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"La réforme de l'enseignement de la liturgie orthodoxe en Russie au début du XXe siècle"
de Hyacinthe Destivelle (Auteur), Mgr Hilarion de Volokolamsk (Préface)
Entre 1905 et 1918, l'Eglise orthodoxe russe a décidé de réformer les académies ecclésiastiques qui auraient isolé la théologie de la société. L'étude restitue les principaux débats de cette réforme d'enseignement, qui témoignent de la rencontre entre deux courants de la théologie russe, favorisée par le processus conciliaire.
Editeur : Cerf (17 juin 2010)
de Hyacinthe Destivelle (Auteur), Mgr Hilarion de Volokolamsk (Préface)
Entre 1905 et 1918, l'Eglise orthodoxe russe a décidé de réformer les académies ecclésiastiques qui auraient isolé la théologie de la société. L'étude restitue les principaux débats de cette réforme d'enseignement, qui témoignent de la rencontre entre deux courants de la théologie russe, favorisée par le processus conciliaire.
Editeur : Cerf (17 juin 2010)
Rédigé par l'équipe de rédaction le 21 Juin 2010 à 10:40
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Une nouvelle date – la Journée du Baptême de la Russie – est apparue dans le calendrier russe.
La nouvelle fête sera célébrée le 28 juillet (le jour où l'Eglise orthodoxe russe commémore, selon l'ancien calendrier julien, l’adoption du christianisme, à la fin du 10e siècle, par le Grand Prince Vladimir de Kiev, et avec lui par tout son peuple). Par conséquent, la Journée du Baptême de la Russie a reçu le statut de fête nationale de même que les huit dates de commémoration déjà existantes.
L'archiprêtre Vsevolod Tchapline, président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, estime que c’est un événement positif: "Que cela plaise ou non, l'orthodoxie a joué un rôle exceptionnel dans le développement de la Russie...
Suite RIA novosti
La nouvelle fête sera célébrée le 28 juillet (le jour où l'Eglise orthodoxe russe commémore, selon l'ancien calendrier julien, l’adoption du christianisme, à la fin du 10e siècle, par le Grand Prince Vladimir de Kiev, et avec lui par tout son peuple). Par conséquent, la Journée du Baptême de la Russie a reçu le statut de fête nationale de même que les huit dates de commémoration déjà existantes.
L'archiprêtre Vsevolod Tchapline, président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, estime que c’est un événement positif: "Que cela plaise ou non, l'orthodoxie a joué un rôle exceptionnel dans le développement de la Russie...
Suite RIA novosti
Jean-Arnault Dérens
Autrefois république autonome rattachée à la Géorgie, l'Abkhazie a fait sécession après la sanglante guerre de 1992-1993. Après le conflit de l'été 2008 en Ossétie du Sud, l'Abkhazie a formellement proclamé son indépendance, aujourd'hui reconnue par la Russie, le Nicaragua, le Vénézuela et l'île Nauru, ainsi que d'autres «entités étatiques non reconnues», comme la République turque de Chypre du Nord.
Totalement dévastée par la guerre et l'embargo total appliqué par la Géorgie: Dans ce contexte délicat, l'Eglise orthodoxe essaie également de se reconstruire, valorisant ses origines anciennes et prestigieuses, et la présence du grand monastère de Novi Afon, le «Nouvel Athos», édifié par des moines russes au XIXe siècle sur un emplacement supposé du martyr de l'apôtre saint André...Suite "Religioscope"
Autrefois république autonome rattachée à la Géorgie, l'Abkhazie a fait sécession après la sanglante guerre de 1992-1993. Après le conflit de l'été 2008 en Ossétie du Sud, l'Abkhazie a formellement proclamé son indépendance, aujourd'hui reconnue par la Russie, le Nicaragua, le Vénézuela et l'île Nauru, ainsi que d'autres «entités étatiques non reconnues», comme la République turque de Chypre du Nord.
Totalement dévastée par la guerre et l'embargo total appliqué par la Géorgie: Dans ce contexte délicat, l'Eglise orthodoxe essaie également de se reconstruire, valorisant ses origines anciennes et prestigieuses, et la présence du grand monastère de Novi Afon, le «Nouvel Athos», édifié par des moines russes au XIXe siècle sur un emplacement supposé du martyr de l'apôtre saint André...Suite "Religioscope"
Le site Bogoslov.ru consacre une publication à la conférence internationale « La Cappadoce chrétienne et le Caucase ». Ce texte se fonde sur l’interview accordée par l’hiéromoine Joseph (Pavlincuk) et le diacre Augustin Sokolovsky à la chaîne de télévision de l’université de Tbilissi. Cette conférence s’est tenue du 2 au 4 juin dernier dans la capitale géorgienne. Parmi les intervenants ces deux représentants du diocèse de Chersonèse (PM).
Voici, en russe, le texte complet de cette interview
Voici, en russe, le texte complet de cette interview
Vladimir GOLOVANOW
Voilà une question qui s'est posée avec acuité dans nombre de nos débats mais, malheureusement, les positions exposées étaient souvent viciées par une approche polémique: au lieu d'écouter l'autre pour rechercher la part de vérité contenue dans ses arguments et progresser ensemble, chacun ne cherche qu'à imposer son point de vue, en dénaturant trop souvent le point de vue adverse pour mieux le combattre. C'est d'ailleurs cette façon d'aborder le sujet qui caractérise pratiquement toute l'abondante littérature consacrée à ce sujet depuis 10 siècles! Il me semble donc particulièrement intéressant de proposer un texte totalement différent et qui devrait, je pense, devenir fondamental: la Déclaration commune de la Commission théologique orthodoxe-catholique d’Amérique du Nord (25 octobre 2003) dont je reprends le titre pour cet article.
De 1999 à 2003, cette Commission a centré son dialogue sur cette question "reconnue pendant plus de douze siècles comme une des raisons principales de la division de nos Églises". Le résultat est un texte argumenté et dense de 16 pages que j'invite chacun à consulter. Je vais en donner quelques extraits ci-après pour stimuler les appétits :)!
(Les titres sont ceux du document d'origine et toutes les citations entre " " sont de ce document)
Voilà une question qui s'est posée avec acuité dans nombre de nos débats mais, malheureusement, les positions exposées étaient souvent viciées par une approche polémique: au lieu d'écouter l'autre pour rechercher la part de vérité contenue dans ses arguments et progresser ensemble, chacun ne cherche qu'à imposer son point de vue, en dénaturant trop souvent le point de vue adverse pour mieux le combattre. C'est d'ailleurs cette façon d'aborder le sujet qui caractérise pratiquement toute l'abondante littérature consacrée à ce sujet depuis 10 siècles! Il me semble donc particulièrement intéressant de proposer un texte totalement différent et qui devrait, je pense, devenir fondamental: la Déclaration commune de la Commission théologique orthodoxe-catholique d’Amérique du Nord (25 octobre 2003) dont je reprends le titre pour cet article.
De 1999 à 2003, cette Commission a centré son dialogue sur cette question "reconnue pendant plus de douze siècles comme une des raisons principales de la division de nos Églises". Le résultat est un texte argumenté et dense de 16 pages que j'invite chacun à consulter. Je vais en donner quelques extraits ci-après pour stimuler les appétits :)!
(Les titres sont ceux du document d'origine et toutes les citations entre " " sont de ce document)
"Nos deux traditions professent la « foi de Nicée » comme la formulation normative de notre compréhension de Dieu et de son action dans sa création, et elles considèrent la version révisée, associée avec le premier Concile de Constantinople (381), comme l’expression classique de cette foi. La plupart des catholiques cependant et les autres chrétiens d’Occident ont employé, au moins depuis la fin du sixième siècle, une traduction latine de ce Credo, qui ajoute à la confession que le Saint-Esprit « procède du Père » les mots « Filioque » (« et du Fils »). Pour la plupart des chrétiens occidentaux ces mots restent une des formulations centrales de leur foi, proclamée dans la liturgie, et fondement de la catéchèse et de la réflexion théologique. Pour les Catholiques et la majorité des Protestants, il s’agit simplement d’une donnée de l’enseignement courant de l’Église, et en tant que tel, partie intégrante de leur compréhension du dogme de la Sainte Trinité. Pourtant, au moins depuis la fin du huitième siècle la présence du « Filioque » dans la version occidentale du Credo a été une cause de scandale pour les chrétiens d’Orient, aussi bien en raison de la théologie trinitaire qu’elle exprime, qu’en raison de son adoption par un nombre croissant d’Églises en Occident comme formulation canonique d’un concile œcuménique reçu, sans accord œcuménique préalable. Au fur et à mesure qu’au cours du moyen âge la division entre chrétiens d’Orient et d’Occident s’aggravait, la théologie associée avec le « Filioque » et les questions de la structure de l’Église et de l’autorité en son sein, soulevées par son adoption, sont devenues un symbole des différences, un signe évident de ce que chaque partie de la chrétienté divisée trouvait comme manque ou distorsion chez l’autre.
Notre étude commune de cette question a impliqué notre Commission dans une intense recherche commune, une réflexion priante et des discussions intenses. (…) Nos discussions et notre déclaration commune ne mettront pas fin automatiquement à des siècles de désaccord entre nos Églises. Mais nous espérons qu’elles contribueront à la croissance de l’entente et du respect mutuels, et que, au temps voulu par Dieu, nos Églises ne considéreront plus comme une cause de séparation la manière dont nous réfléchissons à et parlons de cet Esprit, dont le fruit est amour et paix (cf. Gal 5, 22)."
Après cette introduction, le texte propose une étude en quatre parties:
I. Le Saint-Esprit dans les Ecritures
II. Considérations d’ordre historique
III. Considérations théologiques
IV. Recommandations
I. Le Saint-Esprit dans les Ecritures
En montrant les sources de notre connaissance du Saint Esprit à partir de la Bible (Ancien et Nouveau Testament) ce court chapitre met en évidence le socle commun à toutes les confessions chrétiennes.
II. Considérations d’ordre historique
Les traditions latines et grecques rendent témoignage à la même foi apostolique, mais ont décrit de manières différentes la relation entre les Personnes de la Trinité, la différence reflétant en général certains défis pastoraux différents de l’Église en Occident et en Orient. Ce chapitre, détaillé, est très important pour comprendre comment on est arrivé là. Je vais citer particulièrement des passages concernant l'époque contemporaine qui montrent une évolution de l'Église catholique que la majorité des Orthodoxes ne connaît (ou ne reconnait) pas suffisamment:
- 1974 marquait le septième centenaire du Concile de Lyon (1274) qui approuva formellement le Filioque, condamnait ceux qui avaient d’autres vues sur l’origine du Saint-Esprit et proclama la réunion entre les Églises d’Orient et d’Occident; les deux évêques byzantins envoyés comme délégués n’eurent pas la possibilité de présenter le point de vue oriental et les conclusions du concile de Lyon furent rejetées par le Concile oriental des Blachernes (Constantinople, 1285). "Dans ce contexte, il faut noter que le pape Paul VI, dans sa lettre commémorant le septième centenaire du Concile, a reconnu ce fait et a ajouté que « les latins ont choisi des textes et des formules qui exprimaient une ecclésiologie conçue et développée en Occident. Il est compréhensible…qu’une unité atteinte de cette manière ne pouvait pas être vraiment acceptée par la mentalité chrétienne orientale ». Un peu plus loin le pape, lorsqu’il parle du dialogue catholique-orthodoxe, fait remarquer : « …il réexaminera d’autres points controversés que Grégoire X et les Pères de Lyon ont estimé résolus »."
- 1982: "la première déclaration de la « Commission mixte internationale », intitulée « Le mystère de l’Église et de l’Eucharistie à la lumière du mystère de la Trinité », aborde rapidement le problème du Filioque dans le contexte d’une discussion ample des relations entre les Personnes de la S. Trinité. La déclaration écrit : « Sans vouloir encore résoudre les difficultés suscitées entre l’Orient et l’Occident au sujet de la relation entre le Fils et l’Esprit, nous pouvons déjà dire ensemble que cet Esprit qui procède du Père (Jn 15, 26), comme de la seule source dans la Trinité, et qui est devenu l’Esprit de notre filiation (Rm 8, 15) car il est aussi l’Esprit du Fils (Gal 4, 6), nous est communiqué, particulièrement dans l’Eucharistie, par ce Fils sur lequel il repose, dans le temps et dans l’éternité (Jn 1, 32) » (§ 6)."
"Plusieurs autres événements des dernières décennies indiquent une plus grande disponibilité de la part de Rome à reconnaître le Credo original de Constantinople. Lorsque le patriarche Dimitrios Ier a visité Rome le 7 décembre 1987, et encore pendant la visite du patriarche Bartholomée Ier à Rome en juin 1995, ils ont assisté à une Eucharistie célébrée par le pape Jean-Paul II dans la basilique Saint-Pierre. L’une et l’autre fois, le pape et le patriarche ont proclamé le Credo en grec (i. e. sans le Filioque). Le pape Jean-Paul II et le patriarche roumain Théoctiste ont fait de même en roumain lors de la messe papale à Rome le 13 octobre 2002. Le document Dominus Jesus, Sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Église,publié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi le 6 août 2000, ouvre ses réflexions théologiques sur l’enseignement essentiel de l’Église par le texte du Credo de 381, de nouveau sans l’addition du Filioque. Puisque aucune interprétation n’a été donnée de ces faits, ces développements suggèrent une conscience nouvelle du côté catholique du caractère unique du texte original grec du Credo, qui représente la formulation la plus authentique de la foi qui unit les chrétientés orientale et occidentale. (passage mis en gras par VG)
Peu de temps après la rencontre à Rome entre le pape Jean-Paul II et le patriarche œcuménique Bartholomée Ier le Vatican a publié le document « Les traditions grecque et latine concernant la procession du Saint-Esprit » (13 septembre 1995). Dans son intention, ce texte voulait fournir une nouvelle contribution au dialogue sur ce sujet controversé entre nos Églises. Parmi les multiples observations émises ce texte dit : « l’Église catholique reconnaît la valeur conciliaire, œcuménique, normative et irrévocable du symbole de foi professé en grec au second Concile œcuménique de Constantinople en 381, en tant que l’expression de l’unique foi commune de l’Église et de tous les chrétiens. Aucune confession de foi, propre à une tradition liturgique particulière, ne peut contredire cette expression de foi enseignée et professée par l’Église indivise ». (passage mis en gras par VG).Quoique l’Église catholique de toute évidence ne considère pas que le Filioque soit en contradiction avec le Credo de 381, il ne faudrait pas minimiser la portée de ce passage dans la déclaration vaticane de 1995. C’est en réponse à ce document important qu’a commencé en 1999 notre propre étude du Filioque, et nous espérons que la déclaration présente aidera à prolonger les échanges positifs entre nos deux Commissions, dont nous avons fait l’expérience."(passage mis en gras par VG)
III. Considérations théologiques:
"Dans toutes les discussions sur l’origine du Saint-Esprit dans le mystère de Dieu et les relations entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit, l’attitude première à cultiver est sans aucun doute l’humilité respectueuse. Nous ne pouvons affirmer que peu de choses sur le mystère de Dieu en lui-même et nos spéculations courent toujours le danger d’afficher un degré de clarté et de certitude exagéré. (…) La division entre nos Églises au sujet du Filioque aurait été moins grave si de part et d’autre au long des siècles, on était resté davantage conscient des limites de notre connaissance de Dieu.(passage mis en gras par VG)
La discussion ensuite de ce thème difficile a été souvent gênée par les distorsions de la polémique : chacun a caricaturé le point de vue de l’autre pour faire valoir ses arguments. Il n’est pas vrai, par exemple, que la théologie orthodoxe majoritaire conçoit la procession de l’Esprit comme sans rapport avec la relation du Fils avec le Père ; ou qu’elle pense que l’Esprit n’«appartient» pas au Fils lorsqu’Il est envoyé dans l’histoire. Il n’est pas vrai non plus que la théologie latine majoritaire aurait commencé sa réflexion trinitaire à partir d’une considération abstraite ou non-scripturaire de l’Essence divine, ou qu’elle pose deux causes de l’existence hypostatique de l’Esprit, ou qu’elle a l’intention d’assigner au Saint-Esprit un rôle subordonné au Fils, soit dans le mystère de Dieu soit dans l’histoire du salut.
Notre étude nous a convaincus que les traditions théologiques d’Orient et d’Occident sont substantiellement d’accord, depuis la période patristique, sur un certain nombre d’assertions fondamentales concernant la Sainte Trinité, qui se répercutent dans le débat sur le Filioque (passage mis en gras par VG):
…
Malgré cela, les traditions orientale et occidentale de réflexion sur le mystère de Dieu ont manifestement développé des catégories et des conceptions qui se différencient profondément. Il n’est pas possible de gommer simplement par des explications ces différences, pas plus que de leur donner un semblant d’équivalence par une argumentation superficielle. Il est possible de résumer les différences de la manière qui suit.
- 1) Le vocabulaire:
La controverse sur le Filioque est en premier lieu une controverse sur des mots. Plusieurs auteurs récents ont montré qu’une part du désaccord théologique entre nos Communions semble prendre racine dans des différences subtiles mais significatives concernant l’utilisation des termes-clefs employés pour parler de l’origine divine de l’Esprit. (…)
Bien que la différence entre les traditions grecque et latine dans sa compréhension de l’origine éternelle de l’Esprit est plus que verbale, la préoccupation initiale de l’Église grecque au sujet de l’insertion des mots Filioque dans la traduction grecque du Credo de 381, pourrait être due, comme Maxime le Confesseur l’a expliqué (Lettre à Marinus : PG 91, 133-136), à une mauvaise compréhension de part et d’autre des différents champs de signification impliqués dans les vocables grecs et latins qui désignent la « procession ».
- 2) Les problèmes de fond:
Deux problèmes principaux séparent manifestement les Églises d’Orient et d’Occident dans leur débat historique sur le Filioque. L’un est théologique au sens strict, et l’autre ecclésiologique.
a) Le problème théologique :
Si on comprend la « théologie » dans le sens patristique comme une réflexion sur Dieu comme Trinité, le problème théologique à l’arrière-plan de cette dispute consiste à savoir si l’on considère que le Fils joue un rôle quelconque dans l’origine de l’Esprit, en tant qu’hypostase ou « Personne » divine, du Père, qui est la source dernière du Mystère divin. (…)
Les traditions latine et grecque manifestent un certain désaccord sur la question fondamentale de l’origine éternelle de l’Esprit comme Personne divine distincte. La théologie occidentale au moyen âge, sous l’influence d’Anselme et de Thomas d’Aquin, conçoit presque unanimement l’identité de chaque Personne divine comme définie par ses « relations d’opposition » aux deux autres Personnes (en d’autres mots, par les relations d’origine qui les définissent mutuellement), et conclue que l’Esprit Saint ne pourrait pas être distingué hypostatiquement du Fils si l’Esprit « procédait » du Père seul. La compréhension latine de la processio comme terme générique de l’ « origine », on peut dire aussi qu’après tout que le Fils « procède du Père » en tant qu’engendré de lui. La théologie orientale, recourant à la tournure de Jean 15, 26 et du Credo de 381, continue de comprendre le langage de la « procession » (ekporeusis) comme indiquant une relation causale unique, exclusive et distincte entre l’Esprit et le Père. En général, elle limite le rôle du Fils à la « manifestation » et à la « mission » de l’Esprit dans l’agir divin de la création et de la rédemption. Ces différences, bien que subtiles, sont substantielles. Le poids même des traditions théologiques qui les soutiennent les rend d’autant plus difficile à réconcilier.
b) Le problème ecclésiologique :
L’autre question présente, depuis la fin du 8e siècle, dans le débat sur le Filioque, est celle de l’autorité pastorale et magistérielle dans l’Église ; plus spécifiquement, celle de l’autorité de l’évêque de Rome à résoudre définitivement les questions dogmatiques, simplement en vertu de sa charge. Depuis le Concile d’Éphèse (431), la tradition dogmatique des Églises orientale et occidentale a affirmé à plusieurs reprises que le critère dernier de l’orthodoxie dans l’interprétation de l’Évangile chrétien doit être « la foi de Nicée ». La tradition orthodoxe considère que les Credo et les canons formulés par les Conciles, reçus par les Églises apostoliques comme « œcuméniques », sont l’expression normative de cette foi, parce qu’ils expriment la foi apostolique universelle de toujours. La tradition catholique reçoit aussi les formules conciliaires comme dogmatiquement normatives, et attribue une importance unique aux sept Conciles acceptés comme œcuméniques par les Églises catholique et orthodoxe. La tradition catholique cependant, en reconnaissant la primauté universelle de l’évêque de Rome en matière de foi et de service à l’unité, accepte que le pape a autorité pour confirmer le processus de réception conciliaire et pour définir ce qui est ou n’est pas en conflit avec la « foi de Nicée » et la tradition apostolique. (…)
Tout comme dans le problème théologique de l’origine du Saint-Esprit, cette divergence dans la compréhension de la structure et de l’exercice de l’autorité en Église est certainement très grave. Il ne fait pas de doute que la primauté du pape, avec toutes ses implications, demeure le problème fondamental à l’arrière-plan de toutes les questions de théologie et de pratique qui continuent de diviser nos Communions. Nous avons néanmoins trouvé opportun de séparer méthodologiquement ces deux problèmes dans la discussion en cours sur le Filioque, et de reconnaître qu’il faut approcher le mystère des relations entre les Personnes en Dieu par un autre biais que par la question de savoir si oui ou non il est correct que les Églises d’Occident proclament la foi de Nicée en des termes qui ne coïncident pas avec le texte original du Credo de Nicée de 381.
c) Réflexions ultérieures
On a souvent remarqué que la théologie du Saint-Esprit est une aire sous-développée de la réflexion théologique chrétienne. Cela semble être vrai même pour la question de l’origine du Saint-Esprit. Quoiqu’on ait beaucoup écrit sur les arguments en faveur ou contraire à la théologie du Filioque depuis l’époque carolingienne, presque toute cette littérature a été de nature polémique, rédigée pour justifier des positions considérées de part et d’autre comme non négociables. Peu d’effort a été fait jusqu’aux temps modernes de chercher de nouvelles voies pour exprimer et expliquer la compréhension biblique et patristique de la personne et de l’œuvre de l’Esprit Saint. Cette recherche pourrait servir à reconsidérer à nouveaux frais la discussion et conduire toutes les Églises à un consensus sur des sujets essentiels en continuité avec les deux traditions. Récemment, un certain nombre de théologiens de différentes Églises a suggéré que le temps est venu de revenir ensemble à cette question, dans un esprit authentiquement œcuménique, et de chercher de nouvelles expressions dans notre articulation de la foi apostolique, qui pourraient jouir finalement d’une réception chrétienne œcuménique.
IV. Recommandations
Pleinement consciente de ses limites notre Commission formule néanmoins les recommandations théologiques et pratiques à l’adresse des fidèles et des évêques de nos Églises :
1. Que nos Églises s’engagent à un dialogue nouveau et sérieux sur l’origine et la personne du Saint-Esprit, en recourant aux Saintes Écritures et à toutes les richesses des traditions théologiques de nos deux Églises et qu’elles cherchent des voies constructives dans l’expression de ce qui est au cœur de notre foi dans cette question difficile ;
2. Que tous ceux qui sont engagés dans ce dialogue, reconnaissent expressément les limites de nos possibilités d’avancer des affirmations définitives sur Dieu lorsqu’il s’agit de sa vie intime.
3. Que dans l’avenir, en raison des progrès faits dans la compréhension réciproque durant les dernières décennies, les orthodoxes et les catholiques s’abstiennent d’étiqueter comme hérétiques les traditions les unes des autres sur la procession du Saint-Esprit ;
4. Que les théologiens orthodoxes et catholiques distinguent plus nettement la divinité et l’identité hypostatique du Saint-Esprit, dogme reçu dans nos Églises, et le mode d’origine de l’Esprit, dogme qui attend encore une solution œcuménique pleine et finale ;
5. Que les personnes engagées dans le dialogue sur ce problème distinguent, autant que possible, les questions théologiques du mode d’origine du Saint-Esprit des questions ecclésiologiques de la primauté et de l’autorité doctrinale dans l’Église, même si nous examinons sérieusement ensemble les deux questions ;
6. Que le dialogue théologique entre nos Églises prennent attentivement en considération le statut des conciles ultérieurs, tenus dans l’une et l’autre Églises, aux sept généralement reçus dans nos Églises ;
7. Que l’Église catholique, en raison de la valeur normative et dogmatiquement irréformable du Credo de 381, n’utilise que le texte grec original dans ses traductions pour usage catéchétique et liturgique ;
8. Que l’Église catholique, suite à un consensus théologique grandissant, et en particulier suite aux paroles de Paul VI, déclare que la condamnation du 2e Concile de Lyon (1274) de « ceux qui ont l’audace de nier que le Saint-Esprit procède éternellement du Père et du Fils » ne s’applique plus.
(…) Fin de citation.
Et je fais mienne la conclusion de ce document: "Nous prions pour que la compréhension qu’ont nos Églises de l’Esprit cesse d’être pour nous un scandale ou un obstacle à l’unité dans le Christ. Puisse l’unique vérité vers laquelle l’Esprit Saint nous conduit, être vraiment un « lien de la paix » (Eph 4, 3), pour nous et pour tous les chrétiens."
Notre étude commune de cette question a impliqué notre Commission dans une intense recherche commune, une réflexion priante et des discussions intenses. (…) Nos discussions et notre déclaration commune ne mettront pas fin automatiquement à des siècles de désaccord entre nos Églises. Mais nous espérons qu’elles contribueront à la croissance de l’entente et du respect mutuels, et que, au temps voulu par Dieu, nos Églises ne considéreront plus comme une cause de séparation la manière dont nous réfléchissons à et parlons de cet Esprit, dont le fruit est amour et paix (cf. Gal 5, 22)."
Après cette introduction, le texte propose une étude en quatre parties:
I. Le Saint-Esprit dans les Ecritures
II. Considérations d’ordre historique
III. Considérations théologiques
IV. Recommandations
I. Le Saint-Esprit dans les Ecritures
En montrant les sources de notre connaissance du Saint Esprit à partir de la Bible (Ancien et Nouveau Testament) ce court chapitre met en évidence le socle commun à toutes les confessions chrétiennes.
II. Considérations d’ordre historique
Les traditions latines et grecques rendent témoignage à la même foi apostolique, mais ont décrit de manières différentes la relation entre les Personnes de la Trinité, la différence reflétant en général certains défis pastoraux différents de l’Église en Occident et en Orient. Ce chapitre, détaillé, est très important pour comprendre comment on est arrivé là. Je vais citer particulièrement des passages concernant l'époque contemporaine qui montrent une évolution de l'Église catholique que la majorité des Orthodoxes ne connaît (ou ne reconnait) pas suffisamment:
- 1974 marquait le septième centenaire du Concile de Lyon (1274) qui approuva formellement le Filioque, condamnait ceux qui avaient d’autres vues sur l’origine du Saint-Esprit et proclama la réunion entre les Églises d’Orient et d’Occident; les deux évêques byzantins envoyés comme délégués n’eurent pas la possibilité de présenter le point de vue oriental et les conclusions du concile de Lyon furent rejetées par le Concile oriental des Blachernes (Constantinople, 1285). "Dans ce contexte, il faut noter que le pape Paul VI, dans sa lettre commémorant le septième centenaire du Concile, a reconnu ce fait et a ajouté que « les latins ont choisi des textes et des formules qui exprimaient une ecclésiologie conçue et développée en Occident. Il est compréhensible…qu’une unité atteinte de cette manière ne pouvait pas être vraiment acceptée par la mentalité chrétienne orientale ». Un peu plus loin le pape, lorsqu’il parle du dialogue catholique-orthodoxe, fait remarquer : « …il réexaminera d’autres points controversés que Grégoire X et les Pères de Lyon ont estimé résolus »."
- 1982: "la première déclaration de la « Commission mixte internationale », intitulée « Le mystère de l’Église et de l’Eucharistie à la lumière du mystère de la Trinité », aborde rapidement le problème du Filioque dans le contexte d’une discussion ample des relations entre les Personnes de la S. Trinité. La déclaration écrit : « Sans vouloir encore résoudre les difficultés suscitées entre l’Orient et l’Occident au sujet de la relation entre le Fils et l’Esprit, nous pouvons déjà dire ensemble que cet Esprit qui procède du Père (Jn 15, 26), comme de la seule source dans la Trinité, et qui est devenu l’Esprit de notre filiation (Rm 8, 15) car il est aussi l’Esprit du Fils (Gal 4, 6), nous est communiqué, particulièrement dans l’Eucharistie, par ce Fils sur lequel il repose, dans le temps et dans l’éternité (Jn 1, 32) » (§ 6)."
"Plusieurs autres événements des dernières décennies indiquent une plus grande disponibilité de la part de Rome à reconnaître le Credo original de Constantinople. Lorsque le patriarche Dimitrios Ier a visité Rome le 7 décembre 1987, et encore pendant la visite du patriarche Bartholomée Ier à Rome en juin 1995, ils ont assisté à une Eucharistie célébrée par le pape Jean-Paul II dans la basilique Saint-Pierre. L’une et l’autre fois, le pape et le patriarche ont proclamé le Credo en grec (i. e. sans le Filioque). Le pape Jean-Paul II et le patriarche roumain Théoctiste ont fait de même en roumain lors de la messe papale à Rome le 13 octobre 2002. Le document Dominus Jesus, Sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Église,publié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi le 6 août 2000, ouvre ses réflexions théologiques sur l’enseignement essentiel de l’Église par le texte du Credo de 381, de nouveau sans l’addition du Filioque. Puisque aucune interprétation n’a été donnée de ces faits, ces développements suggèrent une conscience nouvelle du côté catholique du caractère unique du texte original grec du Credo, qui représente la formulation la plus authentique de la foi qui unit les chrétientés orientale et occidentale. (passage mis en gras par VG)
Peu de temps après la rencontre à Rome entre le pape Jean-Paul II et le patriarche œcuménique Bartholomée Ier le Vatican a publié le document « Les traditions grecque et latine concernant la procession du Saint-Esprit » (13 septembre 1995). Dans son intention, ce texte voulait fournir une nouvelle contribution au dialogue sur ce sujet controversé entre nos Églises. Parmi les multiples observations émises ce texte dit : « l’Église catholique reconnaît la valeur conciliaire, œcuménique, normative et irrévocable du symbole de foi professé en grec au second Concile œcuménique de Constantinople en 381, en tant que l’expression de l’unique foi commune de l’Église et de tous les chrétiens. Aucune confession de foi, propre à une tradition liturgique particulière, ne peut contredire cette expression de foi enseignée et professée par l’Église indivise ». (passage mis en gras par VG).Quoique l’Église catholique de toute évidence ne considère pas que le Filioque soit en contradiction avec le Credo de 381, il ne faudrait pas minimiser la portée de ce passage dans la déclaration vaticane de 1995. C’est en réponse à ce document important qu’a commencé en 1999 notre propre étude du Filioque, et nous espérons que la déclaration présente aidera à prolonger les échanges positifs entre nos deux Commissions, dont nous avons fait l’expérience."(passage mis en gras par VG)
III. Considérations théologiques:
"Dans toutes les discussions sur l’origine du Saint-Esprit dans le mystère de Dieu et les relations entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit, l’attitude première à cultiver est sans aucun doute l’humilité respectueuse. Nous ne pouvons affirmer que peu de choses sur le mystère de Dieu en lui-même et nos spéculations courent toujours le danger d’afficher un degré de clarté et de certitude exagéré. (…) La division entre nos Églises au sujet du Filioque aurait été moins grave si de part et d’autre au long des siècles, on était resté davantage conscient des limites de notre connaissance de Dieu.(passage mis en gras par VG)
La discussion ensuite de ce thème difficile a été souvent gênée par les distorsions de la polémique : chacun a caricaturé le point de vue de l’autre pour faire valoir ses arguments. Il n’est pas vrai, par exemple, que la théologie orthodoxe majoritaire conçoit la procession de l’Esprit comme sans rapport avec la relation du Fils avec le Père ; ou qu’elle pense que l’Esprit n’«appartient» pas au Fils lorsqu’Il est envoyé dans l’histoire. Il n’est pas vrai non plus que la théologie latine majoritaire aurait commencé sa réflexion trinitaire à partir d’une considération abstraite ou non-scripturaire de l’Essence divine, ou qu’elle pose deux causes de l’existence hypostatique de l’Esprit, ou qu’elle a l’intention d’assigner au Saint-Esprit un rôle subordonné au Fils, soit dans le mystère de Dieu soit dans l’histoire du salut.
Notre étude nous a convaincus que les traditions théologiques d’Orient et d’Occident sont substantiellement d’accord, depuis la période patristique, sur un certain nombre d’assertions fondamentales concernant la Sainte Trinité, qui se répercutent dans le débat sur le Filioque (passage mis en gras par VG):
…
Malgré cela, les traditions orientale et occidentale de réflexion sur le mystère de Dieu ont manifestement développé des catégories et des conceptions qui se différencient profondément. Il n’est pas possible de gommer simplement par des explications ces différences, pas plus que de leur donner un semblant d’équivalence par une argumentation superficielle. Il est possible de résumer les différences de la manière qui suit.
- 1) Le vocabulaire:
La controverse sur le Filioque est en premier lieu une controverse sur des mots. Plusieurs auteurs récents ont montré qu’une part du désaccord théologique entre nos Communions semble prendre racine dans des différences subtiles mais significatives concernant l’utilisation des termes-clefs employés pour parler de l’origine divine de l’Esprit. (…)
Bien que la différence entre les traditions grecque et latine dans sa compréhension de l’origine éternelle de l’Esprit est plus que verbale, la préoccupation initiale de l’Église grecque au sujet de l’insertion des mots Filioque dans la traduction grecque du Credo de 381, pourrait être due, comme Maxime le Confesseur l’a expliqué (Lettre à Marinus : PG 91, 133-136), à une mauvaise compréhension de part et d’autre des différents champs de signification impliqués dans les vocables grecs et latins qui désignent la « procession ».
- 2) Les problèmes de fond:
Deux problèmes principaux séparent manifestement les Églises d’Orient et d’Occident dans leur débat historique sur le Filioque. L’un est théologique au sens strict, et l’autre ecclésiologique.
a) Le problème théologique :
Si on comprend la « théologie » dans le sens patristique comme une réflexion sur Dieu comme Trinité, le problème théologique à l’arrière-plan de cette dispute consiste à savoir si l’on considère que le Fils joue un rôle quelconque dans l’origine de l’Esprit, en tant qu’hypostase ou « Personne » divine, du Père, qui est la source dernière du Mystère divin. (…)
Les traditions latine et grecque manifestent un certain désaccord sur la question fondamentale de l’origine éternelle de l’Esprit comme Personne divine distincte. La théologie occidentale au moyen âge, sous l’influence d’Anselme et de Thomas d’Aquin, conçoit presque unanimement l’identité de chaque Personne divine comme définie par ses « relations d’opposition » aux deux autres Personnes (en d’autres mots, par les relations d’origine qui les définissent mutuellement), et conclue que l’Esprit Saint ne pourrait pas être distingué hypostatiquement du Fils si l’Esprit « procédait » du Père seul. La compréhension latine de la processio comme terme générique de l’ « origine », on peut dire aussi qu’après tout que le Fils « procède du Père » en tant qu’engendré de lui. La théologie orientale, recourant à la tournure de Jean 15, 26 et du Credo de 381, continue de comprendre le langage de la « procession » (ekporeusis) comme indiquant une relation causale unique, exclusive et distincte entre l’Esprit et le Père. En général, elle limite le rôle du Fils à la « manifestation » et à la « mission » de l’Esprit dans l’agir divin de la création et de la rédemption. Ces différences, bien que subtiles, sont substantielles. Le poids même des traditions théologiques qui les soutiennent les rend d’autant plus difficile à réconcilier.
b) Le problème ecclésiologique :
L’autre question présente, depuis la fin du 8e siècle, dans le débat sur le Filioque, est celle de l’autorité pastorale et magistérielle dans l’Église ; plus spécifiquement, celle de l’autorité de l’évêque de Rome à résoudre définitivement les questions dogmatiques, simplement en vertu de sa charge. Depuis le Concile d’Éphèse (431), la tradition dogmatique des Églises orientale et occidentale a affirmé à plusieurs reprises que le critère dernier de l’orthodoxie dans l’interprétation de l’Évangile chrétien doit être « la foi de Nicée ». La tradition orthodoxe considère que les Credo et les canons formulés par les Conciles, reçus par les Églises apostoliques comme « œcuméniques », sont l’expression normative de cette foi, parce qu’ils expriment la foi apostolique universelle de toujours. La tradition catholique reçoit aussi les formules conciliaires comme dogmatiquement normatives, et attribue une importance unique aux sept Conciles acceptés comme œcuméniques par les Églises catholique et orthodoxe. La tradition catholique cependant, en reconnaissant la primauté universelle de l’évêque de Rome en matière de foi et de service à l’unité, accepte que le pape a autorité pour confirmer le processus de réception conciliaire et pour définir ce qui est ou n’est pas en conflit avec la « foi de Nicée » et la tradition apostolique. (…)
Tout comme dans le problème théologique de l’origine du Saint-Esprit, cette divergence dans la compréhension de la structure et de l’exercice de l’autorité en Église est certainement très grave. Il ne fait pas de doute que la primauté du pape, avec toutes ses implications, demeure le problème fondamental à l’arrière-plan de toutes les questions de théologie et de pratique qui continuent de diviser nos Communions. Nous avons néanmoins trouvé opportun de séparer méthodologiquement ces deux problèmes dans la discussion en cours sur le Filioque, et de reconnaître qu’il faut approcher le mystère des relations entre les Personnes en Dieu par un autre biais que par la question de savoir si oui ou non il est correct que les Églises d’Occident proclament la foi de Nicée en des termes qui ne coïncident pas avec le texte original du Credo de Nicée de 381.
c) Réflexions ultérieures
On a souvent remarqué que la théologie du Saint-Esprit est une aire sous-développée de la réflexion théologique chrétienne. Cela semble être vrai même pour la question de l’origine du Saint-Esprit. Quoiqu’on ait beaucoup écrit sur les arguments en faveur ou contraire à la théologie du Filioque depuis l’époque carolingienne, presque toute cette littérature a été de nature polémique, rédigée pour justifier des positions considérées de part et d’autre comme non négociables. Peu d’effort a été fait jusqu’aux temps modernes de chercher de nouvelles voies pour exprimer et expliquer la compréhension biblique et patristique de la personne et de l’œuvre de l’Esprit Saint. Cette recherche pourrait servir à reconsidérer à nouveaux frais la discussion et conduire toutes les Églises à un consensus sur des sujets essentiels en continuité avec les deux traditions. Récemment, un certain nombre de théologiens de différentes Églises a suggéré que le temps est venu de revenir ensemble à cette question, dans un esprit authentiquement œcuménique, et de chercher de nouvelles expressions dans notre articulation de la foi apostolique, qui pourraient jouir finalement d’une réception chrétienne œcuménique.
IV. Recommandations
Pleinement consciente de ses limites notre Commission formule néanmoins les recommandations théologiques et pratiques à l’adresse des fidèles et des évêques de nos Églises :
1. Que nos Églises s’engagent à un dialogue nouveau et sérieux sur l’origine et la personne du Saint-Esprit, en recourant aux Saintes Écritures et à toutes les richesses des traditions théologiques de nos deux Églises et qu’elles cherchent des voies constructives dans l’expression de ce qui est au cœur de notre foi dans cette question difficile ;
2. Que tous ceux qui sont engagés dans ce dialogue, reconnaissent expressément les limites de nos possibilités d’avancer des affirmations définitives sur Dieu lorsqu’il s’agit de sa vie intime.
3. Que dans l’avenir, en raison des progrès faits dans la compréhension réciproque durant les dernières décennies, les orthodoxes et les catholiques s’abstiennent d’étiqueter comme hérétiques les traditions les unes des autres sur la procession du Saint-Esprit ;
4. Que les théologiens orthodoxes et catholiques distinguent plus nettement la divinité et l’identité hypostatique du Saint-Esprit, dogme reçu dans nos Églises, et le mode d’origine de l’Esprit, dogme qui attend encore une solution œcuménique pleine et finale ;
5. Que les personnes engagées dans le dialogue sur ce problème distinguent, autant que possible, les questions théologiques du mode d’origine du Saint-Esprit des questions ecclésiologiques de la primauté et de l’autorité doctrinale dans l’Église, même si nous examinons sérieusement ensemble les deux questions ;
6. Que le dialogue théologique entre nos Églises prennent attentivement en considération le statut des conciles ultérieurs, tenus dans l’une et l’autre Églises, aux sept généralement reçus dans nos Églises ;
7. Que l’Église catholique, en raison de la valeur normative et dogmatiquement irréformable du Credo de 381, n’utilise que le texte grec original dans ses traductions pour usage catéchétique et liturgique ;
8. Que l’Église catholique, suite à un consensus théologique grandissant, et en particulier suite aux paroles de Paul VI, déclare que la condamnation du 2e Concile de Lyon (1274) de « ceux qui ont l’audace de nier que le Saint-Esprit procède éternellement du Père et du Fils » ne s’applique plus.
(…) Fin de citation.
Et je fais mienne la conclusion de ce document: "Nous prions pour que la compréhension qu’ont nos Églises de l’Esprit cesse d’être pour nous un scandale ou un obstacle à l’unité dans le Christ. Puisse l’unique vérité vers laquelle l’Esprit Saint nous conduit, être vraiment un « lien de la paix » (Eph 4, 3), pour nous et pour tous les chrétiens."
Le patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Irinej, a lancé vendredi au Kosovo un appel en faveur de la réconciliation entre Kosovars albanais et serbes, à l'occasion de sa première visite depuis sa prise de fonctions au début de l'année.
"Nous avons vécu ici ensemble et proches les uns des autres pendant des siècles, trouvant un langage commun et une façon de vivre commune", a déclaré le patriarche Irinej devant des journalistes à Pec, dans le nord-ouest du Kosovo.
Pec est considéré par les orthodoxes serbes comme le berceau de leur Eglise. Suite AFP
"Nous avons vécu ici ensemble et proches les uns des autres pendant des siècles, trouvant un langage commun et une façon de vivre commune", a déclaré le patriarche Irinej devant des journalistes à Pec, dans le nord-ouest du Kosovo.
Pec est considéré par les orthodoxes serbes comme le berceau de leur Eglise. Suite AFP
Michel Janva , le 18 juin 2010
La Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg condamne la Turquie à restituer l'orphelinat de Buyukada au Patriarcat Oecuménique de Constantinople. Cette sentence a été prise à l'unanimité et pourrait mettre un terme à une longue procédure ouverte en 1997, quand les autorités turques s'étaient emparés du domaine sans aucune indemnité, si la Turquie se résout à l'appliquer. Suite ICI
La Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg condamne la Turquie à restituer l'orphelinat de Buyukada au Patriarcat Oecuménique de Constantinople. Cette sentence a été prise à l'unanimité et pourrait mettre un terme à une longue procédure ouverte en 1997, quand les autorités turques s'étaient emparés du domaine sans aucune indemnité, si la Turquie se résout à l'appliquer. Suite ICI
par Philippe Clanché
Annoncé depuis plus d’un siècle, le Concile pan-orthodoxe pourrait se tenir prochainement. Si Moscou et Constantinople le veulent vraiment…
Depuis quelques semaines, le monde orthodoxe est en effervescence. Le fameux Concile pan-orthodoxe, réunion officielle de tous les familles issues du grand schisme d’Orient (en 1054), pourrait bientôt se réunir.Souhaité par Constantinople depuis 1901, préparé de réunions en réunions depuis 1961, l’évènement ne serait donc plus l’Arlésienne du monde orthodoxe ? Tout le monde ne partage pas cet optimisme.
« Le Concile n’a pas d’objet dogmatique, mais répond à un souci d’organisation, explique François Thual, conseiller pour les affaires stratégiques au Sénat et orthodoxe converti (1). Le droit canon, reconnu par toutes les Églises, prévoit qu’une ville ne doit avoir qu’un évêque. Or, avec les différentes diasporas, venues de Russie ou de Grèce notamment, ce n’est plus le cas »....
Suite temoignagechretien
Annoncé depuis plus d’un siècle, le Concile pan-orthodoxe pourrait se tenir prochainement. Si Moscou et Constantinople le veulent vraiment…
Depuis quelques semaines, le monde orthodoxe est en effervescence. Le fameux Concile pan-orthodoxe, réunion officielle de tous les familles issues du grand schisme d’Orient (en 1054), pourrait bientôt se réunir.Souhaité par Constantinople depuis 1901, préparé de réunions en réunions depuis 1961, l’évènement ne serait donc plus l’Arlésienne du monde orthodoxe ? Tout le monde ne partage pas cet optimisme.
« Le Concile n’a pas d’objet dogmatique, mais répond à un souci d’organisation, explique François Thual, conseiller pour les affaires stratégiques au Sénat et orthodoxe converti (1). Le droit canon, reconnu par toutes les Églises, prévoit qu’une ville ne doit avoir qu’un évêque. Or, avec les différentes diasporas, venues de Russie ou de Grèce notamment, ce n’est plus le cas »....
Suite temoignagechretien
l’Université Libre de Bruxelles
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Voici les invitations à assister à notre colloque scientifique des 29 et 30 juin, qui se tiendra finalement à l’ULB, et non à l’académie royale, comme initialement prévu. Vous y êtes très bienvenus. Vous pouvez bien sur réadresser ces invitations aux historiens intéressés que vous connaissez.
Bien à vous et peut-être au plaisir de vous revoir
Daniel Stevens Président,
Fondation pour la Préservation du Patrimoine Russe dans l'UE
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Voici les invitations à assister à notre colloque scientifique des 29 et 30 juin, qui se tiendra finalement à l’ULB, et non à l’académie royale, comme initialement prévu. Vous y êtes très bienvenus. Vous pouvez bien sur réadresser ces invitations aux historiens intéressés que vous connaissez.
Bien à vous et peut-être au plaisir de vous revoir
Daniel Stevens Président,
Fondation pour la Préservation du Patrimoine Russe dans l'UE
FONDATION POUR LA PRESERVATION DU PATRIMOINE RUSSE
DANS L'UNION EUROPEENNE
La Fondation a le plaisir de vous inviter au Colloque international :
Relations entre Méthodologie et Idéologie en Sciences historiques
Application à l’histoire de la Russie et de l’URSS aux 19ème et 20ème siècles
qui se tiendra à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) à la Faculté de Philosophie et lettres Auditoire AW1.121, Bâtiment A, Av. Franklin Roosevelt 50 à 1000 Bruxelles
Les 29 et 30 juin 2010
L’urgence de l'étude des relations entre méthodologie et idéologie s'étend aujourd’hui, à toutes les sciences.
Par le présent colloque, nous proposons d’appliquer ce problème général à l’histoire de la Russie et de l'URSS des XIX et XXe siècles, en tant qu’introduction à l’étude scientifique des relations humaines internationales et régionales au sein de l'Europe contemporaine. Le débat sera élargi à des aspects de l’étude scientifique de l’histoire coloniale.
L'intérêt de ce colloque est rehaussé par le fait qu'il réunit des historiens de l'Europe de l'Est et de l'Ouest.
Une partie des communications sera consacrée à l’aspect théorique des relations entre méthodologie et idéologie ; une autre, aux observations de domaines choisis de l’histoire des pays de l’Est européen. Les communications qui se feront en russe, en français et en anglais, seront traduites et publiées ultérieurement. Elles seront disponibles par souscription. Les résumés et traductions qui nous seront parvenus seront remis aux participants
L’accès est libre mais sera réservé à ceux qui se seront inscrits avant le 25 juin 2010.
P.A.F. Pauses café et déjeuner : 15€ par jour (A payer au compte ING 310-1446138-51 de la FPPR)
Les inscriptions peuvent se faire par tél ou email à l’adresse ci- dessous :
André Schorochoff tel (00 32) 2 384 37 40 [ Email]mail: a.schoro@skynet.be
Voir plan sur
....................................................................
PROGRAMME
Université Libre de Bruxelles (ULB), faculté de Philosophie et lettres, auditoire AW1.121, bâtiment A, Av. Franklin Roosevelt 50 à 1000 Bruxelles
Programme des interventions du 29 juin 2010
Horaire Orateurs Communications
8.30 Inscriptions
9.00 D. Stevens
J.-P. Devroey
Nicolas Bieliavsky
Accueil des participants au nom de la FPPR
Accueil des participants à l’ULB par l’ancien doyen de la Faculté
Introduction et organisation du colloque
9.30
Session 1
M.-P.REY
Evguenii Mass
Nicolas Bieliavsky
Alla Namazova
Remarques sur le problème général posé par le colloque dans les sciences physiques et mathématiques (en français*)
Aspects théoriques actuels des relations entre méthodologie et idéologie chez l’individu et dans son groupe sociologique (Fr*)
Méthodologie et historiographie dans l’étude de l’émigration russe en Europe (en français*)
10.30 Pause café
11.00
Session 2
M.-P. REY
Viatcheslav Popkov
André Kovalev
Les particularités méthodologiques de l’étude scientifique de l’émigration russe (en russe*)
Aspects théoriques de la relation entre méthodologie et idéologie en science (en français*)
12.00 Déjeuner
13.30
Session 3
A.MERLIN
Nina Vashkau
Velikhan Mirzekhanov
Les Russes allemands, les vagues d'immigration. Problèmes de la méthodologie de la recherche (en russe*)
Influence de l’idéologie sur l’étude scientifique du phénomène du colonialisme en URSS et dans la Russie postsoviétique (en russe*)
14.30 Pause café
15.00
Session 4
A.MERLIN
Alexandra Khorocheva
André Linard
L'image de la Belgique dans l'opinion publique russe pendant les années de la première guerre mondiale (en français*).
L’impossible et nécessaire recherche d’objectivité. Le point de vue d’un journaliste. (en français*)
16.00
Session 5 A.MERLIN
Jean Luc Vellut
Clémentine Faik-Nzuji
Les idéologies dans l’écriture des histoires des Empires : à propos du temps colonial dans l’histoire du Congo. (en français*)
Perceptions de l’histoire. Le point de vue d’une africaniste. (en français *)
17.00 Sergueï Chernychov, Projection de 2 films historiques concernant l’histoire et l’architecture russe (en russe – sous-titrages en français ou anglais)
18.30 Fin de la première journée
* Pour plusieurs interventions, les participants recevront un résumé en français ou en russe
FPPR, Fondation pour la Preservation du Patrimoine Russse dans l’Union Européenne, 48, Avenue E. Parmentier, 1150 Bruxelles Tel. + Fax 02 - 770.31.19
E-mail : dstevensric@skynet.be Compte bancaire : 310-1446138-51 (Code IBAN : BE75 3101 4461 3851 - Code BIC de la banque ING Belgium : BBRUBEBB)
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FPPR
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Colloque Méthodologie et idéologie en sciences historiques, application à l’histoire de Russie et d’URSS aux 19e et 20e s.
Université Libre de Bruxelles (ULB), faculté de Philosophie et lettres, auditoire AW1.121, bâtiment A, Av. Franklin Roosevelt 50 à 1000 Bruxelles
Programme des interventions du 30 juin 2010
Horaire Orateurs Communications
9.30
Session 6
1. NAMAZOVA
Viatcheslav Poliakov
Mikhaïl Kovalev
L'évolution de la méthodologie de l’étude de la Russie soviétique au XXe siècle (en russe*)
Entre politique et idéologie : les métamorphoses de l’histoire de la mémoire de l’émigration (en français*).
10.30 Pause café
11.00
Session 7
A. NAMAZOVA
Anthony Kroner
Vadim Zhukov
La Biographie et les caractéristiques du général Wrangel (en français*).
Le modèle idéologique des journaux révolutionnaires en Russie pendant les années 1905-1907 (d’après les matériaux de l’époque) (en français ou en russe*)
12.00 Déjeuner
13.30
Session 8
N. BIELIAVSKY
Maria Vasilieva
Tatiana Teterevleva
P.M. Bitsilli à propos de l’antinomie de l’historicisme (en russe *)
L’émigration russe de la période révolutionnaire, ses centres et sa périphérie: aspects théoriques de la recherche interdisciplinaire (en anglais*)
14.30 Pause café
15.00
Session 9
N. BIELIAVSKY
Natalya Kosmarskaya
André Schorochoff
If not Diaspora Then What? Redefining Status of Russian-Speakers in the Post-Soviet States Within a Historical Frame (Angl.)
Les histoires de famille, base de l’Histoire. L’étude des généalogies, méthodes et préjugés (en français).
16.00
Session 10
N. IELIAVSKY
Elena Mironova Les problèmes de la patrie et du patriotisme dans la recherche idéologique de l’émigration blanche (d’après les archives des diplomates non bolcheviques) (en français)
16.30 Sergueï Chernyshev Projection de 2 films historiques concernant l’histoire et l’architecture russe (en russe – sous-titrages en français ou anglais)
17.30 Nicolas Bieliavsky Conclusions
DANS L'UNION EUROPEENNE
La Fondation a le plaisir de vous inviter au Colloque international :
Relations entre Méthodologie et Idéologie en Sciences historiques
Application à l’histoire de la Russie et de l’URSS aux 19ème et 20ème siècles
qui se tiendra à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) à la Faculté de Philosophie et lettres Auditoire AW1.121, Bâtiment A, Av. Franklin Roosevelt 50 à 1000 Bruxelles
Les 29 et 30 juin 2010
L’urgence de l'étude des relations entre méthodologie et idéologie s'étend aujourd’hui, à toutes les sciences.
Par le présent colloque, nous proposons d’appliquer ce problème général à l’histoire de la Russie et de l'URSS des XIX et XXe siècles, en tant qu’introduction à l’étude scientifique des relations humaines internationales et régionales au sein de l'Europe contemporaine. Le débat sera élargi à des aspects de l’étude scientifique de l’histoire coloniale.
L'intérêt de ce colloque est rehaussé par le fait qu'il réunit des historiens de l'Europe de l'Est et de l'Ouest.
Une partie des communications sera consacrée à l’aspect théorique des relations entre méthodologie et idéologie ; une autre, aux observations de domaines choisis de l’histoire des pays de l’Est européen. Les communications qui se feront en russe, en français et en anglais, seront traduites et publiées ultérieurement. Elles seront disponibles par souscription. Les résumés et traductions qui nous seront parvenus seront remis aux participants
L’accès est libre mais sera réservé à ceux qui se seront inscrits avant le 25 juin 2010.
P.A.F. Pauses café et déjeuner : 15€ par jour (A payer au compte ING 310-1446138-51 de la FPPR)
Les inscriptions peuvent se faire par tél ou email à l’adresse ci- dessous :
André Schorochoff tel (00 32) 2 384 37 40 [ Email]mail: a.schoro@skynet.be
Voir plan sur
....................................................................
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Programme des interventions du 29 juin 2010
Horaire Orateurs Communications
8.30 Inscriptions
9.00 D. Stevens
J.-P. Devroey
Nicolas Bieliavsky
Accueil des participants au nom de la FPPR
Accueil des participants à l’ULB par l’ancien doyen de la Faculté
Introduction et organisation du colloque
9.30
Session 1
M.-P.REY
Evguenii Mass
Nicolas Bieliavsky
Alla Namazova
Remarques sur le problème général posé par le colloque dans les sciences physiques et mathématiques (en français*)
Aspects théoriques actuels des relations entre méthodologie et idéologie chez l’individu et dans son groupe sociologique (Fr*)
Méthodologie et historiographie dans l’étude de l’émigration russe en Europe (en français*)
10.30 Pause café
11.00
Session 2
M.-P. REY
Viatcheslav Popkov
André Kovalev
Les particularités méthodologiques de l’étude scientifique de l’émigration russe (en russe*)
Aspects théoriques de la relation entre méthodologie et idéologie en science (en français*)
12.00 Déjeuner
13.30
Session 3
A.MERLIN
Nina Vashkau
Velikhan Mirzekhanov
Les Russes allemands, les vagues d'immigration. Problèmes de la méthodologie de la recherche (en russe*)
Influence de l’idéologie sur l’étude scientifique du phénomène du colonialisme en URSS et dans la Russie postsoviétique (en russe*)
14.30 Pause café
15.00
Session 4
A.MERLIN
Alexandra Khorocheva
André Linard
L'image de la Belgique dans l'opinion publique russe pendant les années de la première guerre mondiale (en français*).
L’impossible et nécessaire recherche d’objectivité. Le point de vue d’un journaliste. (en français*)
16.00
Session 5 A.MERLIN
Jean Luc Vellut
Clémentine Faik-Nzuji
Les idéologies dans l’écriture des histoires des Empires : à propos du temps colonial dans l’histoire du Congo. (en français*)
Perceptions de l’histoire. Le point de vue d’une africaniste. (en français *)
17.00 Sergueï Chernychov, Projection de 2 films historiques concernant l’histoire et l’architecture russe (en russe – sous-titrages en français ou anglais)
18.30 Fin de la première journée
* Pour plusieurs interventions, les participants recevront un résumé en français ou en russe
FPPR, Fondation pour la Preservation du Patrimoine Russse dans l’Union Européenne, 48, Avenue E. Parmentier, 1150 Bruxelles Tel. + Fax 02 - 770.31.19
E-mail : dstevensric@skynet.be Compte bancaire : 310-1446138-51 (Code IBAN : BE75 3101 4461 3851 - Code BIC de la banque ING Belgium : BBRUBEBB)
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Colloque Méthodologie et idéologie en sciences historiques, application à l’histoire de Russie et d’URSS aux 19e et 20e s.
Université Libre de Bruxelles (ULB), faculté de Philosophie et lettres, auditoire AW1.121, bâtiment A, Av. Franklin Roosevelt 50 à 1000 Bruxelles
Programme des interventions du 30 juin 2010
Horaire Orateurs Communications
9.30
Session 6
1. NAMAZOVA
Viatcheslav Poliakov
Mikhaïl Kovalev
L'évolution de la méthodologie de l’étude de la Russie soviétique au XXe siècle (en russe*)
Entre politique et idéologie : les métamorphoses de l’histoire de la mémoire de l’émigration (en français*).
10.30 Pause café
11.00
Session 7
A. NAMAZOVA
Anthony Kroner
Vadim Zhukov
La Biographie et les caractéristiques du général Wrangel (en français*).
Le modèle idéologique des journaux révolutionnaires en Russie pendant les années 1905-1907 (d’après les matériaux de l’époque) (en français ou en russe*)
12.00 Déjeuner
13.30
Session 8
N. BIELIAVSKY
Maria Vasilieva
Tatiana Teterevleva
P.M. Bitsilli à propos de l’antinomie de l’historicisme (en russe *)
L’émigration russe de la période révolutionnaire, ses centres et sa périphérie: aspects théoriques de la recherche interdisciplinaire (en anglais*)
14.30 Pause café
15.00
Session 9
N. BIELIAVSKY
Natalya Kosmarskaya
André Schorochoff
If not Diaspora Then What? Redefining Status of Russian-Speakers in the Post-Soviet States Within a Historical Frame (Angl.)
Les histoires de famille, base de l’Histoire. L’étude des généalogies, méthodes et préjugés (en français).
16.00
Session 10
N. IELIAVSKY
Elena Mironova Les problèmes de la patrie et du patriotisme dans la recherche idéologique de l’émigration blanche (d’après les archives des diplomates non bolcheviques) (en français)
16.30 Sergueï Chernyshev Projection de 2 films historiques concernant l’histoire et l’architecture russe (en russe – sous-titrages en français ou anglais)
17.30 Nicolas Bieliavsky Conclusions
Claire LESEGRETAIN
Le 70e anniversaire de l’Appel du 18-Juin du général de Gaulle est l’occasion de rendre hommage à ceux qui, en vertu de leurs convictions religieuses, ont lutté contre le nazisme et le totalitarisme communiste
« La première chose que je découvris, c’était la présence du mal. La violence régnait ; les coups étaient administrés sans miséricorde et sans aucune retenue. J’étais à la fois horrifié et fasciné. Pour la première fois de ma vie, je faisais une expérience palpable de la puissance du mal, laquelle semblait surpasser entièrement la force du bien… »
Ainsi témoigne le jésuite américain Walter J. Ciszek (1), qui passa vingt-trois ans (1940-1963) dans les prisons soviétiques et les goulags de Sibérie. Pourtant, avec d’autres prêtres catholiques, il parviendra à célébrer la messe en cachette, malgré l’interdiction formelle de tout acte religieux dans le goulag. Il réussira même à donner les Exercices spirituels ignatiens aux prêtres et prisonniers catholiques du camp…
Le 70e anniversaire de l’Appel du 18-Juin du général de Gaulle est l’occasion de rendre hommage à ceux qui, en vertu de leurs convictions religieuses, ont lutté contre le nazisme et le totalitarisme communiste
« La première chose que je découvris, c’était la présence du mal. La violence régnait ; les coups étaient administrés sans miséricorde et sans aucune retenue. J’étais à la fois horrifié et fasciné. Pour la première fois de ma vie, je faisais une expérience palpable de la puissance du mal, laquelle semblait surpasser entièrement la force du bien… »
Ainsi témoigne le jésuite américain Walter J. Ciszek (1), qui passa vingt-trois ans (1940-1963) dans les prisons soviétiques et les goulags de Sibérie. Pourtant, avec d’autres prêtres catholiques, il parviendra à célébrer la messe en cachette, malgré l’interdiction formelle de tout acte religieux dans le goulag. Il réussira même à donner les Exercices spirituels ignatiens aux prêtres et prisonniers catholiques du camp…
« Ces prêtres prisonniers devaient raviver leur foi en la victoire du Christ, poursuit le P. Ciszek. Les épreuves qu’ils traversaient étaient bien trop grandes pour les affronter seuls. Une retraite ne pouvait bien sûr changer la réalité du camp, mais elle avait un réel effet sur l’âme du prêtre qui la suivait.
SUITE La Croix
SUITE La Croix
Le nouveau patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Irinej, doit se rendre vendredi au Kosovo, au patriarcat de Pec, pour la première fois depuis sa prise de fonctions en janvier, a annoncé jeudi l'agence Tanjug.
Le patriarche Irinej, accompagné du ministre serbe pour le Kosovo, Goran Bogdanovic, et du ministre pour la Religion, Bogoljub Sijakovic, rencontrera des prêtres et des moines au patriarcat de Pec, le berceau de l'Eglise orthodoxe serbe, a précisé l'agence. Aucun représentant de l'Eglise orthodoxe n'était disponible jeudi soir pour commenter l'information Suite AFP
Le métropolite Hilarion, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, estime dans une interview accordée à la chaîne « Russia 24 » que l’Eglise doit s’employer à stabiliser ses revenus. " L’Eglise doit disposer de sources de revenus stables. Ces revenus ne peuvent provenir que des dons des paroissiens. Nous ne pouvons exister que des sommes résultant de la vente de cierges, d’icônes ou de livres religieux. Les évêques consacrent une grande partie de leur temps à la recherche de sponsors, cela n’est normal. Les dépenses de l’Eglise sont immenses : impôts, factures d’électricité, frais de ravalement.
Les biens de l’Eglise ont été nationalisés et dilapidés par le régime soviétique, telle est l’explication de ces difficultés. Dans le monde occidental les donations des croyants sont suffisantes pour équilibrer le budget des églises. En Russie nous n’avons malheureusement pas réalisé cet équilibre : les salaires sont très bas, les prix très élevés. Si l’Eglise disposait de sources de revenus stables elle serait à même de mener des activités de bienfaisance plus étendues, d’entretenir des institutions pour personnes âgées, des orphelinats, des écoles comme cela se fait dans le monde occidental"
A la veille de son départ de Russie le patriarche Bartholomé a accordé une longue et importante interview à la chaîne «Russia 24» Nous en publions quelques extraits (les questions sont omises ainsi que ce qui a été publié antérieurement sur « Parlons ») :
« J’ai constaté en Russie où je me suis rendu la dernière fois en 1993 de très grands changements. Le régime précédent venait de tomber, l’époque était difficile mais l’on sentait déjà l’ampleur des bouleversements à venir. 17 ans après je me sens dans une autre Russie. Je vois que les gens sont convaincus d’aller vers un avenir meilleur. La foi en Dieu est présente partout, il n’est plus nécessaire aux croyants de se cacher. Les habitants ont oublié la peur, les raisons d’être dans la clandestinité ne sont plus là. Cela concerne non seulement les gens simples mais aussi les dirigeants de l’Etat qui, le président Medvedev et le premier-ministre Poutine les premiers sont des chrétiens fervents. Ils n’en font pas mystère et manifestent ouvertement leur foi lors des évènements officiels. Les biens qui avaient été à l’époque confisqués à l’Eglise lui sont progressivement restitués, les fondements de la culture orthodoxe sont enseignés à l’école, il y a des aumôniers dans les unités militaires, les autorités coopèrent avec le patriarche, avec les responsables de l’Eglise. Tout ceci nous remplit d’espoir, le pays, sont peuple ont un grand avenir devant eux…
« J’ai constaté en Russie où je me suis rendu la dernière fois en 1993 de très grands changements. Le régime précédent venait de tomber, l’époque était difficile mais l’on sentait déjà l’ampleur des bouleversements à venir. 17 ans après je me sens dans une autre Russie. Je vois que les gens sont convaincus d’aller vers un avenir meilleur. La foi en Dieu est présente partout, il n’est plus nécessaire aux croyants de se cacher. Les habitants ont oublié la peur, les raisons d’être dans la clandestinité ne sont plus là. Cela concerne non seulement les gens simples mais aussi les dirigeants de l’Etat qui, le président Medvedev et le premier-ministre Poutine les premiers sont des chrétiens fervents. Ils n’en font pas mystère et manifestent ouvertement leur foi lors des évènements officiels. Les biens qui avaient été à l’époque confisqués à l’Eglise lui sont progressivement restitués, les fondements de la culture orthodoxe sont enseignés à l’école, il y a des aumôniers dans les unités militaires, les autorités coopèrent avec le patriarche, avec les responsables de l’Eglise. Tout ceci nous remplit d’espoir, le pays, sont peuple ont un grand avenir devant eux…
La liberté de conscience existe en Russie et ne s’applique pas exclusivement aux chrétiens orthodoxes mais aussi aux représentants des autres confessions qui peuvent sans la moindre restriction exercer leurs cultes. C’est ce qui doit être dans tout pays authentiquement libre, l’Etat doit y respecter les droits des minorités religieuses.
Vous avez un nouveau et jeune patriarche en la personne de notre frère Cyrille, un homme d’expérience, d’une grande intelligence, d’une immense énergie. Il s’est entouré de collaborateurs brillants. Il a su établir d’excellentes relations avec le pouvoir et ceci pour le bien du peuple…
L’âme russe s’est toujours distinguée par sa piété, la profondeur de sa foi. Malheureusement tant de choses ont été anéanties. Ce qui s’est conservé atteste de la noblesse d’âme du peuple russe.
De même que lors de la visite du patriarche Cyrille à Constantinople il y a un an nous avons pu aboutir à plusieurs accords. Il s’agit en premier d’établir des relations sincères et fraternelles, de coopérer pour le bien de nos Églises et de toute l’orthodoxie. C’est dans un esprit d’amour et d’ouverture qu’il nous convient d’aborder d’éventuelles divergences.
L’une de nos tâches essentielles consiste à préparer les Saint et Grand Concile… Ce travail a commencé en 2008 lors de la rencontre au Phanar des primats des Églises locales…
Nous avons signé un texte commun où il est fait mention des problèmes qui préoccupent les orthodoxes dans le monde… L’ordre du jour est d’ores et déjà défini. Il comprend 10 thèmes principaux. Deux rencontres préparatoires ont déjà eu lieu. En 2009 nous nous sommes vus au Centre œcuménique de Chambésy. Le Concile discutera entre autre des modalités de l’octroi de l’autocéphalie ou de l’autonomie des Églises, du carême, des obstacles à la conclusion du mariage ainsi que d’autres questions qui surviennent dans la vie des orthodoxes…
… A propos de la situation ecclésiale en Ukraine où l’Eglise souffre depuis plusieurs années du schisme mais ces derniers temps de nombreux croyants reviennent dans la Mère Eglise. Qu’ils n’hésitent pas, qu’ils rejoignent l’Eglise canonique, nef de salut. J’ai dit au métropolite Vladimir de Kiev que je lui souhaite d’être témoin de la nouvelle unité de l’Eglise d’Ukraine (cf. communiqué daté du 17 juin : « Les croyants continuent à réintégrer l’Eglise orthodoxe d’Ukraine »).Le patriarcat œcuménique a toujours pris très à cœur la situation en Ukraine. Nous recevons de nombreuses demandes de venir en aide en vue de contribuer à guérir les plaies infligées par ce schisme. Jamais nous n’avons été indifférents face à cette situation. Nous nous inspirons du principe de l’économie. Nous élevons nos prières pour les peuples russe et ukrainien, tous deux enfants spirituels de l’Eglise de Constantinople…
A propos du cadre dans lequel se situe le dialogue théologique avec les catholiques romains je commencerai par dire que notre Eglise Orthodoxe n’appréhende nullement ces contacts. Nous sommes actuellement en dialogue avec toutes les Églises non orthodoxes. Voilà dix siècles que nous sommes séparés de l’Eglise catholique. Cette longue période a été marquée par l’hostilité et la confrontation ce qui n’est guère acceptable pour les disciples du Christ. Voilà 50 ans que nous sommes en conversation avec les catholiques, ce dialogue est devenu vraiment opérant il y a 30 ans. La question la plus difficile est celle de la primauté du pape, c’est là que passe entre nous la ligne de démarcation…
…Je tiens à exprimer ma gratitude au peuple russe, je suis reconnaissant à mon frère Sa Sainteté le patriarche Cyrille, à ses admirables collaborateurs. Je suis particulièrement reconnaissant à Son Excellence le président Medvedev qui m’a fait l’honneur de partager un déjeuner de deux heures avec moi et de me guider dans les basiliques et les chapelles du Kremlin. Je tiens également à remercier le premier ministre Poutine qui a bien voulu me recevoir en audience privée.
Mes meilleurs souhaits à vous tous, aux téléspectateurs.
Traduction " P.O."
Vous avez un nouveau et jeune patriarche en la personne de notre frère Cyrille, un homme d’expérience, d’une grande intelligence, d’une immense énergie. Il s’est entouré de collaborateurs brillants. Il a su établir d’excellentes relations avec le pouvoir et ceci pour le bien du peuple…
L’âme russe s’est toujours distinguée par sa piété, la profondeur de sa foi. Malheureusement tant de choses ont été anéanties. Ce qui s’est conservé atteste de la noblesse d’âme du peuple russe.
De même que lors de la visite du patriarche Cyrille à Constantinople il y a un an nous avons pu aboutir à plusieurs accords. Il s’agit en premier d’établir des relations sincères et fraternelles, de coopérer pour le bien de nos Églises et de toute l’orthodoxie. C’est dans un esprit d’amour et d’ouverture qu’il nous convient d’aborder d’éventuelles divergences.
L’une de nos tâches essentielles consiste à préparer les Saint et Grand Concile… Ce travail a commencé en 2008 lors de la rencontre au Phanar des primats des Églises locales…
Nous avons signé un texte commun où il est fait mention des problèmes qui préoccupent les orthodoxes dans le monde… L’ordre du jour est d’ores et déjà défini. Il comprend 10 thèmes principaux. Deux rencontres préparatoires ont déjà eu lieu. En 2009 nous nous sommes vus au Centre œcuménique de Chambésy. Le Concile discutera entre autre des modalités de l’octroi de l’autocéphalie ou de l’autonomie des Églises, du carême, des obstacles à la conclusion du mariage ainsi que d’autres questions qui surviennent dans la vie des orthodoxes…
… A propos de la situation ecclésiale en Ukraine où l’Eglise souffre depuis plusieurs années du schisme mais ces derniers temps de nombreux croyants reviennent dans la Mère Eglise. Qu’ils n’hésitent pas, qu’ils rejoignent l’Eglise canonique, nef de salut. J’ai dit au métropolite Vladimir de Kiev que je lui souhaite d’être témoin de la nouvelle unité de l’Eglise d’Ukraine (cf. communiqué daté du 17 juin : « Les croyants continuent à réintégrer l’Eglise orthodoxe d’Ukraine »).Le patriarcat œcuménique a toujours pris très à cœur la situation en Ukraine. Nous recevons de nombreuses demandes de venir en aide en vue de contribuer à guérir les plaies infligées par ce schisme. Jamais nous n’avons été indifférents face à cette situation. Nous nous inspirons du principe de l’économie. Nous élevons nos prières pour les peuples russe et ukrainien, tous deux enfants spirituels de l’Eglise de Constantinople…
A propos du cadre dans lequel se situe le dialogue théologique avec les catholiques romains je commencerai par dire que notre Eglise Orthodoxe n’appréhende nullement ces contacts. Nous sommes actuellement en dialogue avec toutes les Églises non orthodoxes. Voilà dix siècles que nous sommes séparés de l’Eglise catholique. Cette longue période a été marquée par l’hostilité et la confrontation ce qui n’est guère acceptable pour les disciples du Christ. Voilà 50 ans que nous sommes en conversation avec les catholiques, ce dialogue est devenu vraiment opérant il y a 30 ans. La question la plus difficile est celle de la primauté du pape, c’est là que passe entre nous la ligne de démarcation…
…Je tiens à exprimer ma gratitude au peuple russe, je suis reconnaissant à mon frère Sa Sainteté le patriarche Cyrille, à ses admirables collaborateurs. Je suis particulièrement reconnaissant à Son Excellence le président Medvedev qui m’a fait l’honneur de partager un déjeuner de deux heures avec moi et de me guider dans les basiliques et les chapelles du Kremlin. Je tiens également à remercier le premier ministre Poutine qui a bien voulu me recevoir en audience privée.
Mes meilleurs souhaits à vous tous, aux téléspectateurs.
Traduction " P.O."
Vladimir Golovanow
Certains contributeur font une erreur que je faisais aussi il y a peu: ils considèrent les mots "père" et "mère" suivis du prénom et/ou du nom comme des noms propres et écrivent donc "voici père X", "je m'adresse à mère Y" ou "je parle de père Z". Pourtant le Grevisse, comme les manuels disponibles sur Internet, indiquent tous qu'il s'agit là de noms communs, tout comme les grades ou les fonctions, et qu'il faut donc écrire "voici LE père X", "je m'adresse à LA mère Y" ou "je parle DU père Z", comme on écrit "voici LE capitaine X", "je m'adresse à LA doctoresse Y" ou "je parle DU professeur Z".
Précisons d'ailleurs qu'on peut indifféremment l'écrire avec p ou m minuscule ou majuscule, mais qu'il est préférable d'utiliser les majuscules pour les abréviations : "le P. X" ou "la M. Y".
Certains contributeur font une erreur que je faisais aussi il y a peu: ils considèrent les mots "père" et "mère" suivis du prénom et/ou du nom comme des noms propres et écrivent donc "voici père X", "je m'adresse à mère Y" ou "je parle de père Z". Pourtant le Grevisse, comme les manuels disponibles sur Internet, indiquent tous qu'il s'agit là de noms communs, tout comme les grades ou les fonctions, et qu'il faut donc écrire "voici LE père X", "je m'adresse à LA mère Y" ou "je parle DU père Z", comme on écrit "voici LE capitaine X", "je m'adresse à LA doctoresse Y" ou "je parle DU professeur Z".
Précisons d'ailleurs qu'on peut indifféremment l'écrire avec p ou m minuscule ou majuscule, mais qu'il est préférable d'utiliser les majuscules pour les abréviations : "le P. X" ou "la M. Y".
Remarquons que cette règle ne s'applique pas uniquement aux ecclésiastiques: "c'est LA mère Michelle qui a perdu son chat et c'est LE père Lustucru qui lui a répondu…
L'erreur de l'assimilation à un nom propre vient probablement de la similitude avec les titres Mgr, Monsieur et Madame. Seulement là, nous avons affaire au pronom personnel "mon" et lui s'utilise avec les articles des noms propres.
L'erreur de l'assimilation à un nom propre vient probablement de la similitude avec les titres Mgr, Monsieur et Madame. Seulement là, nous avons affaire au pronom personnel "mon" et lui s'utilise avec les articles des noms propres.
L’association de la jeunesse de la métropole d’Europe Occidentale et Méridionale de l’Eglise orthodoxe Roumaine s’est réunie le 13 juin en congrès à Saragosse. Des centaines de jeunes gens sont venus de France, des Pays-Bas et de Grande-Bretagne. Le congrès était présidé par Mgr Timothée d’Espagne et du Portugal (patriarcat de Roumanie). L’un des thèmes de la discussion portait sur « Les voies du salut pour les jeunes chrétiens : mariage et virginité à la lumière de la tradition orthodoxe roumaine ».
Il souhaite la réconciliation entre la Pologne et la Russie
Le patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille, a fait part, vendredi 4 juin, de son espoir que Katyn devienne un symbole de réconciliation historique et un lieu commun de prière pour russes et polonais, rapporte l'agence russe Interfax. Le patriarche a visité le mémorial érigé à l'endroit même où en mars 1940 près de 22.000 prisonniers polonais ont été exécutés par la NKVD (la police secrète soviétique) et enterrés dans des fosses communes sur ordre de Staline.
En visitant Katyn, patriarche Cyrille a pu découvrir la maquette de la future Eglise du mémorial, l'église de la Résurrection, actuellement en construction et dont la première pierre a été posée par les premiers ministres de Russie et de Pologne en avril dernier. Le chef de l'Eglise orthodoxe russe a souhaité que cette église « devienne un lieu de prière fervente pour tous ceux qui visiteront Katyn ».
Le patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille, a fait part, vendredi 4 juin, de son espoir que Katyn devienne un symbole de réconciliation historique et un lieu commun de prière pour russes et polonais, rapporte l'agence russe Interfax. Le patriarche a visité le mémorial érigé à l'endroit même où en mars 1940 près de 22.000 prisonniers polonais ont été exécutés par la NKVD (la police secrète soviétique) et enterrés dans des fosses communes sur ordre de Staline.
En visitant Katyn, patriarche Cyrille a pu découvrir la maquette de la future Eglise du mémorial, l'église de la Résurrection, actuellement en construction et dont la première pierre a été posée par les premiers ministres de Russie et de Pologne en avril dernier. Le chef de l'Eglise orthodoxe russe a souhaité que cette église « devienne un lieu de prière fervente pour tous ceux qui visiteront Katyn ».
« Faisons que cette souffrance commune, cette douleur commune et ce sang commun, nous réconcilient au-delà même des désaccords historiques ou d'autres genres », a-t-il ajouté. « Rien ne réconcilie plus les peuples que la souffrance partagée ». Suite
ROME, Mardi 15 juin 2010 (ZENIT.org)
ROME, Mardi 15 juin 2010 (ZENIT.org)
Une conférence consacrée à la mission dans les lieux de détention s'est réunie le 3 juin à Moscou.
Voici un article au sujet des aumôniers de prison publié dans "La Croix": Aumônier de prison, au cœur de la détresse humaine
Les aumôniers de prison restent convaincus de la nécessité de leur présence auprès d’un public marginalisé.Entre Gaëtan et Michel, le courant passe. Étonnamment. Car tout pourrait séparer l’adolescent désespérément rebelle et l’aumônier de la maison d’arrêt de Brest. « Il n’y a qu’au P. Le Dreff que je peux me confier dans les moments durs, assure le jeune de 17 ans, pectoraux imposants et regard malicieux. On a beau être dans le quartier des mineurs, c’est quand même la cage aux lions. Faut jamais montrer ses faiblesses, sinon on risque de se faire écraser. » Suite ICI
Voici un article au sujet des aumôniers de prison publié dans "La Croix": Aumônier de prison, au cœur de la détresse humaine
Les aumôniers de prison restent convaincus de la nécessité de leur présence auprès d’un public marginalisé.Entre Gaëtan et Michel, le courant passe. Étonnamment. Car tout pourrait séparer l’adolescent désespérément rebelle et l’aumônier de la maison d’arrêt de Brest. « Il n’y a qu’au P. Le Dreff que je peux me confier dans les moments durs, assure le jeune de 17 ans, pectoraux imposants et regard malicieux. On a beau être dans le quartier des mineurs, c’est quand même la cage aux lions. Faut jamais montrer ses faiblesses, sinon on risque de se faire écraser. » Suite ICI
Trop souvent, les parents eux-mêmes, sciemment ou par ignorance, sèment la passion de la cupidité dans l'âme de leurs enfants.
Dans beaucoup de familles, les enfants n'entendent discuter de rien d'autre que de salaires, revenus et profit. Trouver une bonne situation bien rémunérée est présenté comme le problème central de leur vie. La fortune est considérée comme le plus grand bonheur, tandis que la pauvreté est déplorée comme le plus grand des malheurs.
Le deuxième péché mortel est la cupidité. L'homme dont l'âme entière est consacrée à accumuler de l'argent et des biens matériels reste endurci du cœur et insensible aux besoins des autres.
Dans beaucoup de familles, les enfants n'entendent discuter de rien d'autre que de salaires, revenus et profit. Trouver une bonne situation bien rémunérée est présenté comme le problème central de leur vie. La fortune est considérée comme le plus grand bonheur, tandis que la pauvreté est déplorée comme le plus grand des malheurs.
Le deuxième péché mortel est la cupidité. L'homme dont l'âme entière est consacrée à accumuler de l'argent et des biens matériels reste endurci du cœur et insensible aux besoins des autres.
C'est une grande question de savoir s'il existe un autre défaut aussi répandu et dont la gravité est si peu comprise. La Parole de Dieu appelle l'amour de l'argent «la racine de tous les maux» (1 Tm 6:10). A propos de ceux qui désirent la fortune, l'Apôtre Paul écrit que «ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition» (l Tm 6:9).
Comprenez donc que vous devez à la fois vous garder de ce défaut vous-mêmes et en garder vos enfants.
Ici nous répondrons seulement à la question de savoir ce que les parents doivent faire pour protéger leurs enfants de la cupidité et de l'amour de l'argent.Trop souvent, les parents eux-mêmes, sciemment ou par ignorance, sèment la passion de la cupidité dans l'âme de leurs enfants.
Dans ces conversations, on mentionne des exemples que les enfants voient tous les jours. Depuis leurs jeunes années, ils observent que les hommes sont respectés et estimés selon leur situation matérielle. Dans quelques paroisses, ai-je entendu dire, les garçons qui apprennent la musique liturgique à l'école de la paroisse, ne veulent plus, alors même qu'ils ne sont encore que de simples élèves, chanter gratuitement dans le chœur de l'église, mais suivant le conseil de leurs parents, exigent d'être payés pour chaque office.
Après tout cela, ces enfants s'habitueront à l'idée que les hommes n'existent que pour gagner de l'argent et que l'argent est plus important que quoi que ce soit d'autre au monde.Il apparaît que les parents de ces enfants malchanceux les considèrent comme des unités économiques. Mais que deviendront ces enfants?
Ils grandiront et ne feront que ce qui est payant.
Personne ne les verra plus dans le Temple de Dieu, parce qu'il ne seront pas payés pour aller à l'Eglise. Ainsi les parents sont souvent la première cause de la corruption morale de leurs enfants ainsi que de leur éloignement de Dieu. Consciemment ou par inconscience, ils leur apprennent à servir Mamon et à fuir loin de Dieu.
La cupidité se manifeste chez les enfants de diverses façons. Chez les tout-petits, elle se manifeste par leurs tentatives de prendre tout ce qu'ils peuvent et par leur refus de donner ce qu'ils ont, à leurs frères et soeurs ou à d'autres.
Pour protéger leurs enfants de cette passion lamentable, les parents doivent les inciter à la générosité. Pour ce faire, apprenez-leur à partager avec d'autres ce qu'ils reçoivent, à donner de l'aumône à des mendiants, à servir les pauvres etc.
Apprenez à vos enfants à être généreux non pas par compassion instinctive, mais avec la conviction que ce qui est donné aux pauvres, le Sauveur le reçoit comme un don à Lui-même. Instruisez-les avec les paroles mêmes du Seigneur: «Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir» (Ac 20:35). Habituez leurs petites mains aux bonnes œuvres, de sorte qu'ils connaissent la joie et les délices de celui qui donne.
Une autre forme de cupidité se montre chez les enfants qui sont insatisfaits de tout.
Par conséquent, si vous voulez dissuader vos enfants de la cupidité, essayez de leur apprendre à être satisfaits de ce qu'ils ont. Ils doivent se contenter de leur nourriture, de leurs habits et jouets et de tout ce qui les entoure. Dans vos rapports avec vos enfants, appliquez la règle suivante: «Celui qui n'est pas content de ce qu'il a reçu, n'aura rien». Un enfant n'est-il pas content de la nourriture que vous lui avez donnée, des habits ou des jouets que vous lui avez achetés? Reprenez-les-lui. Cela aura une bonne influence sur un enfant qui n'est pas encore gâté.
Il n'est pas rare de voir des enfants s'approprier les biens d'autrui par cupidité. Vous devez être particulièrement attentifs à cela. Si vous voyez dans les mains de vos enfants des objets que vous ne leur avez pas donnés, demandez-leur toujours où ils les ont trouvés, et s'il s'avère qu'ils les ont pris à d'autres, obligez-les fermement à les rendre sans délai.
Occasionnellement, jetez un coup d'œil aux affaires d'école de vos enfants pour voir s'il y a quelque chose qui ne leur appartienne pas. Si les enfants ramènent à la maison quelque chose qu'ils ont trouvé dans la rue ou à l'école, montrez-le à leur classe; peut-être quelqu'un l'a-t-il perdu. Ne permettez pas aux enfants d'échanger leurs affaires, encore moins de les vendre, car ce faisant, ils apprennent facilement à tricher. Apprenez-leur, aussi tôt que possible que ce qu'ils acquièrent en trichant ne leur rapporte rien de bon.
Apprenez à vos enfants, quand ils sont encore petits, de distinguer entre «Mien» et «tien». A cette fin, ne les laissez jamais prendre pour s'en servir les affaires de leurs frères et soeurs sans permission, car cela relâche le respect pour les droits et la propriété d'autrui.
Suite HOMELIES
SUR L'EDUCATION DES ENFANTS
(série d'homélies prononcées par l'Evêque Irénée de Simbirsk
et publiés en Russie pour la première fois en 1901)
(traduit du texte anglais édité par le skite Sainte Xénie en Californie)
Comprenez donc que vous devez à la fois vous garder de ce défaut vous-mêmes et en garder vos enfants.
Ici nous répondrons seulement à la question de savoir ce que les parents doivent faire pour protéger leurs enfants de la cupidité et de l'amour de l'argent.Trop souvent, les parents eux-mêmes, sciemment ou par ignorance, sèment la passion de la cupidité dans l'âme de leurs enfants.
Dans ces conversations, on mentionne des exemples que les enfants voient tous les jours. Depuis leurs jeunes années, ils observent que les hommes sont respectés et estimés selon leur situation matérielle. Dans quelques paroisses, ai-je entendu dire, les garçons qui apprennent la musique liturgique à l'école de la paroisse, ne veulent plus, alors même qu'ils ne sont encore que de simples élèves, chanter gratuitement dans le chœur de l'église, mais suivant le conseil de leurs parents, exigent d'être payés pour chaque office.
Après tout cela, ces enfants s'habitueront à l'idée que les hommes n'existent que pour gagner de l'argent et que l'argent est plus important que quoi que ce soit d'autre au monde.Il apparaît que les parents de ces enfants malchanceux les considèrent comme des unités économiques. Mais que deviendront ces enfants?
Ils grandiront et ne feront que ce qui est payant.
Personne ne les verra plus dans le Temple de Dieu, parce qu'il ne seront pas payés pour aller à l'Eglise. Ainsi les parents sont souvent la première cause de la corruption morale de leurs enfants ainsi que de leur éloignement de Dieu. Consciemment ou par inconscience, ils leur apprennent à servir Mamon et à fuir loin de Dieu.
La cupidité se manifeste chez les enfants de diverses façons. Chez les tout-petits, elle se manifeste par leurs tentatives de prendre tout ce qu'ils peuvent et par leur refus de donner ce qu'ils ont, à leurs frères et soeurs ou à d'autres.
Pour protéger leurs enfants de cette passion lamentable, les parents doivent les inciter à la générosité. Pour ce faire, apprenez-leur à partager avec d'autres ce qu'ils reçoivent, à donner de l'aumône à des mendiants, à servir les pauvres etc.
Apprenez à vos enfants à être généreux non pas par compassion instinctive, mais avec la conviction que ce qui est donné aux pauvres, le Sauveur le reçoit comme un don à Lui-même. Instruisez-les avec les paroles mêmes du Seigneur: «Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir» (Ac 20:35). Habituez leurs petites mains aux bonnes œuvres, de sorte qu'ils connaissent la joie et les délices de celui qui donne.
Une autre forme de cupidité se montre chez les enfants qui sont insatisfaits de tout.
Par conséquent, si vous voulez dissuader vos enfants de la cupidité, essayez de leur apprendre à être satisfaits de ce qu'ils ont. Ils doivent se contenter de leur nourriture, de leurs habits et jouets et de tout ce qui les entoure. Dans vos rapports avec vos enfants, appliquez la règle suivante: «Celui qui n'est pas content de ce qu'il a reçu, n'aura rien». Un enfant n'est-il pas content de la nourriture que vous lui avez donnée, des habits ou des jouets que vous lui avez achetés? Reprenez-les-lui. Cela aura une bonne influence sur un enfant qui n'est pas encore gâté.
Il n'est pas rare de voir des enfants s'approprier les biens d'autrui par cupidité. Vous devez être particulièrement attentifs à cela. Si vous voyez dans les mains de vos enfants des objets que vous ne leur avez pas donnés, demandez-leur toujours où ils les ont trouvés, et s'il s'avère qu'ils les ont pris à d'autres, obligez-les fermement à les rendre sans délai.
Occasionnellement, jetez un coup d'œil aux affaires d'école de vos enfants pour voir s'il y a quelque chose qui ne leur appartienne pas. Si les enfants ramènent à la maison quelque chose qu'ils ont trouvé dans la rue ou à l'école, montrez-le à leur classe; peut-être quelqu'un l'a-t-il perdu. Ne permettez pas aux enfants d'échanger leurs affaires, encore moins de les vendre, car ce faisant, ils apprennent facilement à tricher. Apprenez-leur, aussi tôt que possible que ce qu'ils acquièrent en trichant ne leur rapporte rien de bon.
Apprenez à vos enfants, quand ils sont encore petits, de distinguer entre «Mien» et «tien». A cette fin, ne les laissez jamais prendre pour s'en servir les affaires de leurs frères et soeurs sans permission, car cela relâche le respect pour les droits et la propriété d'autrui.
Suite HOMELIES
SUR L'EDUCATION DES ENFANTS
(série d'homélies prononcées par l'Evêque Irénée de Simbirsk
et publiés en Russie pour la première fois en 1901)
(traduit du texte anglais édité par le skite Sainte Xénie en Californie)
Pour l'homme jaloux, le bonheur d'autrui est insupportable: son coeur est déchiré par l'amertume quand son prochain prospère, alors qu'il ressent de la joie et de la satisfaction lors des épreuves et des souffrances de son prochain. Que Dieu accorde, bien-aimés, qu'une telle personne ne se trouve pas parmi vous.
Un défaut assez répandu chez les enfants est l'envie.
Les parents doivent s'intéresser à leurs enfants et les soigner très tôt pour déraciner cette passion.
Ici nous répondrons à la question de savoir ce que doivent faire les parents pour ne pas laisser la jalousie et l'envie se développer dans le coeur de leurs enfants. Retenez les cinq règles suivantes:
Un défaut assez répandu chez les enfants est l'envie.
Les parents doivent s'intéresser à leurs enfants et les soigner très tôt pour déraciner cette passion.
Ici nous répondrons à la question de savoir ce que doivent faire les parents pour ne pas laisser la jalousie et l'envie se développer dans le coeur de leurs enfants. Retenez les cinq règles suivantes:
Première règle: — Jugulez toute manifestation de jalousie dès qu'elle apparaît.
Ce défaut apparaît dans l'âme d'un enfant sous diverses formes. Nous examinerons quelques exemples particuliers, car des observations générales ne nous seront pas de grande utilité, dans ce cas précis:
* Si, à table, les enfants se pressent de tendre leur assiette parce qu'ils ont peur que la meilleure nourriture ne soit donnée aux autres avant que ce soit leur tour,
* S'ils mangent vite en regardant autour d'eux avec inquiétude pour être les premiers à être resservis,
* S'ils jettent des regards maussades aux assiettes des autres ou comparent les portions qu'ils reçoivent, ou les jouets, habits ou affaires scolaires qu'on leur donne, pour voir qui a eu les meilleures choses, tous ces comportements indiquent un sentiment de jalousie qui doit être déraciné dès qu'ils apparaîssent.
* Si un enfant refuse ce qu'on lui offre, parce qu'un autre enfant a reçu la même chose, cela vous indique que la jalousie est fermement implantée en lui. L'enfant doit toujours être fermement puni pour un tel comportement.
Une autre forme d'envie, très commune chez les enfants, c'est la méchanceté, qui prend aussi diverses formes.
Ainsi, si les enfants sourient avec haine quand quelqu'un est puni, ou s'ils se moquent de lui, ils doivent recevoir la même punition. De même, ils doivent être punis sévèrement s'ils calomnient quelqu'un. Et même quand ils rapportent les fautes réelles de leurs amis ou camarades d'école, fautes pour lesquelles ceux-ci seront punis, cela mérite aussi une correction. En général, nous ne devons accepter de tels rapports que si le père, la mère ou le maître d'école a confié à l'enfant de maintenir l'ordre et lui demande un compte rendu en tant que responsable. Cependant, même dans un tel cas, vous devez les avertir qu'ils doivent vous renseigner sur le comportement des autres non par méchanceté, mais comme le bon Joseph, uniquement pour prévenir le péché (Gn 37:3).
Deuxième règle:
— N'excitez pas vous-mêmes la jalousie dans le cœur de vos enfants.
Cela arrive souvent quand les parents ont des sympathies particulières pour certains de leurs enfants. C'est inadmissible de la part de parents chrétiens. Ils ont le devoir d'aimer tous leurs enfants de façon égale et de les traiter tous de la même manière, car autrement ils provoquent eux-mêmes l'envie dans le coeur de leurs enfants qui se considéreront lésés.
Suite Homélies
SUR L'EDUCATION DES ENFANTS
(série d'homélies prononcées par l'Evêque Irénée de Simbirsk
et publiés en Russie pour la première fois en 1901)
(traduit du texte anglais édité par le skite Sainte Xénia en Californie)
Ce défaut apparaît dans l'âme d'un enfant sous diverses formes. Nous examinerons quelques exemples particuliers, car des observations générales ne nous seront pas de grande utilité, dans ce cas précis:
* Si, à table, les enfants se pressent de tendre leur assiette parce qu'ils ont peur que la meilleure nourriture ne soit donnée aux autres avant que ce soit leur tour,
* S'ils mangent vite en regardant autour d'eux avec inquiétude pour être les premiers à être resservis,
* S'ils jettent des regards maussades aux assiettes des autres ou comparent les portions qu'ils reçoivent, ou les jouets, habits ou affaires scolaires qu'on leur donne, pour voir qui a eu les meilleures choses, tous ces comportements indiquent un sentiment de jalousie qui doit être déraciné dès qu'ils apparaîssent.
* Si un enfant refuse ce qu'on lui offre, parce qu'un autre enfant a reçu la même chose, cela vous indique que la jalousie est fermement implantée en lui. L'enfant doit toujours être fermement puni pour un tel comportement.
Une autre forme d'envie, très commune chez les enfants, c'est la méchanceté, qui prend aussi diverses formes.
Ainsi, si les enfants sourient avec haine quand quelqu'un est puni, ou s'ils se moquent de lui, ils doivent recevoir la même punition. De même, ils doivent être punis sévèrement s'ils calomnient quelqu'un. Et même quand ils rapportent les fautes réelles de leurs amis ou camarades d'école, fautes pour lesquelles ceux-ci seront punis, cela mérite aussi une correction. En général, nous ne devons accepter de tels rapports que si le père, la mère ou le maître d'école a confié à l'enfant de maintenir l'ordre et lui demande un compte rendu en tant que responsable. Cependant, même dans un tel cas, vous devez les avertir qu'ils doivent vous renseigner sur le comportement des autres non par méchanceté, mais comme le bon Joseph, uniquement pour prévenir le péché (Gn 37:3).
Deuxième règle:
— N'excitez pas vous-mêmes la jalousie dans le cœur de vos enfants.
Cela arrive souvent quand les parents ont des sympathies particulières pour certains de leurs enfants. C'est inadmissible de la part de parents chrétiens. Ils ont le devoir d'aimer tous leurs enfants de façon égale et de les traiter tous de la même manière, car autrement ils provoquent eux-mêmes l'envie dans le coeur de leurs enfants qui se considéreront lésés.
Suite Homélies
SUR L'EDUCATION DES ENFANTS
(série d'homélies prononcées par l'Evêque Irénée de Simbirsk
et publiés en Russie pour la première fois en 1901)
(traduit du texte anglais édité par le skite Sainte Xénia en Californie)
Vladimir Poutine a réfuté les élucubrations selon lesquelles le centre religieux et culturel russe à Paris serait à l’avenir utilisé par les services spéciaux.
« Ces écrits journalistiques sont sans le moindre fondement », - a-t-il dit le 11 juin lors de sa rencontre avec le Président Jacques Chirac. Accompagné du premier-ministre français François Fillon Vladimir Poutine s’est rendu sur le site où la Russie s’apprête à construire un centre religieux et culturel. « C’est un endroit magnifique ! » - s’est exclamé Vladimir Poutine. Le premier-ministre français a fait observer : « La cathédrale russe sera située en plein centre de Paris, à proximité de la Tour Effel et du Musée du quai Branly ». L’appel d’offres pour l’achat du terrain qui fait près de 4.000 m2 a été gagné par la Russie fin 2010. C’est fin 2011 que les services de la météorologie Nationale dont les bâtiments se trouvent sur le terrain iront s’installer dans un autre endroit.
« Ces écrits journalistiques sont sans le moindre fondement », - a-t-il dit le 11 juin lors de sa rencontre avec le Président Jacques Chirac. Accompagné du premier-ministre français François Fillon Vladimir Poutine s’est rendu sur le site où la Russie s’apprête à construire un centre religieux et culturel. « C’est un endroit magnifique ! » - s’est exclamé Vladimir Poutine. Le premier-ministre français a fait observer : « La cathédrale russe sera située en plein centre de Paris, à proximité de la Tour Effel et du Musée du quai Branly ». L’appel d’offres pour l’achat du terrain qui fait près de 4.000 m2 a été gagné par la Russie fin 2010. C’est fin 2011 que les services de la météorologie Nationale dont les bâtiments se trouvent sur le terrain iront s’installer dans un autre endroit.
Un jury russo-français comprenant des architectes des personnalités du monde de la culture, des représentants des deux gouvernements examinera les projets architecturaux présentés dans le cadre d’un concours international. La première pierre devrait être posée début 2013.
Vladimir Poutine a également pris connaissance du projet de monuments au Corps expéditionnaire russe (Première guerre mondiale)qui sera érigé Place du Canada, non loin du Grand Palais et du pont Alexandre III.
Interfax
Traduction "P.O."
Vladimir Poutine a également pris connaissance du projet de monuments au Corps expéditionnaire russe (Première guerre mondiale)qui sera érigé Place du Canada, non loin du Grand Palais et du pont Alexandre III.
Interfax
Traduction "P.O."
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