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"Le bateau de la Mer de Galilée est l'artefact le plus célèbre que nous pouvons à présent associer avec la découverte de cette ville! "
Dalmanoutha, une ville des temps bibliques mentionnée dans l'Evangile selon saint Marc, a été découverte le long de Mer de la Galilée (ou "Lac de Tibériade"), située à plus de 200 m au-dessous du niveau de la mer et traversée par le fleuve Jourdain. Ce lieu est celui du baptême de Jésus-Christ par saint Jean-Baptiste, mais aussi l'endroit où le Christ navigua avec ses disciples après le miracle de la multiplication des pains.
Riche en poissons, la Mer de Galilée est réputée pour ses tempêtes violentes à cause des différences de température avec les hauteurs environnantes.
Dalmanoutha, une ville des temps bibliques mentionnée dans l'Evangile selon saint Marc, a été découverte le long de Mer de la Galilée (ou "Lac de Tibériade"), située à plus de 200 m au-dessous du niveau de la mer et traversée par le fleuve Jourdain. Ce lieu est celui du baptême de Jésus-Christ par saint Jean-Baptiste, mais aussi l'endroit où le Christ navigua avec ses disciples après le miracle de la multiplication des pains.
Riche en poissons, la Mer de Galilée est réputée pour ses tempêtes violentes à cause des différences de température avec les hauteurs environnantes.
On a découvert une ville remontant à plus de 2000 ans sur la côte du nord-ouest de la Mer de Galilée, dans la vallée Ginosar d'Israël.
La ville antique peut être Dalmanutha (a aussi orthographié Dalmanoutha), décrit dans l'Évangile de Marc comme l'endroit où Jésus a navigué après avoir alimenté miraculeusement 4000 personnes en multipliant quelques pains et poissons, a déclaré Ken Dark de l'Université de Lecture au Royaume-Uni, dont l'équipe, pendant une enquête sur le terrain, a découvert la ville.
Les archéologues ont aussi déterminé que le célèbre bateau (parfois appelé « barque de Pierre » ou « barque de Jésus » NdCR.) daté d'environ 2000 ans et découvert en 1986, a été trouvé sur le littoral de la ville nouvellement découverte. Le bateau a fait l'objet d'une étude il y a deux décennies mais la découverte de la ville fournit de nouvelles informations sur ce qui se trouve autour.
La ville antique peut être Dalmanutha (a aussi orthographié Dalmanoutha), décrit dans l'Évangile de Marc comme l'endroit où Jésus a navigué après avoir alimenté miraculeusement 4000 personnes en multipliant quelques pains et poissons, a déclaré Ken Dark de l'Université de Lecture au Royaume-Uni, dont l'équipe, pendant une enquête sur le terrain, a découvert la ville.
Les archéologues ont aussi déterminé que le célèbre bateau (parfois appelé « barque de Pierre » ou « barque de Jésus » NdCR.) daté d'environ 2000 ans et découvert en 1986, a été trouvé sur le littoral de la ville nouvellement découverte. Le bateau a fait l'objet d'une étude il y a deux décennies mais la découverte de la ville fournit de nouvelles informations sur ce qui se trouve autour.
Le bateau de la Mer de Galilée est l'artefact le plus célèbre que nous pouvons à présent associer avec la découverte de cette ville. Il date du premier siècle av. J.-C ou après. Bien qu'il ait été découvert en 1986, la découverte de la ville nous indique qu'il a été trouvé sur le littoral de la ville antique.
L'évangile dit qu'après l'alimentation de 4000 personnes par la multiplication miraculeuse de quelques poisson et pains, Jésus "monta dans le bateau avec ses disciples et est allé à la région de Dalmanutha. Les Pharisiens sont venus et ont commencé à le questionner pour le tester. Ils lui ont demandé un signe du ciel. Il a soupiré profondément et a dit: 'Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? En vérité je vous le déclare, il ne sera pas donné de signe à cette génération'. Et les quittant, il remonta dans la barque et il partit pour l'autre rive." (Mc 8, 10-13)
L'évangile dit qu'après l'alimentation de 4000 personnes par la multiplication miraculeuse de quelques poisson et pains, Jésus "monta dans le bateau avec ses disciples et est allé à la région de Dalmanutha. Les Pharisiens sont venus et ont commencé à le questionner pour le tester. Ils lui ont demandé un signe du ciel. Il a soupiré profondément et a dit: 'Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? En vérité je vous le déclare, il ne sera pas donné de signe à cette génération'. Et les quittant, il remonta dans la barque et il partit pour l'autre rive." (Mc 8, 10-13)
Durant l'hiver 1986, un exemplaire unique de barque romaine (longueur 8,3 m, largeur 2,6 m, profondeur 1,2 m) pour la pêche et le transport de marchandises a été découvert dans le lac, près de ce qui est généralement considéré comme l'ancienne Magdala /Tarichée. Le carbone 14 situe la construction de cette barque au premier siècle de notre ère, ce qui lui vaut le surnom de « barque de Pierre » ou « barque de Jésus ». SUITE Cristroi.Blog /// Traduit d'un article en anglais
James Tissot, Le miracle des pains et des poissons (La multiplicité des pains) - Brooklyn Museum
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Septembre 2013 à 14:54
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Le patriarche de Moscou et de Russie Cyrille a exprimé ses condoléances au premier-ministre du Pakistan M. Nawaz Sharif pour déplorer les victimes de l’acte terroriste commis dans une église de Peshawar. Plus de 80 personnes y ont trouvé la mort, on compte 145 blessés. Au moment où l’explosion a retentit une distribution de riz était en cours près de l’église. De 500 à 600 fidèles se trouvaient à l’intérieur de l’église.
Il est dit dans le message de condoléances adressé par le patriarche Cyrille : « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la nouvelle de l’acte terroriste commis le 22 septembre à Peshawar. C’est un cruel attentat dirigé contre la population chrétienne de votre pays. Il a emporté des dizaines de vies.
Il est dit dans le message de condoléances adressé par le patriarche Cyrille : « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la nouvelle de l’acte terroriste commis le 22 septembre à Peshawar. C’est un cruel attentat dirigé contre la population chrétienne de votre pays. Il a emporté des dizaines de vies.
Les pouvoirs publics doivent faire leur possible pour protéger les citoyens quelle que soit la religion à laquelle ils appartiennent.
J’exprime mes condoléances aux familles et aux proches des victimes et je prie pour tous ceux qui ont souffert de cette tragédie ». "Pravoslavie i Mir" Traduction "PO"
J’exprime mes condoléances aux familles et aux proches des victimes et je prie pour tous ceux qui ont souffert de cette tragédie ». "Pravoslavie i Mir" Traduction "PO"
Rappelons encore qu’au Pakistan, les chrétiens continuent de subir la loi sur le blasphème qui les met à la merci des musulmans et en vertu de laquelle une jeune mère de famille chrétienne, Asia Bibi, a été condamnée à mort et croupit toujours en prison. Une adolescente, pareillement accusée en d’autres circonstances, a dû fuir son pays et se réfugier au Canada. Des hommes politiques et des avocats courageux, eux-mêmes musulmans, été assassinés pour avoir combattu cette loi inique.
Pakistan : Il faut agir pour Asia Bibi condamnée à mort parce que chrétienne !
Solidarité et Prière pour les chrétiens persécutés !
Pakistan : Il faut agir pour Asia Bibi condamnée à mort parce que chrétienne !
Solidarité et Prière pour les chrétiens persécutés !
La municipalité de la ville de Koursk a déclaré le 25 septembre jour férié. Cette date est la Journée de la ville et elle coïncide avec une procession organisée pour célébrer la présence de l'icône miraculeuse de la Vierge de Koursk qui, depuis, 2009, vient chaque année à Koursk où elle s'était manifestée pour la première fois.
Les fidèles ont à l'égard de cette icône une très grande vénération.
Les fidèles ont à l'égard de cette icône une très grande vénération.
Le XII° congrès de la jeunesse orthodoxe organisé par l’EORHF rassemblera à Paris les représentants de toute l'orthodoxie russe
История чудотворной Курской Коренной иконы восходит к ХIII столетию. В 1295 году, в день Рождества Пресвятой Богородицы, ее обрел в лесу охотник недалеко от Курска, разоренного на тот момент войсками Батыя. В 1597 году по велению царя Федора Иоанновича на месте явления иконы была выстроена церковь во имя Живоносного Источника и основан монастырь Коренная пустынь.
Курская Коренная икона была вывезена из России в Сербию в 1919 году архиепископом Курским и Обоянским Феофаном. По просьбе генерала Врангеля она ненадолго вернулась в Россию и оставалась в Крыму до общей эвакуации Белой армии в 1920 году. После этого икона вновь была привезена в Сербию, где и пребывала до 1944 года.
Митрополит Анастасий (Грибановский) перевез святыню сначала в Германию, а затем, в 1957 году, в США. С этого времени Курская икона пребывает в посвященном ей соборном храме при Архиерейском Синоде Русской зарубежной церкви в Нью-Йорке.
Interfaxe
Mgr Marc Archevêque de Berlin d’Allemagne et de Grande Bretagne : les valeurs chrétiennes en Europe d’aujourd’hui
История чудотворной Курской Коренной иконы восходит к ХIII столетию. В 1295 году, в день Рождества Пресвятой Богородицы, ее обрел в лесу охотник недалеко от Курска, разоренного на тот момент войсками Батыя. В 1597 году по велению царя Федора Иоанновича на месте явления иконы была выстроена церковь во имя Живоносного Источника и основан монастырь Коренная пустынь.
Курская Коренная икона была вывезена из России в Сербию в 1919 году архиепископом Курским и Обоянским Феофаном. По просьбе генерала Врангеля она ненадолго вернулась в Россию и оставалась в Крыму до общей эвакуации Белой армии в 1920 году. После этого икона вновь была привезена в Сербию, где и пребывала до 1944 года.
Митрополит Анастасий (Грибановский) перевез святыню сначала в Германию, а затем, в 1957 году, в США. С этого времени Курская икона пребывает в посвященном ей соборном храме при Архиерейском Синоде Русской зарубежной церкви в Нью-Йорке.
Interfaxe
Mgr Marc Archevêque de Berlin d’Allemagne et de Grande Bretagne : les valeurs chrétiennes en Europe d’aujourd’hui
Salle Paroissiale de l’Eglise de St. Seraphim de Sarov 91 rue Lecourbe, Paris XVe
Journée d’Etudes pour le dixième anniversaire du trépas du Métropolite Antoine de Souroge (+August 4, 2003)
Panykhide pour Métropolite Antoine ( 9h )
Intervenants du matin (10h)
1) Jean François Colosimo (St. Serge), "Le Métropolite Antoine : une pastorale à tous risques de la liberté"
2) Père Sergey Ovsianikov (Amsterdam): Metropolitan Anthony's vision of the Church
3) Madame Hélène Maydanovitch (Moscow), Les vingt ans du projet de publications de Mét. Antoine en Russie (communication lue in absentia
Journée d’Etudes pour le dixième anniversaire du trépas du Métropolite Antoine de Souroge (+August 4, 2003)
Panykhide pour Métropolite Antoine ( 9h )
Intervenants du matin (10h)
1) Jean François Colosimo (St. Serge), "Le Métropolite Antoine : une pastorale à tous risques de la liberté"
2) Père Sergey Ovsianikov (Amsterdam): Metropolitan Anthony's vision of the Church
3) Madame Hélène Maydanovitch (Moscow), Les vingt ans du projet de publications de Mét. Antoine en Russie (communication lue in absentia
Interventions de l’après midi (14 heure)
4) Père Nocolas Ozoline (doyen, Institut de Théologie Orthodoxe St. Serge) : (titre communiqué ultérieurement) « Quelques souvenirs… »
5) Père Stéphane Headley (Vézelay): sur la vision spirituelle de Métropolite Antoine : “The Freedom to be found in sight”
6) Père Nicolas Lossky (Paris): Métropolite Antoine à Paris jusqu’en 1974
7) L’évêque de Chersonèse, Nestor : synthèse de conclusion
4) Père Nocolas Ozoline (doyen, Institut de Théologie Orthodoxe St. Serge) : (titre communiqué ultérieurement) « Quelques souvenirs… »
5) Père Stéphane Headley (Vézelay): sur la vision spirituelle de Métropolite Antoine : “The Freedom to be found in sight”
6) Père Nicolas Lossky (Paris): Métropolite Antoine à Paris jusqu’en 1974
7) L’évêque de Chersonèse, Nestor : synthèse de conclusion
Le 22 septembre, le jour quand l’Église orthodoxe bulgare célèbre la fête de Saint Kozma de Zograf, l’archimandrite Job (Getcha) a visité la Paroisse Orthodoxe Bulgare « Saint Euthyme de Tarnovo ».
L’archimandrite Job est professeur de théologie liturgique auprès de l’Université de Fribourg, de l’Institut d’études supérieures en théologie orthodoxe de Chambésy et de l’Institut de théologie catholique à Paris. Il est également ancien ami de notre paroisse. Dans son sermon il a insisté sur l’importance du lien qu’unit les chrétiennes d’aujourd’hui avec les Saints apôtres et ainsi avec le Christ-Lui-même.
L’archimandrite Job est professeur de théologie liturgique auprès de l’Université de Fribourg, de l’Institut d’études supérieures en théologie orthodoxe de Chambésy et de l’Institut de théologie catholique à Paris. Il est également ancien ami de notre paroisse. Dans son sermon il a insisté sur l’importance du lien qu’unit les chrétiennes d’aujourd’hui avec les Saints apôtres et ainsi avec le Christ-Lui-même.
L’archimandrite Emilian (Bocanovski) dans son allocution a exprimé sa joie de cette proximité spirituelle, que notre paroisse entretient avec l’archimandrite Job, ainsi que son espoir que notre amitié en Christ va continuer à croitre à travers de telles célébrations communes. À l’issus de la Divine liturgie les paroissiens avaient l’opportunité de rencontrer l’archimandrite Job autour d’un thé, tout en entamant avec lui une discussion informelle sur de différents sujets et défis que la société actuelle pose à l’Église et à tous les croyants.
Lien
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V.Golovanow
Dans l'histoire du développement de la philosophie orthodoxe russe aux XIX - XX siècles on peut mettre en évidence trois étapes qui correspondent en fait à trois courants de pensée.
Les slavophiles
La première étape correspond au mouvement relativement étroit des "slavophiles" du milieu du XIX siècle, qui se fixaient comme objectif de faire renaitre la pensée orthodoxe dans le cadre de la culture sécularisée et occidentalisée qui prévalait à l'époque, mais aussi de reformuler les bases de l'Orthodoxie dans le langage qui leur était contemporain, celui de la philosophie européenne et, plus exactement pour ce qui les concerne, le langage de la philosophie idéaliste allemande.
Le texte programmatique de ce courant était l'étude d'Ivan Kireevsky “Sur la nécessité et la possibilité de nouveaux principes philosophiques” (1856), appelant à créer une nouvelle philosophie russe sur «les bases vraies» de la tradition orthodoxe et simultanément à utiliser la langue philosophique de Schelling. Note de VG: Kireevsky oppose l'harmonie orthodoxe entre la foi et la raison au rationalisme occidental qu'il relie au catholicisme-protestantisme en considérant que toute philosophie dépend de la "religion dominante". Ses idées sont proches de celles de son contemporain A.Khomiakov, généralement considéré comme le chef de file des "Slavophiles".
Dans l'histoire du développement de la philosophie orthodoxe russe aux XIX - XX siècles on peut mettre en évidence trois étapes qui correspondent en fait à trois courants de pensée.
Les slavophiles
La première étape correspond au mouvement relativement étroit des "slavophiles" du milieu du XIX siècle, qui se fixaient comme objectif de faire renaitre la pensée orthodoxe dans le cadre de la culture sécularisée et occidentalisée qui prévalait à l'époque, mais aussi de reformuler les bases de l'Orthodoxie dans le langage qui leur était contemporain, celui de la philosophie européenne et, plus exactement pour ce qui les concerne, le langage de la philosophie idéaliste allemande.
Le texte programmatique de ce courant était l'étude d'Ivan Kireevsky “Sur la nécessité et la possibilité de nouveaux principes philosophiques” (1856), appelant à créer une nouvelle philosophie russe sur «les bases vraies» de la tradition orthodoxe et simultanément à utiliser la langue philosophique de Schelling. Note de VG: Kireevsky oppose l'harmonie orthodoxe entre la foi et la raison au rationalisme occidental qu'il relie au catholicisme-protestantisme en considérant que toute philosophie dépend de la "religion dominante". Ses idées sont proches de celles de son contemporain A.Khomiakov, généralement considéré comme le chef de file des "Slavophiles".
La “Renaissance religieuse et philosophique russe”
La deuxième étape c'est le grand mouvement de la “Renaissance religieuse et philosophique russe” de la fin XIX –premier quart du XX siècles qui a été lancé par les travaux de Vladimir Soloviev et parmi eux “la Justification du bien” (1897) est une œuvre clé qui présente une nouvelle synthèse entre une pensée fondée sur orthodoxie avec le "platono-schellingisme" et des éléments de l'empirisme scientifique.
On peut dire que Vladimir Soloviev a réalisé ce que les slavophiles voulaient et a lancé un nouveau type du traité philosophique dans la pensée russe, un type de synthèse globale de la théologie orthodoxe, de la philosophie européenne et de la science moderne; les exemples les plus connus en sont "la Colonne et le fondement de la vérité” de Paul Florensky (1914) et La lumière sans déclin ((Svet nevetchernyi, 1917) de Serge Boulgakov qui servent de base aux développements de la "Sophiologie"
La deuxième étape c'est le grand mouvement de la “Renaissance religieuse et philosophique russe” de la fin XIX –premier quart du XX siècles qui a été lancé par les travaux de Vladimir Soloviev et parmi eux “la Justification du bien” (1897) est une œuvre clé qui présente une nouvelle synthèse entre une pensée fondée sur orthodoxie avec le "platono-schellingisme" et des éléments de l'empirisme scientifique.
On peut dire que Vladimir Soloviev a réalisé ce que les slavophiles voulaient et a lancé un nouveau type du traité philosophique dans la pensée russe, un type de synthèse globale de la théologie orthodoxe, de la philosophie européenne et de la science moderne; les exemples les plus connus en sont "la Colonne et le fondement de la vérité” de Paul Florensky (1914) et La lumière sans déclin ((Svet nevetchernyi, 1917) de Serge Boulgakov qui servent de base aux développements de la "Sophiologie"
"L'Ecole de Paris"
La troisième étape est celle de la pensée orthodoxe des “émigrés russes” à partir des années 1920 et pratiquement jusqu'à la fin du XX siècle. À cette étape apparaît un nouveau courant qui se développe au départ parallèlement à la fin de la génération de “la Renaissance religieuse russe” mais qui s'en distingue fondamentalement. De même que les désignations comme "le slavophilisme" et “la Renaissance religieuse russe ” pour les étapes précédentes doivent être prises avec une bonne part de convention, de même ce nouveau mouvement n'a pas de nom réellement adéquat. Mais en tous cas ses dénominations les plus usitées sont “l'école de Paris”, “le Cercle Eulogien”, "La synthèse néo-patristique"
Note de VG: les deux dernières dénominations ne sont pas usitées en France; le "Cercle Eulogien” crée une confusion avec une cellule de réflexion créée vers les années 2000 et disparue après le décès Mgr Serge d’Eukharpie
Il s'agit du groupe des théologiens orthodoxes réunis à Paris autour du métropolite Euloge (Guéorguievski), nommé en 1921 par le Patriarche Tikhon (Белавиным) pour le représenter en Europe Occidentale. Le centre institutionnel du nouveau courant à Paris fut d'abord l'Institut de Théologie Orthodoxe St Serge, fondé en 1925 par Serge Boulgakov et ensuite et l'Institut Français Orthodoxe Saint-Denis organisé en 1944 (dans le cadre du Comité Saint-Irénée).
Note de VG: approximations et amalgames gênants. Si le père Serge Boulgakov fut le premier doyen et professeur de théologie dogmatique de l'ITO St Serge, on ne peut pas dire qu'il en est LE fondateur, bien que cette thèse ait cours en Russie. Quand à l'institut St Denis, qui existe toujours, c'est une émanation de l'ECOF, comme le Comité Saint-Irénée. Crée dans le cadre du patriarcat de Moscou, il fut dirigé par Vladimir Lossky jusqu'en 1953, ce qui explique l'importance que lui donne l'auteur, et deux jeunes professeurs de l'ITO, le père Alexandre Schmemann et le professeur Constantin Andronikoff, acceptèrent d'y professer au début (1945-1946), mais se retirèrent rapidement. Le travail théologique des deux institutions n'est pas comparable.
La troisième étape est celle de la pensée orthodoxe des “émigrés russes” à partir des années 1920 et pratiquement jusqu'à la fin du XX siècle. À cette étape apparaît un nouveau courant qui se développe au départ parallèlement à la fin de la génération de “la Renaissance religieuse russe” mais qui s'en distingue fondamentalement. De même que les désignations comme "le slavophilisme" et “la Renaissance religieuse russe ” pour les étapes précédentes doivent être prises avec une bonne part de convention, de même ce nouveau mouvement n'a pas de nom réellement adéquat. Mais en tous cas ses dénominations les plus usitées sont “l'école de Paris”, “le Cercle Eulogien”, "La synthèse néo-patristique"
Note de VG: les deux dernières dénominations ne sont pas usitées en France; le "Cercle Eulogien” crée une confusion avec une cellule de réflexion créée vers les années 2000 et disparue après le décès Mgr Serge d’Eukharpie
Il s'agit du groupe des théologiens orthodoxes réunis à Paris autour du métropolite Euloge (Guéorguievski), nommé en 1921 par le Patriarche Tikhon (Белавиным) pour le représenter en Europe Occidentale. Le centre institutionnel du nouveau courant à Paris fut d'abord l'Institut de Théologie Orthodoxe St Serge, fondé en 1925 par Serge Boulgakov et ensuite et l'Institut Français Orthodoxe Saint-Denis organisé en 1944 (dans le cadre du Comité Saint-Irénée).
Note de VG: approximations et amalgames gênants. Si le père Serge Boulgakov fut le premier doyen et professeur de théologie dogmatique de l'ITO St Serge, on ne peut pas dire qu'il en est LE fondateur, bien que cette thèse ait cours en Russie. Quand à l'institut St Denis, qui existe toujours, c'est une émanation de l'ECOF, comme le Comité Saint-Irénée. Crée dans le cadre du patriarcat de Moscou, il fut dirigé par Vladimir Lossky jusqu'en 1953, ce qui explique l'importance que lui donne l'auteur, et deux jeunes professeurs de l'ITO, le père Alexandre Schmemann et le professeur Constantin Andronikoff, acceptèrent d'y professer au début (1945-1946), mais se retirèrent rapidement. Le travail théologique des deux institutions n'est pas comparable.
Georges Florovsky (1893-1979), qui fut le premier inspirateur du groupe de Paris, mit en avant l'idée de "synthèse néo-patristique" qui devint l'axe de recherche du courant. L'objectif de la "synthèse néo-patristique" (qu'on appelle aussi parfois "synthèse néo-cappadocienne" ou "palamite") semble à première vue analogue à celui de I.Kireevsky et V.Soloviev: exposer «les fondements absolus» de l'orthodoxie en utilisant la langue philosophique moderne. Cependant la grande différence de "la synthèse" de Florovsky c'est que l'accent n'a pas été mis sur l'utilisation de la langue philosophique contemporaine (comme, de son point de vue, le firent les slavophiles de Soloviev et ses continuateurs), mais sur la renaissance d'une véritable philosophie orthodoxe, une philosophie «de l'hellénisme ecclésialisé» incarnée dans la patristique byzantine. Il est certain que le recours inconditionnel aux normes dogmatiques de la tradition orthodoxe-patristique et la liaison avec l'approche rationnelle-systématique dans l'exposé de ces normes, ainsi que le dialogue avec les contradicteurs, distinguent fondamentalement ce mouvement de la philosophie de “la Renaissance religieuse russe”, son volontarisme dans les questions dogmatiques et son apologie de l'irrationnel. Comme exemples de cette nouvelle "synthèse" de la patrologie il y les études de Florovsky lui-même «les Pères Orientaux de IV siècle» (1931) et «les Pères Byzantins des V-VIII siècles» (1933), et pour l'histoire de la philosophie «La Voie de la théologie russe» (1937). Parmi d'autres noms de ce mouvement il est nécessaire de remarquer – les pères Nikola Afanasiev (1893-1966) et Cyprien Kern (1899-1960), Mgr Basile Krivochein (1900-1985) ainsi que dans la génération suivante les pères Alexandre Schmemann (1921-1983) et Jean Meyendorff (1926-1992). Toutefois la place essentielle dans ce courant, en tout cas pour ce qui concerne l'histoire de la philosophie, revient à Vladimir Nikolaévitch Lossky (1903-1958).
Source: début de l'Introduction au diplôme de maitrise d'Arkady Mahler soutenu en 2004 sur le thème "Théologie orthodoxe et élitisme philosophique dans les travaux de V. Lossky".
Traduction, titres et notes de VG.
Source: début de l'Introduction au diplôme de maitrise d'Arkady Mahler soutenu en 2004 sur le thème "Théologie orthodoxe et élitisme philosophique dans les travaux de V. Lossky".
Traduction, titres et notes de VG.
Commentaire du rédacteur
Malgré ses simplifications et imprécisions (n'oublions pas qu'il s'agit d'un mémoire de maitrise), je trouve cette présentation très synthétique intéressante pour les non-spécialistes, que nous sommes en majorité, justement par son souci de simplification et sa façon de montrer les points forts de chaque période ainsi que les liaisons entre elles.
La théologie russe est actuellement en train de se réapproprier ces recherches des précurseurs; des ouvrages inaccessibles durant pré d'un siècle sont publiés et la recherche repart vers de nouvelles avancées, forte de ses dizaines de chercheurs, moines et laïcs. Et cela parait d'autant plus important que, en dehors de l'Eglise russe, la théologie orthodoxe n'a pas eu de grandes avancées durant cette période. Il y eut évidement des théologiens ailleurs, principalement au XXe siècle, car il fallut d'abord "digérer les indépendances" des Eglises captives, (le premier Congrès de théologie orthodoxe eut lieu à Athènes en 1936), mais il n'y eut nulle part de "courants constitués" comme ceux de la théologie russe que retrace Arkady Mahler
Leurs apports ont donc enrichi la pensée orthodoxe dans son ensemble et il est intéressant de pouvoir en saisir les grandes idées directrices que montre cette synthèse.
.......................................................
Arcady Mahler :"Orthodoxie et idée nationale"
Malgré ses simplifications et imprécisions (n'oublions pas qu'il s'agit d'un mémoire de maitrise), je trouve cette présentation très synthétique intéressante pour les non-spécialistes, que nous sommes en majorité, justement par son souci de simplification et sa façon de montrer les points forts de chaque période ainsi que les liaisons entre elles.
La théologie russe est actuellement en train de se réapproprier ces recherches des précurseurs; des ouvrages inaccessibles durant pré d'un siècle sont publiés et la recherche repart vers de nouvelles avancées, forte de ses dizaines de chercheurs, moines et laïcs. Et cela parait d'autant plus important que, en dehors de l'Eglise russe, la théologie orthodoxe n'a pas eu de grandes avancées durant cette période. Il y eut évidement des théologiens ailleurs, principalement au XXe siècle, car il fallut d'abord "digérer les indépendances" des Eglises captives, (le premier Congrès de théologie orthodoxe eut lieu à Athènes en 1936), mais il n'y eut nulle part de "courants constitués" comme ceux de la théologie russe que retrace Arkady Mahler
Leurs apports ont donc enrichi la pensée orthodoxe dans son ensemble et il est intéressant de pouvoir en saisir les grandes idées directrices que montre cette synthèse.
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Arcady Mahler :"Orthodoxie et idée nationale"
Tableau de Olga Zouzkova "L’expulsion en 1922 d’un grand groupe de représentants d’élite intellectuelle russe"
Ольга Цуцкова, «Русская идея. Философский пароход»
Ольга Цуцкова, «Русская идея. Философский пароход»
V.G.
«Dans toute son histoire l'Eglise orthodoxe russe n'a jamais été aussi indépendante de l'État qu'aujourd'hui» a déclaré le responsable du Département synodal de l’information de l’Eglise orthodoxe russe à l'occasion d'une conférence donnée le 2 septembre à l'Université Orthodoxe Russe, en répondant à la question d'un étudiant sur le caractère des relations entre l'Eglise et l'état. «Depuis le Baptême de la Rus et tout au long de son histoire les influences réciproques entre l'Église et l'état était plus forte qu'actuellement».
Aujourd'hui l'Église «est libre dans la vie intérieure. Jamais jusqu'ici de nouveaux diocèses n'étaient crées sans aucune implication de l'État comme actuellement» a-t-il précisé.
«Dans toute son histoire l'Eglise orthodoxe russe n'a jamais été aussi indépendante de l'État qu'aujourd'hui» a déclaré le responsable du Département synodal de l’information de l’Eglise orthodoxe russe à l'occasion d'une conférence donnée le 2 septembre à l'Université Orthodoxe Russe, en répondant à la question d'un étudiant sur le caractère des relations entre l'Eglise et l'état. «Depuis le Baptême de la Rus et tout au long de son histoire les influences réciproques entre l'Église et l'état était plus forte qu'actuellement».
Aujourd'hui l'Église «est libre dans la vie intérieure. Jamais jusqu'ici de nouveaux diocèses n'étaient crées sans aucune implication de l'État comme actuellement» a-t-il précisé.
Certains voient une dépendance de l'Église par rapport à l'État dans le fait que l'Église ne se trouve pas en opposition au pouvoir actuel, a continué le représentant du patriarcat. «Mais l'Église n'a pas à se trouver en opposition. La politique est une lutte pour le pouvoir, mais ce n'est là la mission de l'Église— lutter pour le pouvoir», a insisté
V.Legoyda
Source
V.Legoyda
Source
Le 10 juillet dernier le quotidien digital '"Ejednevny Journal" a mis en ligne un article de Boris Kolymaguine (Moscou), rédacteur en chef de la revue Biblioglobous. Dans ce texte intitulé « Un S.O.S. lancé de Paris » l’auteur traite de la situation actuelle de l’Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale . Il y parle longuement de l’I.T.O.
P.O. n’est pas à même de publier la traduction de l’article dans son intégralité
En voici quelques extraits :
«L’Institut Saint Serge, joyau de la première vague de l’émigration russe lance un S.O.S.
… En mai je suis allé à l’église de l’Institut afin d’y assister aux mâtines. Seuls quatre fidèles étaient présents. Sainte Matrona de Moscou était, étrangement, commémorée par l’officiant. Alors que mère Marie (Skobtsov), une sainte russe de Paris qui avait apporté ses vœux monacaux dans cette église même était curieusement omise dans les répons. La dame qui vendait des cierges s’est plainte des temps troubles « Il nous faut nous placer sous l’omophore du patriarcat de Moscou et cela aux conditions qui avaient été proposées ».
P.O. n’est pas à même de publier la traduction de l’article dans son intégralité
En voici quelques extraits :
«L’Institut Saint Serge, joyau de la première vague de l’émigration russe lance un S.O.S.
… En mai je suis allé à l’église de l’Institut afin d’y assister aux mâtines. Seuls quatre fidèles étaient présents. Sainte Matrona de Moscou était, étrangement, commémorée par l’officiant. Alors que mère Marie (Skobtsov), une sainte russe de Paris qui avait apporté ses vœux monacaux dans cette église même était curieusement omise dans les répons. La dame qui vendait des cierges s’est plainte des temps troubles « Il nous faut nous placer sous l’omophore du patriarcat de Moscou et cela aux conditions qui avaient été proposées ».
…. La tradition russe de la première vague de l’émigration russe a presque disparu avec l’arrivée des nouveaux fidèles. Les travailleurs migrants se rendent indifféremment dans des églises russes, ou grecques. L’archevêché vit actuellement une période difficile. Constantinople souhaiterait absorber cette entité en la privant de son statut actuel et d’y nommer un évêque vicaire la privant d’un archevêque de plein droit. Nous saurons cet automne si l’archevêché aura réussi à maintenir son autonomie. Si l’absorption par Constantinople se réalisait de nombreuses paroisses russes décideraient de transiter sous l’omophore du patriarcat de Moscou.
Le père Georges Kotchetkov, recteur de l’Institut Saint Philarète à Moscou, connu pour ses activités missionnaires a récemment déclaré dans le cadre d’une interview accordée au périodique "KIFA" : « Il est essentiel, quelques soient les choix politico-ecclésiaux que l’on fait de sauvegarder le patrimoine de la renaissance religieuse russe. Dans la situation actuelle pourquoi ne pas envisager le passage de l’archevêché sous l’omophore du patriarcat de Moscou ? » .
Le père Kotchetkov n’a pas été sans doute compris comme il se doit. Le prêtre pensait de toute évidence à une union semblable à celle réalisée en 2007 par l’EORHF et le patriarcat de Moscou. L’entité autonome maintient ses traditions et garde sa liberté.
Saint Serge est aujourd’hui au bord de la faillite. Les salaires des enseignants et des collaborateurs ne sont pas versés.
…. Des failles sont apparues dans le sol de la colline sur laquelle se situe le métochion, des fissures profondes se sont formées dans l’abside et le clocher.
...............................................
"PO" "IZVESTIA" - une interview avec le père Nicolas Ozoline à propos de la destruction des fresques à Saint Serge
Appel d’urgence de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge!!!!
MONTGERON : grandeur et décadence… et renouveau
Le père Georges Kotchetkov, recteur de l’Institut Saint Philarète à Moscou, connu pour ses activités missionnaires a récemment déclaré dans le cadre d’une interview accordée au périodique "KIFA" : « Il est essentiel, quelques soient les choix politico-ecclésiaux que l’on fait de sauvegarder le patrimoine de la renaissance religieuse russe. Dans la situation actuelle pourquoi ne pas envisager le passage de l’archevêché sous l’omophore du patriarcat de Moscou ? » .
Le père Kotchetkov n’a pas été sans doute compris comme il se doit. Le prêtre pensait de toute évidence à une union semblable à celle réalisée en 2007 par l’EORHF et le patriarcat de Moscou. L’entité autonome maintient ses traditions et garde sa liberté.
Saint Serge est aujourd’hui au bord de la faillite. Les salaires des enseignants et des collaborateurs ne sont pas versés.
…. Des failles sont apparues dans le sol de la colline sur laquelle se situe le métochion, des fissures profondes se sont formées dans l’abside et le clocher.
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"PO" "IZVESTIA" - une interview avec le père Nicolas Ozoline à propos de la destruction des fresques à Saint Serge
Appel d’urgence de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge!!!!
MONTGERON : grandeur et décadence… et renouveau
Le Monténégro s'apprête à accueillir le chef de l'Eglise russe. C'est début octobre que le patriarche Cyrille est attendu à Podgorica dans le cadre d'une visite du territoire canonique de l'Eglise orthodoxe serbe. Cette visite coïncide avec le 1.700e anniversaire de la promulgation de l'Edit de Milan
Le métropolite Amphiloche, primat de l'Eglise serbe au Monténégro a déclaré: " Ce sera un triomphe universel de l'orthodoxie, presque tous les patriarches y seront réunis. C'est dans la ville serbe de Nis que commenceront les solennités. Constantin le Grand y était né, c'est là qu'en 313 a été adopté l'Edit de Milan. Puis les primats orthodoxes se rendront à Podgorica où ils procèderont à la consécration de la cathédrale de la Sainte Résurrection. La visite du patriarche Cyrille est d'une grande importance aux yeux des Serbes résidant dans le Monténégro. Le peuple, les tsars, les orthodoxes russes ont toujours soutenu le peuple serbe dans ses guerres de libération. Ils ont fait construire dans le pays des monastères et des églises.
Le métropolite Amphiloche, primat de l'Eglise serbe au Monténégro a déclaré: " Ce sera un triomphe universel de l'orthodoxie, presque tous les patriarches y seront réunis. C'est dans la ville serbe de Nis que commenceront les solennités. Constantin le Grand y était né, c'est là qu'en 313 a été adopté l'Edit de Milan. Puis les primats orthodoxes se rendront à Podgorica où ils procèderont à la consécration de la cathédrale de la Sainte Résurrection. La visite du patriarche Cyrille est d'une grande importance aux yeux des Serbes résidant dans le Monténégro. Le peuple, les tsars, les orthodoxes russes ont toujours soutenu le peuple serbe dans ses guerres de libération. Ils ont fait construire dans le pays des monastères et des églises.
Les Monténégrins éprouvent une vénération particulière à l'égard de l'empereur Nicolas II qui a sauvé l'armée serbe et a soutenu la Serbie et le Monténégro contre l'agression allemande et autrichienne.
J'ai été à l'école des saints russes ainsi qu'à celle de deux écrivains, Dostoevsky et Soljenitsyne. J'ai rencontré Alexandre Soljenitsyne en 1974 à Paris où j'étais venu du Mont Athos. J'avais avec moi une très belle petite croix pectorale, je la lui ai donné, avec la dédicace "A Alexandre qui porte sa croix, ce crucifix du Mont Athos" . C'est avec une grande joie que l'écrivain accepta cette croix et la baisa. En 2003 Soljenitsyne a été décoré de l'ordre serbe de Saint Savva. Nous nous sommes rencontrés à cette occasion, il m'a dit garder précieusement la patite croix venue du Mont Athos.
Comment ne pas évoquer les paroles de Saint Alexandre de la Neva - Dieu n'est pas dans la force mais dans la vérité".
Source: PRAVOSLAVIE I MIR Глава Сербской Церкви в Черногории: «Мы с нетерпением ждем Патриарха Кирилла»
Traduction "PO"
J'ai été à l'école des saints russes ainsi qu'à celle de deux écrivains, Dostoevsky et Soljenitsyne. J'ai rencontré Alexandre Soljenitsyne en 1974 à Paris où j'étais venu du Mont Athos. J'avais avec moi une très belle petite croix pectorale, je la lui ai donné, avec la dédicace "A Alexandre qui porte sa croix, ce crucifix du Mont Athos" . C'est avec une grande joie que l'écrivain accepta cette croix et la baisa. En 2003 Soljenitsyne a été décoré de l'ordre serbe de Saint Savva. Nous nous sommes rencontrés à cette occasion, il m'a dit garder précieusement la patite croix venue du Mont Athos.
Comment ne pas évoquer les paroles de Saint Alexandre de la Neva - Dieu n'est pas dans la force mais dans la vérité".
Source: PRAVOSLAVIE I MIR Глава Сербской Церкви в Черногории: «Мы с нетерпением ждем Патриарха Кирилла»
Traduction "PO"
"La CROIX"- Recueilli par François-Xavier Maigre
Carol Saba, responsable de la communication de l’AEOF
« En tant qu’orthodoxes, nous sommes très sensibles aux gestes et aux paroles du pape François qui développent en quelque sorte une théologie du lien, de la personne, de l’économie de la miséricorde, de l’accompagnement, de la nécessité de prendre soin de l’autre… Cette dimension pastorale revient souvent dans notre propre théologie, fondée sur l’ecclésiologie de la communion, qui est aussi celle que cherche à déployer, à différents niveaux, le pape François.
Carol Saba, responsable de la communication de l’AEOF
« En tant qu’orthodoxes, nous sommes très sensibles aux gestes et aux paroles du pape François qui développent en quelque sorte une théologie du lien, de la personne, de l’économie de la miséricorde, de l’accompagnement, de la nécessité de prendre soin de l’autre… Cette dimension pastorale revient souvent dans notre propre théologie, fondée sur l’ecclésiologie de la communion, qui est aussi celle que cherche à déployer, à différents niveaux, le pape François.
Dès les premiers instants de son pontificat, il s’est présenté comme l’évêque de Rome. Il le rappelle souvent, comme dernièrement, devant les prêtres de Rome, à Saint-Jean-de-Latran. Les orthodoxes, dont toute l’ecclésiologie, depuis saint Ignace d’Antioche, est basée sur la notion d’Église locale, n’y sont pas insensibles. Tout cela amène le pape vers une perspective nouvelle de gouvernance de l’Église catholique en évoquant davantage les notions de synodalité, de collégialité et de conciliarité, chères aux orthodoxes.
Si ce processus interne à l’Église catholique aboutit, ce serait un pont magnifique pour rejoindre les orthodoxes dans leur ecclésiologie et dans leur propre gouvernance, plus circulaire. Le pape le dit dans le texte : “on doit marcher ensemble : les personnes, les évêques et le pape”. Quelle belle image de conciliarité.
En invoquant les leçons à méditer de l’expérience de collégialité du premier millénaire de l’Église pour étayer sa réflexion, le pape fait sauter un verrou.... Suite La Croix
Si ce processus interne à l’Église catholique aboutit, ce serait un pont magnifique pour rejoindre les orthodoxes dans leur ecclésiologie et dans leur propre gouvernance, plus circulaire. Le pape le dit dans le texte : “on doit marcher ensemble : les personnes, les évêques et le pape”. Quelle belle image de conciliarité.
En invoquant les leçons à méditer de l’expérience de collégialité du premier millénaire de l’Église pour étayer sa réflexion, le pape fait sauter un verrou.... Suite La Croix
La communauté orthodoxe du diocèse Chersonèse s’est vue octroyer par la municipalité de la ville de Setubal un terrain destiné à la construction d’une église. Il s’agit d’un site très agréable situé dans le centre-ville. Des représentants de la municipalité et du clergé ont pris part à la cérémonie solennelle de la signature de l’acte.
Lien Diocèse Chersonèse
Lien Diocèse Chersonèse
Tatiana Manakova - Traduction Elena Lavanant pour " Parlons d'orthodoxie"
Le 17 avril l’archimandrite John Maitland Moir est décédé à l’Hôpital Royal d’Edimbourg. Il avait 88 ans.
Dans les années 2002-2003, lors d’un stage à l’Université Napier d’Edimbourg, j’ai eu le privilège de le côtoyeret de me rendre à des offices qu’il célébrait à l’église grecque orthodoxe du Saint Apôtre André Protoklite de la capitale écossaise.
Le père John avait une habitude admirable : ayant fait la connaissance d’une personne il notait tout de suite son adresse. Bon nombre de ses paroissiens venaient à Edimbourg pour une période relativement courte, de quelques mois à quelques années et puis, ayant terminé les études ou le travail, ils repartaient chez eux. Deux fois par an ils trouvaient dans leurs boîte aux lettres de petites cartes, souvent avec des images saintes ou des vues de l’Ecosse, avec des vœux pour Pâques ou Noël écrits de la main du père John.
Je peux affirmer que le père John est déjà entré dans l’histoire de l’Orthodoxie en Ecosse. Depuis un bon bout de temps il est considéré comme étant une personnalité hors pair dansles milieux orthodoxes de ce pays. Le père John fut un pasteur exceptionnel, il possédait des dons très rares dans le monde actuel. Ceux qui ont une expérience des communautés orthodoxes européennes ou américaines le confirmeront : si les gens qui y vivent voient les fruits d’une authentique sainteté chrétienne, ils en témoignent sans gêne ni embarras.
Le 17 avril l’archimandrite John Maitland Moir est décédé à l’Hôpital Royal d’Edimbourg. Il avait 88 ans.
Dans les années 2002-2003, lors d’un stage à l’Université Napier d’Edimbourg, j’ai eu le privilège de le côtoyeret de me rendre à des offices qu’il célébrait à l’église grecque orthodoxe du Saint Apôtre André Protoklite de la capitale écossaise.
Le père John avait une habitude admirable : ayant fait la connaissance d’une personne il notait tout de suite son adresse. Bon nombre de ses paroissiens venaient à Edimbourg pour une période relativement courte, de quelques mois à quelques années et puis, ayant terminé les études ou le travail, ils repartaient chez eux. Deux fois par an ils trouvaient dans leurs boîte aux lettres de petites cartes, souvent avec des images saintes ou des vues de l’Ecosse, avec des vœux pour Pâques ou Noël écrits de la main du père John.
Je peux affirmer que le père John est déjà entré dans l’histoire de l’Orthodoxie en Ecosse. Depuis un bon bout de temps il est considéré comme étant une personnalité hors pair dansles milieux orthodoxes de ce pays. Le père John fut un pasteur exceptionnel, il possédait des dons très rares dans le monde actuel. Ceux qui ont une expérience des communautés orthodoxes européennes ou américaines le confirmeront : si les gens qui y vivent voient les fruits d’une authentique sainteté chrétienne, ils en témoignent sans gêne ni embarras.
Ainsi, non seulement après le décès du père John (ce dont témoignent les commentaires sur la page Facebook de la paroisse), mais déjà de son vivant de nombreuses personnes parlaient de lui comme d’un homme d’une authentique sainteté, d’une sagesse clairvoyante, d’un véritable ascète ayant acquis les donsde la miséricorde, du sacrifice, du refus des biens de ce monde et, bien sûr, de l’amour chrétien.
Le père John est né en 1924 dans le village Currie en Ecosse où son père était médecin.
Sa mère avait des origines nobles. John fut enfant unique, de santé fragile, et dès son plus jeune âge il cherchait la voie vers Dieu.Ayant obtenu le diplôme de l’Académie d’Edimbourg, John Maitland Moir poursuivit ses études à la faculté des langues anciennes à l’Université d’Edimbourg. Ce fut l’époque de la guerre, mais sa santé ne lui permit pas de faire son service militaire. Il poursuivit les études des langues anciennes à Oxford, où il commença à étudier la théologie. John s’intéressa au christianisme oriental, et il eut la chance de fréquenter le célèbre Institut de théologie de l’île de Halki en Turquie dans les années 1950-1951.
A cette époque il effectue un pèlerinage en Terre Sainte et au Proche Orient. De retour en Ecosse il devient prêtre de l’Eglise épiscopale écossaise, où il accomplit dignement son ministère pendant trente ans. Le père John s’acquittait avec zèle de ses obligations pastorales et liturgiques. Patriote écossais, il portait même un kilt sous sa soutane, ce qui lui valut un blâme de l’évêque anglican.
En 1981 père John effectue un pèlerinage au mont Athos, où il se convertit à l’orthodoxie au monastère de SimonosPetras. Il rentre en Grande Bretagne et devient prêtre orthodoxe de l’archidiocèse de Thyateira, diocèse du Patriarcat de Constantinople dont le siège est à Londres, l’une des plus grandes dénominations orthodoxes en Grande Bretagne. Pendant trois ans il officie en Angleterre, dans la ville de Coventry. Puis il rentre en Ecosse et réunit deux petites communes orthodoxes, russe et grecque, à Edimbourg. Ainsi est créée la paroisse du Saint Apôtre André Protoklite.
A la même époque il parcourt l’Ecosse et célèbre des liturgies dans de petites communes à Aberdeen, Inverness, Perth, Dundee, St Andrews, Stirling et d’autres petites villes de l’Ecosse (on se souvient de lui en soutanefonçant à toute allure sur un vélo électrique dans les rues d’Edimbourg).
Le père John est né en 1924 dans le village Currie en Ecosse où son père était médecin.
Sa mère avait des origines nobles. John fut enfant unique, de santé fragile, et dès son plus jeune âge il cherchait la voie vers Dieu.Ayant obtenu le diplôme de l’Académie d’Edimbourg, John Maitland Moir poursuivit ses études à la faculté des langues anciennes à l’Université d’Edimbourg. Ce fut l’époque de la guerre, mais sa santé ne lui permit pas de faire son service militaire. Il poursuivit les études des langues anciennes à Oxford, où il commença à étudier la théologie. John s’intéressa au christianisme oriental, et il eut la chance de fréquenter le célèbre Institut de théologie de l’île de Halki en Turquie dans les années 1950-1951.
A cette époque il effectue un pèlerinage en Terre Sainte et au Proche Orient. De retour en Ecosse il devient prêtre de l’Eglise épiscopale écossaise, où il accomplit dignement son ministère pendant trente ans. Le père John s’acquittait avec zèle de ses obligations pastorales et liturgiques. Patriote écossais, il portait même un kilt sous sa soutane, ce qui lui valut un blâme de l’évêque anglican.
En 1981 père John effectue un pèlerinage au mont Athos, où il se convertit à l’orthodoxie au monastère de SimonosPetras. Il rentre en Grande Bretagne et devient prêtre orthodoxe de l’archidiocèse de Thyateira, diocèse du Patriarcat de Constantinople dont le siège est à Londres, l’une des plus grandes dénominations orthodoxes en Grande Bretagne. Pendant trois ans il officie en Angleterre, dans la ville de Coventry. Puis il rentre en Ecosse et réunit deux petites communes orthodoxes, russe et grecque, à Edimbourg. Ainsi est créée la paroisse du Saint Apôtre André Protoklite.
A la même époque il parcourt l’Ecosse et célèbre des liturgies dans de petites communes à Aberdeen, Inverness, Perth, Dundee, St Andrews, Stirling et d’autres petites villes de l’Ecosse (on se souvient de lui en soutanefonçant à toute allure sur un vélo électrique dans les rues d’Edimbourg).
Le père John impose, non sans difficultés, l’anglais comme langue liturgique principale, et réussit à créer une communauté orthodoxe véritablement multiethnique.
Elle comptait de nombreux étudiants de différents pays qui venaient faire leurs études dans des universités écossaises, ainsi que des fidèles des familles orthodoxes vivant et travaillant en Ecosse. La paroisse s’élargissait, le nombre d’orthodoxes écossais grandissait, ils considéraient la communauté comme leur deuxième maison.
A l’origine la paroisse du Saint Apôtre André se trouvait dans l’appartement du père John dans le complexe de l’Université d’Edimbourg. Des offices quotidiens y furent célébrés, suivis de thé pris ensemble et de conversations amicales.
En 2003 la paroisse fut obligée de louer un local plus spacieux qui vers 2012 s’avéra trop petit vu le nombre toujours croissant de fidèles.
Pendant les dernières années de sa vie le père John fut très malade, il ne pouvait plus se lever, il était pratiquement aveugle et sourd. Mais tous les croyants étaient sensibles à sa prière pour la prospérité des communautés orthodoxes de l’Ecosse. Le jour de son décès on annonça le transfert de la grande cathédrale du XVIII siècle à Edimbourg à la communauté grecque orthodoxe du Saint Apôtre André Protoklite.
Il confia ses ouailles à deux autres prêtres dignes de cette mission, le père Abraham et le père Raphaël. « Il faisait tout pour respecter la loi du Seigneur et des Evangiles », dit le père Abraham après le décès de père John.Vu le nombre très important de fidèles souhaitant faire leurs adieux au père John, le service mortuaire fut célébré à l’église épiscopale écossaise Saint Pierre. Le père fut inhumé au cimetière Dean d’Edimbourg.
Elle comptait de nombreux étudiants de différents pays qui venaient faire leurs études dans des universités écossaises, ainsi que des fidèles des familles orthodoxes vivant et travaillant en Ecosse. La paroisse s’élargissait, le nombre d’orthodoxes écossais grandissait, ils considéraient la communauté comme leur deuxième maison.
A l’origine la paroisse du Saint Apôtre André se trouvait dans l’appartement du père John dans le complexe de l’Université d’Edimbourg. Des offices quotidiens y furent célébrés, suivis de thé pris ensemble et de conversations amicales.
En 2003 la paroisse fut obligée de louer un local plus spacieux qui vers 2012 s’avéra trop petit vu le nombre toujours croissant de fidèles.
Pendant les dernières années de sa vie le père John fut très malade, il ne pouvait plus se lever, il était pratiquement aveugle et sourd. Mais tous les croyants étaient sensibles à sa prière pour la prospérité des communautés orthodoxes de l’Ecosse. Le jour de son décès on annonça le transfert de la grande cathédrale du XVIII siècle à Edimbourg à la communauté grecque orthodoxe du Saint Apôtre André Protoklite.
Il confia ses ouailles à deux autres prêtres dignes de cette mission, le père Abraham et le père Raphaël. « Il faisait tout pour respecter la loi du Seigneur et des Evangiles », dit le père Abraham après le décès de père John.Vu le nombre très important de fidèles souhaitant faire leurs adieux au père John, le service mortuaire fut célébré à l’église épiscopale écossaise Saint Pierre. Le père fut inhumé au cimetière Dean d’Edimbourg.
Adieux à père John dans la paroisse de Saint Apôtre André
Après le décès du père John plusieurs paroissiens ont laissé sur Facebook de nombreux messages d’amour adressés à leur père spirituel (certains d’entre eux vivent hors d’Ecosse), ils ont échangé des photos et des souvenirs. Je voudrais citer ici les paroles de l’Américain Thomas qui vit actuellement en Norvège, et de la Grecque Marie d’Athènes.
Thomas :
« Je me souviens du père John comme de quelqu’un ayant une grande patience et sagesse. On ressentait immédiatement du respect en sa présence ! Je me rappelle de ses cours après les vêpres, il parlait sans consulter ses notes, en caressant sa longue barbe blanche... Sa maison était toujours ouverte à tout le monde, et certains paroissiens parlaient de lui comme d’un saint vivant. Grâce à son ouverture spirituelle sa paroisse était un lieu extrêmement chaleureux, surtout pour les nouveaux convertis, chez lui ils pouvaient non seulement étudier l’Orthodoxie mais aussi la ressentir.
J’ai eu la chance d’appréhender l’Orthodoxie sous l’influence du père John pendant une année, lorsque j’étais étudiant à Edimbourg. Je ne peux pas dire que je suis devenu orthodoxe grâce au père John, mais grâce à lui et à mon expérience spirituelle à Edimbourg j’ai commencé à aspirer à être orthodoxe, et je le suis devenu plus tard.
Après Edimbourg j’ai vécu en Virginie, à Moscou et à Houston, actuellement je vis en Norvège, tous les pasteurs et toutes les paroisses de ces lieux n’ont pas été accueillants. Mais l’exemple du père John m’a toujours inspiré ! Sans son expérience à Edimbourg je pourrais bien évidemment devenir orthodoxe, mais j’aurais également pu ne pas le devenir... »
Marie :
« Un Grand Homme nous a quittés. J’ai eu l’honneur (quoique ce mot ne puisse pas exprimer mes sentiments) de le côtoyer lors de mon séjour à Edimbourg. Et j’étais heureuse de le rencontrer chaque année lorsqu’il s’arrêtait à Athènes lors de son pèlerinage traditionnel au saint mont d’Athos.
Je suis persuadée que chacun de ceux qui l’avaient rencontré comprend que Dieu nous a béni en nous offrant l’occasion de connaître un tel pasteur. Il vivait selon les Evangiles. Il est devenu un deuxième père pour moi. Ses bras ont toujours été ouverts pour nous, ses enfants. Je n’oublierai jamais ses paroles, son regard, son sourire plein de bonté, son âmeremplie d’amour.
Je le remercie de tout cœur pour tout ce que j’ai appris, et pour ces moments de la vie que j’ai passé auprès de lui, ses prières pour nous. Je regrette de ne pas avoir l’occasion de le voir ces dernières années, mais je crois qu’aujourd’hui il est dans le Royaume des Cieux, et ses prières pour nous sont encore plus fortes. Seigneur, je Te remercie de m’avoir donné la chance de rencontrer un tel prêtre ! »
Mémoire éternelle à l’archimandrite John ! Souviens-toi de lui, Seigneur, dans Ton Royaume, et aie pitié de nous grâce à ses prières !
Après le décès du père John plusieurs paroissiens ont laissé sur Facebook de nombreux messages d’amour adressés à leur père spirituel (certains d’entre eux vivent hors d’Ecosse), ils ont échangé des photos et des souvenirs. Je voudrais citer ici les paroles de l’Américain Thomas qui vit actuellement en Norvège, et de la Grecque Marie d’Athènes.
Thomas :
« Je me souviens du père John comme de quelqu’un ayant une grande patience et sagesse. On ressentait immédiatement du respect en sa présence ! Je me rappelle de ses cours après les vêpres, il parlait sans consulter ses notes, en caressant sa longue barbe blanche... Sa maison était toujours ouverte à tout le monde, et certains paroissiens parlaient de lui comme d’un saint vivant. Grâce à son ouverture spirituelle sa paroisse était un lieu extrêmement chaleureux, surtout pour les nouveaux convertis, chez lui ils pouvaient non seulement étudier l’Orthodoxie mais aussi la ressentir.
J’ai eu la chance d’appréhender l’Orthodoxie sous l’influence du père John pendant une année, lorsque j’étais étudiant à Edimbourg. Je ne peux pas dire que je suis devenu orthodoxe grâce au père John, mais grâce à lui et à mon expérience spirituelle à Edimbourg j’ai commencé à aspirer à être orthodoxe, et je le suis devenu plus tard.
Après Edimbourg j’ai vécu en Virginie, à Moscou et à Houston, actuellement je vis en Norvège, tous les pasteurs et toutes les paroisses de ces lieux n’ont pas été accueillants. Mais l’exemple du père John m’a toujours inspiré ! Sans son expérience à Edimbourg je pourrais bien évidemment devenir orthodoxe, mais j’aurais également pu ne pas le devenir... »
Marie :
« Un Grand Homme nous a quittés. J’ai eu l’honneur (quoique ce mot ne puisse pas exprimer mes sentiments) de le côtoyer lors de mon séjour à Edimbourg. Et j’étais heureuse de le rencontrer chaque année lorsqu’il s’arrêtait à Athènes lors de son pèlerinage traditionnel au saint mont d’Athos.
Je suis persuadée que chacun de ceux qui l’avaient rencontré comprend que Dieu nous a béni en nous offrant l’occasion de connaître un tel pasteur. Il vivait selon les Evangiles. Il est devenu un deuxième père pour moi. Ses bras ont toujours été ouverts pour nous, ses enfants. Je n’oublierai jamais ses paroles, son regard, son sourire plein de bonté, son âmeremplie d’amour.
Je le remercie de tout cœur pour tout ce que j’ai appris, et pour ces moments de la vie que j’ai passé auprès de lui, ses prières pour nous. Je regrette de ne pas avoir l’occasion de le voir ces dernières années, mais je crois qu’aujourd’hui il est dans le Royaume des Cieux, et ses prières pour nous sont encore plus fortes. Seigneur, je Te remercie de m’avoir donné la chance de rencontrer un tel prêtre ! »
Mémoire éternelle à l’archimandrite John ! Souviens-toi de lui, Seigneur, dans Ton Royaume, et aie pitié de nous grâce à ses prières !
Après l’annonce du décès du père John des enfants ont apporté leurs dessins et ont décoré son fauteuil
Photos : Internet, St Andrews Orthodox Church Edinburgh (Facebookpage), archives personnelles de l’auteur.
"Православие и Мир" Архимандрит Джон из Шотландии — второй отец для людей со всего мира
"Православие и Мир" Архимандрит Джон из Шотландии — второй отец для людей со всего мира
Le métropolite Emmanuel, le hiéromoine Alexandre Siniakov et Michel Stavrou participeront samedi 21 septembre, à une rencontre oecuménique catholiques-orthodoxes à l'abbaye de Solesmes sur le thème "Vatican II et le dialogue oecuménique catholique-orthodoxe": programme. Organisation conjointe avec la Fraternité Chrétienne. Inscriptions ouvertes au public
Le « Petit Pont – Cardinal Lustiger » a été inauguré le jeudi 19 septembre, par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, en présence du cardinal Vingt-Trois. Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, assistait à la cérémonie.
Afin d’honorer la mémoire du cardinal Lustiger (1926-2007), archevêque de Paris pendant 25 ans, la Mairie de Paris a décidé d’associer son nom au « Petit Pont » (4e et 5e arrondissements), situé à l’une des extrémités du « Parvis Notre-Dame – Place Jean-Paul II ». Dorénavant ce pont sera dénommé « Petit pont – Cardinal Lustiger ».
Afin d’honorer la mémoire du cardinal Lustiger (1926-2007), archevêque de Paris pendant 25 ans, la Mairie de Paris a décidé d’associer son nom au « Petit Pont » (4e et 5e arrondissements), situé à l’une des extrémités du « Parvis Notre-Dame – Place Jean-Paul II ». Dorénavant ce pont sera dénommé « Petit pont – Cardinal Lustiger ».
Le cardinal André Vingt-Trois, proche collaborateur du cardinal Lustiger pendant de nombreuses années au sein de l’archidiocèse, et son successeur, ne pouvait évidemment qu’approuver cette initiative de la mairie en faveur d’un homme encore très présent dans le cœur des Parisiens.
Allocution de Bertrand Delanoë, Maire de Paris,au Conseil de Paris en juin 2013
Nous nous réjouissons de cet hommage rendu par la Ville au cardinal Lustiger, lui qui était attaché à Paris par tant de liens.
PHOTOS
Allocution de Bertrand Delanoë, Maire de Paris,au Conseil de Paris en juin 2013
Nous nous réjouissons de cet hommage rendu par la Ville au cardinal Lustiger, lui qui était attaché à Paris par tant de liens.
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Le ministère de la Culture vient de classer [l’Eglise orthodoxe russe de Casablanca au patrimoine national. L’arrêté a été publié au BO numéro 6180. Il s’agit de l’arrêté numéro 1434 du 2 août 2013, qui fait suite à une demande du prêtre de l’église.
l est désormais interdit de détruire le bâtiment, de changer sa nature ou de le restaurer sans accord préalable du ministère de la Culture.
Ce lieu du culte de la diaspora russe arrivée au Maroc après la deuxième guerre mondiale, sera donc protégé. Rappelons qu’en 2012, l’église a été menacée de démolition après une vente frauduleuse d’un prêtre révoqué en 2001 à un commerçant envisageant d’en faire un projet immobilier. Ainsi, le royaume renforce son statut de terre multiculturelle respectant les minorités religieuses.
l est désormais interdit de détruire le bâtiment, de changer sa nature ou de le restaurer sans accord préalable du ministère de la Culture.
Ce lieu du culte de la diaspora russe arrivée au Maroc après la deuxième guerre mondiale, sera donc protégé. Rappelons qu’en 2012, l’église a été menacée de démolition après une vente frauduleuse d’un prêtre révoqué en 2001 à un commerçant envisageant d’en faire un projet immobilier. Ainsi, le royaume renforce son statut de terre multiculturelle respectant les minorités religieuses.
Un sublime monument en plein cœur de Casablanca
C’est une œuvre architecturale où le visuel se conjugue au spirituel pour donner corps à une église, dite de la Dormition, une paisible bâtisse blanche coiffée de bulbes bleus et noyée, depuis 1948, dans les arbres de la rue de Blida, à l’angle des boulevards Zerktouni et Abdelmoumen à Casablanca. (Ph. DR)
Lien Medias24
C’est une œuvre architecturale où le visuel se conjugue au spirituel pour donner corps à une église, dite de la Dormition, une paisible bâtisse blanche coiffée de bulbes bleus et noyée, depuis 1948, dans les arbres de la rue de Blida, à l’angle des boulevards Zerktouni et Abdelmoumen à Casablanca. (Ph. DR)
Lien Medias24
Le monument sera inauguré le 4 novembre par le patriarche Cyrille et le président Vladimir Poutine.
ll s'agit d'une stèle projetée en 1913 et érigée en 1914 en l'honneur du 300e anniversaire de la dynastie des Romanov.
Les épures originales sont de Salavat Tcherbakov et de l'architecte Igor Voskressensky.
L'obélisque était orné à son sommet par un aigle bicéphale, on y voyait représentés tous les symboles de l'Etat russe. Une effigie de Saint Georges, (les armes de Moscou) figurait sur le socle. Étaient également sculptés les armes des Principautés (Moscou, Kazan, Pologne, etc.)
ll s'agit d'une stèle projetée en 1913 et érigée en 1914 en l'honneur du 300e anniversaire de la dynastie des Romanov.
Les épures originales sont de Salavat Tcherbakov et de l'architecte Igor Voskressensky.
L'obélisque était orné à son sommet par un aigle bicéphale, on y voyait représentés tous les symboles de l'Etat russe. Une effigie de Saint Georges, (les armes de Moscou) figurait sur le socle. Étaient également sculptés les armes des Principautés (Moscou, Kazan, Pologne, etc.)
Après la prise du pouvoir par les bolcheviks le monument fut défiguré jusqu'à en devenir méconnaissable.
Saint Georges fut enlevé, à son emplacement apparut le sigle "URSS", le slogan "Prolétaires de tous les pays unissez vous!" remplaça la légende "300e anniversaire de la maison des Romanov", les noms de Marx, Engels, Liebknecht, Bebel, Campanella, Plekhanov, Tchernychevsky et Bakounine furent gravés sur la stèle y remplaçant les noms des empereurs russes. /Photo/
Saint Georges fut enlevé, à son emplacement apparut le sigle "URSS", le slogan "Prolétaires de tous les pays unissez vous!" remplaça la légende "300e anniversaire de la maison des Romanov", les noms de Marx, Engels, Liebknecht, Bebel, Campanella, Plekhanov, Tchernychevsky et Bakounine furent gravés sur la stèle y remplaçant les noms des empereurs russes. /Photo/
Un beau monument à la mémoire du Patriarche Hermogène fut érigé en été 2013 dans le Jardin Alexandre. L'on se mit à penser à la reconstruction de l'obélisque Romanov. Le monument soviétique fut démantelé, le nouvel obélisque sera inauguré le 4 novembre. /Photo 1914 /
Lien VOSWRATCHENIE
Traduction "PO'"
Traduction "PO'"
"Parlons d'orthodoxie" a le plaisir d'annoncer l'apparition de la version francophone du site de la construction de l’Eglise orthodoxe russe de Tous les Saints à Strasbourg. Vous y trouverez de nombreuses informations sur le chantier de la nouvelle église, l'actualité religieuse au Conseil de l'Europe, les pèlerinages orthodoxes organisés dans la région, etc.
Félicitations aux modérateurs et au père Philippe (Riabykh), représentant de l'EOR auprès des institutions européennes. En voici l'adresse du WEBSITE Bonne lecture!
Félicitations aux modérateurs et au père Philippe (Riabykh), représentant de l'EOR auprès des institutions européennes. En voici l'adresse du WEBSITE Bonne lecture!
Traduction E.Tastevin
Depuis 2009, 150 enfants russophones de divers pays se sont rendus au chalet russe à Leysin.
Olga Alexandre, directeur du projet, a préparé la mise en place et a assuré la gestion de la colonie depuis sa fondation. Elle a travaillé conjointement avec des formateurs et animateurs de Russie, de Suisse, des Pays-Bas, de France et d’Allemagne.
Les étudiants du Séminaire Orthodoxe Russe d’Epinay s/Senart ont apporté une contribution inappréciable à "Blagovestnik"- la Bonne Nouvelle
Chaque été le groupe des vacanciers est unique de par ses joies et de par ses difficultés. Le sens du projet, lui, ne change pas.
« En effet, nous essayons de vivre comme une grande famille orthodoxe pour apprendre à nous connaître nous-mêmes à percevoir les besoins de nos proches, à tolérer les défauts des autres, à être conscients de nos propres faiblesses et, enfin, le plus important, à nous sentir capable d’aimer et d’y aspirer».
Depuis 2009, 150 enfants russophones de divers pays se sont rendus au chalet russe à Leysin.
Olga Alexandre, directeur du projet, a préparé la mise en place et a assuré la gestion de la colonie depuis sa fondation. Elle a travaillé conjointement avec des formateurs et animateurs de Russie, de Suisse, des Pays-Bas, de France et d’Allemagne.
Les étudiants du Séminaire Orthodoxe Russe d’Epinay s/Senart ont apporté une contribution inappréciable à "Blagovestnik"- la Bonne Nouvelle
Chaque été le groupe des vacanciers est unique de par ses joies et de par ses difficultés. Le sens du projet, lui, ne change pas.
« En effet, nous essayons de vivre comme une grande famille orthodoxe pour apprendre à nous connaître nous-mêmes à percevoir les besoins de nos proches, à tolérer les défauts des autres, à être conscients de nos propres faiblesses et, enfin, le plus important, à nous sentir capable d’aimer et d’y aspirer».
Le premier jour du programme a coïncidé avec le Jour de la Confédération, fête nationale suisse. Les jeunes participants helvétiques ont raconté l’histoire de l’union des premiers cantons aux enfants arrivés d’Autriche, d’Angleterre, d’Allemagne, de Lituanie, de Russie et d’Ukraine.
Les enfants se sont rendus à la Cathédrale Orthodoxe de la Sainte Martyre Barbara à Vevey où le directeur de la colonie, l’hiéromoine Theoktiste de la Laure de la Trinité-Saint-Serge a chanté un moleben. Les enfants étaient reçus par les descendants de la première vague des émigrés russes, la famille Eggert. Ils ont fait une croisière dans les eaux du lac Léman, ont visité le château de Chillon, dont le prisonnier a été chanté par Byron et ont fait une randonnée dans les montagnes. Ils ont également visité la ville médiévale de Gruyère avec sa fromagerie et sa chocolaterie. Le programme de cette excursion s’est terminé par un déjeuner dans un restaurant suisse offrant la fondue.
Les enfants se sont rendus à la Cathédrale Orthodoxe de la Sainte Martyre Barbara à Vevey où le directeur de la colonie, l’hiéromoine Theoktiste de la Laure de la Trinité-Saint-Serge a chanté un moleben. Les enfants étaient reçus par les descendants de la première vague des émigrés russes, la famille Eggert. Ils ont fait une croisière dans les eaux du lac Léman, ont visité le château de Chillon, dont le prisonnier a été chanté par Byron et ont fait une randonnée dans les montagnes. Ils ont également visité la ville médiévale de Gruyère avec sa fromagerie et sa chocolaterie. Le programme de cette excursion s’est terminé par un déjeuner dans un restaurant suisse offrant la fondue.
Outre les excursions, les enfants ont apprécié les ateliers organisés par leurs formateurs. Ainsi, Andreas Kastelletti de Locarno (12 ans) a appris à cuisiner. Le cours de cuisine était dispensé par le chef cuisinier du Séminaire Orthodoxe Russe de Paris Maxim Zhouravlev. Le campus offrait également des ateliers de langues étrangères, de chant, d’échecs et de travail manuel.
L’hiéromoine Théoktiste enseignait le catéchisme. André Rykov de Saint-Pétersbourg (13 ans) a dit qu’il lui était très intéressant d’apprendre la vie des saints même s’il n’était pas très initié à la religion.
L’hiéromoine Théoktiste enseignait le catéchisme. André Rykov de Saint-Pétersbourg (13 ans) a dit qu’il lui était très intéressant d’apprendre la vie des saints même s’il n’était pas très initié à la religion.
Le projet du campus orthodoxe « Blagovestnik » a pris forme il y a cinq ans grâce à l’union de l’EOR/PM et l’EORHF.
En 2009 l’’évêque de Chersonèse Mgr Innocent et l’évêque de Genève et d’Europe Occidentale Michel (Donskov) ont béni le projet. Cette année l’évêque Michel n’a pas pu se rendre dans la colonie à cause de son voyage en Russie. Il a transmis sa bénédiction par le père Paul Tsvetkov. Le Protopresbytre Paul Tsvetkov de la Cathédrale de l’EORHF à Genève a officié la liturgie en l’honneur du Saint Martyr et Guérisseur Pantéleimon. Ensuite les enfants ont présenté un concert de chants et de danses russes.
Comme d’habitude, le campus a accueilli non seulement des enfants orthodoxes mais également des enfants d’autres confessions. Anna Oswald de Zurich (14 ans), catholique, dit qu’il lui avait fallu du temps pour s’habituer. Elle et a cependant appris à aimer la tradition orthodoxe.
Rolan Proussakov de Moscou (14 ans) a aimé l’ambiance décontractée et chaleureuse où il pouvait faire part de ses sentiments et de ses doutes aux autres y compris aux animateurs.
En 2009 l’’évêque de Chersonèse Mgr Innocent et l’évêque de Genève et d’Europe Occidentale Michel (Donskov) ont béni le projet. Cette année l’évêque Michel n’a pas pu se rendre dans la colonie à cause de son voyage en Russie. Il a transmis sa bénédiction par le père Paul Tsvetkov. Le Protopresbytre Paul Tsvetkov de la Cathédrale de l’EORHF à Genève a officié la liturgie en l’honneur du Saint Martyr et Guérisseur Pantéleimon. Ensuite les enfants ont présenté un concert de chants et de danses russes.
Comme d’habitude, le campus a accueilli non seulement des enfants orthodoxes mais également des enfants d’autres confessions. Anna Oswald de Zurich (14 ans), catholique, dit qu’il lui avait fallu du temps pour s’habituer. Elle et a cependant appris à aimer la tradition orthodoxe.
Rolan Proussakov de Moscou (14 ans) a aimé l’ambiance décontractée et chaleureuse où il pouvait faire part de ses sentiments et de ses doutes aux autres y compris aux animateurs.
Certains formateurs de la colonie travaillent dans des écoles russes en Europe, d’autres en Russie. Leur façon de communiquer avec les enfants n’est ni russe ni européenne. Ainsi, les enfants européens ont trouvé que les formateurs étaient trop exigeants. Ils les avaient privés de téléphones portables, de jeux électroniques. De plus ils leur laissaient peu de loisirs et les occupaient toujours par des activités. Les enfants de Russie ont trouvé que les formateurs étaient plutôt peu exigeants et la discipline n’était pas rigoureuse. Marie Zaritskaya de Saint-Pétersbourg (13 ans) a dit qu’elle était contente qu’on leur avait interdit d’utiliser les portables pendant toute la durée du programme « parce qu’elle s’était reposée du téléphone et le téléphone s’était reposé d’elle ».
Le campus était international mais la langue de communication était le russe. Les enfants échangeaient en russe pour parler de leurs écoles, de leurs pays. Ils trouvaient beaucoup de différences et beaucoup d’affinités. Selon André Rykov, « les enfants européens parlent bien russe. Vu qu’ils sont étrangers, ils parlent vraiment bien. On comprend tout. »
Le jour de la « Gestion Autonome » a marqué les enfants. Ils ont choisi eux-mêmes un directeur, son adjoint et le chef cuisinier. Ils ont partagé les responsabilités entre eux comme s’ils étaient adultes, selon les principes de la démocratie. Ce jour les enfants ont signé un contrat avec le directeur du campus pour assumer les responsabilités de 8 à 18 heures. Les ateliers étaient dispensés par les formateurs alors que les enfants devaient assurer la discipline et c’était difficile, selon leurs propres dires. Les enfants plus âgés aidaient leurs cadets. De plus, ils ont réussi à organiser un atelier « d’entretiens spirituels ».
Michel Zaritsky (13 ans) de Saint-Pétersbourg a été choisi comme directeur du campus. Il avait déjà participé à des campus différents et a trouvé le campus orthodoxe suisse particulier parce que selon lui, « Il apporte plus de Paix ! »
В пятый раз в Швейцарии прошел детский православный лагерь "Благовестник" Lien
PHOTOS
Le campus était international mais la langue de communication était le russe. Les enfants échangeaient en russe pour parler de leurs écoles, de leurs pays. Ils trouvaient beaucoup de différences et beaucoup d’affinités. Selon André Rykov, « les enfants européens parlent bien russe. Vu qu’ils sont étrangers, ils parlent vraiment bien. On comprend tout. »
Le jour de la « Gestion Autonome » a marqué les enfants. Ils ont choisi eux-mêmes un directeur, son adjoint et le chef cuisinier. Ils ont partagé les responsabilités entre eux comme s’ils étaient adultes, selon les principes de la démocratie. Ce jour les enfants ont signé un contrat avec le directeur du campus pour assumer les responsabilités de 8 à 18 heures. Les ateliers étaient dispensés par les formateurs alors que les enfants devaient assurer la discipline et c’était difficile, selon leurs propres dires. Les enfants plus âgés aidaient leurs cadets. De plus, ils ont réussi à organiser un atelier « d’entretiens spirituels ».
Michel Zaritsky (13 ans) de Saint-Pétersbourg a été choisi comme directeur du campus. Il avait déjà participé à des campus différents et a trouvé le campus orthodoxe suisse particulier parce que selon lui, « Il apporte plus de Paix ! »
В пятый раз в Швейцарии прошел детский православный лагерь "Благовестник" Lien
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C'est Lénine qui a ordonné de transformer l'église Saint Séraphin de Sarov et Sainte Anna de Kashine à Moscou en four crématoire. C'était la première installation de ce genre en Russie. La Grande encyclopédie soviétique (1937) dit: "La crémation est la meilleure sépulture possible. Ce procédé le meilleur moyen d'exprimer notre respect à l'égard du défunt, il correspond à nos critères esthétiques".
Cette pratique monstrueuse a prédominé en Russie à la suite du putsch bolchevik de 1917. Les athées et les blasphémateurs ont forcé notre peuple à abandonner la tradition chrétienne de l'inhumation pour imposer ces pratiques. Le nouveau cimetière de la Mère de Dieu du Don est devenu après la révolution un lieu unique dans son genre.
En 1918 Lénine, alors président du conseil des commissaires du peuple, a fait acheter à l'étranger un four crématoire, suivi par plusieurs autres. Le guide du prolétariat était un ennemi conséquent de toute tradition, orthodoxe et russe tout spécialement. Avant la révolution l'enterrement était considéré comme un rite religieux. “Au Jugement Dernier les cercueils s'ouvriront et les défunts ressusciteront face au Christ”. Voilà pourquoi la pratique de la crémation introduite par le pouvoir soviétique véhiculait un message idéologique.
Cette pratique monstrueuse a prédominé en Russie à la suite du putsch bolchevik de 1917. Les athées et les blasphémateurs ont forcé notre peuple à abandonner la tradition chrétienne de l'inhumation pour imposer ces pratiques. Le nouveau cimetière de la Mère de Dieu du Don est devenu après la révolution un lieu unique dans son genre.
En 1918 Lénine, alors président du conseil des commissaires du peuple, a fait acheter à l'étranger un four crématoire, suivi par plusieurs autres. Le guide du prolétariat était un ennemi conséquent de toute tradition, orthodoxe et russe tout spécialement. Avant la révolution l'enterrement était considéré comme un rite religieux. “Au Jugement Dernier les cercueils s'ouvriront et les défunts ressusciteront face au Christ”. Voilà pourquoi la pratique de la crémation introduite par le pouvoir soviétique véhiculait un message idéologique.
Dès les premières années du pouvoir soviétique Moscou dut faire face, suite à l'afflux de nouveaux habitants et aux famines, à la nécessité d'enterrer de très nombreux défunts. Un décret "Sur les cimetières et les enterrements" daté du 7 décembre 1918 légalisait la pratique de la crémation. La guerre civile n'a pas permis de faire appliquer ce décret. C'est après sa fin que Lénine put mettre en oeuvre son projet.
Le 30 août 1918 le commandant du Kremlin P. Malkov (un matelot révolutionnaire) a eu recours à la crémation avant l'entrée en vigueur du décret. Fanny Kaplan avait de deux coups de revolver blessé Lénine, le guide du prolétariat mondial. La Tchéka la condamna sans autre forme de procès à être fusillée séance tenante. Malkov lui tira une balle dans la nuque et, avec l'aide du poète prolétaire bien connu Demian Bedny, plaça la dépouille dans un fût de fer, y versa de l'essence et y mit le feu.
Mikhaïl Kalinine, pressé, écrivit au vice-président du Soviet de Moscou: "Camarade Rogov, nous ne pouvons plus attendre. Un four crématoire nous est indispensable. Je crains de mourir avant que ce ne soit fait!". Une église fut d'urgence transformée en crématoire. Un concours fut organisé pour le meilleur projet de remaniement de l'église, l'objectif étant de rendre le lieu méconnaissable.
Le choix tomba sur l'église Saint Séraphin de Sarov et Sainte Anne de Kashine dans le monastère de la Vierge du Don. C'est le projet présenté par l'architecte D.Ossipov qui l'emporta. C'est Tamonkine, un disciple de l'architecte Chtoussev qui a conduit les travaux. La coupole fut remplacée par une tour rectangulaire. Une trappe a été aménagée au centre de l'église. Les croyants disaient de ce lieu que c'était la bouche de l'enfer. Si nous comparons deux photos nous constaterons une ressemblance frappante entre le crématoire installé par Lénine et le mausolée de la Place Rouge érigé par A. Chtchoussev
Pendant la Grande Terreur de 1936-1938 le crématoire a servi de lieu d'exécutions nocturnes.
Observons que les architectes A. Chtchoussev et D.Ossipov se consacraient avant la révolution à la construction d'églises, en particulier celle du monastère Saintes Marthe et Marie à Moscou.
A la fin des année 90 l’église fut reconstituée.
Le 30 août 1918 le commandant du Kremlin P. Malkov (un matelot révolutionnaire) a eu recours à la crémation avant l'entrée en vigueur du décret. Fanny Kaplan avait de deux coups de revolver blessé Lénine, le guide du prolétariat mondial. La Tchéka la condamna sans autre forme de procès à être fusillée séance tenante. Malkov lui tira une balle dans la nuque et, avec l'aide du poète prolétaire bien connu Demian Bedny, plaça la dépouille dans un fût de fer, y versa de l'essence et y mit le feu.
Mikhaïl Kalinine, pressé, écrivit au vice-président du Soviet de Moscou: "Camarade Rogov, nous ne pouvons plus attendre. Un four crématoire nous est indispensable. Je crains de mourir avant que ce ne soit fait!". Une église fut d'urgence transformée en crématoire. Un concours fut organisé pour le meilleur projet de remaniement de l'église, l'objectif étant de rendre le lieu méconnaissable.
Le choix tomba sur l'église Saint Séraphin de Sarov et Sainte Anne de Kashine dans le monastère de la Vierge du Don. C'est le projet présenté par l'architecte D.Ossipov qui l'emporta. C'est Tamonkine, un disciple de l'architecte Chtoussev qui a conduit les travaux. La coupole fut remplacée par une tour rectangulaire. Une trappe a été aménagée au centre de l'église. Les croyants disaient de ce lieu que c'était la bouche de l'enfer. Si nous comparons deux photos nous constaterons une ressemblance frappante entre le crématoire installé par Lénine et le mausolée de la Place Rouge érigé par A. Chtchoussev
Pendant la Grande Terreur de 1936-1938 le crématoire a servi de lieu d'exécutions nocturnes.
Observons que les architectes A. Chtchoussev et D.Ossipov se consacraient avant la révolution à la construction d'églises, en particulier celle du monastère Saintes Marthe et Marie à Moscou.
A la fin des année 90 l’église fut reconstituée.
Dimanche 22 septembre 2013 de 12h00 à 19h00
7 rue de Poitiers – 75007 PARIS
Au cours de cette importante manifestation, un très grand choix de livres sera proposé aux visiteurs qui pourront, dans de bonnes conditions, rencontrer les auteurs Français ou Russes dont Hélène CARRERE d’ENCAUSSE, Wladimir FEDOROVSKY, Marie-Pierre REY, Alexandre JEVAKHOFF et bien d’autres, pour dialoguer avec eux et leur faire signer des dédicaces personnalisées.
Les librairies dont l’une proposera des livres édités en Russie et les maisons d’édition seront également présentes avec des ouvrages rares, car bien souvent tirés en petites quantités et aujourd’hui épuisés. Deux stands proposeront aussi des livres anciens sur la Russie.
7 rue de Poitiers – 75007 PARIS
Au cours de cette importante manifestation, un très grand choix de livres sera proposé aux visiteurs qui pourront, dans de bonnes conditions, rencontrer les auteurs Français ou Russes dont Hélène CARRERE d’ENCAUSSE, Wladimir FEDOROVSKY, Marie-Pierre REY, Alexandre JEVAKHOFF et bien d’autres, pour dialoguer avec eux et leur faire signer des dédicaces personnalisées.
Les librairies dont l’une proposera des livres édités en Russie et les maisons d’édition seront également présentes avec des ouvrages rares, car bien souvent tirés en petites quantités et aujourd’hui épuisés. Deux stands proposeront aussi des livres anciens sur la Russie.
Un buffet sera organisé avec des spécialités Russes, comme des pirochkis et des blinis aux œufs, afin de donner aux visiteurs la possibilité de se rencontrer autour d’un verre et de discuter dans un espace de convivialité.
Le Salon du Livre Historique Russe est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la Russie ancienne et contemporaine.
Contact :
Nicolas JDANOFF – Tél. : 06 85 20 70 70
Pascal de ROMANOVSKY – Tél. : 06 21 70 60 41
Le Salon du Livre Historique Russe est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la Russie ancienne et contemporaine.
Contact :
Nicolas JDANOFF – Tél. : 06 85 20 70 70
Pascal de ROMANOVSKY – Tél. : 06 21 70 60 41
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