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VLADIMIR GOLOVANOW
La longue visite du patriarche Cyril en Ukraine en juillet dernier, la troisième depuis son élection, prend une dimension particulière du fait de la place de l'Ukraine dans l'Orthodoxie russe. Les journaux occidentaux n'en rendaient pratiquement compte que du point de vue de l'opposition, minoritaire depuis les dernières élections, et démontraient, à de rares exceptions prés, une parfaite méconnaissance de la situation. Il est vrai qu'elle est particulièrement complexe et je vais essayer d'en dresser un tableau aussi objectif que possible.
Si, comme en Russie, prés de 80% des Ukrainiens se disent Orthodoxes, il y a aussi une importante minorité catholique (10-15% selon les sources), essentiellement des Gréco-catholiques (Uniates) concentrés dans les provinces occidentales qui ont fait partie de la Pologne ou de l'Empire Austro-hongrois jusqu'en 1945 (1). Leur nombre s'accroit, des prêtres orthodoxes se convertissant avec leurs paroissiens, et cela constitue la principale pomme de discorde entre le patriarcat de Moscou et le Vatican. Il faut aussi mentionner les Protestants, dont l'influence, très minoritaire, s'accroit grâce à la floraison de petites communautés évangéliques
La longue visite du patriarche Cyril en Ukraine en juillet dernier, la troisième depuis son élection, prend une dimension particulière du fait de la place de l'Ukraine dans l'Orthodoxie russe. Les journaux occidentaux n'en rendaient pratiquement compte que du point de vue de l'opposition, minoritaire depuis les dernières élections, et démontraient, à de rares exceptions prés, une parfaite méconnaissance de la situation. Il est vrai qu'elle est particulièrement complexe et je vais essayer d'en dresser un tableau aussi objectif que possible.
Si, comme en Russie, prés de 80% des Ukrainiens se disent Orthodoxes, il y a aussi une importante minorité catholique (10-15% selon les sources), essentiellement des Gréco-catholiques (Uniates) concentrés dans les provinces occidentales qui ont fait partie de la Pologne ou de l'Empire Austro-hongrois jusqu'en 1945 (1). Leur nombre s'accroit, des prêtres orthodoxes se convertissant avec leurs paroissiens, et cela constitue la principale pomme de discorde entre le patriarcat de Moscou et le Vatican. Il faut aussi mentionner les Protestants, dont l'influence, très minoritaire, s'accroit grâce à la floraison de petites communautés évangéliques
L'une des principales causes du progrès de ces confessions réside, pour moi, dans le spectacle affligeant des divisions de l'Orthodoxie. En effet, sans parler des schismes récents (une bonne dizaine d'obédiences dont l'une se proclame même "UOAC canonique" (!?), il y a trois juridictions importantes en Ukraine; je les présente par ordre d'importance croissant:
TROIS JURIDICTIONS
- L'Église Orthodoxe autocéphale d'Ukraine (UAOC), non canonique, 12 diocèses, 668 clercs et 1194 paroisses (2). Déclarée indépendante de l'Église russe par un Concile local non reconnu (Kiev, 1921) elle se prévaut d'un Tomos d'autocéphalie de Constantinople (1924). Pratiquement décimée sous Staline et renaissante sous l'occupation allemande (plusieurs évêques consacrés en 1942) elle ne survécu qu'en émigration, essentiellement en Amérique du nord, après le retour soviétique.
Elle se réimplanta vers 1990 avec le soutien des autorités, surtout dans les provinces occidentales d'Ukraine, et se sépara de ses diocèses aux USA et au Canada, devenus des Églises autonomes sous l'omophore de Constantinople (1990-1995), alors que les paroisses ukrainiennes d'Europe occidentale et d'Amérique du sud restent toujours liées à l'UAOC. En 2009 l'UAOC a adressé un appel à Constantinople, lui demandant de contribuer à "renforcer la conscience catholique ecclésiale en Ukraine", qui n'a pas eu de suite à ce jour.
- L'Église orthodoxe d'Ukraine - Patriarcat de Kiev (UOC-KP, non canonique, 34 diocèses, 4251 paroisses, 3041 prêtres (2). Elle est l'œuvre de son primat, le soi-disant "patriarche de Kiev" Philarète Denissenko, personnage controversé mais jouissant d'un prestige certain en Ukraine. Il était métropolite de Kiev et No 2 de l'Église russe à la fin des années 1980; "locus tenens" lors de la vacance du siège patriarcal en 1990, il faisait partie des 3 candidats retenus à l'issue du premier tour de l'élection patriarcale et, proche du pouvoir, il demanda l'appuy du Comité Central du PCUS, mais le Secrétaire Général Michel Gorbachev refusa d'intervenir… et "Mgr Philarète" ne fut pas élu.
Après avoir soutenu la tentative de putsch de la vieille garde communiste en août 1991 il reçoit l'appuy du 1er président de l'Ukraine indépendante, L. KRAVCHUK, pour créer "l'Église indépendante d'un état Independent". Dés novembre 1991 il obtient un vote en ce sens du Concile épiscopal de l'Église d'Ukraine mais la question est mise en suspens jusqu'au prochain Concile de l'Eglise russe. En mai 1992 le Concile de l'Eglise d'Ukraine le destitue et prononce à son encontre une interdiction "ad divinis". Refusant ces décisions, Philarète rassemble des évêques dissidents de l'Eglise russe et de l'UAOC et fait proclamer le Patriarcat de Kiev (juin 1992) dont il prend officiellement la tête en 1995. En 1997 le Concile épiscopale de l'Église russe prononce son anathème.
- l'Eglise Orthodoxe Autonome d'Ukraine – Patriarcat de Moscou (UOC (MP)), seule Église canonique, c'est la première Église d'Ukraine(2): 45 diocèses, 11 704 paroisses, 9 518 clercs. Elle jouit d'une très large autonomie au sein de l'Église russe: les évêques ukrainiens sont désignés par leur synode et confirmés par leur primat; deux d'entre eux participent au Saint Synode de l'EOR mais aucun évêque non ukrainien ne participe au Synode de l'UOC; les évêques ukrainiens élisent seuls leur primat, qui est confirmé par le patriarche et le synode de l'Église russe; ils participent aussi au Concile de l'Église russe et à l'élection du patriarche.
L'UOC est dirigée par le métropolite Vladimir (Sabodan) de Kiev et de toute l'Ukraine depuis 1992, qui est aussi une personnalité très charismatique: comme Mgr Philarète, il faisait partie des 3 candidats issus du premier tour de l'élection patriarcale de 1990 (les 3 candidats étaient donc deux Ukrainiens et un Estonien… belle illustration du caractère multinational de l'Église russe!) et était en 2ème position au final; en juin 2001, il s’était abstenu de venir saluer Jean-Paul II lors de sa visite à Kiev, contrairement aux représentants des deux Églises orthodoxes ukrainiennes; en octobre 2009, la délégation du patriarcat de Constantinople, conduite par Mgr Emmanuel de France, a désigné Mgr Vladimir comme "la personne la plus à même d'unir les orthodoxes ukrainiens".
Les Ukrainiens s'y perdent: un sondage effectué en mars dernier par le KIIS (je n'en ai pas trouvé les données techniques) donnait les réponses suivantes à la question "à quelle confession/Église appartenez-vous":
UOC-KP: 29%
UOC (MP) 23%
Eglise russe (MP) (sic!) 3%
UAOC <1%
Greco-catholique 8%
Catholique romaine <1%
Protestante 2%
Islam <1%
Autres confessions 1%
Croyant indépendant 22%
Autre réponse 2%
Athée, non croyant 7%
Ne sais pas 3%
Sans réponse <1%
Cette information est reprise par les partisans de l'UOC-KP pour prétendre que leur Église est majoritaire. Pourtant ce n'est qu'un trompe-l'œil car la majorité des croyants est tout simplement mal informée de la question des juridictions. Ainsi un sondage effectué à Odessa parmi les personnes se déclarant Orthodoxes montre que seuls 25% savent à quelle juridiction appartient leur paroisse, 63% ne le savent pas et 12% ne fréquentent aucune paroisse bien que croyants … Les commentateurs expliquent que si l'UOC-KP est ainsi plébiscité, c'est sur le seul nom de Kiev, "les gens supposant que si l'Église est ukrainienne le patriarcat doit être de Kiev"…
LES POSITIONS EN PRESENCE
Tous les protagonistes considèrent que la voie de l'union se l'Orthodoxie en Ukraine passe par l'unification des 3 Églises ci-dessus, toutes issues de l'Église russe d'avant 1920. Mais les approches doctrinales divergent entre 2 grandes tendances: celle de l'autocéphalie et celle de la "communauté issue de la Rus de Kiev".
- L'autocéphalisme: "dans état indépendant il doit avoir une Église indépendante. C'est-à-dire autocéphale". Cette déclaration de Philarète Denissenko est le slogan des autocéphalismes soutenus, comme nous l'avons vu, par les premiers présidents ukrainiens (et pas uniquement ukrainiens: Philarète cite aussi la Macédoine et le Monténégro, mais nous pouvons ajouter l'Estonie, l'Abkhazie, l'Ossétie du sud… à la limite, chacun des 200 états de l'Onu devrait donc avoir son Église autocéphale!). Cette thèse n'a, à ma connaissance, aucun fondement canonique et son coté très politique a bien été explicité par le père Cyrille Hovorun, président du département des relations extérieures de l'Église orthodoxe d'Ukraine; elle a pourtant des adeptes aussi chez nous, en Europe occidentale…
En Ukraine elle est évidement soutenue par les deux Églises non-canoniques, mais sans entente entre elles, et elle a aussi des supports au sein de l'UOC (MP): un document de travail, préconisant d'"engager une discussion sur la question du statut canonique de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine d'un point de vue exclusivement théologique et avec pour objectif de surmonter les divisions actuelles de l'orthodoxie en Ukraine" ainsi que d'"associer à l'élaboration des voies qui permettraient de surmonter les schismes [en Ukraine] la plénitude de l'Eglise orthodoxe, c'est-à-dire l'ensemble des Eglises orthodoxes territoriales", avait été présenté et discuté le 20 décembre 2008 lors d'une session du saint-synode de l'Église orthodoxe d'Ukraine élargie à l'ensemble de l'épiscopat ukrainien Toutefois le 3 février suivant, le métropolite VLADIMIR de Kiev a déclaré que "Le temps n'est pas venue de parler d'autocéphalie aujourd'hui, cela ne peut rien apporter de bon (…) Les gens ont peur que des changements dans les structures de l'Eglise ne causent des dégâts", soulignant ainsi que de nombreux fidèles se montrent hostiles à la perspective de l'autocéphalie. (cf. SOP 357, 04 fév 2009).
- Les partisans de l'unité culturelle ont une position canonique plus traditionnelle et considèrent que les vicissitudes politiques n'ont pas à influer sur l'organisation de l'Église. C'est en particulier la position officielle de l'Église russe, comme cela a été affirmé en particulier à propos de l'Abkhazie et l'Ossétie du sud (intégrité de l'église de Géorgie) ou des Balkans (intégrité de l'église de Serbie). Pour ce qui est de l'Ukraine, berceau de l'Orthodoxie russe, le patriarche Cyrille résume la position de son Église dans la déclaration faite à Kiev le 28 juillet dernier: "Bien que vivant dans des Etats politiques différents, nous devons avoir en mémoire notre passé commun, préserver l'unité spirituelle de nos peuples qui ont un seul et même idéal de vie, la justice et la sainteté" confirmant ainsi sont attachement aux «valeurs de la foi orthodoxe, des valeurs qui sont le fondement de la culture et de la civilisation de ce que l’on a coutume d’appeler "le monde russe"», comme il le déclarait au cours d’une interview de trois heures, le 18 juillet, (SOP 588).
Dans l'article suivant je présente la difficile recherche de l'unité…
Notes
(1) Rappel historique: berceau de la Russie (baptême par Saint Vladimir à Kiev en 988), l'Ukraine fut annexée par la Pologne à la fin du XIVe siècle (Kiev vers 1400). Puis la rive gauche du Dniepr, avec Kiev, passe à la Russie (1654) qui n'annexera la rive droite que lors du partage de la Pologne (1795) sauf l'extrême ouest que garde l'Autriche. Ces provinces là reviendront à la Pologne après 1918 et ne seront réunies à l'Ukraine soviétique que de septembre 1939 à juin 1941 et de 1945 jusqu'à la fin de l'URSS.
(2) Tous les chiffres sont fournis par l'Institut de la liberté religieuse
TROIS JURIDICTIONS
- L'Église Orthodoxe autocéphale d'Ukraine (UAOC), non canonique, 12 diocèses, 668 clercs et 1194 paroisses (2). Déclarée indépendante de l'Église russe par un Concile local non reconnu (Kiev, 1921) elle se prévaut d'un Tomos d'autocéphalie de Constantinople (1924). Pratiquement décimée sous Staline et renaissante sous l'occupation allemande (plusieurs évêques consacrés en 1942) elle ne survécu qu'en émigration, essentiellement en Amérique du nord, après le retour soviétique.
Elle se réimplanta vers 1990 avec le soutien des autorités, surtout dans les provinces occidentales d'Ukraine, et se sépara de ses diocèses aux USA et au Canada, devenus des Églises autonomes sous l'omophore de Constantinople (1990-1995), alors que les paroisses ukrainiennes d'Europe occidentale et d'Amérique du sud restent toujours liées à l'UAOC. En 2009 l'UAOC a adressé un appel à Constantinople, lui demandant de contribuer à "renforcer la conscience catholique ecclésiale en Ukraine", qui n'a pas eu de suite à ce jour.
- L'Église orthodoxe d'Ukraine - Patriarcat de Kiev (UOC-KP, non canonique, 34 diocèses, 4251 paroisses, 3041 prêtres (2). Elle est l'œuvre de son primat, le soi-disant "patriarche de Kiev" Philarète Denissenko, personnage controversé mais jouissant d'un prestige certain en Ukraine. Il était métropolite de Kiev et No 2 de l'Église russe à la fin des années 1980; "locus tenens" lors de la vacance du siège patriarcal en 1990, il faisait partie des 3 candidats retenus à l'issue du premier tour de l'élection patriarcale et, proche du pouvoir, il demanda l'appuy du Comité Central du PCUS, mais le Secrétaire Général Michel Gorbachev refusa d'intervenir… et "Mgr Philarète" ne fut pas élu.
Après avoir soutenu la tentative de putsch de la vieille garde communiste en août 1991 il reçoit l'appuy du 1er président de l'Ukraine indépendante, L. KRAVCHUK, pour créer "l'Église indépendante d'un état Independent". Dés novembre 1991 il obtient un vote en ce sens du Concile épiscopal de l'Église d'Ukraine mais la question est mise en suspens jusqu'au prochain Concile de l'Eglise russe. En mai 1992 le Concile de l'Eglise d'Ukraine le destitue et prononce à son encontre une interdiction "ad divinis". Refusant ces décisions, Philarète rassemble des évêques dissidents de l'Eglise russe et de l'UAOC et fait proclamer le Patriarcat de Kiev (juin 1992) dont il prend officiellement la tête en 1995. En 1997 le Concile épiscopale de l'Église russe prononce son anathème.
- l'Eglise Orthodoxe Autonome d'Ukraine – Patriarcat de Moscou (UOC (MP)), seule Église canonique, c'est la première Église d'Ukraine(2): 45 diocèses, 11 704 paroisses, 9 518 clercs. Elle jouit d'une très large autonomie au sein de l'Église russe: les évêques ukrainiens sont désignés par leur synode et confirmés par leur primat; deux d'entre eux participent au Saint Synode de l'EOR mais aucun évêque non ukrainien ne participe au Synode de l'UOC; les évêques ukrainiens élisent seuls leur primat, qui est confirmé par le patriarche et le synode de l'Église russe; ils participent aussi au Concile de l'Église russe et à l'élection du patriarche.
L'UOC est dirigée par le métropolite Vladimir (Sabodan) de Kiev et de toute l'Ukraine depuis 1992, qui est aussi une personnalité très charismatique: comme Mgr Philarète, il faisait partie des 3 candidats issus du premier tour de l'élection patriarcale de 1990 (les 3 candidats étaient donc deux Ukrainiens et un Estonien… belle illustration du caractère multinational de l'Église russe!) et était en 2ème position au final; en juin 2001, il s’était abstenu de venir saluer Jean-Paul II lors de sa visite à Kiev, contrairement aux représentants des deux Églises orthodoxes ukrainiennes; en octobre 2009, la délégation du patriarcat de Constantinople, conduite par Mgr Emmanuel de France, a désigné Mgr Vladimir comme "la personne la plus à même d'unir les orthodoxes ukrainiens".
Les Ukrainiens s'y perdent: un sondage effectué en mars dernier par le KIIS (je n'en ai pas trouvé les données techniques) donnait les réponses suivantes à la question "à quelle confession/Église appartenez-vous":
UOC-KP: 29%
UOC (MP) 23%
Eglise russe (MP) (sic!) 3%
UAOC <1%
Greco-catholique 8%
Catholique romaine <1%
Protestante 2%
Islam <1%
Autres confessions 1%
Croyant indépendant 22%
Autre réponse 2%
Athée, non croyant 7%
Ne sais pas 3%
Sans réponse <1%
Cette information est reprise par les partisans de l'UOC-KP pour prétendre que leur Église est majoritaire. Pourtant ce n'est qu'un trompe-l'œil car la majorité des croyants est tout simplement mal informée de la question des juridictions. Ainsi un sondage effectué à Odessa parmi les personnes se déclarant Orthodoxes montre que seuls 25% savent à quelle juridiction appartient leur paroisse, 63% ne le savent pas et 12% ne fréquentent aucune paroisse bien que croyants … Les commentateurs expliquent que si l'UOC-KP est ainsi plébiscité, c'est sur le seul nom de Kiev, "les gens supposant que si l'Église est ukrainienne le patriarcat doit être de Kiev"…
LES POSITIONS EN PRESENCE
Tous les protagonistes considèrent que la voie de l'union se l'Orthodoxie en Ukraine passe par l'unification des 3 Églises ci-dessus, toutes issues de l'Église russe d'avant 1920. Mais les approches doctrinales divergent entre 2 grandes tendances: celle de l'autocéphalie et celle de la "communauté issue de la Rus de Kiev".
- L'autocéphalisme: "dans état indépendant il doit avoir une Église indépendante. C'est-à-dire autocéphale". Cette déclaration de Philarète Denissenko est le slogan des autocéphalismes soutenus, comme nous l'avons vu, par les premiers présidents ukrainiens (et pas uniquement ukrainiens: Philarète cite aussi la Macédoine et le Monténégro, mais nous pouvons ajouter l'Estonie, l'Abkhazie, l'Ossétie du sud… à la limite, chacun des 200 états de l'Onu devrait donc avoir son Église autocéphale!). Cette thèse n'a, à ma connaissance, aucun fondement canonique et son coté très politique a bien été explicité par le père Cyrille Hovorun, président du département des relations extérieures de l'Église orthodoxe d'Ukraine; elle a pourtant des adeptes aussi chez nous, en Europe occidentale…
En Ukraine elle est évidement soutenue par les deux Églises non-canoniques, mais sans entente entre elles, et elle a aussi des supports au sein de l'UOC (MP): un document de travail, préconisant d'"engager une discussion sur la question du statut canonique de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine d'un point de vue exclusivement théologique et avec pour objectif de surmonter les divisions actuelles de l'orthodoxie en Ukraine" ainsi que d'"associer à l'élaboration des voies qui permettraient de surmonter les schismes [en Ukraine] la plénitude de l'Eglise orthodoxe, c'est-à-dire l'ensemble des Eglises orthodoxes territoriales", avait été présenté et discuté le 20 décembre 2008 lors d'une session du saint-synode de l'Église orthodoxe d'Ukraine élargie à l'ensemble de l'épiscopat ukrainien Toutefois le 3 février suivant, le métropolite VLADIMIR de Kiev a déclaré que "Le temps n'est pas venue de parler d'autocéphalie aujourd'hui, cela ne peut rien apporter de bon (…) Les gens ont peur que des changements dans les structures de l'Eglise ne causent des dégâts", soulignant ainsi que de nombreux fidèles se montrent hostiles à la perspective de l'autocéphalie. (cf. SOP 357, 04 fév 2009).
- Les partisans de l'unité culturelle ont une position canonique plus traditionnelle et considèrent que les vicissitudes politiques n'ont pas à influer sur l'organisation de l'Église. C'est en particulier la position officielle de l'Église russe, comme cela a été affirmé en particulier à propos de l'Abkhazie et l'Ossétie du sud (intégrité de l'église de Géorgie) ou des Balkans (intégrité de l'église de Serbie). Pour ce qui est de l'Ukraine, berceau de l'Orthodoxie russe, le patriarche Cyrille résume la position de son Église dans la déclaration faite à Kiev le 28 juillet dernier: "Bien que vivant dans des Etats politiques différents, nous devons avoir en mémoire notre passé commun, préserver l'unité spirituelle de nos peuples qui ont un seul et même idéal de vie, la justice et la sainteté" confirmant ainsi sont attachement aux «valeurs de la foi orthodoxe, des valeurs qui sont le fondement de la culture et de la civilisation de ce que l’on a coutume d’appeler "le monde russe"», comme il le déclarait au cours d’une interview de trois heures, le 18 juillet, (SOP 588).
Dans l'article suivant je présente la difficile recherche de l'unité…
Notes
(1) Rappel historique: berceau de la Russie (baptême par Saint Vladimir à Kiev en 988), l'Ukraine fut annexée par la Pologne à la fin du XIVe siècle (Kiev vers 1400). Puis la rive gauche du Dniepr, avec Kiev, passe à la Russie (1654) qui n'annexera la rive droite que lors du partage de la Pologne (1795) sauf l'extrême ouest que garde l'Autriche. Ces provinces là reviendront à la Pologne après 1918 et ne seront réunies à l'Ukraine soviétique que de septembre 1939 à juin 1941 et de 1945 jusqu'à la fin de l'URSS.
(2) Tous les chiffres sont fournis par l'Institut de la liberté religieuse
Rédigé par Vladimir Golovanow le 16 Août 2010 à 17:39
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Le quotidien français La Croix publie un article de Claire Lesegretain sur l'aide de l'Église orthodoxe russe aux victimes des incendies en Russie, ainsi que des initiatives liturgiques prises dans différentes régions pour faire face à cette catastrophe.
L'article peut être consulté à cette page.
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De Nicolas CHEVIRON (AFP)
SÜMELA — Ankara a autorisé dimanche pour la première fois depuis 88 ans la célébration d'une messe au monastère orthodoxe de Sümela (nord-est), lieu emblématique de la culture des Grecs du Pont, dont les descendants dispersés en Grèce et en Russie ont afflué par centaines.
"Après 88 ans, les larmes de la Vierge Marie ont cessé de couler", a déclaré lors de l'office le patriarche de Constantinople Bartholomée, faisant référence à la mère du Christ, à qui le monastère a été dédié et qu'on célébrait dimanche, jour de l'Assomption. "La terre du Pont s'est à nouveau unie au ciel".
SÜMELA — Ankara a autorisé dimanche pour la première fois depuis 88 ans la célébration d'une messe au monastère orthodoxe de Sümela (nord-est), lieu emblématique de la culture des Grecs du Pont, dont les descendants dispersés en Grèce et en Russie ont afflué par centaines.
"Après 88 ans, les larmes de la Vierge Marie ont cessé de couler", a déclaré lors de l'office le patriarche de Constantinople Bartholomée, faisant référence à la mère du Christ, à qui le monastère a été dédié et qu'on célébrait dimanche, jour de l'Assomption. "La terre du Pont s'est à nouveau unie au ciel".
......./ "Pour la famille, c'est un jour historique" estime également Katarina, une secrétaire russe de 30 ans, mariée à un pontique de Russie. "Il n'y a presque rien sur le Pont dans les livres et la culture se transmet oralement. Pour nous c'est l'occasion de raviver cette culture, et c'est aussi des émotions". Pour de nombreux fidèles, la visite est l'occasion de rechercher la maison d'un aïeul, une trace de son propre passé/ Suite AFP
Photo AFP: Le patriarche Bartholomée au monastère de Sümela le 15 août 2010
Photo AFP: Le patriarche Bartholomée au monastère de Sümela le 15 août 2010
Article de Radio Vatican:
Cette fête de l’Assomption restera dans les mémoires en Turquie : pour la première fois depuis 88 ans, un office sera célébré, ce 15 août, dans l’ex-monastère de Sumela où toute activité de culte est interdite, officiellement pour ne pas entraver le tourisme. Des milliers de fidèles sont attendus, venus notamment de Russie et de Grèce, pour la Divine Liturgie qui sera présidée par le Patriarche de Constantinople Bartholoméos. La célébration sera retransmise en direct par la télévision grecque. L’événement est de taille, mais les chrétiens de Turquie sont sceptiques, voire méfiants, tandis que les forces de sécurité turques sont sur le qui-vive par crainte de violences antichrétiennes.
Haut-lieu de la spiritualité orthodoxe en Asie mineure, le monastère de Sumela est un ermitage spectaculaire, accroché à une falaise abrupte, à 1200 mètres d’altitude, situé à une cinquantaine de Km de Trabzon, sur la mer Noire. Une perle historique et artistique, un lieu hautement symbolique pour les chrétiens d’Orient, qui abritait la célèbre Vierge de la Montagne noire, une icône attribuée à St Luc. Fondé à l’époque byzantine, ce monastère a été abandonné par les moines à la proclamation de la République turque en 1923.
Cette fête de l’Assomption restera dans les mémoires en Turquie : pour la première fois depuis 88 ans, un office sera célébré, ce 15 août, dans l’ex-monastère de Sumela où toute activité de culte est interdite, officiellement pour ne pas entraver le tourisme. Des milliers de fidèles sont attendus, venus notamment de Russie et de Grèce, pour la Divine Liturgie qui sera présidée par le Patriarche de Constantinople Bartholoméos. La célébration sera retransmise en direct par la télévision grecque. L’événement est de taille, mais les chrétiens de Turquie sont sceptiques, voire méfiants, tandis que les forces de sécurité turques sont sur le qui-vive par crainte de violences antichrétiennes.
Haut-lieu de la spiritualité orthodoxe en Asie mineure, le monastère de Sumela est un ermitage spectaculaire, accroché à une falaise abrupte, à 1200 mètres d’altitude, situé à une cinquantaine de Km de Trabzon, sur la mer Noire. Une perle historique et artistique, un lieu hautement symbolique pour les chrétiens d’Orient, qui abritait la célèbre Vierge de la Montagne noire, une icône attribuée à St Luc. Fondé à l’époque byzantine, ce monastère a été abandonné par les moines à la proclamation de la République turque en 1923.
Cette année, les autorités turques ont voulu faire un geste de bonne volonté, limité et strictement réglementé, qui suscite malgré tout la colère des radicaux nationalistes, bien implantés dans la région. C’est à Trabzon qu’un prêtre catholique italien, Andrea Santoro, a été abattu dans son église par un jeune musulman en 2006. Le 3 juin dernier, à la veille du voyage de Benoît XVI à Chypre, le Vicaire apostolique d’Anatolie, Mgr Padovese, Président de la Conférence épiscopale de Turquie, était assassiné à son tour, pour des motifs qui n’ont jamais été établis officiellement....
Suite ICI
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Hiéromoine Samuel
Présentation
Réalisé par le Père Samuel du Monastère de la Théotokos et de Saint Martin de Cantauque (Métropole roumaine), ce petit livre de 82 pages, qui est un peu l'homologue du célèbre Guide Saint-Christophe des monastères et lieux de retraite catholiques, vient combler un vide et répondre aux besoins tant des orthodoxes de France, souvent mal informés de tous les monastères orthodoxes existant dans leur propre pays, que des orthodoxes de l'étranger venus séjourner en France, ou encore, comme le dit son introduction, de "tous ceux qui s'intéressent au fait religieux en général et au monachisme en particulier".
Ce guide témoigne aussi de la vitalité du monachisme orthodoxe en France, qui, malgré de nombreuses difficultés (en particulier d'ordre économique et culturel), est représenté par environ cent soixante-dix moines ou moniales.
Présentation
Réalisé par le Père Samuel du Monastère de la Théotokos et de Saint Martin de Cantauque (Métropole roumaine), ce petit livre de 82 pages, qui est un peu l'homologue du célèbre Guide Saint-Christophe des monastères et lieux de retraite catholiques, vient combler un vide et répondre aux besoins tant des orthodoxes de France, souvent mal informés de tous les monastères orthodoxes existant dans leur propre pays, que des orthodoxes de l'étranger venus séjourner en France, ou encore, comme le dit son introduction, de "tous ceux qui s'intéressent au fait religieux en général et au monachisme en particulier".
Ce guide témoigne aussi de la vitalité du monachisme orthodoxe en France, qui, malgré de nombreuses difficultés (en particulier d'ordre économique et culturel), est représenté par environ cent soixante-dix moines ou moniales.
Le guide recense les 21 monastères ou skites relevant des juridictions canoniques, c'est-à-dire dont les évêques sont membres de l’Assemblée des Évêques Orthodoxes de France (A.E.O.F.), soit : 5 relevant de la Métropole grecque (Patriarcat de Constantinople), 1 de l'Évêché antiochien (Patriarcat d’Antioche), 3 de l'Archevêché des paroisses russes en Europe occidentale (Patriarcat de Constantinople), 3 de l'Archevêché russe (Patriarcat de Moscou), 7 de la Métropole roumaine (Patriarcat de Roumanie), et 2 de l'Évêché serbe (Patriarcat de Serbie).
Le guide s'ouvre sur une carte de France permettant une vue globale de l'emplacement de ces différents établissements monastiques.
Pour plus d'informations, voir cette page
Le guide s'ouvre sur une carte de France permettant une vue globale de l'emplacement de ces différents établissements monastiques.
Pour plus d'informations, voir cette page
Le Saint Synode l’Eglise orthodoxe russe a approuvé le statut canonique de l’Eglise orthodoxe au Kazakhstan. Mgr Alexandre, archevêque d’Astana et d’Almaty, a été fait métropolite d’Astana et du Kazakhstan à la suite de décision très importante pour les orthodoxes de ce pays.
Son élévation au rang de métropolite a eu lieu à la Laure des Grottes de Kiev lors d’une liturgie dite par le patriarche de Moscou de te de Russie Cyrille.
A l’occasion de cette décision du Synode et de sa nomination le nouveau métropolite a dit un office d’action de grâce dans la cathédrale de l’Ascension d’Almaty. L’Eglise orthodoxe du Kazakhstan est ainsi devenue autonome. Comme l’a rappelé le métropolite Alexandre les orthodoxes du pays sont au nombre de quatre millions : « Notre troupeau est très nombreux, notre responsabilité pour les âmes de nos fidèles est très grande.
Son élévation au rang de métropolite a eu lieu à la Laure des Grottes de Kiev lors d’une liturgie dite par le patriarche de Moscou de te de Russie Cyrille.
A l’occasion de cette décision du Synode et de sa nomination le nouveau métropolite a dit un office d’action de grâce dans la cathédrale de l’Ascension d’Almaty. L’Eglise orthodoxe du Kazakhstan est ainsi devenue autonome. Comme l’a rappelé le métropolite Alexandre les orthodoxes du pays sont au nombre de quatre millions : « Notre troupeau est très nombreux, notre responsabilité pour les âmes de nos fidèles est très grande.
Le nombre des diocèses va être augmenté. Nous n’en comptons actuellement que trois, ceux d’Astana-Almaty, de l’Oural et de Tchimkent. De nombreuses églises sont en chantier. Trois grandes églises seront construites dans la région d’Akmolinsk. Le nouveau statut canonique de notre Eglise a permis de faire de sorte à ce que l’école spirituelle d’Almaty devienne un séminaire.Il nous est indispensable de former plus de prêtres. Le séminaire sera inauguré le 1 septembre prochain. Des prêtres, des diacres, des lecteurs, des chefs de chœur, des enseignants des écoles paroissiales y seront formés. A l’avenir le séminaire va desservir les paroisses de toute l’Asie Centrale ».
"Kazahskaia Pravda"
Traduction "P.O."
"Kazahskaia Pravda"
Traduction "P.O."
Cathédrale de l'Exaltation de la Sainte Croix
En 1859, les nombreux orthodoxes russes résidant à Genève obtiennent l’autorisation de construire leur église ainsi que l’aide financière de la Grande Duchesse Anna Feodorovna Constancia, belle-sœur du Tsar Alexandre Ier et tante de la reine Victoria et du prince consort Albert, qui réside depuis longtemps à Genève.
L’emplacement accordé est celui d’un ancien prieuré bénédictin, détruit au XVIe siècle. La construction dure trois ans et, en 1866, aboutit à un pur chef d’œuvre de style "byzantin moscovite". Les superbes coupoles dorées, restaurées en 1966, constituent un brillant et scintillant repère. Source: Genève tourisme
MAIS....L’église russe a besoin d’une sérieuse remise à neuf
Le propriétaire du lieu de prière tire la sonnette d’alarme: au moins trois millions de francs de travaux sont nécessaires. - Toitures, peintures intérieures, tuyauterie sont à refaire. L’Etat et la Ville se disent prêts à participer aux frais Suite ICI
En 1859, les nombreux orthodoxes russes résidant à Genève obtiennent l’autorisation de construire leur église ainsi que l’aide financière de la Grande Duchesse Anna Feodorovna Constancia, belle-sœur du Tsar Alexandre Ier et tante de la reine Victoria et du prince consort Albert, qui réside depuis longtemps à Genève.
L’emplacement accordé est celui d’un ancien prieuré bénédictin, détruit au XVIe siècle. La construction dure trois ans et, en 1866, aboutit à un pur chef d’œuvre de style "byzantin moscovite". Les superbes coupoles dorées, restaurées en 1966, constituent un brillant et scintillant repère. Source: Genève tourisme
MAIS....L’église russe a besoin d’une sérieuse remise à neuf
Le propriétaire du lieu de prière tire la sonnette d’alarme: au moins trois millions de francs de travaux sont nécessaires. - Toitures, peintures intérieures, tuyauterie sont à refaire. L’Etat et la Ville se disent prêts à participer aux frais Suite ICI
Mgr Théophane, archevêque de Stavropol et de Vladikavkaz espère qu’une solution sera trouvée à la situation ecclésiale en Ossétie du Sud. Il vient de déclarer : « Le statut de l’Eglise en Ossétie du Sud demande que soient conduits des pourparlers multilatéraux bien préparés. Des contacts ont déjà été pris. Les structures ecllésiales de l’Ossétie du Sud sont actuellement abandonnées à elles mêmes. Il s’agit là d’une situation très compliquée au regard du droit canon. L’Ukraine, la Biélorussie et la Moldavie constituent une seule et unique Eglise orthodoxe. L’Ossétie du Sud, elle, appartient au territoire canonique de l’Eglise de Géorgie. Il est par conséquant indispensable de trouver une réponse adéquate à une situation géopolitique complexe. L’Ossétie du Sud a une propension naturelle à relever de la Russie. Mais nous n’allons pas nous en inspirer afin de ne pas provoquer la partie géorgienne. Une solution sera trouvée avec le temps. Les fidèles d’Ossétie du Sud ont dès maintenant la possibilité de se rendre dans des paroisses de l’Eglise Orthodoxe Russe et d’y prier.
Interfax. relirion
Interfax. relirion
Samedi 4 septembre 2010
Аvec la bénédiction de S.E. Mgr Simon, archevêque orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique
10h30 : accueil à la Cathédrale de Tournai
11h00 : Moleben et Acathiste (Office d’intercession) - Vénération des Reliques - Pique-nique à la salle « Bâtir » (place de l’Evêché)
14h30 : Visite de la Cathédrale
Rens. : Fraternité Orthodoxe - Tous les Saints de Belgique,[ e-mail]mail: webm@diakonia.be
Tél :00 32 02- 762 72 70 - 00 32- 071/59 09 46
Affiche ICI
Аvec la bénédiction de S.E. Mgr Simon, archevêque orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique
10h30 : accueil à la Cathédrale de Tournai
11h00 : Moleben et Acathiste (Office d’intercession) - Vénération des Reliques - Pique-nique à la salle « Bâtir » (place de l’Evêché)
14h30 : Visite de la Cathédrale
Rens. : Fraternité Orthodoxe - Tous les Saints de Belgique,[ e-mail]mail: webm@diakonia.be
Tél :00 32 02- 762 72 70 - 00 32- 071/59 09 46
Affiche ICI
L'Eglise orthodoxe russe a annoncé une collecte de fonds pour les victimes des incendies et a déjà collecté 9.439.000 roubles (environ 240.000 EUR), rapporte mardi son site Miloserdie.ru.
Avec la bénédiction du Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille, des points de réception d'aide humanitaire pour les sinistrés ont ouvert dans plusieurs villes. Les habitants y apportent vêtements, literie, produits de première nécessité et objets pour enfants.
L'Eglise orthodoxe russe a également créé dans ses diocèses à travers le pays des commissions spéciales chargées de répartir les dons et a ouvert des comptes en banque.
Avec la bénédiction du Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille, des points de réception d'aide humanitaire pour les sinistrés ont ouvert dans plusieurs villes. Les habitants y apportent vêtements, literie, produits de première nécessité et objets pour enfants.
L'Eglise orthodoxe russe a également créé dans ses diocèses à travers le pays des commissions spéciales chargées de répartir les dons et a ouvert des comptes en banque.
L'Eglise orthodoxe russe a également créé dans ses diocèses à travers le pays des commissions spéciales chargées de répartir les dons et a ouvert des comptes en banque.
Les incendies provoqués par la chaleur sans précédent font la une des actualités. Ils ont fait 52 victimes, plusieurs localités sont réduites en cendres, des milliers d'habitants sont sans-abri.
MOSCOU, 10 août - RIA Novosti
Les incendies provoqués par la chaleur sans précédent font la une des actualités. Ils ont fait 52 victimes, plusieurs localités sont réduites en cendres, des milliers d'habitants sont sans-abri.
MOSCOU, 10 août - RIA Novosti
Plusieurs de nos fidèles lecteurs nous ont prié de dire comment envoyer une aide aux sinistrés des incendies en Russie. Nous le faisons avec le bénédiction de Mgr Innocent, Archevêque de Chersonèse.
Il est possible soit d’envoyer un chèque libellé au nom de "Association cultuelle orthodoxe russe" En spécifiant obligatoirement « incendies »
A l’adresse :
Paroisse des trois Saints Docteurs
"Association cultuelle orthodoxe russe"
26, rue Péclet
75015 Paris
.............................
Vous pouvez également effectuer un virement à l’adresse bancaire :
Code banque : 30002 Code guichet : 00660 Numéro de compte : 0000431179W Clé RIB : 79
En spécifiant « incendies ».
Une collecte en espèces sera organisée à l’église de la 5 rue Pétel les dimanches 15 et 22 août à la fin de l’office.
Il est possible soit d’envoyer un chèque libellé au nom de "Association cultuelle orthodoxe russe" En spécifiant obligatoirement « incendies »
A l’adresse :
Paroisse des trois Saints Docteurs
"Association cultuelle orthodoxe russe"
26, rue Péclet
75015 Paris
.............................
Vous pouvez également effectuer un virement à l’adresse bancaire :
Code banque : 30002 Code guichet : 00660 Numéro de compte : 0000431179W Clé RIB : 79
En spécifiant « incendies ».
Une collecte en espèces sera organisée à l’église de la 5 rue Pétel les dimanches 15 et 22 août à la fin de l’office.
Les autorités de la République Démocratique Populaire de Corée ont démasqué une communauté chrétienne clandestine qui se réunissait pour prier dans une maison dans la région de Pyongyang. Les 23 membres de cette communauté ont tous été arrêtés. Trois d’entre eux reconnus comme leaders de la communauté ont été condamné à la peine de mort. La sentence fut mise en application dès l’énoncé du verdict. Les autres chrétiens furent envoyés dans un camp de travail.
L’arrestation et la mise à mort de ces chrétiens ont été confirmées « North Korea Intellectual Solidarity », une organisation regroupant des réfugiés nord-coréens. C’est lors d’un séjour en Chine pour participer à des travaux saisonniers que ces personnes ont embrassé la foi chrétienne.
Le statut des religions est extrêmement difficile dans ce pays. Officiellement plusieurs églises chrétiennes
sont y sont ouvertes : une église orthodoxe, un lieu de culte catholique, deux temples protestants ainsi quatre temples bouddhistes.
L’arrestation et la mise à mort de ces chrétiens ont été confirmées « North Korea Intellectual Solidarity », une organisation regroupant des réfugiés nord-coréens. C’est lors d’un séjour en Chine pour participer à des travaux saisonniers que ces personnes ont embrassé la foi chrétienne.
Le statut des religions est extrêmement difficile dans ce pays. Officiellement plusieurs églises chrétiennes
sont y sont ouvertes : une église orthodoxe, un lieu de culte catholique, deux temples protestants ainsi quatre temples bouddhistes.
Tous se trouvent dans la capitale. Les activités des prêtres et des paroissiens sont soumises à un contrôle très strict. Le seul « culte » autorisé en Corée du Nord et celui de Kim Ir Sen, le grand leader, et celui de son fils, le dirigeant bien aimé , Kim Jongil. On dénombre actuellement en RPDC près de deux cent catholiques, tous très âgés.
SEDMITZA
SEDMITZA
SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE EN FRANCE
avec la bénédiction de l'archevêque Innocent de Chersonèse
Chers frères et sœurs, nous vous invitons à prendre part à nos pèlerinages orthodoxes qui auront lieu en France en septembre et octobre 2010
Le 11 septembre Pèlerinage à Amiens : lecture de l’hymne akathiste et vénération du la Sainte relique de Saint Jean-Baptiste. Un grand nombre de miracle a été constaté depuis la présence du chef de Saint Jean-Baptiste dans la capitale de la Picardie. Le chef se trouve être la relique majeure de l’une des plus belles cathédrale de France, Notre Dame d’Amiens. Ensuite, immersion dans la Sainte Source de Saint Jean-Baptiste dans la ville de Saintines.Départ à 10h30 de l’église des 3 Saints docteurs (5, rue Pétel 75015 Paris) après la liturgie.
avec la bénédiction de l'archevêque Innocent de Chersonèse
Chers frères et sœurs, nous vous invitons à prendre part à nos pèlerinages orthodoxes qui auront lieu en France en septembre et octobre 2010
Le 11 septembre Pèlerinage à Amiens : lecture de l’hymne akathiste et vénération du la Sainte relique de Saint Jean-Baptiste. Un grand nombre de miracle a été constaté depuis la présence du chef de Saint Jean-Baptiste dans la capitale de la Picardie. Le chef se trouve être la relique majeure de l’une des plus belles cathédrale de France, Notre Dame d’Amiens. Ensuite, immersion dans la Sainte Source de Saint Jean-Baptiste dans la ville de Saintines.Départ à 10h30 de l’église des 3 Saints docteurs (5, rue Pétel 75015 Paris) après la liturgie.
Prix du pèlerinage :
Groupe jusqu’à 14 personnes - 65€/personnes. Enfant jusqu’à 10 ans - 45€
Groupe entre 15 et 25 personnes - 55€/pers. Enfant jusqu’à 10 ans - 40€
Groupe de plus de 25 personnes - 50€/pers. Enfant jusqu’à 10 ans - 35
..............................................................
Le 21 septembre - Nativité de Notre Toute Sainte Souveraine Mère de Dieu et toujours Vierge Marie
Pèlerinage à Chartres. Vénération du Voile de la Vierge et lecture de l’hymne acathiste. Promenade dans le vieux Chartres.Départ de l’église des 3 Saints Docteurs à 13h00 (après la liturgie)Adresse : 5, rue Pétel – 75015 PARIS Retour à Paris vers 17h30
Prix du pèlerinage :Groupe jusqu’à 14 personnes - 40€/pers;Enfant jusqu’à 10 ans : 30€/pers Groupe de 15 à 25 personnes - 35€/pers;Enfant jusqu’à 10 ans - 25€/persGroupe de plus de 25 personnes - 30€/pers;Enfant jusqu’à 10 ans - 20€/pers
........................................................
Du 29 septembre au 1er octobre 2010
Les trois Saintes Martyres Foi, Espérance et Charité et leur mère Sainte Sophie
Nous poursuivons notre tradition d’organiser un pèlerinage de 3 jours auprès des reliques de la martyre Sainte Sophie (Eschau – abbaye St Trophime, à 450 km de Paris) où la Divine liturgie sera célébrée à 9h30 le jeudi 30 septembre 2010.La suite de notre pèlerinage :
Reims : Basilique St Remy et Ste Clotilde (occasion unique de pouvoir vénérer les reliques de St Rémy, St Joachim et Anne, un morceau de la vraie croix, des Saints martyrs de Lyon)
· Saint Nicolas de Port (hymne acathiste devant les reliques de Saint Nicolas)· Andlau : vénération devant les reliques de St Richarde.
· Vénération des reliques de Saint Elophe (IV siècle). Elophe fut condamné pour avoir répandu la parole du Christ en l’an 362. Il fut martyrisé et décapité. Elophe prit sa tête entre ses mains et gravit la colline d’environ 2 km. Sur le chemin il lava sa tête pleine de sang dans une source et de cette façon la bénit. Par la suite, une église fut construite à l’emplacement de sa mort, aujourd’hui encore on trouve ses reliques dans cette église
· Le Mont Saint Odile à Ottrot, qui se trouve à 150km de Saint Nicolas de Port, où nous pourrons vénérer les reliques de Sainte Odile (VII siècle). En bas du mont il y a une Sainte Source (vous pourrez y prendre de l’eau). Un grand nombre de miracles s’est produit notamment chez les personnes souffrant de maladies des yeux. Départ de Paris le mercredi 29 septembre 2010 à 14h00 et retour à Paris le vendredi 1er octobre vers 21h00.
Prix du pèlerinage avec hébergement (en chambres pour 3 personnes): Groupe de plus de 14 personnes: 150€/pers. Enfant jusqu’à 10 ans - 125€/pers. Groupe jusqu’à 14 personnes: 175€/pers. Enfant jusqu’à 10ans – 140€/pers.
......................................................
Le 14 octobre - Fête de la Protection de Notre Toute Sainte Souveraine Mère de Dieu et toujours Vierge Marie
Pèlerinage à Chartres :Divine liturgie dans la crypte du 9ème siècle et vénération du Voile de la Vierge
Début de la liturgie à 8h45 Départ de l’église des 3 Saints docteurs (5, rue Pétel – 75015 Paris) à 7h00. Retour à Paris à 14h00.Prix du pèlerinage :Groupe jusqu’à 14 personnes - 40€/pers, enfant jusqu’à 10 ans - 30€Groupe de 15 à 25 personnes - 35€/pers, enfant jusqu’à 10 ans - 25€Groupe plus de 25 personnes - 30€/pers, enfant jusqu’à 10 ans – 20€
........................................................;
Nous vous demandons de bien vouloir réserver en réglant vos places à l’avance au comptoir des cierges de l’église des 3 Saints docteur à Paris.
Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au :
tel.: +33 1 75 43 97 23 begin_of_the_skype_highlighting +33 1 75 43 97 23 end_of_the_skype_highlighting (de 15h00 à 18h00)
+33 6 29 97 16 64 – MASLOV Violetta
е-mail: pilgrim@alsgroupe.com
Groupe jusqu’à 14 personnes - 65€/personnes. Enfant jusqu’à 10 ans - 45€
Groupe entre 15 et 25 personnes - 55€/pers. Enfant jusqu’à 10 ans - 40€
Groupe de plus de 25 personnes - 50€/pers. Enfant jusqu’à 10 ans - 35
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Le 21 septembre - Nativité de Notre Toute Sainte Souveraine Mère de Dieu et toujours Vierge Marie
Pèlerinage à Chartres. Vénération du Voile de la Vierge et lecture de l’hymne acathiste. Promenade dans le vieux Chartres.Départ de l’église des 3 Saints Docteurs à 13h00 (après la liturgie)Adresse : 5, rue Pétel – 75015 PARIS Retour à Paris vers 17h30
Prix du pèlerinage :Groupe jusqu’à 14 personnes - 40€/pers;Enfant jusqu’à 10 ans : 30€/pers Groupe de 15 à 25 personnes - 35€/pers;Enfant jusqu’à 10 ans - 25€/persGroupe de plus de 25 personnes - 30€/pers;Enfant jusqu’à 10 ans - 20€/pers
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Du 29 septembre au 1er octobre 2010
Les trois Saintes Martyres Foi, Espérance et Charité et leur mère Sainte Sophie
Nous poursuivons notre tradition d’organiser un pèlerinage de 3 jours auprès des reliques de la martyre Sainte Sophie (Eschau – abbaye St Trophime, à 450 km de Paris) où la Divine liturgie sera célébrée à 9h30 le jeudi 30 septembre 2010.La suite de notre pèlerinage :
Reims : Basilique St Remy et Ste Clotilde (occasion unique de pouvoir vénérer les reliques de St Rémy, St Joachim et Anne, un morceau de la vraie croix, des Saints martyrs de Lyon)
· Saint Nicolas de Port (hymne acathiste devant les reliques de Saint Nicolas)· Andlau : vénération devant les reliques de St Richarde.
· Vénération des reliques de Saint Elophe (IV siècle). Elophe fut condamné pour avoir répandu la parole du Christ en l’an 362. Il fut martyrisé et décapité. Elophe prit sa tête entre ses mains et gravit la colline d’environ 2 km. Sur le chemin il lava sa tête pleine de sang dans une source et de cette façon la bénit. Par la suite, une église fut construite à l’emplacement de sa mort, aujourd’hui encore on trouve ses reliques dans cette église
· Le Mont Saint Odile à Ottrot, qui se trouve à 150km de Saint Nicolas de Port, où nous pourrons vénérer les reliques de Sainte Odile (VII siècle). En bas du mont il y a une Sainte Source (vous pourrez y prendre de l’eau). Un grand nombre de miracles s’est produit notamment chez les personnes souffrant de maladies des yeux. Départ de Paris le mercredi 29 septembre 2010 à 14h00 et retour à Paris le vendredi 1er octobre vers 21h00.
Prix du pèlerinage avec hébergement (en chambres pour 3 personnes): Groupe de plus de 14 personnes: 150€/pers. Enfant jusqu’à 10 ans - 125€/pers. Groupe jusqu’à 14 personnes: 175€/pers. Enfant jusqu’à 10ans – 140€/pers.
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Le 14 octobre - Fête de la Protection de Notre Toute Sainte Souveraine Mère de Dieu et toujours Vierge Marie
Pèlerinage à Chartres :Divine liturgie dans la crypte du 9ème siècle et vénération du Voile de la Vierge
Début de la liturgie à 8h45 Départ de l’église des 3 Saints docteurs (5, rue Pétel – 75015 Paris) à 7h00. Retour à Paris à 14h00.Prix du pèlerinage :Groupe jusqu’à 14 personnes - 40€/pers, enfant jusqu’à 10 ans - 30€Groupe de 15 à 25 personnes - 35€/pers, enfant jusqu’à 10 ans - 25€Groupe plus de 25 personnes - 30€/pers, enfant jusqu’à 10 ans – 20€
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Nous vous demandons de bien vouloir réserver en réglant vos places à l’avance au comptoir des cierges de l’église des 3 Saints docteur à Paris.
Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au :
tel.: +33 1 75 43 97 23 begin_of_the_skype_highlighting +33 1 75 43 97 23 end_of_the_skype_highlighting (de 15h00 à 18h00)
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е-mail: pilgrim@alsgroupe.com
Afghanistan: huit étrangers tués, des "missionnaires", selon les talibans
De Karim TALBI (AFP) KABOUL — Huit humanitaires occidentaux - six Américains, une Britannique et une Allemande - ainsi que deux Afghans ont été tués par balle dans le nord-est de l'Afghanistan, une action revendiquée samedi par les talibans qui affirment avoir visé des "missionnaires chrétiens".
"Cinq hommes, tous Américains, et trois femmes - une Américaine, une Allemande et une Britannique - ont été tués", a déclaré à l'AFP Dirk Frans, directeur exécutif d'International Assistance Mission (IAM), organisation chrétienne pour laquelle ces humanitaires - médecins, ophtalmologues et infirmières - travaillaient.
L'IAM est l'une des plus anciennes ONG implantées en Afghanistan. Créée en 1966 et enregistrée en Suisse, elle affirme fournir des soins oculaires dans des centres qu'elle gère notamment à Kaboul, Herat et Kandahar....Suite AFP
De Karim TALBI (AFP) KABOUL — Huit humanitaires occidentaux - six Américains, une Britannique et une Allemande - ainsi que deux Afghans ont été tués par balle dans le nord-est de l'Afghanistan, une action revendiquée samedi par les talibans qui affirment avoir visé des "missionnaires chrétiens".
"Cinq hommes, tous Américains, et trois femmes - une Américaine, une Allemande et une Britannique - ont été tués", a déclaré à l'AFP Dirk Frans, directeur exécutif d'International Assistance Mission (IAM), organisation chrétienne pour laquelle ces humanitaires - médecins, ophtalmologues et infirmières - travaillaient.
L'IAM est l'une des plus anciennes ONG implantées en Afghanistan. Créée en 1966 et enregistrée en Suisse, elle affirme fournir des soins oculaires dans des centres qu'elle gère notamment à Kaboul, Herat et Kandahar....Suite AFP
Le 3 août 2008, il y a deux ans, Alexandre Soljenitsyne décédait dans la nuit d'une crise cardiaque. Prions pour lui!
Le 3 août, jour du décès, il y a deux ans, d’Alexandre Soljenitsyne, un office pour le repos de son âme (panikhide)a été dit sur sa tombe par Mgr Cyrille, évêque de Pavlov-Possad. Lui concélébrait l’archiprêtre Nicolas Tchernychev, un proche de la famille de l’écrivain.
De nombreuses personnes étaient présentes dont M. Eugène Primakov, président de la Chambre du commerce et de l’industrie ainsi que l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du Département des Relations Extérieures du patriarcat de Moscou et de nombreux hommes politiques et personnalités.
Avant le début de l’office Mgr Paul a béni une croix tombale en pierre, œuvre du sculpteur Dimitri Shakhovskoy.
Blagovest.info
Le 3 août, jour du décès, il y a deux ans, d’Alexandre Soljenitsyne, un office pour le repos de son âme (panikhide)a été dit sur sa tombe par Mgr Cyrille, évêque de Pavlov-Possad. Lui concélébrait l’archiprêtre Nicolas Tchernychev, un proche de la famille de l’écrivain.
De nombreuses personnes étaient présentes dont M. Eugène Primakov, président de la Chambre du commerce et de l’industrie ainsi que l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du Département des Relations Extérieures du patriarcat de Moscou et de nombreux hommes politiques et personnalités.
Avant le début de l’office Mgr Paul a béni une croix tombale en pierre, œuvre du sculpteur Dimitri Shakhovskoy.
Blagovest.info
La croisière pèlerinage, 90 ans après, sur les lieux de débarquement des armées blanches après leur évacuation de Crimée.
VIDEOS: "Gen. P. WRANGEL" et " Ledoviy pohod - gen. DENIKIN"
J’ai participé avec d’autres membres de l’OLTR, Serge Kapnist, Dimitri Schakhovskoy, Alexandre Troubetskoi, et nos épouses respectives, à ce voyage qui était organisé par le fonds « André le premier appelé » et l’association « La gloire de la Russie ». Ce pèlerinage rassemblait des descendants d’émigrés et des Russes de la Russie actuelle.
Les premiers comprenaient des représentants de toutes les parties du monde (France, Belgique, Tchéquie, Afrique du Nord, Canada, Australie etc.) et de tous les âges. Les plus anciens avaient plus de 90 ans ; ils étaient donc nés au moment même où tous ces évènements dramatiques, que nous revivions, s’étaient déroulés. Les plus jeunes avaient moins de 20 ans et représentaient par conséquent la cinquième génération issue de celle qui avait quitté la Russie à cette époque. Du côté de la Russie actuelle participaient au périple des journalistes, des députés de la Douma, des chercheurs, des historiens, des hommes d’affaires, et un certain nombre d’autres personnes impliquées dans les tentatives actuelles de rétablissement des vérités historiques de la Russie. Le tout se déroulait avec la présence effective de Monseigneur Michel de Genève et d’Europe Occidentale.
VIDEOS: "Gen. P. WRANGEL" et " Ledoviy pohod - gen. DENIKIN"
J’ai participé avec d’autres membres de l’OLTR, Serge Kapnist, Dimitri Schakhovskoy, Alexandre Troubetskoi, et nos épouses respectives, à ce voyage qui était organisé par le fonds « André le premier appelé » et l’association « La gloire de la Russie ». Ce pèlerinage rassemblait des descendants d’émigrés et des Russes de la Russie actuelle.
Les premiers comprenaient des représentants de toutes les parties du monde (France, Belgique, Tchéquie, Afrique du Nord, Canada, Australie etc.) et de tous les âges. Les plus anciens avaient plus de 90 ans ; ils étaient donc nés au moment même où tous ces évènements dramatiques, que nous revivions, s’étaient déroulés. Les plus jeunes avaient moins de 20 ans et représentaient par conséquent la cinquième génération issue de celle qui avait quitté la Russie à cette époque. Du côté de la Russie actuelle participaient au périple des journalistes, des députés de la Douma, des chercheurs, des historiens, des hommes d’affaires, et un certain nombre d’autres personnes impliquées dans les tentatives actuelles de rétablissement des vérités historiques de la Russie. Le tout se déroulait avec la présence effective de Monseigneur Michel de Genève et d’Europe Occidentale.
Nous avons visité Bizerte, la Valette, Athènes, Lemnos, Gallipoli, Constantinople et Sébastopol et nous avons salué les lieux de mémoire de ces terribles années de premières expériences de l’exil, qui ont si profondément affecté nos parents, grands-parents ou arrière-grands-parents. Des panikhides furent célébrées dans chacun des cimetières qui ont marqué ces lieux de souffrance. Durant la navigation, des conférences et des tables rondes étaient organisées.
L’impression produite sur les participants à ce pèlerinage fut très forte.
Nous avons appris beaucoup sur l’histoire de l’émigration, grâce aux récits des uns et des autres sur les pérégrinations de leurs propres ascendants. Et nous nous sommes rendu compte que, pour beaucoup d’entre nous, nos connaissances, jusqu’alors, se limitaient aux souvenirs gardés dans sa propre famille. Ces récits étaient très émouvants, comme furent émouvants les exposés historiques concernant chacun des endroits visités au cours de ce pèlerinage.
Un autre moment d’intense émotion fut la visite rendue à Lemnos, île quasi désertiques, et oubliée de tous, où vécurent pourtant des familles d’officiers, puis un contingent de 60 000 cosaques environ dans des conditions particulièrement difficiles. Un groupe de jeunes Russes, qui passent leurs vacances à restaurer les tombes laissées par nos ancêtres et à redonner une mémoire à ces lieux de souffrance, nous y a accueillis. Nous avons été très touchés de cette sollicitude des nouvelles générations russes pour la mémoire de l’émigration.
A la vérité beaucoup de larmes furent versées par tous les participants tellement l’évocation de ce passé tragique, tous ensemble, provoqua d’intenses émotions.
Car le deuxième point important de ce pèlerinage fut qu’il réunissait les descendants des émigrés chassés de leur pays et les descendants de ceux qui y restèrent. Et l’on sentait, peut-être la première fois depuis la fin du régime soviétique, que la Russie actuelle avait besoin de ce que nous avions si précieusement conservé, parce que nous l’avions reçu de nos pères, et dont ne savions pas précisément ce qu’il adviendrait. Nous avons senti, sans toujours bien comprendre, que notre témoignage était maintenant nécessaire à la Russie actuelle qui doit retrouver ses racines. Les bolcheviques se sont donnés beaucoup de mal pour les détruire, mais elles existent et elles serviront.
Séraphin Rehbinder
Août 2010
Ce même texte ICI
L’impression produite sur les participants à ce pèlerinage fut très forte.
Nous avons appris beaucoup sur l’histoire de l’émigration, grâce aux récits des uns et des autres sur les pérégrinations de leurs propres ascendants. Et nous nous sommes rendu compte que, pour beaucoup d’entre nous, nos connaissances, jusqu’alors, se limitaient aux souvenirs gardés dans sa propre famille. Ces récits étaient très émouvants, comme furent émouvants les exposés historiques concernant chacun des endroits visités au cours de ce pèlerinage.
Un autre moment d’intense émotion fut la visite rendue à Lemnos, île quasi désertiques, et oubliée de tous, où vécurent pourtant des familles d’officiers, puis un contingent de 60 000 cosaques environ dans des conditions particulièrement difficiles. Un groupe de jeunes Russes, qui passent leurs vacances à restaurer les tombes laissées par nos ancêtres et à redonner une mémoire à ces lieux de souffrance, nous y a accueillis. Nous avons été très touchés de cette sollicitude des nouvelles générations russes pour la mémoire de l’émigration.
A la vérité beaucoup de larmes furent versées par tous les participants tellement l’évocation de ce passé tragique, tous ensemble, provoqua d’intenses émotions.
Car le deuxième point important de ce pèlerinage fut qu’il réunissait les descendants des émigrés chassés de leur pays et les descendants de ceux qui y restèrent. Et l’on sentait, peut-être la première fois depuis la fin du régime soviétique, que la Russie actuelle avait besoin de ce que nous avions si précieusement conservé, parce que nous l’avions reçu de nos pères, et dont ne savions pas précisément ce qu’il adviendrait. Nous avons senti, sans toujours bien comprendre, que notre témoignage était maintenant nécessaire à la Russie actuelle qui doit retrouver ses racines. Les bolcheviques se sont donnés beaucoup de mal pour les détruire, mais elles existent et elles serviront.
Séraphin Rehbinder
Août 2010
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Une décision attendue depuis plusieurs mois
Le gouvernement turc vient d’annoncer un assouplissement des mesures administratives imposées aux évêques relevant du Patriarcat œcuménique de Constantinople à l’étranger. Cette décision, prometteuse, doit néanmoins être accueillie avec prudence
La mesure est inédite. Le gouvernement turc a annoncé que les métropolites relevant de la juridiction du Patriarcat de Constantinople à l’étranger pourraient dorénavant acquérir la nationalité turque, ce qui était impossible jusqu’ici. Une décision qui pourrait aider le saint-synode du Patriarcat œcuménique – dont le siège se trouve à Istanbul – à trouver, le moment venu, un successeur au patriarche Bartholomeos Ier, chef spirituel des orthodoxes dans le monde...Suite LA CROIX
Le gouvernement turc vient d’annoncer un assouplissement des mesures administratives imposées aux évêques relevant du Patriarcat œcuménique de Constantinople à l’étranger. Cette décision, prometteuse, doit néanmoins être accueillie avec prudence
La mesure est inédite. Le gouvernement turc a annoncé que les métropolites relevant de la juridiction du Patriarcat de Constantinople à l’étranger pourraient dorénavant acquérir la nationalité turque, ce qui était impossible jusqu’ici. Une décision qui pourrait aider le saint-synode du Patriarcat œcuménique – dont le siège se trouve à Istanbul – à trouver, le moment venu, un successeur au patriarche Bartholomeos Ier, chef spirituel des orthodoxes dans le monde...Suite LA CROIX
Le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, a appelé samedi à ne pas détourner l'aide financière accordée aux victimes des incendies qui frappent la Russie, lors d'une cérémonie dans la région de Nijni Novgorod particulièrement touchée par le feu.
"L'argent qui va être versé aux gens est de l'argent sacré. Que personne ne lève la main sur cet argent, car s'enrichir sur le malheur des autres est un grand péché devant Dieu", a déclaré Kirill, dans un discours retransmis à la télévision publique Pervyi Kanal.
Evoquant les fonds promis par le Premier ministre Vladimir Poutine, il a souligné que "pour qu'ils parviennent jusqu'au peuple, il est très important que ceux qui en assureront le transfert à tous les niveaux s'imprègnent de la plus grande responsabilité", lors de ces déclarations à Sarov (est de Moscou).
Suite AFP
"L'argent qui va être versé aux gens est de l'argent sacré. Que personne ne lève la main sur cet argent, car s'enrichir sur le malheur des autres est un grand péché devant Dieu", a déclaré Kirill, dans un discours retransmis à la télévision publique Pervyi Kanal.
Evoquant les fonds promis par le Premier ministre Vladimir Poutine, il a souligné que "pour qu'ils parviennent jusqu'au peuple, il est très important que ceux qui en assureront le transfert à tous les niveaux s'imprègnent de la plus grande responsabilité", lors de ces déclarations à Sarov (est de Moscou).
Suite AFP
Le 23 juillet un groupe de délégués du Congrès de l’Union de la jeunesse orthodoxe a assisté à la divine liturgie à l’église cathédrale des Trois Saints Docteurs à Paris. Les pèlerins étaient venus avec l’icône miraculeuse de la Mère de Dieu de Koursk (Kourskaïa-Korennaïa) « Znameneje ».
La liturgie était présidée par Mgr Marc, archevêque de Berlin et de Grande-Bretagne, elle était concélébrée par l’higoumène Nestor (Sirotenko), recteur de la paroisse.
Les pèlerins ont vénéré dans la cathédrale Notre Dame de Paris la Couronne d’épines du Sauveur, les reliques de la Sainte impératrice Hélène. Ils ont visité l’Institut de théologie Saint Serge.( Ensuite le groupe s’est rendu à Amiens pour y vénérer la Tête de Saint Jean Baptiste).
Un groupe de soixante-dix jeunes environ, accompagné d'une dizaine de prêtres, tous issus de différents diocèses de Russie, Ukraine, Biélorussie, Pologne et de l'Église russe hors frontières, ont visité le séminaire le 23 juillet. Ils ont apporté avec eux l'icône de la Mère de Dieu de Koursk (Kourskaïa-Korennaïa). Elle a été déposée et vénérée dans la chapelle du séminaire. Les jeunes ont pu également vénérer les reliques de sainte Geneviève de Paris offertes au séminaire par l'évêque de Pontoise.
La liturgie était présidée par Mgr Marc, archevêque de Berlin et de Grande-Bretagne, elle était concélébrée par l’higoumène Nestor (Sirotenko), recteur de la paroisse.
Les pèlerins ont vénéré dans la cathédrale Notre Dame de Paris la Couronne d’épines du Sauveur, les reliques de la Sainte impératrice Hélène. Ils ont visité l’Institut de théologie Saint Serge.( Ensuite le groupe s’est rendu à Amiens pour y vénérer la Tête de Saint Jean Baptiste).
Un groupe de soixante-dix jeunes environ, accompagné d'une dizaine de prêtres, tous issus de différents diocèses de Russie, Ukraine, Biélorussie, Pologne et de l'Église russe hors frontières, ont visité le séminaire le 23 juillet. Ils ont apporté avec eux l'icône de la Mère de Dieu de Koursk (Kourskaïa-Korennaïa). Elle a été déposée et vénérée dans la chapelle du séminaire. Les jeunes ont pu également vénérer les reliques de sainte Geneviève de Paris offertes au séminaire par l'évêque de Pontoise.
Une garden-party a réuni les pèlerins et les séminaristes dans le parc du séminaire. Des photographies sont publiées à cette page.
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L’Eglise Orthodoxe Russe constate qu’un nombre croissant de communautés regroupant des schismatiques réintègrent l’Eglise canonique.
L’archiprêtre Nicolas Balachov, adjoint du Président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou a dit au cours d’une conférence de presse tenue le 30 juillet : « Déjà à la suite du premier voyage du patriarche Cyrille en Ukraine de nombreux croyants demeurant en dehors de l’Eglise canonique se sont mis à envisager leur retour au sein de l’Eglise canonique. Dans certaines régions d’Ukraine des « paroisses » entières avec leurs « prêtres » annoncent qu’elles souhaitent abandonner la formation schismatique « patriarcat de Kiev ». Il convient de rappeler les paroles du patriarche Cyrille lors de son dernier séjour en Ukraine.
L’archiprêtre Nicolas Balachov, adjoint du Président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou a dit au cours d’une conférence de presse tenue le 30 juillet : « Déjà à la suite du premier voyage du patriarche Cyrille en Ukraine de nombreux croyants demeurant en dehors de l’Eglise canonique se sont mis à envisager leur retour au sein de l’Eglise canonique. Dans certaines régions d’Ukraine des « paroisses » entières avec leurs « prêtres » annoncent qu’elles souhaitent abandonner la formation schismatique « patriarcat de Kiev ». Il convient de rappeler les paroles du patriarche Cyrille lors de son dernier séjour en Ukraine.
Il avait dit que l’Eglise ne met en œuvre aucune stratégie à l’égard des schismatiques et de leur retour au sein de l’Eglise à l’exception de « la stratégie de la prière ». Lors de sa dernière session le Synode de l’Eglise orthodoxe Russe a approuvé le texte d’un appel adressé aux schismatiques d’Ukraine. Cet appel ne vise pas en particulier la structure qui se présente en tant que « patriarcat de Kiev » mais les simples croyants ».
Vladimir Legoyda, responsable du service d’information du synode, estime que «les déclarations des responsables du schisme faites lors du séjour du patriarche en Ukraine sont marquées par un ton irrité et critique. Elles ne reflètent en rien ce que pense le peuple orthodoxe d’Ukraine. Le nombre croissant d’Ukrainiens qui réintègrent les paroisses canoniques en est la preuve.
Interfax 30.07- 2010
Traduction "P.O."
Vladimir Legoyda, responsable du service d’information du synode, estime que «les déclarations des responsables du schisme faites lors du séjour du patriarche en Ukraine sont marquées par un ton irrité et critique. Elles ne reflètent en rien ce que pense le peuple orthodoxe d’Ukraine. Le nombre croissant d’Ukrainiens qui réintègrent les paroisses canoniques en est la preuve.
Interfax 30.07- 2010
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