tous les soucis humains. Soit Il est inaccessible, soit Il est tout simplement indifférent.
Comme dit la parabole, il revient et demande de rendre des comptes. C’est un Dieu qui nous juge sévèrement, qui nous surveille et nous punit pour la moindre chose, un Dieu qui est incapable de nous comprendre et de nous venir en aide.
Malheureusement, cette vision de Dieu existe dans nos esprits tourmentés. Cette attitude méfiante et suspicieuse nous empêche d’entrer avec le Christ dans une relation de confiance, une relation sincère et simple dont Zachée – ce collecteur d’impôts - nous donne un merveilleux exemple. En réalité Dieu, donne beaucoup de talents à chacun de nous. Mais ce qui nous empêche de reconnaître que nous sommes riches, c’est notre égoïsme et aussi notre jalousie envers les autres, parce que nous pensons que les autres sont plus chanceux que nous : ils ont reçu plus de talents que nous.
Pourquoi s’est-il révolté contre son Maître ? N’est-ce pas cette vision de son Maître qui est responsable de son inaction ?
Il me semble que l’attitude de ce serviteur n’est pas aussi étrange que cela peut nous paraitre. Certes, Dieu est notre Créateur et notre Père, mais Il est tellement loin de nous tous, des êtres humains ! Est-Il capable de descendre de son trône vers nous ?! Comme dans la parabole : Il donne des ordres à ses serviteurs et puis il part. Dieu est très loin de l’homme, Il est au-delà de tous les soucis humains. Soit Il est inaccessible, soit Il est tout simplement indifférent.
Comme dit la parabole, il revient et demande de rendre des comptes. C’est un Dieu qui nous juge sévèrement, qui nous surveille et nous punit pour la moindre chose, un Dieu qui est incapable de nous comprendre et de nous venir en aide.
Malheureusement, cette vision de Dieu existe dans nos esprits tourmentés. Cette attitude méfiante et suspicieuse nous empêche d’entrer avec le Christ dans une relation de confiance, une relation sincère et simple dont Zachée – ce collecteur d’impôts - nous donne un merveilleux exemple. En réalité Dieu, donne beaucoup de talents à chacun de nous. Mais ce qui nous empêche de reconnaître que nous sommes riches, c’est notre égoïsme et aussi notre jalousie envers les autres, parce que nous pensons que les autres sont plus chanceux que nous : ils ont reçu plus de talents que nous.
Que-ce que c’est le talent dont nous parle cette parabole ?
Je pense que la pièce la plus importante du talent de cette parabole, c’est le don du salut. Cela me fait penser à la lettre adressée par saint Paul à Timothée que nous avons lu aujourd’hui (1Tm, 1, 15-17), dans laquelle il écrit à son sujet qu’alors même qu’il était un blasphémateur et un persécuteur des disciples du Christ, Paul a reçu la foi et l’amour du Christ gratuitement, et en abondance : « Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis, moi, le premier ». Le talent, c’est aussi la miséricorde divine en vue de notre salut, qui est donnée généreusement à chacun de nous !
C’est pourquoi l’un des moyens d’agrandir cette richesse, c’est d’être reconnaissant envers le Christ pour ce don ultime et magnifique.
Placer les talents chez les banquiers, cela veut dire le bénir de tout notre cœur pour tout ce qu’il a fait pour nous : la croix, le tombeau, la résurrection au troisième jour ! Placer les talents chez les banquiers, cela veut dire le remercier pour tous ces dons multiples et variés : notre vie, nos familles et nos enfants, nos amis et nos ennemis ; pour tout ce qu’il nous donne : les épreuves, et les joies, la santé et la maladie.
Nous ne pouvons rien faire d’autre pour pouvoir accroitre notre trésor de talents que Le remercier en joie ! Louons et bénissons sans cesse notre Seigneur !
« Au Roi des siècles, au Dieu immortel, invisible et unique, honneur et gloire pour les siècles des siècles. Amen ». (1 Tim, 1,17)
Je pense que la pièce la plus importante du talent de cette parabole, c’est le don du salut. Cela me fait penser à la lettre adressée par saint Paul à Timothée que nous avons lu aujourd’hui (1Tm, 1, 15-17), dans laquelle il écrit à son sujet qu’alors même qu’il était un blasphémateur et un persécuteur des disciples du Christ, Paul a reçu la foi et l’amour du Christ gratuitement, et en abondance : « Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis, moi, le premier ». Le talent, c’est aussi la miséricorde divine en vue de notre salut, qui est donnée généreusement à chacun de nous !
C’est pourquoi l’un des moyens d’agrandir cette richesse, c’est d’être reconnaissant envers le Christ pour ce don ultime et magnifique.
Placer les talents chez les banquiers, cela veut dire le bénir de tout notre cœur pour tout ce qu’il a fait pour nous : la croix, le tombeau, la résurrection au troisième jour ! Placer les talents chez les banquiers, cela veut dire le remercier pour tous ces dons multiples et variés : notre vie, nos familles et nos enfants, nos amis et nos ennemis ; pour tout ce qu’il nous donne : les épreuves, et les joies, la santé et la maladie.
Nous ne pouvons rien faire d’autre pour pouvoir accroitre notre trésor de talents que Le remercier en joie ! Louons et bénissons sans cesse notre Seigneur !
« Au Roi des siècles, au Dieu immortel, invisible et unique, honneur et gloire pour les siècles des siècles. Amen ». (1 Tim, 1,17)
Plus de 4000 clercs ont été malades du COVID-19
Plus de 4000 membres du clergé de l'Église orthodoxe russe (PM) ont contracté une infection à coronavirus, 145 sont décédées, selon le message du groupe de travail du patriarcat de Moscou.
"Un total de 4 001 membres du clergé et des moines de l'Église orthodoxe russe ont eu une infection à coronavirus. Y compris 381 ecclésiastiques des paroisses de Moscou, 2 728 ecclésiastiques des diocèses de Russie et 892 clercs et moines de la stavropégie" précise le message.
Il est également à noter qu'au 3 février, 145 décès dus à une infection à coronavirus ont été enregistrés en Russie parmi les religieux de Moscou , le clergé et les habitants de la stavropégie. Sur les 145 défunts, il y a 14 ecclésiastiques des paroisses de Moscou, 107 clercs des diocèses de Russie et 24 ecclésiastiques et moines de stavropégie.
Plus de 4000 membres du clergé de l'Église orthodoxe russe (PM) ont contracté une infection à coronavirus, 145 sont décédées, selon le message du groupe de travail du patriarcat de Moscou.
"Un total de 4 001 membres du clergé et des moines de l'Église orthodoxe russe ont eu une infection à coronavirus. Y compris 381 ecclésiastiques des paroisses de Moscou, 2 728 ecclésiastiques des diocèses de Russie et 892 clercs et moines de la stavropégie" précise le message.
Il est également à noter qu'au 3 février, 145 décès dus à une infection à coronavirus ont été enregistrés en Russie parmi les religieux de Moscou , le clergé et les habitants de la stavropégie. Sur les 145 défunts, il y a 14 ecclésiastiques des paroisses de Moscou, 107 clercs des diocèses de Russie et 24 ecclésiastiques et moines de stavropégie.
366 membres du clergé et des moines de l'Église orthodoxe russe continuent de recevoir un traitement pour une infection au coronavirus. Au cours de la semaine en cours, le nombre total de clergés et de moines souffrant de coronavirus a augmenté : dans les diocèses, il a augmenté de 21, dans la stavropégie, il a diminué de neuf et dans les paroisses de Moscou, il a diminué de six personnes.
Более 100 священнослужителей РПЦ скончались от коронавируса
Более 100 священнослужителей РПЦ скончались от коронавируса
Le Rassemblement national français dirigé par Marine Le Pen a présenté sa version du projet de loi à l'occasion du débat parlementaire sur le séparatisme, qui propose d'exclure l'idéologie islamiste de France, notamment d'interdire aux femmes de porter le hijab dans les lieux publics .
Comme l'a rapporté le journal Ouest-France Marine Le Pen a présenté vendredi son projet de censure, qui devrait être débattu à l'Assemblée nationale à partir de lundi.
Dans son premier article, le projet de loi interdit «la pratique, la démonstration et la diffusion publique de l'idéologie islamiste» dans les films, la presse, les bibliothèques et les écoles ».
Comme l'a rapporté le journal Ouest-France Marine Le Pen a présenté vendredi son projet de censure, qui devrait être débattu à l'Assemblée nationale à partir de lundi.
Dans son premier article, le projet de loi interdit «la pratique, la démonstration et la diffusion publique de l'idéologie islamiste» dans les films, la presse, les bibliothèques et les écoles ».
Ouest-France écrit que le Rassemblement national ne donne pas une définition précise d'une telle idéologie, mais le déclare "incompatible avec les droits, libertés et principes" de la Constitution en raison du "refus de respecter la laïcité de l'Etat", comme à cause de «facteurs de division».
D'autres propositions du projet incluent l'expulsion des islamistes étrangers du territoire français, la dissolution des «organisations défendant l'idéologie islamiste» et l'interdiction de leurs lieux de culte.
D'autres propositions du projet incluent l'expulsion des islamistes étrangers du territoire français, la dissolution des «organisations défendant l'idéologie islamiste» et l'interdiction de leurs lieux de culte.
La plupart des régions d'Italie ont partiellement levé lundi les mesures restrictives introduites pour lutter contre la propagation du coronavirus, ont rapporté les médias européens.
Nous parlons de 16 régions dans lesquelles le niveau de menace a maintenant été abaissé de «orange» à «jaune», c'est-à-dire que la situation avec le coronavirus s'y est récemment améliorée. Parmi eux se trouvent la région du Latium, qui comprend Rome, et la Lombardie, dans laquelle se trouve Milan.
Nous parlons de 16 régions dans lesquelles le niveau de menace a maintenant été abaissé de «orange» à «jaune», c'est-à-dire que la situation avec le coronavirus s'y est récemment améliorée. Parmi eux se trouvent la région du Latium, qui comprend Rome, et la Lombardie, dans laquelle se trouve Milan.
Au Vatican, les musées et la chapelle Sixtine, qui n'ont pas été ouverts depuis près de 90 jours, sont ouverts aux visites le lundi. C'est la plus longue période depuis la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle ils ont été fermés.
En Italie, pendant la pandémie, plus de 2,5 millions de cas d'infection à coronavirus ont été enregistrés, dont environ 88,5 milliers étaient mortels.
En Italie, pendant la pandémie, plus de 2,5 millions de cas d'infection à coronavirus ont été enregistrés, dont environ 88,5 milliers étaient mortels.
Saint Macaire utilise des couleurs vives pour dépeindre la façon dont Satan a réduit la nature humaine en esclavage après la chute d’Adam.
« Le royaume des ténèbres, le prince pervers, a, dès le commencement, réduit l’homme en captivité ; il a enveloppé et revêtu son âme de la puissance des ténèbres [...] comme on couvre [un homme] de vêtements . »
Pour évoquer les actions des puissances des ténèbres, saint Macaire a souvent recours à l’image du vent nocturne.
« Comme un vent sauvage qui souffle dans une nuit obscure et ténébreuse, ébranle, agite et secoue toutes les plantes et toutes les graines, ainsi l’homme qui est tombé au pouvoir de la nuit, des ténèbres et de Satan, et qui vit dans cette nuit ténébreuse, est violemment secoué, agité et ébranlé par le vent terrible du péché »
Ou encore. « De même en effet qu’un unique vent trouble et agite toutes les plantes et toutes les graines, et que l’unique obscurité de la nuit s’étend sur tout l’univers, ainsi le prince du mal, qui est lui-même l’obscurité spirituelle de la malice et de la mort, ainsi qu’un vent mystérieux et sauvage, agite sur la terre toute la race des hommes, la trouble par des pensées toujours en mouvement et séduit par les désirs du monde les cœurs des hommes ; il remplit des ténèbres de l’ignorance, de l’aveuglement et de l’oubli toute âme qui n’est pas née d’en-haut »
« Le royaume des ténèbres, le prince pervers, a, dès le commencement, réduit l’homme en captivité ; il a enveloppé et revêtu son âme de la puissance des ténèbres [...] comme on couvre [un homme] de vêtements . »
Pour évoquer les actions des puissances des ténèbres, saint Macaire a souvent recours à l’image du vent nocturne.
« Comme un vent sauvage qui souffle dans une nuit obscure et ténébreuse, ébranle, agite et secoue toutes les plantes et toutes les graines, ainsi l’homme qui est tombé au pouvoir de la nuit, des ténèbres et de Satan, et qui vit dans cette nuit ténébreuse, est violemment secoué, agité et ébranlé par le vent terrible du péché »
Ou encore. « De même en effet qu’un unique vent trouble et agite toutes les plantes et toutes les graines, et que l’unique obscurité de la nuit s’étend sur tout l’univers, ainsi le prince du mal, qui est lui-même l’obscurité spirituelle de la malice et de la mort, ainsi qu’un vent mystérieux et sauvage, agite sur la terre toute la race des hommes, la trouble par des pensées toujours en mouvement et séduit par les désirs du monde les cœurs des hommes ; il remplit des ténèbres de l’ignorance, de l’aveuglement et de l’oubli toute âme qui n’est pas née d’en-haut »
Saint Macaire évoque aussi les « ténèbres des passions, dans lesquelles les puissances mauvaises retiennent l’âme »; il généralise tout cela en parlant du « levain de la malice, c’est à dire le péché » qui « est une certaine force spirituelle et incorporelle de Satan [et qui s’]introduit dans [l’homme] ». Il ajoute à cela encore d’autre images fortes de l’esclavage dans lequel se trouve l’homme pécheur vis-à-vis des puissances du mal. « Ton cœur en effet est un sépulcre et un tombeau. De fait, quand le prince du mal et ses anges s’y nichent, quand il y établit des sentiers et des passages, par lesquels les puissances de Satan circulent dans ton intellect et dans tes pensées, n’es-tu pas en enfer, au tombeau et au sépulcre ? N’es-tu pas alors mort pour Dieu ?»
Saint Macaire représente même Satan comme une sorte de serpent qui se glisse dans notre âme.
« Le terrible serpent du péché cohabite avec l’âme, la flatte et l’excite ; si elle cède à ses sollicitations, l’âme incorporelle s’unit à la malice incorporelle de l’esprit, autrement dit un esprit s’unit à un autre esprit ; ainsi, celui qui accepte et accueille la pensée venant du malin commet un adultère dans son cœur » /....
C’est pour cela que tout chrétien doit lutter contre Satan. Il a la liberté de la faire, même si la victoire définitive ne peut venir que de Dieu. Et avant tout, nous devons comprendre qu’il nous faut lutter non seulement contre nos penchants naturels, mais aussi contre de bien réelles puissances démoniaques. « Le péché qui s’est ainsi introduit, et qui est une certaine puissance spirituelle de Satan et une réalité, a semé tous les maux. Sans être détecté, il agit sur l’homme intérieur et sur l’intellect, et il met la guerre dans les pensées. Mais l’homme ignore qu’il agit à l’instigation d’une force étrangère. Il s’imagine que tout cela est naturel et qu’il agit selon ses propres réflexions. ....
SUITE Archevêque Basile (Krivochéine) "Les Homélies spirituelles "
Saint Macaire représente même Satan comme une sorte de serpent qui se glisse dans notre âme.
« Le terrible serpent du péché cohabite avec l’âme, la flatte et l’excite ; si elle cède à ses sollicitations, l’âme incorporelle s’unit à la malice incorporelle de l’esprit, autrement dit un esprit s’unit à un autre esprit ; ainsi, celui qui accepte et accueille la pensée venant du malin commet un adultère dans son cœur » /....
C’est pour cela que tout chrétien doit lutter contre Satan. Il a la liberté de la faire, même si la victoire définitive ne peut venir que de Dieu. Et avant tout, nous devons comprendre qu’il nous faut lutter non seulement contre nos penchants naturels, mais aussi contre de bien réelles puissances démoniaques. « Le péché qui s’est ainsi introduit, et qui est une certaine puissance spirituelle de Satan et une réalité, a semé tous les maux. Sans être détecté, il agit sur l’homme intérieur et sur l’intellect, et il met la guerre dans les pensées. Mais l’homme ignore qu’il agit à l’instigation d’une force étrangère. Il s’imagine que tout cela est naturel et qu’il agit selon ses propres réflexions. ....
SUITE Archevêque Basile (Krivochéine) "Les Homélies spirituelles "
La Mission orthodoxe russe à Jérusalem, qui fait partie de l’Église orthodoxe russe hors frontières (EORHF) a célébré pendant 100 ans dans l’église Saint Alexandre de la Néva, dans les fouilles archéologiques russes (Alexandrovskoye Podvorie) à Jérusalem
L’église Saint-Alexandre a été consacrée en 1896, quand elle a été transférée à Mission russe à Jérusalem.
Après la Révolution de 1917, l’Église est devenue une partie de l’Église russe à l’étranger (EORHF), et l’administration du métochion était assumée par la Société de Palestine orthodoxe.
Lien de rappel La justice israélienne décide que le métochion Saint Alexandre à Jérusalem appartient à la Russie
Заявление Верховного совета Православного Палестинского Общества в связи с недавними событиями на Александровском подворье в Иерусалиме
Русская Духовная Миссия (РДМ) в Иерусалиме в составе Русской Православной Церкви Заграницей (РПЦЗ) уже на протяжение 100 лет совершает богослужения в храме Александра Невского на русских раскопках (Александровское подворье) в Иерусалиме. Храм Александра Невского был освящен в 1896 году, когда он был передан в ведение Русской Духовной Миссии в Иерусалиме.
После революции 1917 года храм перешел в ведение Русской Зарубежной Церкви, а управление подворьем – в ведение Православного Палестинского Общества (ППО).
L’église Saint-Alexandre a été consacrée en 1896, quand elle a été transférée à Mission russe à Jérusalem.
Après la Révolution de 1917, l’Église est devenue une partie de l’Église russe à l’étranger (EORHF), et l’administration du métochion était assumée par la Société de Palestine orthodoxe.
Lien de rappel La justice israélienne décide que le métochion Saint Alexandre à Jérusalem appartient à la Russie
Заявление Верховного совета Православного Палестинского Общества в связи с недавними событиями на Александровском подворье в Иерусалиме
Русская Духовная Миссия (РДМ) в Иерусалиме в составе Русской Православной Церкви Заграницей (РПЦЗ) уже на протяжение 100 лет совершает богослужения в храме Александра Невского на русских раскопках (Александровское подворье) в Иерусалиме. Храм Александра Невского был освящен в 1896 году, когда он был передан в ведение Русской Духовной Миссии в Иерусалиме.
После революции 1917 года храм перешел в ведение Русской Зарубежной Церкви, а управление подворьем – в ведение Православного Палестинского Общества (ППО).
В 1948 году РДМ (РПЦЗ) и ППО получили признание прав владельца на Александровское подворье от Британских властей Палестины. В 1969 году ППО объединилось с Архиерейским Синодом РПЦЗ, чтобы обеспечить надежную охрану своих владений. Был назначен Верховный совет ППО, председателем которого стал Первоиерарх РПЦЗ. С этого момента Александровское подворье с храмом Александра Невского находится в ведении РДМ (РПЦЗ), а здание Александровского подворья в ведении ППО в составе Верховного Совета.
В 1996 году состоялся арбитражный суд Израиля, который признал право владения на Александровское подворье за ППО (секцией: Святая Земля) в составе РПЦЗ. Это решение было подтверждено на международном уровне в Нью-Йорке в 1997 году. Далее >>>>
***
Statement by the Supreme Council of the Orthodox Palestine Society on Recent Events at Alexandrovskoye Podvorie in Jerusalem
The Russian Ecclesiastical Mission in Jerusalem (REM), part of the Russian Orthodox Church Outside of Russia (ROCOR) has over the course of 100 years celebrated divine services in the Church of St Alexander Nevsky in the Russian Excavations (Alexandrovskoye Podvorie) in Jerusalem
The Church of St. Alexander Nevsky was consecrated in 1896, when it was transferred to the control of the Russian Ecclesiastical Mission in Jerusalem.
After the Revolution of 1917, the church became part of the Russian Church Abroad, and the administration of the Podvorie under the control of the Orthodox Palestine Society (OPS).
In 1948, the REM (ROCOR) and the OPS were recognized as having ownership rights to Alexandrovskoye Podvorie by the British Government in Palestine. In 1969, the OPS united with the Synod of Bishops of ROCOR in order to guarantee the security of its properties. A Supreme Council of the OPS was appointed, the President of which became the First Hierarch of ROCOR. From that moment on, Alexandrovskoye Podvorie with the Church of St. Alexander Nevsky has been under the control of the REM (ROCOR), and the building of Alexandrovskoye Podvorie in the administration of the OPS as part of the Supreme Council.
In 1996, and Arbitration court in Israel recognized the property rights to Alexandrovskoye Podvorie of the OPS (Holy Land Section) as part of ROCOR. This decision was confirmed on an international level in New York in 1997.
Until January 2021, the status quo regarding divine services by the clergymen of the REM (ROCOR) was maintained. Divine Liturgy and other divine services were regularly celebrated. But after Christmas, 2021, a group of civilians, unlawfully situated in the building of Alexandrovskoye Podvorie, ceased to allow the clergy of the REM (ROCOR) to perform services, referring to the epidemic. The Chief of the REM (ROCOR), Archimandrite Roman (Krassovsky), requested that a welfare check be made of the people in the building of Alexandrovskoye Podvorie to determine if they were infected with COVID. During the inspection, conducted by an Israeli police officer, it was revealed that these civilians had no symptoms of the disease.
Nonetheless, the clergymen of the REM (ROCOR) were denied in conducting divine services. The civilians, citizens of Ukraine and found illegally in the Podvorie, provoked a conflict to which the Israeli police were summoned, who, unable to sort out the situation, ejected the clerics of the REM (ROCOR) from the Podvorie building. This incident was cynically exploited by a citizen of Germany, N. Worontsov-Hoffman (who is exploiting this holy site for personal gain), through spreading disinformation about the incident to society at large. Unfortunately, the President of the Imperial Orthodox Palestine Society (IOPS), S.V. Stepashin, without grasping the situation, disseminated this disinformation in the Russian press, not to mention directing insults at ROCOR. In fact, ROCOR never rejected the cooperation with the Russian Federation (RF) in matters pertaining to the Alexandrovskoye Podvorie on condition that the Synod of Bishops preserves the canonical responsibility for its ecclesial divine service and pastoral ministry, which fully corresponds to the Act of Canonical Communion and the desire of the clergy and flock of ROCOR. This position of ROCOR was communicated to the Hierarchy of the Russian Orthodox Church last year. Our main goal is not to undermine the trust of the flock abroad to the continuing process of the strengthening of Church unity.
In 2007, with the active participation of Russian President V. V. Putin, ROCOR reestablished the fullness of brotherly communion with the Moscow Patriarchate. According to the aforementioned Act of Canonical Communion, signed by the blessed Primates of both parts of the Mother Church-in the Fatherland and abroad, the property of ROCOR remains within its administrative control. Until now, this agreement has been observed by both sides.
Unfortunately, in recent statements, representatives of the IOPS felt the desire to draw us into conflict and divide once again. The process of full unity can be difficult, but we cannot forget that we have one Russian Orthodox Church headed by His Holiness the Patriarch of Moscow and All Russia, and one nation, living in the Fatherland and in the diaspora.
В 1996 году состоялся арбитражный суд Израиля, который признал право владения на Александровское подворье за ППО (секцией: Святая Земля) в составе РПЦЗ. Это решение было подтверждено на международном уровне в Нью-Йорке в 1997 году. Далее >>>>
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Statement by the Supreme Council of the Orthodox Palestine Society on Recent Events at Alexandrovskoye Podvorie in Jerusalem
The Russian Ecclesiastical Mission in Jerusalem (REM), part of the Russian Orthodox Church Outside of Russia (ROCOR) has over the course of 100 years celebrated divine services in the Church of St Alexander Nevsky in the Russian Excavations (Alexandrovskoye Podvorie) in Jerusalem
The Church of St. Alexander Nevsky was consecrated in 1896, when it was transferred to the control of the Russian Ecclesiastical Mission in Jerusalem.
After the Revolution of 1917, the church became part of the Russian Church Abroad, and the administration of the Podvorie under the control of the Orthodox Palestine Society (OPS).
In 1948, the REM (ROCOR) and the OPS were recognized as having ownership rights to Alexandrovskoye Podvorie by the British Government in Palestine. In 1969, the OPS united with the Synod of Bishops of ROCOR in order to guarantee the security of its properties. A Supreme Council of the OPS was appointed, the President of which became the First Hierarch of ROCOR. From that moment on, Alexandrovskoye Podvorie with the Church of St. Alexander Nevsky has been under the control of the REM (ROCOR), and the building of Alexandrovskoye Podvorie in the administration of the OPS as part of the Supreme Council.
In 1996, and Arbitration court in Israel recognized the property rights to Alexandrovskoye Podvorie of the OPS (Holy Land Section) as part of ROCOR. This decision was confirmed on an international level in New York in 1997.
Until January 2021, the status quo regarding divine services by the clergymen of the REM (ROCOR) was maintained. Divine Liturgy and other divine services were regularly celebrated. But after Christmas, 2021, a group of civilians, unlawfully situated in the building of Alexandrovskoye Podvorie, ceased to allow the clergy of the REM (ROCOR) to perform services, referring to the epidemic. The Chief of the REM (ROCOR), Archimandrite Roman (Krassovsky), requested that a welfare check be made of the people in the building of Alexandrovskoye Podvorie to determine if they were infected with COVID. During the inspection, conducted by an Israeli police officer, it was revealed that these civilians had no symptoms of the disease.
Nonetheless, the clergymen of the REM (ROCOR) were denied in conducting divine services. The civilians, citizens of Ukraine and found illegally in the Podvorie, provoked a conflict to which the Israeli police were summoned, who, unable to sort out the situation, ejected the clerics of the REM (ROCOR) from the Podvorie building. This incident was cynically exploited by a citizen of Germany, N. Worontsov-Hoffman (who is exploiting this holy site for personal gain), through spreading disinformation about the incident to society at large. Unfortunately, the President of the Imperial Orthodox Palestine Society (IOPS), S.V. Stepashin, without grasping the situation, disseminated this disinformation in the Russian press, not to mention directing insults at ROCOR. In fact, ROCOR never rejected the cooperation with the Russian Federation (RF) in matters pertaining to the Alexandrovskoye Podvorie on condition that the Synod of Bishops preserves the canonical responsibility for its ecclesial divine service and pastoral ministry, which fully corresponds to the Act of Canonical Communion and the desire of the clergy and flock of ROCOR. This position of ROCOR was communicated to the Hierarchy of the Russian Orthodox Church last year. Our main goal is not to undermine the trust of the flock abroad to the continuing process of the strengthening of Church unity.
In 2007, with the active participation of Russian President V. V. Putin, ROCOR reestablished the fullness of brotherly communion with the Moscow Patriarchate. According to the aforementioned Act of Canonical Communion, signed by the blessed Primates of both parts of the Mother Church-in the Fatherland and abroad, the property of ROCOR remains within its administrative control. Until now, this agreement has been observed by both sides.
Unfortunately, in recent statements, representatives of the IOPS felt the desire to draw us into conflict and divide once again. The process of full unity can be difficult, but we cannot forget that we have one Russian Orthodox Church headed by His Holiness the Patriarch of Moscow and All Russia, and one nation, living in the Fatherland and in the diaspora.
Le 23 janvier 2021, une cérémonie a eu lieu pour le transfert officiel de l'église Saint-Barthélemée, construite au XVIe siècle, à la communauté locale du Patriarcat de Moscou, selon Patriarchia.ru
Le document a été signé dans le cadre du développement des accords conclus lors de la réunion du hiérarque de l'Église orthodoxe russe, l'archevêque Nestor de Madrid et de Lisbonne, avec l'archevêque de Grenade Francisco Javier Martinez Fernandez, le 13 octobre 2020.
Le document a été signé dans le cadre du développement des accords conclus lors de la réunion du hiérarque de l'Église orthodoxe russe, l'archevêque Nestor de Madrid et de Lisbonne, avec l'archevêque de Grenade Francisco Javier Martinez Fernandez, le 13 octobre 2020.
La cérémonie a commencé à la fin de l’office divin dans l'église Saint Bartholomée , qui a été célébré par l'archevêque Nestor, le secrétaire de l'administration diocésaine, l'archiprêtre Andrei Kordochkin, l'archiprêtre Maxim Prikhodko, l'archiprêtre Mikhail Ustimenko et le diacre Gleb Zaika.
Au cours de l'événement, Mgr Nestor s'est adressé à l'archevêque de Grenade Francisco Javier Martinez Fernandez avec des mots de profonde gratitude pour son aide à trouver un lieu de prière à la paroisse locale de l'Église orthodoxe russe.
Au cours de l'événement, Mgr Nestor s'est adressé à l'archevêque de Grenade Francisco Javier Martinez Fernandez avec des mots de profonde gratitude pour son aide à trouver un lieu de prière à la paroisse locale de l'Église orthodoxe russe.
À la mémoire des défenseurs de la Russie traditionnelle
Un monument en l'honneur des cosaques qui ont combattu les bolcheviks et ont été soumis à la décossackisation va être installé par les autorités locales dans la ville de Krasny Souline de la région de Rostov, rapporte service de presse du gouvernement du Don.
La maquette du monument "Gloire au cosaque Souline!" est déjà prête, un habitant de la ville de Shakhty, l'artiste et sculpteur Zurab Machitadze est l’auteur de ce travail. Le monument est financé par des fonds extrabudgétaires.
«Le monument est une composition sculpturale, où les cosaques les plus âgés sont au premier plan, suivis par les plus jeunes . Derrière eux se trouve la croix de Saint-Georges avec le tracé de l’église Saint Alexandre de la Néva, qui se trouvait autrefois sur la terre des Souli », a expliqué Galina Lyubovina du département de l'information du gouvernement de la région de Rostov.
Un monument en l'honneur des cosaques qui ont combattu les bolcheviks et ont été soumis à la décossackisation va être installé par les autorités locales dans la ville de Krasny Souline de la région de Rostov, rapporte service de presse du gouvernement du Don.
La maquette du monument "Gloire au cosaque Souline!" est déjà prête, un habitant de la ville de Shakhty, l'artiste et sculpteur Zurab Machitadze est l’auteur de ce travail. Le monument est financé par des fonds extrabudgétaires.
«Le monument est une composition sculpturale, où les cosaques les plus âgés sont au premier plan, suivis par les plus jeunes . Derrière eux se trouve la croix de Saint-Georges avec le tracé de l’église Saint Alexandre de la Néva, qui se trouvait autrefois sur la terre des Souli », a expliqué Galina Lyubovina du département de l'information du gouvernement de la région de Rostov.
Comme spécifié dans l'administration de Krasny Souline, les cosaques de Souli étaient un détachement de l'État, défendant vaillamment les frontières du pays contre les menaces extérieures et les attaques des conquérants. Cependant, en 1919, pendant la guerre civile, les bolcheviks ont conduit une lutte sans merci contre les cosaques en les exterminant. Parmi les victimes se trouvaient des adultes et des nouveau-nés. Les cosaques et leurs familles ont été jetés dans les prisons, envoyés en exil .
Le monument est créé pour perpétuer la mémoire des terribles événements de décossackisation et mettre en évidence l'importance des cosaques dans l'histoire de la ville.
Le message de l'administration note également que le cosaque Andrei Souline a fondé la ville de Krasny Souline sur les rives de la rivière Kundryucheya il y a plus de 200 ans.
Les habitants de la ville ont évalué positivement l'initiative des autorités et ont proposé de placer le monument sur la place Alexandre Nevsky.
В Ростовской области установят памятник казакам, погибшим от рук большевиков во время расказачивания
Le monument est créé pour perpétuer la mémoire des terribles événements de décossackisation et mettre en évidence l'importance des cosaques dans l'histoire de la ville.
Le message de l'administration note également que le cosaque Andrei Souline a fondé la ville de Krasny Souline sur les rives de la rivière Kundryucheya il y a plus de 200 ans.
Les habitants de la ville ont évalué positivement l'initiative des autorités et ont proposé de placer le monument sur la place Alexandre Nevsky.
В Ростовской области установят памятник казакам, погибшим от рук большевиков во время расказачивания
Le chef de l'Union mondiale des vieux croyants, Leonid Sevastyanov, s'est prononcé en faveur de la maternité de substitution en tant que telle, alors qu'il estime que les femmes russes ne devraient avoir que des enfants russes.
"Tout ce qui contribue à l'émergence d'une nouvelle vie est bon. Tout ce qui l'empêche est mauvais. En empêchant la gestation pour autrui, nous empêchons l'apparition d'une nouvelle personne", a déclaré Sevastyanov à Interfax.
La raison de ce commentaire était la récente nouvelle que la Douma d’État a élaboré un projet de loi interdisant les services de mères porteuses pour les étrangers.
"Tout ce qui contribue à l'émergence d'une nouvelle vie est bon. Tout ce qui l'empêche est mauvais. En empêchant la gestation pour autrui, nous empêchons l'apparition d'une nouvelle personne", a déclaré Sevastyanov à Interfax.
La raison de ce commentaire était la récente nouvelle que la Douma d’État a élaboré un projet de loi interdisant les services de mères porteuses pour les étrangers.
Sévastyanov a souligné que "le corps féminin au service de l'enfant de quelqu'un d'autre n'est pas une innovation" - l'institution des nourrices a longtemps été développée, lorsque les femmes d'autres personnes ont donné leur lait à l'enfant de quelqu'un d'autre pour de l'argent,
Souvent, ces femmes sont devenues les marraines de l'enfant et, en fait, ses proches, a rappelé l'interlocuteur de l'agence. Ainsi, selon lui, l'Église n'a pas béni le mariage entre un homme et le fils ou la fille de la femme qui l'a nourri. «Aujourd'hui, nous pourrions établir une pratique similaire, stipulant que la mère porteuse devient en même temps la marraine de l'enfant qu'elle portait», a déclaré Sévastyanov.
Глава Союза староверов выступил в поддержку суррогатного материнства
Souvent, ces femmes sont devenues les marraines de l'enfant et, en fait, ses proches, a rappelé l'interlocuteur de l'agence. Ainsi, selon lui, l'Église n'a pas béni le mariage entre un homme et le fils ou la fille de la femme qui l'a nourri. «Aujourd'hui, nous pourrions établir une pratique similaire, stipulant que la mère porteuse devient en même temps la marraine de l'enfant qu'elle portait», a déclaré Sévastyanov.
Глава Союза староверов выступил в поддержку суррогатного материнства
Chers pères, chers frères et sœurs,
C’est avec joie que j’ai accepté de participer à la Table ronde consacrée à Mgr Serge (Konovaloff) de bienheureuse mémoire. La possibilité m’est offerte de contribuer, ne fût-ce que modestement, à cette heureuse initiative. Nous nous devons de maintenir le souvenir d’un homme remarquable, d’un bon pasteur qui a tant souffert pour « nos malheureuses paroisses», selon sa propre expression, qui se sentait grandement responsable pour son troupeau si divers, multiethnique et pluriculturel. Mgr Serge se sentait responsable de l’avenir du diocèse qui lui avait été confié.
Il nous incombe, et ceci jusqu’à présent, de continuer à réfléchir sur la personnalité de Monseigneur Serge, sur les orientations qui étaient les siennes, sur ses aspirations, ses souhaits pour son éparchie. Toutes ces questions restent aujourd’hui d’actualité.
Il faut commencer par préciser que c’est avec la bénédiction de Mgr Serge que je me suis retrouvé en France. Un groupe de prêtres parisiens avait pris l’initiative de demander aux écoles de théologie de Moscou d’envoyer à Paris deux jeunes hiéromoines pour assister l’archevêché.
Mgr Serge avait validé cette proposition. Au lieu de deux étudiants un seul fut choisi, c’était moi. Notre première rencontre avec Mgr Serge se situe fin 1999, dans les semaines qui suivaient mon arrivée à Paris. Peu après Noël je fus invité par Mgr Serge pour prendre le thé. A sa demande je m’étais déjà mis à officier à l’église du Christ Sauveur à Asnières. Le thé qu’il offrait, il le faisait infuser lui-même, était très bon et très fort.
C’est avec joie que j’ai accepté de participer à la Table ronde consacrée à Mgr Serge (Konovaloff) de bienheureuse mémoire. La possibilité m’est offerte de contribuer, ne fût-ce que modestement, à cette heureuse initiative. Nous nous devons de maintenir le souvenir d’un homme remarquable, d’un bon pasteur qui a tant souffert pour « nos malheureuses paroisses», selon sa propre expression, qui se sentait grandement responsable pour son troupeau si divers, multiethnique et pluriculturel. Mgr Serge se sentait responsable de l’avenir du diocèse qui lui avait été confié.
Il nous incombe, et ceci jusqu’à présent, de continuer à réfléchir sur la personnalité de Monseigneur Serge, sur les orientations qui étaient les siennes, sur ses aspirations, ses souhaits pour son éparchie. Toutes ces questions restent aujourd’hui d’actualité.
Il faut commencer par préciser que c’est avec la bénédiction de Mgr Serge que je me suis retrouvé en France. Un groupe de prêtres parisiens avait pris l’initiative de demander aux écoles de théologie de Moscou d’envoyer à Paris deux jeunes hiéromoines pour assister l’archevêché.
Mgr Serge avait validé cette proposition. Au lieu de deux étudiants un seul fut choisi, c’était moi. Notre première rencontre avec Mgr Serge se situe fin 1999, dans les semaines qui suivaient mon arrivée à Paris. Peu après Noël je fus invité par Mgr Serge pour prendre le thé. A sa demande je m’étais déjà mis à officier à l’église du Christ Sauveur à Asnières. Le thé qu’il offrait, il le faisait infuser lui-même, était très bon et très fort.
Tout lui en témoignait de sa simplicité. Dès ce premier contact et jusqu’au bout, il s’est montré à avec moi ouvert et constamment bienveillant. Jamais je ne l’ai vu en colère ou tout simplement irrité à mon égard. Il m’est arrivé d’être témoin de situations délicates, voire difficiles, pour Mgr Serge, immuablement c’est par la bienveillance qu’il réagissait.
J’ai bénéficié de son soutien constant pendant les trois ans que je suis resté rattaché à l’archevêché. Lors de notre première rencontre il a observé : « Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que je ressens en conversant avec un jeune homme portant la soutane et la croix pectorale, capable de converser librement venant de là-bas, de Russie, et représentant la génération nouvelle ». Il m’avait fait part des sentiments qui l’avaient envahi lorsque, dans les rues de la capitale russe, un milicien avait spontanément sollicité sa bénédiction.
Lire aussi Mgr Serge Konovaloff, fils d’un Russe émigré en Belgique et d’une Hollandaise
Peu après cet entretien j’étais officiellement nommé à la paroisse d’Asnières. A la demande de Mgr Serge j’étais devenu membre à part entière du clergé de l’archevêché. Je continuais néanmoins à appartenir à l’Eglise orthodoxe russe ce qui ne m’empêchait pas de participer à toutes les réunions du clergé et d’y voter. Il y avait dans cette situation une certaine ambiguïté mais telle était la volonté de l’archevêque.
Je garde le souvenir de plusieurs offices célébrés rue Daru avec la participation de Mgr Innocent de Chersonèse, offices suivis par des réunions du clergé auxquelles prenaient part des prêtres de chacune des deux entités. Comment oublier Mgr Serge maniant l’encensoir lors de l’entrée épiscopale à l’église cathédrale des Trois Saints Docteurs lorsqu’y était célébrée la fête paroissiale !
Mgr Serge était venu officier à Asnières le jour anniversaire de la consécration de la paroisse. Lors des agapes l’archevêque ne restait jamais à sa place, il faisait le tour des convives s’entretenant avec chacun. Il a célébré la liturgie à Asnières en novembre 2002, peu avant de décéder. Surmontant sa faiblesse l’archevêque a manifesté sa joie de voir la paroisse croître et prospérer.
Ce jour-là les paroissiens lui offrirent une belle mitre ornée d’un aigle bicéphale byzantin. Jamais il n’a eu l’occasion de l’arborer alors qu’il avait manifesté son plaisir de recevoir ce cadeau. Mais il était quelque peu confus de la présence sur ce couvre-chef sacerdotal « d’un poulet byzantin », c’était sa propre expression, et il tenait à se débarrasser ce détail.
J’ai bénéficié de son soutien constant pendant les trois ans que je suis resté rattaché à l’archevêché. Lors de notre première rencontre il a observé : « Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que je ressens en conversant avec un jeune homme portant la soutane et la croix pectorale, capable de converser librement venant de là-bas, de Russie, et représentant la génération nouvelle ». Il m’avait fait part des sentiments qui l’avaient envahi lorsque, dans les rues de la capitale russe, un milicien avait spontanément sollicité sa bénédiction.
Lire aussi Mgr Serge Konovaloff, fils d’un Russe émigré en Belgique et d’une Hollandaise
Peu après cet entretien j’étais officiellement nommé à la paroisse d’Asnières. A la demande de Mgr Serge j’étais devenu membre à part entière du clergé de l’archevêché. Je continuais néanmoins à appartenir à l’Eglise orthodoxe russe ce qui ne m’empêchait pas de participer à toutes les réunions du clergé et d’y voter. Il y avait dans cette situation une certaine ambiguïté mais telle était la volonté de l’archevêque.
Je garde le souvenir de plusieurs offices célébrés rue Daru avec la participation de Mgr Innocent de Chersonèse, offices suivis par des réunions du clergé auxquelles prenaient part des prêtres de chacune des deux entités. Comment oublier Mgr Serge maniant l’encensoir lors de l’entrée épiscopale à l’église cathédrale des Trois Saints Docteurs lorsqu’y était célébrée la fête paroissiale !
Mgr Serge était venu officier à Asnières le jour anniversaire de la consécration de la paroisse. Lors des agapes l’archevêque ne restait jamais à sa place, il faisait le tour des convives s’entretenant avec chacun. Il a célébré la liturgie à Asnières en novembre 2002, peu avant de décéder. Surmontant sa faiblesse l’archevêque a manifesté sa joie de voir la paroisse croître et prospérer.
Ce jour-là les paroissiens lui offrirent une belle mitre ornée d’un aigle bicéphale byzantin. Jamais il n’a eu l’occasion de l’arborer alors qu’il avait manifesté son plaisir de recevoir ce cadeau. Mais il était quelque peu confus de la présence sur ce couvre-chef sacerdotal « d’un poulet byzantin », c’était sa propre expression, et il tenait à se débarrasser ce détail.
Nous avons connu des moments de tension : je me suis rendu un soir dans son bureau de la rue Daru afin de lui poser une question. C’était précisément au moment où la paroisse de Rome passait à l’Eglise russe. J’ai trouvé Mgr Serge très ému et troublé. Je ne l’ai pas interrogé à ce sujet sentant qu’il n’avait pas du tout envie d’en parler.
Il aborda par contre le thème de la situation en Ukraine. Il craignait la répétition dans ce pays de la crise ecclésiale qu’avait connue l’Estonie en 1996. Peut-être pire, disait-il. Comment, dans ce contexte, devrait réagir l’archevêché ? Les relations avec l’Eglise orthodoxes russe lui tenaient à cœur, c’était quelque chose d’essentiel et de primordial… Lors de la célébration de l’anniversaire de l’église des Trois Saints Docteurs Mgr Serge était venue concélébrer avec le métropolite Cyrille, notre futur patriarche.
Parmi mes souvenirs les plus forts celui de la levée de l’interdit qui avait frappé le père Michel Ossorguine : l’archevêque avait trouvé en soi la force, la noblesse d’esprit et l’humilité indispensables pour passer outre ses sentiments personnels, au nom de l’unité ecclésiale et du maintien des bonnes relations avec l’Eglise orthodoxe russe.
L’unité ecclésiale, le développement des bonnes relations avec l’Eglise orthodoxe russe lui tenaient constamment à cœur. Son entourage le plus proche partageait cette attitude, je pense à ceux des prêtres qui pensaient comme lui, aux jeunes qui l’entouraient et qui lui étaient dévoués. Comment ne pas évoquer ici le père Sabba Toutounov, devenu depuis archimandrite. Mais je pourrais citer ici bien d’autres noms.
Je me souviens avoir eu à rédiger, avec mes paroissiens, une lettre de félicitations adressée au patriarche Alexis II au nom de notre paroisse d’Asnières et consacrée à la mémoire de la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou qui avait été dynamitée à l’époque par le régime soviétique. Les temps avaient changé et la cathédrale avait été reconstruite à Moscou, elle devait être bientôt sanctifiée. La lettre se terminait par la phrase : « Nous voulons partager ce moment solennel avec l’Eglise russe à laquelle nous sentons que nous appartenons ». Mgr Serge remplaça cette phrase par : « avec laquelle nous sommes indissolublement liés dans l’esprit ».
En effet, Mgr Serge se sentait responsable de l’entité ecclésiale qui lui avait été confiée, de sa cohérence, il tenait à préserver l’unité de l’archevêché ainsi que ses traditions et la riche expérience pastorale qu’il avait accumulé, à maintenir les relations fraternelles, chaleureuses et non officielles entre le clergé et la hiérarchie et il comprenait qu’il donc impossible dire de l’une de ses paroisses qu’elle était une partie de l’Eglise russe.
Il a préféré parler des liens spirituels indissolubles qui s’étaient tissé entre nous, c’était à la fois plus précis et plus important. Mgr Serge était dans son esprit, dans ses intérêts culturels tourné vers la Russie, vers l’Eglise russe et c’était là l’un des fondements de sa personnalité. Pourquoi essayer d’imaginer comment les choses seraient si Mgr Serge avait vécu quelques années de plus ? Comme dit l’apôtre « les voies du Seigneur sont impénétrables ».
Le décès inattendu de Monseigneur a marqué la fin de toute une époque dans l’histoire de l’Orthodoxie en Europe occidentale. Son souvenir nous reste important, plus de dix ans se sont passés mais quand nous pensons au défunt nous éprouvons un regain d’espoir, une immense gratitude à Dieu qui a, en des temps difficiles, donné à son Eglise un pasteur remarquable, un homme d’une probité à toute épreuve, ignorant la ruse et disant la vérité en toutes circonstances. Au service de l’Eglise, il tenait à être tout pour tous.
Mémoire éternelle.
Je vous remercie.
Table ronde de l’OLTR le 12 décembre 2012
...............................................
"Parlons d'orthodoxie"
Mgr Serge Konovaloff, fils d’un Russe émigré en Belgique et d’une Hollandaise
Il y a 8 ans, le 22 janvier 2003 nous quittait l’archevêque Serge (Konovaloff)
Il aborda par contre le thème de la situation en Ukraine. Il craignait la répétition dans ce pays de la crise ecclésiale qu’avait connue l’Estonie en 1996. Peut-être pire, disait-il. Comment, dans ce contexte, devrait réagir l’archevêché ? Les relations avec l’Eglise orthodoxes russe lui tenaient à cœur, c’était quelque chose d’essentiel et de primordial… Lors de la célébration de l’anniversaire de l’église des Trois Saints Docteurs Mgr Serge était venue concélébrer avec le métropolite Cyrille, notre futur patriarche.
Parmi mes souvenirs les plus forts celui de la levée de l’interdit qui avait frappé le père Michel Ossorguine : l’archevêque avait trouvé en soi la force, la noblesse d’esprit et l’humilité indispensables pour passer outre ses sentiments personnels, au nom de l’unité ecclésiale et du maintien des bonnes relations avec l’Eglise orthodoxe russe.
L’unité ecclésiale, le développement des bonnes relations avec l’Eglise orthodoxe russe lui tenaient constamment à cœur. Son entourage le plus proche partageait cette attitude, je pense à ceux des prêtres qui pensaient comme lui, aux jeunes qui l’entouraient et qui lui étaient dévoués. Comment ne pas évoquer ici le père Sabba Toutounov, devenu depuis archimandrite. Mais je pourrais citer ici bien d’autres noms.
Je me souviens avoir eu à rédiger, avec mes paroissiens, une lettre de félicitations adressée au patriarche Alexis II au nom de notre paroisse d’Asnières et consacrée à la mémoire de la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou qui avait été dynamitée à l’époque par le régime soviétique. Les temps avaient changé et la cathédrale avait été reconstruite à Moscou, elle devait être bientôt sanctifiée. La lettre se terminait par la phrase : « Nous voulons partager ce moment solennel avec l’Eglise russe à laquelle nous sentons que nous appartenons ». Mgr Serge remplaça cette phrase par : « avec laquelle nous sommes indissolublement liés dans l’esprit ».
En effet, Mgr Serge se sentait responsable de l’entité ecclésiale qui lui avait été confiée, de sa cohérence, il tenait à préserver l’unité de l’archevêché ainsi que ses traditions et la riche expérience pastorale qu’il avait accumulé, à maintenir les relations fraternelles, chaleureuses et non officielles entre le clergé et la hiérarchie et il comprenait qu’il donc impossible dire de l’une de ses paroisses qu’elle était une partie de l’Eglise russe.
Il a préféré parler des liens spirituels indissolubles qui s’étaient tissé entre nous, c’était à la fois plus précis et plus important. Mgr Serge était dans son esprit, dans ses intérêts culturels tourné vers la Russie, vers l’Eglise russe et c’était là l’un des fondements de sa personnalité. Pourquoi essayer d’imaginer comment les choses seraient si Mgr Serge avait vécu quelques années de plus ? Comme dit l’apôtre « les voies du Seigneur sont impénétrables ».
Le décès inattendu de Monseigneur a marqué la fin de toute une époque dans l’histoire de l’Orthodoxie en Europe occidentale. Son souvenir nous reste important, plus de dix ans se sont passés mais quand nous pensons au défunt nous éprouvons un regain d’espoir, une immense gratitude à Dieu qui a, en des temps difficiles, donné à son Eglise un pasteur remarquable, un homme d’une probité à toute épreuve, ignorant la ruse et disant la vérité en toutes circonstances. Au service de l’Eglise, il tenait à être tout pour tous.
Mémoire éternelle.
Je vous remercie.
Table ronde de l’OLTR le 12 décembre 2012
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"Parlons d'orthodoxie"
Mgr Serge Konovaloff, fils d’un Russe émigré en Belgique et d’une Hollandaise
Il y a 8 ans, le 22 janvier 2003 nous quittait l’archevêque Serge (Konovaloff)
La cathédrale russe Sainte-Marie-Madeleine égale aux apôtres a été incluse dans la liste des six églises les plus impressionnantes de Madrid, compilée par le journal « El Mundo » (le média de langue espagnole le plus cité dans le monde).
«Il y a une centaine d'églises et de paroisses à Madrid, chacune étant remarquable à sa manière. Nous avons sélectionné six des plus beaux temples qui ornent vraiment la ville, qui doivent être visités », écrit El Mundo.
En plus d'une église orthodoxe de construction moderne, la liste comprend des églises et cathédrales catholiques: la basilique royale du XVIIIe siècle San Francisco El Grande, le monastère du XIVe siècle San Jeronimo El Real, l'église de San Jines, construite au XVIIe siècle, le temple du XVIIe siècle San Antonio de Los Alemanes et du XVIIIe siècle San Antonio de la Florida Temple Museum.
«Il y a une centaine d'églises et de paroisses à Madrid, chacune étant remarquable à sa manière. Nous avons sélectionné six des plus beaux temples qui ornent vraiment la ville, qui doivent être visités », écrit El Mundo.
En plus d'une église orthodoxe de construction moderne, la liste comprend des églises et cathédrales catholiques: la basilique royale du XVIIIe siècle San Francisco El Grande, le monastère du XIVe siècle San Jeronimo El Real, l'église de San Jines, construite au XVIIe siècle, le temple du XVIIe siècle San Antonio de Los Alemanes et du XVIIIe siècle San Antonio de la Florida Temple Museum.
«Les cinq coupoles dorées qui couronnent l'église orthodoxe russe attirent l'attention de tous ceux qui marchent le long de la Gran Via de Ortaleza (la rue dans laquelle se trouve la cathédrale. - N.D.E.). Le bâtiment blanc moderne de style néo-byzantin a été construit en 2013, à côté se trouve un bâtiment résidentiel et le centre culturel Casa Rusia. Les offices orthodoxes sont célébrés dans l'église. Il y a des visites guidées le samedi à 17h00 », indique le journal.
Un accord sur l'attribution par les autorités de la ville de Madrid d'un terrain à l'Église orthodoxe russe pour la construction de cette cathédrale a été signé en 2010. En décembre 2011, l'archevêque Mark d'Egorievsky et l'évêque Nestor de Chersonèse ont consacré la première pierre de la future église. Le premier service a été célébré là-bas le 2 mai 2013.
Le recteur de cette église est l' archiprêtre André Kordotchkine
La cathédrale relève du patriarcat de Moscou représenté par Mgr Nestor de Madrid et de Lisbonne
Русский храм вошел в список шести самых красивых церквей Мадрида
Photo: Serafima Kordotchkine
Un accord sur l'attribution par les autorités de la ville de Madrid d'un terrain à l'Église orthodoxe russe pour la construction de cette cathédrale a été signé en 2010. En décembre 2011, l'archevêque Mark d'Egorievsky et l'évêque Nestor de Chersonèse ont consacré la première pierre de la future église. Le premier service a été célébré là-bas le 2 mai 2013.
Le recteur de cette église est l' archiprêtre André Kordotchkine
La cathédrale relève du patriarcat de Moscou représenté par Mgr Nestor de Madrid et de Lisbonne
Русский храм вошел в список шести самых красивых церквей Мадрида
Photo: Serafima Kordotchkine
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