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Plus de 400 personnes ont répondu à la question formulée ainsi:
L'Eglise russe a ouvert récemment un séminaire en France. Quelle doit être sa priorité?
Formation de prêtres et d'enseignants de séminaires pour les pays de l'Est 44.17%
Formation de prêtres pour les communautés orthodoxes en Europe 41.02%
Formation de futurs acteurs du dialogue entre Églises 9.71%
Formation de "cadres diplomatiques" du patriarcat 5.1%
L'Eglise russe a ouvert récemment un séminaire en France. Quelle doit être sa priorité?
Formation de prêtres et d'enseignants de séminaires pour les pays de l'Est 44.17%
Formation de prêtres pour les communautés orthodoxes en Europe 41.02%
Formation de futurs acteurs du dialogue entre Églises 9.71%
Formation de "cadres diplomatiques" du patriarcat 5.1%
Rédigé par l'équipe rédaction le 4 Mars 2010 à 15:32
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Nous avons parlé des Solovki à plusieurs reprises sur ce cite. Il s'agit d'un endroit unique au monde, où on se sent plus prés du ciel que nulle part ailleurs. Situées au milieu de la Mer Blanche, au-delà du Cercle Polaire, c'est un haut lieu de la spiritualité et de la mémoire russes. Il y d'abord les nombreux saints qui en font l'un des principaux lieux de pèlerinage avant le révolution: fondés par les saints Zosime et Sabbaty, le monastère connut son apogée au XVIe siècle avec l'higoumène saint Philippe (Kolychev), qui fut ensuite appelé à Moscou comme métropolite et fut martyrisé (voir le filme "Tsar"); c'est à lui qu'on doit les prouesses agricoles et ces constructions grandioses qui créent l'atmosphère extraordinaire dont je parlais au début. A partir du XVIIIe siècle le monastère devint l'un des principaux centres de pèlerinage de Russie, avec des centaines de volontaires venant y faire retraite et aidant les moines à développer les constructions et une activité agricole qu'on aurait cru inimaginable sous ces latitudes (on y faisait même murir des pastèques en utilisant la chaleur de la ciergerie…)
Mais les Solovki symbolisent aussi le terrible martyre du peuple russe au XXe siècle: c'est là que fut testé et mis au point le système du Goulag dès 1920 et ce camp devint l'archétype de tous les autres; plusieurs dizaines de milliers de détenus y trouvèrent la mort, souvent après avoir subi des "punitions" raffinées. Parmi ces martyres un grand nombre furent des gens d'église martyrisés pour leur fidélité à Jésus Christ dans le cadre de l'opération de liquidation de l'Eglise orthodoxe déclenchée par Lénine le 19 mars 1922: des milliers de prêtres et de moines furent assassiné, les autres déportés aux Solovki où ils furent. C'est tout cela qu'à voulu rappeler le Père Jean (Krestiankin) 1910-1006, l'un des starets les plus vénérés en Russie) en appelant les Solovki "un antimension à ciel ouvert".
Rouvert depuis 1990, le monastère de abrite aujourd'hui 40 moines venus de toute la Russie, qui continuent ainsi l'apostolat des anciens et gardent le souvenir des nouveaux martyres. Il est aussi redevenu un lieu saint de plus en plus visité par des milliers de pèlerins ou de touristes venus du monde entier (le site est classé par l'UNESCO). Le cardinal Vingt-Trois s'y est rendu en 2008 et Sa Sainteté Cyrille I en 2009. Les Solovki c'est aussi une nature magnifique et sauvage (j'y ai vu un renard polaire) où chaque année on découvre de nouvelles fosses communes.
Il faut toutefois reconnaître que la mémoire des Solovki, comme du reste du Goulag
et, plus généralement les crimes du bolchevisme, ne sont pas suffisamment répandu dans la population de la Russie qui, trop souvent, préfère oublier ces heures noires. Comme je l'ai souvent écrit, l'Église est au premier rang du combat contre cet oubli. Ainsi le patriarche Cyrille avait proposé de créer là un grand mémorial des épreuves subies par l'Église russe au XXe siècle et nous en avons un nouvel exemple maintenant: Mgr Eugène de Vereïsk, recteur de l'Académie de Théologie de Moscou, a décidé d'envoyer des étudiants en théologie servir comme guide aux Solovki pendent les vacances d'été et pour préparer ce service, les étudiants de l'académie ont suivi un cours spécial, le 1er mars dernier, pour découvrir l'histoire, l'environnement et surtout le sens spirituel de ce haut lieu de l'Orthodoxie et du Golgotha russe.
Texte Vladimir Golovanow pour "Parlons d'orthodoxie"
Source ICI
et Un livre: " Sans savoir où aller..."
Rouvert depuis 1990, le monastère de abrite aujourd'hui 40 moines venus de toute la Russie, qui continuent ainsi l'apostolat des anciens et gardent le souvenir des nouveaux martyres. Il est aussi redevenu un lieu saint de plus en plus visité par des milliers de pèlerins ou de touristes venus du monde entier (le site est classé par l'UNESCO). Le cardinal Vingt-Trois s'y est rendu en 2008 et Sa Sainteté Cyrille I en 2009. Les Solovki c'est aussi une nature magnifique et sauvage (j'y ai vu un renard polaire) où chaque année on découvre de nouvelles fosses communes.
Il faut toutefois reconnaître que la mémoire des Solovki, comme du reste du Goulag
et, plus généralement les crimes du bolchevisme, ne sont pas suffisamment répandu dans la population de la Russie qui, trop souvent, préfère oublier ces heures noires. Comme je l'ai souvent écrit, l'Église est au premier rang du combat contre cet oubli. Ainsi le patriarche Cyrille avait proposé de créer là un grand mémorial des épreuves subies par l'Église russe au XXe siècle et nous en avons un nouvel exemple maintenant: Mgr Eugène de Vereïsk, recteur de l'Académie de Théologie de Moscou, a décidé d'envoyer des étudiants en théologie servir comme guide aux Solovki pendent les vacances d'été et pour préparer ce service, les étudiants de l'académie ont suivi un cours spécial, le 1er mars dernier, pour découvrir l'histoire, l'environnement et surtout le sens spirituel de ce haut lieu de l'Orthodoxie et du Golgotha russe.
Texte Vladimir Golovanow pour "Parlons d'orthodoxie"
Source ICI
et Un livre: " Sans savoir où aller..."
Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a exprimé ses condoléances à la suite du décès de Madame Lydia Places, l’une des anciennes paroissiennes de la cathédrale de Nice
Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a adressé un message de condoléances à Monsieur Jean-Marc Places, fils de la défunte Madame Lydia Places :
Monsieur,
Acceptez mes condoléances les plus sincères à la suite du décès subit de votre mère, l’une des paroissiennes les plus anciennes de la cathédrale Saint Nicolas à Nice. Votre mère s’était consacrée au maintien de cette belle église russe.
Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a adressé un message de condoléances à Monsieur Jean-Marc Places, fils de la défunte Madame Lydia Places :
Monsieur,
Acceptez mes condoléances les plus sincères à la suite du décès subit de votre mère, l’une des paroissiennes les plus anciennes de la cathédrale Saint Nicolas à Nice. Votre mère s’était consacrée au maintien de cette belle église russe.
Cette perte d’un être cher est pour vous d’autant plus terrible qu’il y a quelques années la défunte avait été excommuniée. Cette injuste et cruelle excommunication avait été prononcée pour la punir du combat intègre et ouvert qu’elle a mené pour l’unité au sein de l’orthodoxie russe. Nous prions pour la paix de l’âme de votre mère et nous croyons que Dieu miséricordieux l’accueillera dans Sa demeure céleste.
En Christ,
Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou
3.O3.2010
Moscou Mospat
et Bogoslov.ru
En Christ,
Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou
3.O3.2010
Moscou Mospat
et Bogoslov.ru
Décès de Madame Lydia Place paroissienne de la cathédrale Saint Nicolas (Nice) excommuniée pour avoir critiqué les positions russophobes de son clergé
Interfax, le 3 mars. Madame Lydia Places, paroissienne de la cathédrale Saint Nicolas à Nice, ancienne secrétaire du Conseil de la paroisse (ACOR), âgée de 76 ans est décédée dans la nuit du 1 au 2 mars.
Au printemps 2008 elle avait été excommuniée pour un temps indéterminé par Mgr Gabriel de Comane qui est à la tête de l’exarchat "dit russe " en Europe Occidentale (patriarcat œcuménique). C’est un article de Madame Places intitulé « Une cathédrale tombée du ciel (« La pensée Russe » avait servi de prétexte à cette sanction.
Interfax, le 3 mars. Madame Lydia Places, paroissienne de la cathédrale Saint Nicolas à Nice, ancienne secrétaire du Conseil de la paroisse (ACOR), âgée de 76 ans est décédée dans la nuit du 1 au 2 mars.
Au printemps 2008 elle avait été excommuniée pour un temps indéterminé par Mgr Gabriel de Comane qui est à la tête de l’exarchat "dit russe " en Europe Occidentale (patriarcat œcuménique). C’est un article de Madame Places intitulé « Une cathédrale tombée du ciel (« La pensée Russe » avait servi de prétexte à cette sanction.
Cet article constatait que "le recteur de la cathédrale, l’archiprêtre Jean Gueit ainsi que les autres membres du clergé ont des positions ouvertement russophobes et qu’ils veulent vouer à l’oubli la tradition russe. Tout ce qui est russe fait l’objet de brimades dans la vie de la paroisse".
C’est à la suite de cette publication que Mgr Gabriel a décidé d’excommunier Madame Places sans l’avoir au préalable entendu. Elle a appris cette décision par courrier!
Au cours des mois qui suivirent la défunte a adressé de nombreuses demandes en vue d’obtenir la levée de cette sanction. De nombreux autres membres de la communauté orthodoxe de France ont rédigé des lettres ouvertes dans ce sens. Toutes ces demandes sont restées sans réponse.
Il y a quatre ans Madame Places a subi une opération à cœur ouvert. Ces derniers temps son état s’était aggravé.
C’est à la suite de cette publication que Mgr Gabriel a décidé d’excommunier Madame Places sans l’avoir au préalable entendu. Elle a appris cette décision par courrier!
Au cours des mois qui suivirent la défunte a adressé de nombreuses demandes en vue d’obtenir la levée de cette sanction. De nombreux autres membres de la communauté orthodoxe de France ont rédigé des lettres ouvertes dans ce sens. Toutes ces demandes sont restées sans réponse.
Il y a quatre ans Madame Places a subi une opération à cœur ouvert. Ces derniers temps son état s’était aggravé.
L'exposition Sainte Russie, qui se tient au musée du Louvre, est l'un de ces événements symboliques qui marquent l'histoire européenne, a déclaré le président français Nicolas Sarkozy lors d'un dîner solennel en l'honneur de son homologue russe Dmitri Medvedev et de la première dame russe Svetlana Medvedeva. Mardi 2 mars, les deux présidents ont donné un coup d'envoi de l'année croisée Russie-France en inaugurant l'exposition Sainte Russie au Louvre.
Selon Nicolas Sarkozy, l'exposition est un événement solennel, "plein d'une symbolique profonde".
Le chef d'Etat français l'a mise sur le même plan que la visite de l'escadre russe à Toulon en 1893, l'inauguration du pont Alexandre III à Paris à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900 et la visite de Charles de Gaulle à Moscou en 1966.
Selon Nicolas Sarkozy, l'exposition est un événement solennel, "plein d'une symbolique profonde".
Le chef d'Etat français l'a mise sur le même plan que la visite de l'escadre russe à Toulon en 1893, l'inauguration du pont Alexandre III à Paris à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900 et la visite de Charles de Gaulle à Moscou en 1966.
"Aujourd'hui la Russie retrouve son histoire et nous sommes heureux d'y participer", a ajouté M. Sarkozy.
Dmitri Medvedev a pour sa part exprimé la certitude que l'année France-Russie "serait un succès et se convertirait en un symbole de l'affinité culturelle et spirituelle entre les deux peuples".
L'exposition couvre une période de plus de mille ans d'histoire - depuis l'apparition du terme "Rous" dans les annales jusqu'au règne de l'empereur Pierre le Grand (1682-1725). Elle présente notamment l'art sacré orthodoxe dans les principautés russes aux XIe-XIIe siècles et rappelle l'importance croissante prise par l'Eglise orthodoxe en Russie.
RIA Novosti
Dmitri Medvedev a pour sa part exprimé la certitude que l'année France-Russie "serait un succès et se convertirait en un symbole de l'affinité culturelle et spirituelle entre les deux peuples".
L'exposition couvre une période de plus de mille ans d'histoire - depuis l'apparition du terme "Rous" dans les annales jusqu'au règne de l'empereur Pierre le Grand (1682-1725). Elle présente notamment l'art sacré orthodoxe dans les principautés russes aux XIe-XIIe siècles et rappelle l'importance croissante prise par l'Eglise orthodoxe en Russie.
RIA Novosti
En choisissant, mardi 2 mars, de vénérer la Sainte Couronne d’épines dans la cathédrale de Paris, Dmitri Medvedev a confirmé sa volonté de prendre en compte les religions dans la politique de l’État russe
La Croix consacre un article à cet évènement.
La Croix consacre un article à cet évènement.
« Parlons d’orthodoxie » a le regret d’annoncer le décès subit à Nice dans la nuit du 1 au 2 mars de Madame Lydia Places. Peu avant de mourir elle a reçu l’extrême-onction.
Nous exprimons nos sincères condoléances aux proches et aux amis de la défunte.
Paix à son âme.
Nous exprimons nos sincères condoléances aux proches et aux amis de la défunte.
Paix à son âme.
Madame Svetlana Medvedev, l’épouse du Président de la fédération de Russie, s’est rendue aujourd’hui dans l’église-cathédrale des Trois Saints Docteurs à Paris. La première dame de Russie y a été accueillie par l’archevêque de Chersonèse (Patriarcat de Moscou) Mgr Innocent ainsi que par de nombreux paroissiens. Svetlana Medvedev a offert à Mgr Innocent une croix d’autel. Elle a reçu en cadeau plusieurs albums décrivant les lieux saints orthodoxes en France ainsi que l’iconographie de la paroisse. L’église des Trois saints Docteurs avait été fondée il y a près de 85 ans dans le local d’un garage.
Puis une église a été édifiée en ce lieu grâce aux efforts des paroissiens. Il faut citer parmi les membres fondateurs de cette paroisse le penseur orthodoxe Nicolas Berdiaev, le théologien Vladimir Lossky, l’iconographe Léonid Ouspensky. Ce sont eux qui ont été les initiateurs de la collecte de fonds qui a permis d’acquérir chez un antiquaire une copie datant du XVIII siècle de la célèbre icône de la Vierge d’Ivérie conservée dans une chapelle du Kremlin.
Interfax, le 2 mars
Interfax, le 2 mars
Officiellement "à l’invitation de Mgr Patrick Jacquin, recteur de Notre-Dame de Paris", le président de la Fédération de Russie, M. Medvedev, et son épouse, effectueront un "pèlerinage spirituel" à Notre-Dame de Paris pour vénérer la Sainte Couronne d’épines le mardi 2 mars dans l’après-midi.
M. et Mme Medvedev seront accompagnés du métropolite Hilarion de Volokolamsk et de l’archevêque Innocent de Chersonèse. La cérémonie se déroulera en présence de Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris et du père Jean Quris, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France.
Les reliques de la Passion présentées à Notre-Dame de Paris sont constituées par un morceau de la Croix conservée à Rome et ramené par Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, un clou de la Passion et la Sainte Couronne d'épines.
M. et Mme Medvedev seront accompagnés du métropolite Hilarion de Volokolamsk et de l’archevêque Innocent de Chersonèse. La cérémonie se déroulera en présence de Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris et du père Jean Quris, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France.
Les reliques de la Passion présentées à Notre-Dame de Paris sont constituées par un morceau de la Croix conservée à Rome et ramené par Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, un clou de la Passion et la Sainte Couronne d'épines.
Un don de saint Louis
Parmi ces reliques, la Sainte Couronne a été ramenée de Constantinople par saint Louis en 1239. Son authenticité ne peut être scientifiquement attestée mais elle est porteuse de plus de seize siècles de prière fervente de la chrétienté.
La couronne déposée à la cathédrale de Paris est un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d'or. C'est sur ce cercle tressé, d'un diamètre de 21 centimètres, que se trouvaient les épines. Ces dernières ont été dispersées au cours des siècles par les dons effectués, soit par les empereurs de Byzance, soit par les rois de France. On en compte 70, de même nature, qui s'en affirment originaires.
L'allusion faite à la Couronne d'épines et aux instruments de la Passion du Christ pendant les premiers siècles est déjà mentionnée dans les récits de pèlerins se rendant à Jérusalem au IVe siècle. Entre les VIIe et Xe siècles, les reliques seront progressivement transférées à Constantinople dans la chapelle des empereurs byzantins, en particulier pour les mettre à l'abri de pillages semblables à ceux subis par le Saint Sépulcre, lors des invasions perses. En 1238, Byzance est gouvernée par Baudouin de Courtenay, un empereur latin. En grande difficulté financière, il décide de mettre les reliques en gage auprès de banquiers vénitiens pour en obtenir des crédits.
Saint Louis, roi de France, intervient alors et dédommage les Vénitiens. Le 19 août 1239, la relique arrive à Paris ; le roi délaisse alors ses atours royaux, endosse une simple tunique et, pieds nus, aidé de son frère, porte la Sainte Couronne jusqu'à Notre-Dame de Paris. Pour les conserver, il édifie un reliquaire à sa mesure : la Sainte Chapelle.
Durant la Révolution française, les reliques seront déposées à la Bibliothèque nationale. Suite au Concordat de 1801, elles seront remises à l'archevêque de Paris qui les affectera au trésor de la Cathédrale le 10 août 1806 où elles se trouvent toujours aujourd'hui.
La démarche du président russe dans la cathédrale "capitale" de la Fille aînée de l'Eglise est un témoignage de foi qui inspire le respect. Sera-t-il accompagné par un officiel français ? Puissent la délicatesse et la courtoisie françaises vaincre les réticences laïcistes qui risquent, hélas, de se manifester à l'occasion de cet événement.
Source : www.eglise.catholique.fr.
Communiqué de la Conférence des évêques de France.
Parmi ces reliques, la Sainte Couronne a été ramenée de Constantinople par saint Louis en 1239. Son authenticité ne peut être scientifiquement attestée mais elle est porteuse de plus de seize siècles de prière fervente de la chrétienté.
La couronne déposée à la cathédrale de Paris est un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d'or. C'est sur ce cercle tressé, d'un diamètre de 21 centimètres, que se trouvaient les épines. Ces dernières ont été dispersées au cours des siècles par les dons effectués, soit par les empereurs de Byzance, soit par les rois de France. On en compte 70, de même nature, qui s'en affirment originaires.
L'allusion faite à la Couronne d'épines et aux instruments de la Passion du Christ pendant les premiers siècles est déjà mentionnée dans les récits de pèlerins se rendant à Jérusalem au IVe siècle. Entre les VIIe et Xe siècles, les reliques seront progressivement transférées à Constantinople dans la chapelle des empereurs byzantins, en particulier pour les mettre à l'abri de pillages semblables à ceux subis par le Saint Sépulcre, lors des invasions perses. En 1238, Byzance est gouvernée par Baudouin de Courtenay, un empereur latin. En grande difficulté financière, il décide de mettre les reliques en gage auprès de banquiers vénitiens pour en obtenir des crédits.
Saint Louis, roi de France, intervient alors et dédommage les Vénitiens. Le 19 août 1239, la relique arrive à Paris ; le roi délaisse alors ses atours royaux, endosse une simple tunique et, pieds nus, aidé de son frère, porte la Sainte Couronne jusqu'à Notre-Dame de Paris. Pour les conserver, il édifie un reliquaire à sa mesure : la Sainte Chapelle.
Durant la Révolution française, les reliques seront déposées à la Bibliothèque nationale. Suite au Concordat de 1801, elles seront remises à l'archevêque de Paris qui les affectera au trésor de la Cathédrale le 10 août 1806 où elles se trouvent toujours aujourd'hui.
La démarche du président russe dans la cathédrale "capitale" de la Fille aînée de l'Eglise est un témoignage de foi qui inspire le respect. Sera-t-il accompagné par un officiel français ? Puissent la délicatesse et la courtoisie françaises vaincre les réticences laïcistes qui risquent, hélas, de se manifester à l'occasion de cet événement.
Source : www.eglise.catholique.fr.
Communiqué de la Conférence des évêques de France.
Alors que s’ouvre, vendredi 5 mars au Louvre, l’exposition « Sainte Russie », explication sur cet objet emblématique des églises orthodoxes, symbole à la fois de la limite séparant le monde divin du monde humain, et du lien entre ces deux mondes.
Qu’est-ce que l’iconostase ?
L’iconostase est une cloison d’icônes qui, dans les églises de rite byzantin (1), sépare la nef du sanctuaire où se tient le clergé célébrant la liturgie eucharistique. Les icônes peuvent être simplement posées côte à côte sur des travées horizontales, ou alors séparées par des demi-colonnes, parfois richement ornées, ce qui ajoute à l’impression de profusion.
Si l’iconostase est apparue relativement tard dans les églises orientales, elle est l’héritière de la balustrade en bois ou en pierre qui, dès le IVe siècle au moins, séparait le sanctuaire de la nef.
Qu’est-ce que l’iconostase ?
L’iconostase est une cloison d’icônes qui, dans les églises de rite byzantin (1), sépare la nef du sanctuaire où se tient le clergé célébrant la liturgie eucharistique. Les icônes peuvent être simplement posées côte à côte sur des travées horizontales, ou alors séparées par des demi-colonnes, parfois richement ornées, ce qui ajoute à l’impression de profusion.
Si l’iconostase est apparue relativement tard dans les églises orientales, elle est l’héritière de la balustrade en bois ou en pierre qui, dès le IVe siècle au moins, séparait le sanctuaire de la nef.
Au début du Ve siècle, on voit apparaître en plus quatre colonnes surmontées d’une architrave sculptée, des icônes du Christ et de la Vierge venant s’intercaler entre les colonnes. Au VIe siècle, Justinien fait dresser à Sainte-Sophie douze colonnes au milieu desquelles, pendant la liturgie, s’ouvrent les portes royales.À l’époque toutefois, les différences avec l’Occident latin sont relativement ténues puisque celui-ci connaît aussi une séparation du sanctuaire et de la nef (le jubé) qui perdurera jusqu’à la Contre-Réforme.
Comment est-il apparu ?
Après la victoire de l’orthodoxie sur l’iconoclasme (843), les icônes vont devenir plus fréquentes sur l’architrave, en particulier celle du Christ, entouré de la Vierge et de saint Jean-Baptiste. C’est l’origine de la Déisis , véritable point de départ de l’iconostase orthodoxe. À peu près à la même époque, avec la fixation du calendrier liturgique, on voit aussi apparaître une rangée d’icônes représentant les douze grandes fêtes de l’orthodoxie. On n’en est pas encore, toutefois, aux iconostases monumentales d’aujourd’hui.
Pour la théologienne orthodoxe Élisabeth Behr-Sigel, cette cloison ouverte « symbolisait la distinction sans séparation en même temps que la rencontre, dans la liturgie, du monde céleste, éternel, et du monde terrestre, éphémère ; de l’Église glorieuse déjà élevée aux cieux en Christ et en la personne de la Mère de Dieu, et de l’Église souffrante et militante, en chemin ».
C’est en Russie, vers le XIIIe siècle, que va apparaître l’iconostase telle que nous la connaissons aujourd’hui. Dans l’orthodoxie, en effet, l’église, « ciel sur la terre », se doit d’être tout entière une icône du Royaume. Mais les murs des églises en bois ne permettent pas l’utilisation de fresques, comme à Byzance : tout le programme théologique de la décoration de l’église va donc se reporter sur la seule iconostase.
Portée par l’âge d’or de l’iconographie russe, celle-ci va alors prendre des proportions monumentales, comme à la cathédrale de l’Annonciation, au Kremlin (1405), premier exemple connu en la matière : à la fin du XVe siècle apparaît ainsi la quatrième rangée d’icônes (consacrée aux prophètes) et, au XVIe siècle, la cinquième rangée (celle des patriarches).
C’est ce modèle d’iconostase à cinq rangées d’icônes qui va se répandre à travers le monde orthodoxe à partir du XVIIe siècle, alors même que, sous l’influence occidentale, elle va prendre en Russie des formes très diverses : iconostase baroque éclatée (comme celle de la cathédrale Saints-Pierre-et-Paul, 1720) ou, au contraire, iconostase classique très austère avec une place de l’icône de plus en plus réduite. Il faut attendre le début du XXe siècle pour que le modèle traditionnel finisse par s’imposer.
Quel est le sens de l’iconostase ?
Pour un orthodoxe, l’iconostase ne se conçoit pas comme une barrière séparant le sanctuaire de la nef, mais plutôt comme le témoignage d’une nouvelle communion. « Les Pères la comparent à la limite entre deux mondes : le divin et l’humain, le monde éternel et le monde passager, explique Léonide Ouspensky, grand spécialiste de l’icône russe. Limite séparant le monde divin du monde humain, elle est en même temps un lien entre ces deux mondes qui les unit en un tout unique au moyen d’images ; en effet, ces images expriment un état de l’univers où toute séparation est abolie, un état de la créature réconciliée avec Dieu et pacifiée en son propre sein » (2).
Mais que ce soit dans l’orthodoxie ou dans les Églises catholiques de rite oriental, des voix s’élèvent aujourd’hui questionnant non l’iconostase elle-même, mais sa forme trop monumentale, appelant à un retour aux traditions plus anciennes. C’est ce qu’explique l’archiprêtre Lambert van Dinteren, recteur de la paroisse orthodoxe de Nantes, dont l’église est ornée d’une « iconostase ouverte » : « Toute notre liturgie est une liturgie du “nous”, de tout le peuple, prêtre, diacre, lecteur, chœur et tous ceux présents. Dans notre paroisse, nous célébrons la liturgie le plus possible de façon à ce que chacun et chacune soit impliqué. Notre iconostase ouverte va dans le même sens : nous célébrons “ensemble” la liturgie, c’est “le Corps du Christ” qui s’y unit, le Corps du Christ dont le Christ est la Tête et nous tous les membres ».
Nicolas SENÈZE
La CROIX
(1) Principalement les Églises orthodoxes et certaines Églises d’Orient unies à Rome.
(2) Le sens des icônes, de Léonide Ouspensky et Vladimir Lossky, Cerf, 204 p., 68 €.
Comment est-il apparu ?
Après la victoire de l’orthodoxie sur l’iconoclasme (843), les icônes vont devenir plus fréquentes sur l’architrave, en particulier celle du Christ, entouré de la Vierge et de saint Jean-Baptiste. C’est l’origine de la Déisis , véritable point de départ de l’iconostase orthodoxe. À peu près à la même époque, avec la fixation du calendrier liturgique, on voit aussi apparaître une rangée d’icônes représentant les douze grandes fêtes de l’orthodoxie. On n’en est pas encore, toutefois, aux iconostases monumentales d’aujourd’hui.
Pour la théologienne orthodoxe Élisabeth Behr-Sigel, cette cloison ouverte « symbolisait la distinction sans séparation en même temps que la rencontre, dans la liturgie, du monde céleste, éternel, et du monde terrestre, éphémère ; de l’Église glorieuse déjà élevée aux cieux en Christ et en la personne de la Mère de Dieu, et de l’Église souffrante et militante, en chemin ».
C’est en Russie, vers le XIIIe siècle, que va apparaître l’iconostase telle que nous la connaissons aujourd’hui. Dans l’orthodoxie, en effet, l’église, « ciel sur la terre », se doit d’être tout entière une icône du Royaume. Mais les murs des églises en bois ne permettent pas l’utilisation de fresques, comme à Byzance : tout le programme théologique de la décoration de l’église va donc se reporter sur la seule iconostase.
Portée par l’âge d’or de l’iconographie russe, celle-ci va alors prendre des proportions monumentales, comme à la cathédrale de l’Annonciation, au Kremlin (1405), premier exemple connu en la matière : à la fin du XVe siècle apparaît ainsi la quatrième rangée d’icônes (consacrée aux prophètes) et, au XVIe siècle, la cinquième rangée (celle des patriarches).
C’est ce modèle d’iconostase à cinq rangées d’icônes qui va se répandre à travers le monde orthodoxe à partir du XVIIe siècle, alors même que, sous l’influence occidentale, elle va prendre en Russie des formes très diverses : iconostase baroque éclatée (comme celle de la cathédrale Saints-Pierre-et-Paul, 1720) ou, au contraire, iconostase classique très austère avec une place de l’icône de plus en plus réduite. Il faut attendre le début du XXe siècle pour que le modèle traditionnel finisse par s’imposer.
Quel est le sens de l’iconostase ?
Pour un orthodoxe, l’iconostase ne se conçoit pas comme une barrière séparant le sanctuaire de la nef, mais plutôt comme le témoignage d’une nouvelle communion. « Les Pères la comparent à la limite entre deux mondes : le divin et l’humain, le monde éternel et le monde passager, explique Léonide Ouspensky, grand spécialiste de l’icône russe. Limite séparant le monde divin du monde humain, elle est en même temps un lien entre ces deux mondes qui les unit en un tout unique au moyen d’images ; en effet, ces images expriment un état de l’univers où toute séparation est abolie, un état de la créature réconciliée avec Dieu et pacifiée en son propre sein » (2).
Mais que ce soit dans l’orthodoxie ou dans les Églises catholiques de rite oriental, des voix s’élèvent aujourd’hui questionnant non l’iconostase elle-même, mais sa forme trop monumentale, appelant à un retour aux traditions plus anciennes. C’est ce qu’explique l’archiprêtre Lambert van Dinteren, recteur de la paroisse orthodoxe de Nantes, dont l’église est ornée d’une « iconostase ouverte » : « Toute notre liturgie est une liturgie du “nous”, de tout le peuple, prêtre, diacre, lecteur, chœur et tous ceux présents. Dans notre paroisse, nous célébrons la liturgie le plus possible de façon à ce que chacun et chacune soit impliqué. Notre iconostase ouverte va dans le même sens : nous célébrons “ensemble” la liturgie, c’est “le Corps du Christ” qui s’y unit, le Corps du Christ dont le Christ est la Tête et nous tous les membres ».
Nicolas SENÈZE
La CROIX
(1) Principalement les Églises orthodoxes et certaines Églises d’Orient unies à Rome.
(2) Le sens des icônes, de Léonide Ouspensky et Vladimir Lossky, Cerf, 204 p., 68 €.
INTERFAX publie une interview du jeune grand duc Georges Mihailovich, fils de la grande duchesse Marie Vladimirovna, considéré comme héritier du trône par une partie des monarchistes russes. Il déclare qu'il faut refaire un point complet sur l'authenticité des restes découverts près d'Iekaterinbourg.
"De nombreuses erreurs ont été commises (…) et nombre de faits font penser que la commission avait comme objectif d'organiser un show politique et non d'établir la vérité" dit-il à propos des recherches de 1991-98. "L'enterrement de 1998 a été organisé "à la va-vite", sans l'accord de l'Église orthodoxe russe ni de la Maison Impériale. Les dix questions posées par patriarche Alexis II, de bienheureuse mémoire en 1998, n'ont jamais reçu de réponses valables …"
"De nombreuses erreurs ont été commises (…) et nombre de faits font penser que la commission avait comme objectif d'organiser un show politique et non d'établir la vérité" dit-il à propos des recherches de 1991-98. "L'enterrement de 1998 a été organisé "à la va-vite", sans l'accord de l'Église orthodoxe russe ni de la Maison Impériale. Les dix questions posées par patriarche Alexis II, de bienheureuse mémoire en 1998, n'ont jamais reçu de réponses valables …"
Le grand duc considère qu'il faut laisser passer un peu de temps et reprendre l'étude du problème dans une atmosphère dépassionnée. "L'expertise doit être objective et considérer tous les aspes. Elle doit être menée dans la transparence et ses résultats doivent être ouverts aux milieux scientifiques, à la société à l'Église et à la famille.
C'est uniquement dans ces conditions là qu'on pourra définitivement dire si les restes découverts près d'Iekaterinbourg sont les reliques des saints martyres impériaux, ou s'il s'agit des cendres d'autres victimes de la terreur. Dans tous les cas ces restes doivent êtres considérés avec respect et ne pas servir de monnaie d'échange dans des jeux politiques" a-t-il terminé.
Rappelons que les restes des membres de la famille Romanov ont été retrouvés en deux fois:
- Une première fosse commune a livré en 1991 des restes officiellement identifiés comme étant ceux de l'empereur, de l'impératrice, de leurs filles Olga, Tatiana et Anastasie, et de leurs serviteurs. Ils ont été inhumés en grande pompe dans la cathédrale des Saints Pierre et Paul à Saint-Pétersbourg le 17 juillet 1998 en présence de plusieurs représentants des Romanov, mais pas de la grande duchesse Marie Vladimirovna ni de son fils. Une vive polémique sur leur authenticité avait de fait éclaté à l'époque, l'Eglise Russe ayant mis en doute les résultats des tests ADN (il s'agit des 10 questions dont parle le grand duc).
Toutefois l'identité des restes à été confirmée en 2008 par comparaison avec l'ADN des taches de sang présentes sur la chemise que portait Nicolas II, encore héritier, lorsqu'il fut blessé au cours d'un voyage au Japon en 1891
- Les restes de deux autres corps brulés ont été découverts non loin de la première fosse en 2007 et les tests ADN ont confirmé qu'il s'agissait du Tsarévitch Alexis et de sa sœur Marie. Ces reliques n'ont toujours pas trouvé de sépulture et je pense que c'est à cela que fait allusion la dernière phrase du grand duc. (Cf. Commentaire 7 à "Exécution de Nicolas-II les Romanov exigent la reprise de l enquête")
Le 15 janvier 2009 l'enquête criminelle était close mais la grande duchesse Marie Vladimirovna a fait appel de cette décision. L'Église n'a pas fait connaître sa position depuis 1998.
Le 25 août 2009 les archéologues ont trouvé sur place un récipient ayant, d'après eux, contenu l'acide sulfurique avec lequel les assassins avaient tenté de dissoudre les restes de la famille impériale et, en octobre 2009, une nouvelle analyse permettait de trouver des traces de l'hémophilie dont soufrait le Tsarévitch Alexis.
Il me semble que toutes les conditions sont réunies pour que l'Église russe reconnaisse aussi l'identité des reliques: non seulement tous les résultats des analyses scientifiques concordent, mais il commence aussi à y avoir des "signes" non scientifiques: piété populaire sur les lieux du massacre et de l'invention des restes, icône du Tsarevich exsudant de la myrrhe.
Vladimir Golovanow
C'est uniquement dans ces conditions là qu'on pourra définitivement dire si les restes découverts près d'Iekaterinbourg sont les reliques des saints martyres impériaux, ou s'il s'agit des cendres d'autres victimes de la terreur. Dans tous les cas ces restes doivent êtres considérés avec respect et ne pas servir de monnaie d'échange dans des jeux politiques" a-t-il terminé.
Rappelons que les restes des membres de la famille Romanov ont été retrouvés en deux fois:
- Une première fosse commune a livré en 1991 des restes officiellement identifiés comme étant ceux de l'empereur, de l'impératrice, de leurs filles Olga, Tatiana et Anastasie, et de leurs serviteurs. Ils ont été inhumés en grande pompe dans la cathédrale des Saints Pierre et Paul à Saint-Pétersbourg le 17 juillet 1998 en présence de plusieurs représentants des Romanov, mais pas de la grande duchesse Marie Vladimirovna ni de son fils. Une vive polémique sur leur authenticité avait de fait éclaté à l'époque, l'Eglise Russe ayant mis en doute les résultats des tests ADN (il s'agit des 10 questions dont parle le grand duc).
Toutefois l'identité des restes à été confirmée en 2008 par comparaison avec l'ADN des taches de sang présentes sur la chemise que portait Nicolas II, encore héritier, lorsqu'il fut blessé au cours d'un voyage au Japon en 1891
- Les restes de deux autres corps brulés ont été découverts non loin de la première fosse en 2007 et les tests ADN ont confirmé qu'il s'agissait du Tsarévitch Alexis et de sa sœur Marie. Ces reliques n'ont toujours pas trouvé de sépulture et je pense que c'est à cela que fait allusion la dernière phrase du grand duc. (Cf. Commentaire 7 à "Exécution de Nicolas-II les Romanov exigent la reprise de l enquête")
Le 15 janvier 2009 l'enquête criminelle était close mais la grande duchesse Marie Vladimirovna a fait appel de cette décision. L'Église n'a pas fait connaître sa position depuis 1998.
Le 25 août 2009 les archéologues ont trouvé sur place un récipient ayant, d'après eux, contenu l'acide sulfurique avec lequel les assassins avaient tenté de dissoudre les restes de la famille impériale et, en octobre 2009, une nouvelle analyse permettait de trouver des traces de l'hémophilie dont soufrait le Tsarévitch Alexis.
Il me semble que toutes les conditions sont réunies pour que l'Église russe reconnaisse aussi l'identité des reliques: non seulement tous les résultats des analyses scientifiques concordent, mais il commence aussi à y avoir des "signes" non scientifiques: piété populaire sur les lieux du massacre et de l'invention des restes, icône du Tsarevich exsudant de la myrrhe.
Vladimir Golovanow
La première restauration d'envergure de la principale cathédrale du Kremlin de Moscou, celle de l'Assomption (XVe siècle), sera lancée pour la première fois depuis 1906, a annoncé jeudi à Moscou Andreï Batalov, directeur adjoint de la société "Musées du Kremlin".
"Nous avons invité des ingénieurs pour étudier l'état de la cathédrale et diagnostiquer ses "maladies".
A présent, nous sommes prêts à lancer sa restauration scientifique pour la première fois depuis plus de 100 ans", a indiqué M.Batalov devant les journalistes.
"Nous avons invité des ingénieurs pour étudier l'état de la cathédrale et diagnostiquer ses "maladies".
A présent, nous sommes prêts à lancer sa restauration scientifique pour la première fois depuis plus de 100 ans", a indiqué M.Batalov devant les journalistes.
Des travaux de restauration entamés au Kremlin il y a plus de dix ans, ont déjà permis d'ouvrir au public le clocher d'Ivan-le-Grand (XVIe siècle) et de découvrir quatre chapelles datant de l'époque d'Ivan le Terrible sous les voûtes de la cathédrale de l'Annonciation (XVe siècle), selon lui.
En 2010, les chercheurs russes comptent en outre achever la restauration de la nécropole du couvent de l'Ascension, située sur le territoire du Kremlin. Fondé au XIVe siècle près de la Porte du Sauveur donnant sur la Place rouge, le couvent de l'Ascension a été dynamité par les autorités soviétiques en 1929. La nécropole abrite les tombes de plusieurs grandes princesses et tsarines, des épouses d'Ivan IV le Grand.
RIA Novosti
En 2010, les chercheurs russes comptent en outre achever la restauration de la nécropole du couvent de l'Ascension, située sur le territoire du Kremlin. Fondé au XIVe siècle près de la Porte du Sauveur donnant sur la Place rouge, le couvent de l'Ascension a été dynamité par les autorités soviétiques en 1929. La nécropole abrite les tombes de plusieurs grandes princesses et tsarines, des épouses d'Ivan IV le Grand.
RIA Novosti
Collège des Bernardins
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Voici le programme du colloque "L'héritage spirituel de la Sainte Russie" organisé le 1er mars 2010 au Collège des Bernardins à Paris, à l'occasion de l'ouverture au Musée du Louvre de l'exposition "Sainte Russie".
17 h 00 Discours d’accueil par Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris, président du Collège des Bernardins
17 h 15 Introduction par le hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France
Partie I. L’héritage spirituel de la Sainte Russie
La spiritualité russe, entre particularité et universalité, par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Voici le programme du colloque "L'héritage spirituel de la Sainte Russie" organisé le 1er mars 2010 au Collège des Bernardins à Paris, à l'occasion de l'ouverture au Musée du Louvre de l'exposition "Sainte Russie".
17 h 00 Discours d’accueil par Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris, président du Collège des Bernardins
17 h 15 Introduction par le hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France
Partie I. L’héritage spirituel de la Sainte Russie
La spiritualité russe, entre particularité et universalité, par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou
La sainteté russe : une sainteté atypique, par le père Hyacinthe Destivelle, directeur du Centre d’études Istina
Sainte Russie : idéal du passé et défi pour l’avenir, par l’hégoumène Philippe Riabykh, vice-président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou
Partie II. La spiritualité orthodoxe russe aujourd’hui
L’orthodoxie russe et la Russie contemporaine, par Madame Natalia Narotchnitskaya, membre de l’Académie des sciences de Russie
Le roman russe, une théologie pour aujourd’hui, par Jean-François Colosimo, professeur à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge
Espace géographique de la Sainte Russie, par l’archimandrite Cyrille Hovorun (Ukraine), vice-président du Comité pédagogique du patriarcat de Moscou
*
Conclusions par le chanoine Richard Escudier, vicaire épiscopal de l’Archevêque de Paris aux relations avec les autres chrétiens
Entrée libre dans la limite des places disponibles
A l'occasion de l'ouverture, début mars, de l'exposition "Sainte Russie" au Musée du Louvre, un colloque sur "L'héritage spirituel de la Sainte Russie" se tiendra au Collège des Bernardins à Paris le 1er mars 2010 (de 17 à 20 h). Il sera présidé par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, responsable des relations extérieures du patriarcat de Moscou, auteur de nombreux ouvrages sur la théologie et la spiritualité orthodoxe russe (le premier volume de sa trilogie "L'Orthodoxie" vient de paraître aux Éditions du Cerf).
Ce colloque inaugurera au plan ecclésial et religieux l'année croisée France-Russie qui sera marquée par de nombreuses manifestations.
Cette conférence, qui réunira des personnalités orthodoxes et catholiques de France, de Russie, d'Ukraine, présentera les spécificités, l'originalité et l'actualité de la spiritualité orthodoxe russe. Elle sera une utile introduction à l'exposition "Sainte Russie" au Louvre.
Le colloque, dont le programme sera détaillé prochainement, est ouvert à tous et ne nécessite aucune inscription.
Pour plus d'information, contactez le service de presse du diocèse de Chersonèse.
Sainte Russie : idéal du passé et défi pour l’avenir, par l’hégoumène Philippe Riabykh, vice-président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou
Partie II. La spiritualité orthodoxe russe aujourd’hui
L’orthodoxie russe et la Russie contemporaine, par Madame Natalia Narotchnitskaya, membre de l’Académie des sciences de Russie
Le roman russe, une théologie pour aujourd’hui, par Jean-François Colosimo, professeur à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge
Espace géographique de la Sainte Russie, par l’archimandrite Cyrille Hovorun (Ukraine), vice-président du Comité pédagogique du patriarcat de Moscou
*
Conclusions par le chanoine Richard Escudier, vicaire épiscopal de l’Archevêque de Paris aux relations avec les autres chrétiens
Entrée libre dans la limite des places disponibles
A l'occasion de l'ouverture, début mars, de l'exposition "Sainte Russie" au Musée du Louvre, un colloque sur "L'héritage spirituel de la Sainte Russie" se tiendra au Collège des Bernardins à Paris le 1er mars 2010 (de 17 à 20 h). Il sera présidé par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, responsable des relations extérieures du patriarcat de Moscou, auteur de nombreux ouvrages sur la théologie et la spiritualité orthodoxe russe (le premier volume de sa trilogie "L'Orthodoxie" vient de paraître aux Éditions du Cerf).
Ce colloque inaugurera au plan ecclésial et religieux l'année croisée France-Russie qui sera marquée par de nombreuses manifestations.
Cette conférence, qui réunira des personnalités orthodoxes et catholiques de France, de Russie, d'Ukraine, présentera les spécificités, l'originalité et l'actualité de la spiritualité orthodoxe russe. Elle sera une utile introduction à l'exposition "Sainte Russie" au Louvre.
Le colloque, dont le programme sera détaillé prochainement, est ouvert à tous et ne nécessite aucune inscription.
Pour plus d'information, contactez le service de presse du diocèse de Chersonèse.
L'Église russe continue son offensive contre l'héritage du bolchévisme et Interfax signale deux nouveaux fronts:
1/Les Gardes Rouges de 1918 étaient des mercenaires de l'Allemagne et se sont fait battre le 23 février 1918
C'est le p. diacre André Kuraev (professeur à l'académie de théologie de Moscou, fondateur du plus actif forum Internet orthodoxe en Russie, auteur du manuel pour le cours de "Bases de la culture orthodoxe" des écoles secondaires) qui part en guerre contre la date du 23 février avec une condamnation particulièrement violente. Rappelons que cette date, fixée sous Staline comme "fête de l'Armée Rouge", devenue actuellement "fête des défenseurs de la Patrie", est censée commémorer la première victoire de l'Armée Rouge, en 1918, dans la défense de Narva et Pskov contre les Allemands. "La Patrie doit avoir des défenseurs et les honorer, dit le p. André sur les ondes du programme TV "Stolitsa" (Capitale), mais pas ce jour là.
D'abord, tonne-t-il, doit-on considérer les Gardes rouges de 1918 comme des défenseurs de la Patrie ou des mercenaires à la solde de l'état-major allemand? Et de toute façon ils n'ont vaincu personne le 23 février". Puis il rappelle un article de Lénine, écrit le 23 février 1918, qui fustige la débandade de régiments et de bataillons entiers devant Narva. "Le 24 février les Allemands ont pris Pskov avec une section d'infanterie motorisée. Cela prouve qu'il n'y avait plus de front et le bolcheviques ont d'ailleurs eux-mêmes arrêtés leur commandant en chef, Krylenko, à Tsaritsyno /VG: actuellement Volgograd/ – il s'était enfui jusque là!" remarque le p. André.
1/Les Gardes Rouges de 1918 étaient des mercenaires de l'Allemagne et se sont fait battre le 23 février 1918
C'est le p. diacre André Kuraev (professeur à l'académie de théologie de Moscou, fondateur du plus actif forum Internet orthodoxe en Russie, auteur du manuel pour le cours de "Bases de la culture orthodoxe" des écoles secondaires) qui part en guerre contre la date du 23 février avec une condamnation particulièrement violente. Rappelons que cette date, fixée sous Staline comme "fête de l'Armée Rouge", devenue actuellement "fête des défenseurs de la Patrie", est censée commémorer la première victoire de l'Armée Rouge, en 1918, dans la défense de Narva et Pskov contre les Allemands. "La Patrie doit avoir des défenseurs et les honorer, dit le p. André sur les ondes du programme TV "Stolitsa" (Capitale), mais pas ce jour là.
D'abord, tonne-t-il, doit-on considérer les Gardes rouges de 1918 comme des défenseurs de la Patrie ou des mercenaires à la solde de l'état-major allemand? Et de toute façon ils n'ont vaincu personne le 23 février". Puis il rappelle un article de Lénine, écrit le 23 février 1918, qui fustige la débandade de régiments et de bataillons entiers devant Narva. "Le 24 février les Allemands ont pris Pskov avec une section d'infanterie motorisée. Cela prouve qu'il n'y avait plus de front et le bolcheviques ont d'ailleurs eux-mêmes arrêtés leur commandant en chef, Krylenko, à Tsaritsyno /VG: actuellement Volgograd/ – il s'était enfui jusque là!" remarque le p. André.
"En fait, la seule victoire des 'valeureux marins' /VG: les marins de la flotte de St. Petersbourg constituaient le noyau de l'Armée Rouge/, ajoute le diacre, a été de prendre d'assaut… une citerne d'alcool à la gare de Pskov!"... De plus, continue-t-il, c'est le 23 février 1918 que le Sovnarkom /VG: "Conseil des commissaires du peuple" qui gouverne après le coup d'état bolchevik d'octobre 1917/ décide d'accepter les conditions de la paix de Brest-Litovsk. "C'est le jour de la capitulation de la Russie" conclut-il.
2/ Une église pour les victimes de Katyn
Une église orthodoxe va être érigée à coté du monument aux victimes de Katynń , prés de Smolensk. La première pierre sera posée en avril prochain, pour les 70 ans des massacres de la forêt de Katyn, où le NKVD a exécuté en masse, en 1940, des citoyens soviétiques et des officiers polonais fait prisonniers par l'Armée Rouge lors de l'invasion de la Pologne en septembre 1939 dans le cadre du pacte germano soviétique.
Note:
Le Pacte germano-soviétique (ou Pacte Molotov-Ribbentrop) est signé le 23 août 1939 comme un traité de non-agression entre l'Allemagne nazie et l'URSS. Dans un protocole secret il prévoye le partage de la Pologne entre l'Allemagne et l'URSS et l'occupation des Pays Baltes par l'URSS. La Pologne est envahie par les armées allemandes le 1er septembre 1939 et par l’Armée rouge le 17 septembre 1939. Environ 250 000 soldats polonais, dont 10 000 officiers, furent faits prisonniers par les Soviétiques (in "Le livre noir du communisme" p.402). Tous furent exécutés par décision du politburo présidé par Staline (5 mars 1940) qui ordonna le massacre de plus de 30 000 personnes dont plus de 20 000 Polonais (ibidem p. 234-235). En particulier 4 404 prisonniers furent abattus d’une balle dans la nuque et ensevelis dans des fosses communes dans la forêt de Katyń entre le 3 avril et le 13 mai 1940 (ibidem p. 404.). Les Allemands découvrirent les charniers lors de leur offensive du printemps 1943, mais les soviétiques accusèrent les nazis d'avoir commis ces atrocités lors de leur avance au cours de l’année 1941. Soutenue par une propagande communiste incessante, cette thèse prévaudra au tribunal de Nuremberg et dans l'intelligentsia européenne jusqu'à ce que Mikhaïl Gorbatchev reconnaisse que le NKVD était responsable du massacre et présente des excuses officielles au peuple polonais en 1990. Mais la vérité n'est toujours pas reconnue par tous les Russes: la sortie du film KATYN d' Andrzej Wajda provoque d'intenses polémiques en 2009. D'ailleurs en France aussi la critique du film dans "l'Humanité" s'efforçait de jeter le doute sur sa véracité!
Il est donc très important là encore que l'Église Russe mette son poids dans la balance. Et elle le fait clairement en érigeant cette église à la mémoire de victimes.
TEXTE par Vladimir Golovanow
2/ Une église pour les victimes de Katyn
Une église orthodoxe va être érigée à coté du monument aux victimes de Katynń , prés de Smolensk. La première pierre sera posée en avril prochain, pour les 70 ans des massacres de la forêt de Katyn, où le NKVD a exécuté en masse, en 1940, des citoyens soviétiques et des officiers polonais fait prisonniers par l'Armée Rouge lors de l'invasion de la Pologne en septembre 1939 dans le cadre du pacte germano soviétique.
Note:
Le Pacte germano-soviétique (ou Pacte Molotov-Ribbentrop) est signé le 23 août 1939 comme un traité de non-agression entre l'Allemagne nazie et l'URSS. Dans un protocole secret il prévoye le partage de la Pologne entre l'Allemagne et l'URSS et l'occupation des Pays Baltes par l'URSS. La Pologne est envahie par les armées allemandes le 1er septembre 1939 et par l’Armée rouge le 17 septembre 1939. Environ 250 000 soldats polonais, dont 10 000 officiers, furent faits prisonniers par les Soviétiques (in "Le livre noir du communisme" p.402). Tous furent exécutés par décision du politburo présidé par Staline (5 mars 1940) qui ordonna le massacre de plus de 30 000 personnes dont plus de 20 000 Polonais (ibidem p. 234-235). En particulier 4 404 prisonniers furent abattus d’une balle dans la nuque et ensevelis dans des fosses communes dans la forêt de Katyń entre le 3 avril et le 13 mai 1940 (ibidem p. 404.). Les Allemands découvrirent les charniers lors de leur offensive du printemps 1943, mais les soviétiques accusèrent les nazis d'avoir commis ces atrocités lors de leur avance au cours de l’année 1941. Soutenue par une propagande communiste incessante, cette thèse prévaudra au tribunal de Nuremberg et dans l'intelligentsia européenne jusqu'à ce que Mikhaïl Gorbatchev reconnaisse que le NKVD était responsable du massacre et présente des excuses officielles au peuple polonais en 1990. Mais la vérité n'est toujours pas reconnue par tous les Russes: la sortie du film KATYN d' Andrzej Wajda provoque d'intenses polémiques en 2009. D'ailleurs en France aussi la critique du film dans "l'Humanité" s'efforçait de jeter le doute sur sa véracité!
Il est donc très important là encore que l'Église Russe mette son poids dans la balance. Et elle le fait clairement en érigeant cette église à la mémoire de victimes.
TEXTE par Vladimir Golovanow
Interfax annonce qu'une communauté du soi-disant "patriarcat " à été reçue au sein de l’église canonique par Mgr Euloge de Sumy (Ukraine du nord-est) dimanche dernier, jour du Triomphe de l'Orthodoxie. Durant l'office de réintroduction, l'ancien prêtre de la communauté a lu une lettre de repentir qui avait été préalablement adressée à Mgr Euloge.
Il y déclare "Reconnaissant le pêché du schisme, nous repentons de tous les pêchés commis quand nous étions dans le schisme." Et la lettre continue en déclarant que les membres de la communauté "ont compris que le soi-disant 'Patriarcat de Kiev' n'est, pour tout le monde orthodoxe, qu'un groupe schismatique qui ne possède pas la Grâce divine."
Dans sa réponse Mgr Euloge a rappelé les conséquences participation à un schisme mène à la perdition et a exprimé l'espoir que ceux qui ont eu trouvé en eux la force de s'en repentir apporteront de bons fruits par leur vie chrétienne.
Dans sa réponse Mgr Euloge a rappelé les conséquences participation à un schisme mène à la perdition et a exprimé l'espoir que ceux qui ont eu trouvé en eux la force de s'en repentir apporteront de bons fruits par leur vie chrétienne.
L’office solennel du Triomphe de l’Orthodoxie a été célébré dans la cathédrale de la Sainte Trinité à Ekaterinbourg. Cette fête est célébrée le premier dimanche du Grand Carême de Pâques.
L’office comprend une cérémonie de proclamation de anathèmes. Ces anathèmes concernent non seulement les iconoclastes mais aussi tous ceux qui au cours de l’année écoulée ont commis de grandes péchés à l’encontre de l’Eglise.
Ce rite a été introduit en Russie au XVI siècle. La liste des anathématisés comprenait initialement des Grecs, puis des noms russes vinrent s’y ajouter, comme ceux de Stépane Razine, Grigori Otrepiev, l’archiprêtre Abakoum, etc.
L’office comprend une cérémonie de proclamation de anathèmes. Ces anathèmes concernent non seulement les iconoclastes mais aussi tous ceux qui au cours de l’année écoulée ont commis de grandes péchés à l’encontre de l’Eglise.
Ce rite a été introduit en Russie au XVI siècle. La liste des anathématisés comprenait initialement des Grecs, puis des noms russes vinrent s’y ajouter, comme ceux de Stépane Razine, Grigori Otrepiev, l’archiprêtre Abakoum, etc.
Il y avait en tout près de quatre mille anathématisés. Cette liste s’allongeait ou se raccourcissait selon les périodes. Pendant les décennies qui suivirent la cérémonie de proclamation des anathèmes resta interdite. L’anathème n’est pas équivalente à une malédiction. Celui qui en est frappé a la possibilité de revenir au sein de l’Eglise, il lui suffit de faire preuve de repentance.
Traduction Boris HG
Traduction Boris HG
Les fondements de la culture orthodoxe
Manuel scolaire, . 5e classe (équivalent du CM2)
Cette matière est en voie d'introduction dans le système scolaire russe.
1er cours
Un jour un jeune Chrétien va dans une église dont le prêtre était renommé pour sa sainteté. Et tout à coup il entend que le saint homme fait une faute en disant une prière.
- Père, tu te trompes!
Le vieux prêtre n'est pas d'accord:
Manuel scolaire, . 5e classe (équivalent du CM2)
Cette matière est en voie d'introduction dans le système scolaire russe.
1er cours
Un jour un jeune Chrétien va dans une église dont le prêtre était renommé pour sa sainteté. Et tout à coup il entend que le saint homme fait une faute en disant une prière.
- Père, tu te trompes!
Le vieux prêtre n'est pas d'accord:
- Je prie comme on me l'a appris, si je me trompais, Dieu ne m'enverrait pas d'anges qui viennent souvent prier avec moi.
Le jeune homme proposa alors au prêtre de demander aux anges qui a raison… Et le lendemain le prêtre lui dit:
- Les anges m'ont dit que tu avais raison. Et quand je leur ai demandé pourquoi ils ne m'avaient rien dit avant, ils m'ont répondu que c'est aux hommes d'enseigner les hommes…
Le jeune homme proposa alors au prêtre de demander aux anges qui a raison… Et le lendemain le prêtre lui dit:
- Les anges m'ont dit que tu avais raison. Et quand je leur ai demandé pourquoi ils ne m'avaient rien dit avant, ils m'ont répondu que c'est aux hommes d'enseigner les hommes…
L’association pour le maintien et l’entretien de l’Institut de théologie orthodoxe (AMEITO) organise le dimanche 14 mars un concert de musique classique au profit de l’Institut Saint-Serge. Sergio Garcia, violoniste et enseignant à l’Opéra de Paris, et Luca Marchetti, pianiste, interpréteront les œuvres de Frank, Dvořak et Kreisler, dans les locaux de la résidence de l’ambassade de Serbie à Paris.
L’AMEITO, aide, depuis plus de 60 ans, l’Institut à poursuivre sa mission d’enseignement, de recherche théologique et de diffusion de la culture religieuse orthodoxe en France et dans le monde entier. Vous pouvez télécharger l’affiche ou le dépliant qui annoncent le concert.
Dimanche 14 mars 2010 à 18 h à la résidence de l’ambassade de la République de Serbie :
1, boulevard Delessert, 75016, Paris. Réservation aub 01 42 01 96 10 ou [
par email .
Orthodoxie.com
Dimanche 14 mars 2010 à 18 h à la résidence de l’ambassade de la République de Serbie :
1, boulevard Delessert, 75016, Paris. Réservation aub 01 42 01 96 10 ou [
par email .
Orthodoxie.com
Une délégation de l'Eglise orthodoxe russe est arrivée jeudi à Varsovie en vue d'amorcer la réconciliation avec l'Eglise catholique polonaise, a annoncé à RIA Novosti le père Jozef Kloch, porte-parole de la Conférence épiscopale catholique polonaise.
La délégation russe sera conduite par le chef du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, qui se trouve actuellement à Kiev, où il participe à l'investiture du nouveau président ukrainien Viktor Ianoukovitch, et qui se rendra dans la capitale polonaise vendredi.
La délégation russe sera conduite par le chef du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, qui se trouve actuellement à Kiev, où il participe à l'investiture du nouveau président ukrainien Viktor Ianoukovitch, et qui se rendra dans la capitale polonaise vendredi.
Les relations entre les deux Eglises se sont sérieusement dégradées suite à l'institution, en 2002, de diocèses catholiques en Russie. Ce facteur n'a pas tardé à se répercuter sur les rapports avec l'Eglise polonaise, car la plupart des prêtres catholiques officiant en Russie sont d'origine polonaise.
Le 26 février, le métropolite Hilarion rencontrera le primat de Pologne l'archevêque Henryk Muszynski et le secrétaire général de la Conférence épiscopale catholique polonaise l'évêque Stanislaw Budzik.
RIA Novosti
Le 26 février, le métropolite Hilarion rencontrera le primat de Pologne l'archevêque Henryk Muszynski et le secrétaire général de la Conférence épiscopale catholique polonaise l'évêque Stanislaw Budzik.
RIA Novosti
L'Eglise catholique cubaine a appelé jeudi le gouvernement de Raul Castro à "créer des conditions de dialogue" pour éviter que ne se reproduise la "tragédie" d'Orlando Zapata, ce prisonnier politique décédé mardi à l'âge de 42 ans des suites d'une grève de la faim."Cette mort, dans de telles conditions, est une tragédie pour tout le monde", a estimé dans un communiqué la Conférence des Evêques catholiques de Cuba qui dit récuser "toute méthode de réclamation mettant la vie en danger".
"L'Eglise avait demandé à plusieurs reprises de pouvoir visiter M. Zapata, ce qui n'a pu se faire", poursuit le communiqué.
"De la même manière, nous avons réclamé et nous réitérons notre demande faite aux autorités, qui ont entre leurs mains la vie et la santé des prisonniers, pour que soient prises des mesures adéquates (...) et que soient créées des conditions de dialogue et de compréhension pour éviter des situations douloureuses qui ne profitent à personne", ajoute l'Eglise.
Orlando Zapata, qui a été inhumé jeudi dans l'est de Cuba, avait entamé début décembre une grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention. Il avait été transféré d'urgence la semaine dernière dans un hôpital de La Havane où il est décédé.
Le président Raul Castro a exprimé ses "regrets" pour cette mort, dans un acte de contrition sans précédent. Les dissidents sont considérés par les autorités comme des "mercenaires" à la solde des Etats-Unis.
L'Eglise catholique cubaine est l'une des rares voix indépendantes de l'île communiste. Après une longue période de froid, ses relations avec le gouvernement révolutionnaire se sont réchauffées depuis une dizaine d'années et la visite du pape Jean Paul II en 1998.
LA HAVANE, 25 fév 2010 (AFP) La Croix
"De la même manière, nous avons réclamé et nous réitérons notre demande faite aux autorités, qui ont entre leurs mains la vie et la santé des prisonniers, pour que soient prises des mesures adéquates (...) et que soient créées des conditions de dialogue et de compréhension pour éviter des situations douloureuses qui ne profitent à personne", ajoute l'Eglise.
Orlando Zapata, qui a été inhumé jeudi dans l'est de Cuba, avait entamé début décembre une grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention. Il avait été transféré d'urgence la semaine dernière dans un hôpital de La Havane où il est décédé.
Le président Raul Castro a exprimé ses "regrets" pour cette mort, dans un acte de contrition sans précédent. Les dissidents sont considérés par les autorités comme des "mercenaires" à la solde des Etats-Unis.
L'Eglise catholique cubaine est l'une des rares voix indépendantes de l'île communiste. Après une longue période de froid, ses relations avec le gouvernement révolutionnaire se sont réchauffées depuis une dizaine d'années et la visite du pape Jean Paul II en 1998.
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