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À chaque liturgie (au moins une fois par semaine) 35.53%
Une fois par semaine, le dimanche 16.04%
Environ une fois par mois 6.29%
Plusieurs fois par an 11.32%
Moins souvent 5.03%
Jamais 25.79%
318 Votants
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Environ une fois par mois 6.29%
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Novembre 2015 à 20:37
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Le métropolite de Chios Marcos a exhorté les prêtres à réfléchir où accueillir les réfugiés quand il fera froid. Il est d'ores et déjà décidé que les femmes et les enfants seront installés dans les salles paroissiales.
Malgré la situation économique difficile, la Grèce reçoit toujours les réfugiés, et l'église orthodoxe grecque joue un grand rôle dans leur accueil.
Ainsi la métropole de Chios, qui n'est pas riches du tout et dispose de peu de ressources, reçoit en permanence des réfugiés de Syrie, note l'agence d'information "Romphea".
Les prêtres travaillent tous les jours sur le problème pour placer les familles qui arrivent.
Malgré la situation économique difficile, la Grèce reçoit toujours les réfugiés, et l'église orthodoxe grecque joue un grand rôle dans leur accueil.
Ainsi la métropole de Chios, qui n'est pas riches du tout et dispose de peu de ressources, reçoit en permanence des réfugiés de Syrie, note l'agence d'information "Romphea".
Les prêtres travaillent tous les jours sur le problème pour placer les familles qui arrivent.
Le métropolite de Chios a appelé les prêtres de l'archidiocèse à penser à la question des réfugiés, "quand viendront les pluies qu'il fera froid. Nous devons aider. La foi orthodoxe – ce sont les actes, l'action ".
Il a été décidé de placer les gens - femmes et enfants d'abord - dans les salles paroissiales. Plusieurs salles ont déjà été trouvées où vont vivre provisoirement les mères avec des enfants.
À la mi-Octobre, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a déclaré dans un discours à l'UE que le pays a besoin d'une "assistance technique et financière" pour accueillir les réfugiés. Ils sont provisoirement installés sur les îles de Lesbos, Rhodes, Kos, Samos et Chios.
PravMir. Traduction V. Golovanow
Note du traducteur:
l'île de Chios, qui n'a reçu que 300 réfugiés par jour pendant le pic de l'été, s'est soudainement retrouvée confrontée à 2000 arrivées par jour la semaine dernière…
Chios est une île de la mer Égée séparée de la Turquie par un détroit de 8 kilomètres à peine. Elle compte un peu plus de 20 000 habitants. Le massacre de Chios perpétré par les Ottomans en avril 1822, pendant la guerre d'indépendance grecque, marqua profondément l'opinion occidentale (tableau d'Eugène Delacroix). Le bilan est estimé à 25 000 morts tandis que 45 000 Grecs auraient été vendus comme esclaves…
Il a été décidé de placer les gens - femmes et enfants d'abord - dans les salles paroissiales. Plusieurs salles ont déjà été trouvées où vont vivre provisoirement les mères avec des enfants.
À la mi-Octobre, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a déclaré dans un discours à l'UE que le pays a besoin d'une "assistance technique et financière" pour accueillir les réfugiés. Ils sont provisoirement installés sur les îles de Lesbos, Rhodes, Kos, Samos et Chios.
PravMir. Traduction V. Golovanow
Note du traducteur:
l'île de Chios, qui n'a reçu que 300 réfugiés par jour pendant le pic de l'été, s'est soudainement retrouvée confrontée à 2000 arrivées par jour la semaine dernière…
Chios est une île de la mer Égée séparée de la Turquie par un détroit de 8 kilomètres à peine. Elle compte un peu plus de 20 000 habitants. Le massacre de Chios perpétré par les Ottomans en avril 1822, pendant la guerre d'indépendance grecque, marqua profondément l'opinion occidentale (tableau d'Eugène Delacroix). Le bilan est estimé à 25 000 morts tandis que 45 000 Grecs auraient été vendus comme esclaves…
Le 1 novembre 2015, à l'église cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris, l'évêque Nestor de Chersonèse a présidé la Divine Liturgie à l'église cathédrale des Trois-Saints-Docteurs. Lors de la Liturgie Mgr. Nestor a fait la prière pour les défunts qui sont péris dans le crash d'avion au Sinaï.
Au cours de la Divine Liturgie, le diacre Rémi Guerrin a été ordonné prêtre. Le nouveau prêtre exercera son ministère dans la paroisse bourguignonne.
Remi Guerrin est né le 31 octobre 1962 à Lille, en France. Paroissien de l'église Saint-Etienne et Saint-Germain d’Auxerre de Vézelay depuis 1998, et dans le même temps, de l’église Saint-Nicolas de Lille - Fives (Exarchat russe du patriarcat de Constantinople) et de la communauté de la Mère de Dieu des Ibères à Arras (Patriarcat de Moscou) puisque vivant avec sa famille dans la banlieue Lilloise.
Au cours de la Divine Liturgie, le diacre Rémi Guerrin a été ordonné prêtre. Le nouveau prêtre exercera son ministère dans la paroisse bourguignonne.
Remi Guerrin est né le 31 octobre 1962 à Lille, en France. Paroissien de l'église Saint-Etienne et Saint-Germain d’Auxerre de Vézelay depuis 1998, et dans le même temps, de l’église Saint-Nicolas de Lille - Fives (Exarchat russe du patriarcat de Constantinople) et de la communauté de la Mère de Dieu des Ibères à Arras (Patriarcat de Moscou) puisque vivant avec sa famille dans la banlieue Lilloise.
« Le bateau coule », écrivait le philosophe français Michel Onfray, « mais, s'il coule, c'est parce qu'il est à l'envers ». Cette réflexion de l'auteur du Traité d'athéologie peut paraître anachronique ici. Si je la sors de son contexte, elle s'applique parfaitement à l'œuvre de transformation qu'essaie d'entreprendre sabre au clair, tel un Cyrano, François, ce pape jésuite argentin, aux fortes références franciscaines.
Pour sauver le bateau-Église, François essaie de le remettre « à l'endroit ». Sa victoire au synode romain sur la famille, qui vient de se conclure au Vatican, ne se mesure pas au nombre de points qu'il a gagnés ou perdus dans le combat ouvert entre réformateurs et conservateurs au sein de l'Église catholique romaine. La vraie mesure de l'enjeu est celle de la transformation ecclésiale et pastorale qu'il entreprend en profondeur et qui entraîne un changement de paradigme dans l'approche des problématiques pastorales et de gouvernance qui défient l'Église dans le monde d'aujourd'hui. La presse est quasi unanime pour dire que le pape a gardé la main. « Le pape François réussit à rassembler sa famille », titrait Libération. « Un synode sur la famille qui ne ferme aucune porte », titrait La Croix, alors que pour Le Monde, « le pape [a] gagné son pari de peu ». Suite
Lire aussi Carol Saba: "L’Orthodoxie, ici et Maintenant"
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Au cours de sa rencontre avec le président de l'Association évangélique Billy Graham, le 28 Octobre, le Patriarche Cyrille de Moscou a exprimé son approbation de la position des protestants évangéliques américains pour la défense des principes moraux chrétiens.
"La vie spirituelle et religieuse en Occident a subi des changements radicaux dans les dernières années," a dit le patriarche, qui dirige la plus grande des églises orthodoxes.
"La civilisation occidentale et les pays occidentaux ont cessé de s'identifier avec la tradition chrétienne et ont adopté une conception de la société dans laquelle les valeurs morales chrétiennes ne doivent pas prédominer."
"La vie spirituelle et religieuse en Occident a subi des changements radicaux dans les dernières années," a dit le patriarche, qui dirige la plus grande des églises orthodoxes.
"La civilisation occidentale et les pays occidentaux ont cessé de s'identifier avec la tradition chrétienne et ont adopté une conception de la société dans laquelle les valeurs morales chrétiennes ne doivent pas prédominer."
Et le patriarche a ajouté:
"Des législations ont été adoptées dans de nombreux pays, y compris aux Etats-Unis notamment, qui permettent le mariage homosexuel, le rendant équivalant au mariage naturel que le Seigneur nous a donné dans ses commandements. Ceux qui n'acceptent pas cela peuvent être soumis à des répressions. Aujourd'hui, les Chrétiens qui défendent l'importance intangible des valeurs morales chrétiennes deviennent des confesseurs de la foi et subissent toutes sortes de pressions ... Cela nous donne un signe d'espoir: il ya des gens parmi les Chrétiens occidentaux qui ont les mêmes principes éthiques que nous, qui les partagent avec l'Eglise orthodoxe russe."
Lien Traduction V. Golovanow
Et Mospat ru
Note du traducteur:
Billy Graham (né en 1918) est un théologien et un prédicateur télévangéliste protestant américain, issu du mouvement évangélique. Il s'était rendu à plusieurs reprises en URSS dans les années 1950 et 1980, quand il a eu l'occasion de s'adresser aux fidèles dans la cathédrale de Moscou. Il avait rencontré le patriarche Alexis II et, contrairement à d'autres prédicateurs, avait toujours fait preuve de loyauté envers l'Église orthodoxe en développement une relation de partenariat.
"Des législations ont été adoptées dans de nombreux pays, y compris aux Etats-Unis notamment, qui permettent le mariage homosexuel, le rendant équivalant au mariage naturel que le Seigneur nous a donné dans ses commandements. Ceux qui n'acceptent pas cela peuvent être soumis à des répressions. Aujourd'hui, les Chrétiens qui défendent l'importance intangible des valeurs morales chrétiennes deviennent des confesseurs de la foi et subissent toutes sortes de pressions ... Cela nous donne un signe d'espoir: il ya des gens parmi les Chrétiens occidentaux qui ont les mêmes principes éthiques que nous, qui les partagent avec l'Eglise orthodoxe russe."
Lien Traduction V. Golovanow
Et Mospat ru
Note du traducteur:
Billy Graham (né en 1918) est un théologien et un prédicateur télévangéliste protestant américain, issu du mouvement évangélique. Il s'était rendu à plusieurs reprises en URSS dans les années 1950 et 1980, quand il a eu l'occasion de s'adresser aux fidèles dans la cathédrale de Moscou. Il avait rencontré le patriarche Alexis II et, contrairement à d'autres prédicateurs, avait toujours fait preuve de loyauté envers l'Église orthodoxe en développement une relation de partenariat.
Запланированный на 2016 год Всеправославный собор могут перенести – митрополит Иларион
La date précise du Concile panorthodoxe, prévu pour 2016, sera connue en fonction de la préparation des documents nécessaires. C’est ce qu’a déclaré aux journalistes le métropolite de Volokolamsk Hilarion, président du département des affaires ecclésiastiques extérieures de l’Église orthodoxe russe. « Il n’est pas exact d’affirmer que le Concile panorthodoxe aura lieu en 2016. Nous avons entendu une telle intention – tenir le concile en 2016 – du Patriarcat de Constantinople. Mais, jusqu’à présent, il n’y a pas d’annonce officielle.
La date précise du Concile panorthodoxe, prévu pour 2016, sera connue en fonction de la préparation des documents nécessaires. C’est ce qu’a déclaré aux journalistes le métropolite de Volokolamsk Hilarion, président du département des affaires ecclésiastiques extérieures de l’Église orthodoxe russe. « Il n’est pas exact d’affirmer que le Concile panorthodoxe aura lieu en 2016. Nous avons entendu une telle intention – tenir le concile en 2016 – du Patriarcat de Constantinople. Mais, jusqu’à présent, il n’y a pas d’annonce officielle.
La date sera établie en fonction du degré de préparation des documents nécessaires », a déclaré le métropolite. Celui-ci n’a pas exclu la participation du primat de l’Église orthodoxe russe à la rencontre des chefs des Églises orthodoxes locales. « S.S. le patriarche se rendra à la réunion des primats, si celle-ci a lieu. Vraisemblablement, elle doit avoir lieu en janvier » a précisé le métropolite Hilarion.
Traduction Orthodoxie.com Lien "Blagovest info"
Lire aussi Le Patriarche Bartholomée confirme la tenue d’un Grand concile orthodoxe en 2016
Traduction Orthodoxie.com Lien "Blagovest info"
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C'est l'évêque Tikhon (Chevkounov) de Yegoryevsk qui en a parlé lors de la présentation à l'Association de la presse étrangère à Rome de son livre «Père Rafaïl et autres saints de tous les jours » qui a été traduit en italien et publié dans les Apennins.
"Les relations [entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique romaine ont varié au cours des 20-30 dernières années et ont parfois été tendues. Mais la période actuelle est différente: il y a une attention bienveillante à l'autre des deux côtés. Les discussions sur une telle réunion [entre le pape et le patriarche] sont en cours et il est tout à fait possible que nous apprendrons du nouveau dans un proche avenir ", a-t-il répondre à une question d'un correspondant de l'agence TASS.
"Les relations [entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique romaine ont varié au cours des 20-30 dernières années et ont parfois été tendues. Mais la période actuelle est différente: il y a une attention bienveillante à l'autre des deux côtés. Les discussions sur une telle réunion [entre le pape et le patriarche] sont en cours et il est tout à fait possible que nous apprendrons du nouveau dans un proche avenir ", a-t-il répondre à une question d'un correspondant de l'agence TASS.
Il a noté que l'Eglise orthodoxe russe et le Vatican ont discuté "plusieurs projets de coopération dans le domaine de la culture dont l'intérêt dépasse les seuls membres de l'Église."
L'évêque Tikhon est le Secrétaire exécutif du Conseil patriarcal pour la culture Lire. Il n'a pas précisé à quelles initiatives il faisait allusion, "car ils sont au stade de la préparation." Il a ajouté que lors de sa visite il allait rencontrer le président du Conseil pontifical pour la Culture cardinal Gianfranco Ravasi.
V. Golovanow Tass
L'évêque Tikhon est le Secrétaire exécutif du Conseil patriarcal pour la culture Lire. Il n'a pas précisé à quelles initiatives il faisait allusion, "car ils sont au stade de la préparation." Il a ajouté que lors de sa visite il allait rencontrer le président du Conseil pontifical pour la Culture cardinal Gianfranco Ravasi.
V. Golovanow Tass
Dans le magazine du diocèse de La Havane d’octobre 2015, un éditorial demande au gouvernement castriste de « lever définitivement les restrictions pesant sur les institutions religieuses ».
« La liberté religieuse signifie plus que la simple liberté de culte », peut-on lire dans un éditorial du numéro d’octobre 2015 de « Palabra Nueva », publié par le diocèse de La Havane. L’article souligne le rôle de l’Église catholique à Cuba, rappelant sa médiation dans la libération de prisonniers politiques arrêtés en 2003 et l’implication du pape François dans le rapprochement diplomatique avec les États-Unis. Suite LA CROIX
Lire aussi Chronique de Carol Saba "Lumières de l'Orthodoxie" sur Radio Notre Dame: "Le monde tel qu'il devrait être ! l'Eglise telle qu'elle devrait être"
« La liberté religieuse signifie plus que la simple liberté de culte », peut-on lire dans un éditorial du numéro d’octobre 2015 de « Palabra Nueva », publié par le diocèse de La Havane. L’article souligne le rôle de l’Église catholique à Cuba, rappelant sa médiation dans la libération de prisonniers politiques arrêtés en 2003 et l’implication du pape François dans le rapprochement diplomatique avec les États-Unis. Suite LA CROIX
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Emilie Van Taack
Colloque international réuni à Metz, les 20 et 21 octobre derniers.
Marie-Anne Vannier, née en 1957, à la fois philosophe et théologienne, est spécialiste d'Augustin d'Hippone, de Jean Cassien et des mystiques rhénans. Elle est également rédactrice en chef de la revue Connaissance des Pères de l’Église depuis 1992, et professeur de théologie à l'Université de Lorraine (plate-forme de Metz), où elle dirige l'Equipe de recherche sur les mystiques rhénans.
"Les trois termes qui composent le titre de ce colloque : le renouveau, les Pères de l’Église et l’œcuménisme, écrit l'organisatrice, Anne-Marie Vannier, dans sa conférence d'ouverture, sont d’une certaine manière indissociables. En effet, les Pères ont été et sont source de renouveau, ils ont, comme le soulignait le P. de Lubac, « une actualité de fécondation".
Colloque international réuni à Metz, les 20 et 21 octobre derniers.
Marie-Anne Vannier, née en 1957, à la fois philosophe et théologienne, est spécialiste d'Augustin d'Hippone, de Jean Cassien et des mystiques rhénans. Elle est également rédactrice en chef de la revue Connaissance des Pères de l’Église depuis 1992, et professeur de théologie à l'Université de Lorraine (plate-forme de Metz), où elle dirige l'Equipe de recherche sur les mystiques rhénans.
"Les trois termes qui composent le titre de ce colloque : le renouveau, les Pères de l’Église et l’œcuménisme, écrit l'organisatrice, Anne-Marie Vannier, dans sa conférence d'ouverture, sont d’une certaine manière indissociables. En effet, les Pères ont été et sont source de renouveau, ils ont, comme le soulignait le P. de Lubac, « une actualité de fécondation".
"Non seulement, ils ont permis aux communautés chrétiennes de durer, en leur donnant leur structure et ils ont réalisé le développement dogmatique, mais ils ont aussi été source de renouveau en tant qu’autorités au Moyen Âge, ils ont également été source de renouveau lorsque leurs textes ont été édités et traduits aux XVI° et XVII° siècles, puis avec la Patrologie de Jean-Paul Migne, avant d’être ferments de renouveau au moment du Concile Vatican II et jusqu’aujourd’hui."
"À chaque fois, ces renouveaux ont permis des rapprochements entre chrétiens, même si on ne parle officiellement d’œcuménisme que depuis la réunion de l’Alliance évangélique à Londres, en 1846 et si la synergie entre le renouveau des études patristiques et l’œcuménisme ne s’est essentiellement manifestée qu’au milieu du XX° siècle, en une convergence entre l’établissement scientifique des textes des Pères de l’Église ainsi que leur traduction dans les différentes langues et la prise en compte de leur théologie pour marcher sur les chemins de l’unité, non seulement en dépassant les points névralgiques entre les différentes confessions chrétiennes, mais aussi en ouvrant les chemins de l’avenir, en allant au cœur de l’expérience chrétienne, en développant, par exemple, ensemble une anthropologie chrétienne."
(...)
Ce n'est " qu’avec le lancement de la Bibliothèque Augustinienne en 1933 et de la collection « Sources chrétiennes » en 1942, que ce renouveau patristique est devenu synonyme de renouveau œcuménique. La collection « Sources chrétiennes » est le fruit de trois forces : l’œcuménisme, venant de l’émigration russe, avec de grandes figures, comme celle de Vladimir Lossky ; le passage de la patristique à l’université à la suite du travail d’édition du siècle précédent et autour d’Henri-Irénée Marrou ; l’influence du livre de Myrrha Lot-Borodine sur La déification de l’homme sur le Cardinal Jean Daniélou. C’est là un moment décisif qui fait comprendre pourquoi le renouveau patristique est le fruit de l’œcuménisme. Ainsi Jean Daniélou écrit-il dans sa Préface à l’ouvrage de Myrrha Lot-Borodine : « Je me souviens de l’éblouissement que me causa la lecture de ses articles (…). On avait le sentiment qu’ils nous introduisaient d’un coup au cœur même d’une expérience unique, rassemblant comme en un faisceau de lumière des indications ailleurs dispersées.
La lecture de ces écrits fut pour moi décisive. Ils cristallisaient quelque chose que je cherchais, une vision de l’homme transfiguré par les énergies divines. Je lui dois d’avoir orienté mes premières recherches vers la théologie mystique de Grégoire de Nysse.» Helléniste, Jean Daniélou connaissait les textes des Pères, mais c’est leur sens profond, leur unité qui est l’écho de l’expérience des Pères que lui fait comprendre Myrrha Lot-Borodine. Il ajoute d’ailleurs quelques lignes plus loin que « la valeur exceptionnelle de l’œuvre de Myrrha Lot-Borodine, c’est qu’elle n’est pas simplement consacrée à une recherche savante, mais qu’elle a retrouvé l’expression vivante de la mystique byzantine et qu’elle a su la faire percevoir.
(...)
En fait, en Occident, le renouveau patristique est synonyme de la redécouverte des trésors de l’Église indivise, il a amené au renouveau liturgique, avec son symbolisme et à l’approfondissement du dialogue œcuménique. Si l’Église d’Orient a gardé vivante la tradition patristique dans sa liturgie, dans la vie spirituelle, en revanche, en Occident, l’oubli a été synonyme de cassure. Aussi la prise en compte du renouveau patristique est-elle plus importante en Occident qu’en Orient, (...) Le renouveau patristique, joint au dialogue œcuménique, a été synonyme de renouvellement en profondeur de la théologie, comme en témoignent les grandes figures de Karl Rahner, d’Hans Urs von Balthasar, des Cardinaux Daniélou, de Lubac, Congar… Il en va de manière analogue dans le protestantisme, en particulier avec André Benoît et Marc Lods... (...)
Au début de ce colloque, nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses, mais force est déjà de reconnaître que la visée d’unité de l’œcuménisme trouve son écho chez les Pères qui sont non seulement l’expression de l’Église indivise, mais ceux qui les premiers ont œuvré à réaliser l’unité de leur vie et de l’Église, ce qui leur donne une place fondamentale dans la théologie, et qui en fait nos frères dans la vie de l’Esprit."
Programme nn PJ
"À chaque fois, ces renouveaux ont permis des rapprochements entre chrétiens, même si on ne parle officiellement d’œcuménisme que depuis la réunion de l’Alliance évangélique à Londres, en 1846 et si la synergie entre le renouveau des études patristiques et l’œcuménisme ne s’est essentiellement manifestée qu’au milieu du XX° siècle, en une convergence entre l’établissement scientifique des textes des Pères de l’Église ainsi que leur traduction dans les différentes langues et la prise en compte de leur théologie pour marcher sur les chemins de l’unité, non seulement en dépassant les points névralgiques entre les différentes confessions chrétiennes, mais aussi en ouvrant les chemins de l’avenir, en allant au cœur de l’expérience chrétienne, en développant, par exemple, ensemble une anthropologie chrétienne."
(...)
Ce n'est " qu’avec le lancement de la Bibliothèque Augustinienne en 1933 et de la collection « Sources chrétiennes » en 1942, que ce renouveau patristique est devenu synonyme de renouveau œcuménique. La collection « Sources chrétiennes » est le fruit de trois forces : l’œcuménisme, venant de l’émigration russe, avec de grandes figures, comme celle de Vladimir Lossky ; le passage de la patristique à l’université à la suite du travail d’édition du siècle précédent et autour d’Henri-Irénée Marrou ; l’influence du livre de Myrrha Lot-Borodine sur La déification de l’homme sur le Cardinal Jean Daniélou. C’est là un moment décisif qui fait comprendre pourquoi le renouveau patristique est le fruit de l’œcuménisme. Ainsi Jean Daniélou écrit-il dans sa Préface à l’ouvrage de Myrrha Lot-Borodine : « Je me souviens de l’éblouissement que me causa la lecture de ses articles (…). On avait le sentiment qu’ils nous introduisaient d’un coup au cœur même d’une expérience unique, rassemblant comme en un faisceau de lumière des indications ailleurs dispersées.
La lecture de ces écrits fut pour moi décisive. Ils cristallisaient quelque chose que je cherchais, une vision de l’homme transfiguré par les énergies divines. Je lui dois d’avoir orienté mes premières recherches vers la théologie mystique de Grégoire de Nysse.» Helléniste, Jean Daniélou connaissait les textes des Pères, mais c’est leur sens profond, leur unité qui est l’écho de l’expérience des Pères que lui fait comprendre Myrrha Lot-Borodine. Il ajoute d’ailleurs quelques lignes plus loin que « la valeur exceptionnelle de l’œuvre de Myrrha Lot-Borodine, c’est qu’elle n’est pas simplement consacrée à une recherche savante, mais qu’elle a retrouvé l’expression vivante de la mystique byzantine et qu’elle a su la faire percevoir.
(...)
En fait, en Occident, le renouveau patristique est synonyme de la redécouverte des trésors de l’Église indivise, il a amené au renouveau liturgique, avec son symbolisme et à l’approfondissement du dialogue œcuménique. Si l’Église d’Orient a gardé vivante la tradition patristique dans sa liturgie, dans la vie spirituelle, en revanche, en Occident, l’oubli a été synonyme de cassure. Aussi la prise en compte du renouveau patristique est-elle plus importante en Occident qu’en Orient, (...) Le renouveau patristique, joint au dialogue œcuménique, a été synonyme de renouvellement en profondeur de la théologie, comme en témoignent les grandes figures de Karl Rahner, d’Hans Urs von Balthasar, des Cardinaux Daniélou, de Lubac, Congar… Il en va de manière analogue dans le protestantisme, en particulier avec André Benoît et Marc Lods... (...)
Au début de ce colloque, nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses, mais force est déjà de reconnaître que la visée d’unité de l’œcuménisme trouve son écho chez les Pères qui sont non seulement l’expression de l’Église indivise, mais ceux qui les premiers ont œuvré à réaliser l’unité de leur vie et de l’Église, ce qui leur donne une place fondamentale dans la théologie, et qui en fait nos frères dans la vie de l’Esprit."
Programme nn PJ
Chers frères et sœurs !
Le vendredi 30 octobre à 19h30 à l'église des Trois Saints Hiérarques une soirée consacrée au 30e anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Basile Krivochéine 1900-1985
Intervention de l'archiprêtre Serge Model (Bruxelles).
Présentation d'un recueil récemment édité par le monastère Saint Panteleimon de documents d'archives. Association Chersonèse
Le vendredi 30 octobre à 19h30 à l'église des Trois Saints Hiérarques une soirée consacrée au 30e anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Basile Krivochéine 1900-1985
Intervention de l'archiprêtre Serge Model (Bruxelles).
Présentation d'un recueil récemment édité par le monastère Saint Panteleimon de documents d'archives. Association Chersonèse
Дорогие друзья, приглашаем всех послушать как отец Сергий Модель расскажет о вл. Василии и его жизни на Афоне.
V. Golovanow d'après Todayszaman
Pour la première fois depuis plus de 1500 ans les dirigeants des cinq principales églises chrétiennes de Turquie, les Eglises orthodoxe grecque, arménienne apostolique, syriaque orthodoxe, catholique et évangéliques de Turquie se sont réunis le 15 octobre 2015 au Phanar, siège du Patriarcat orthodoxe de Constantinople, pour présenter le livre "Principes de base du christianisme", écrit par un comité composé de membres de ces Églises et publié par la Société biblique de Turquie
Tamar Karasu, secrétaire exécutif de la Société biblique, a souligné que cet ouvrage met l'accent sur l'unité malgré les différences entre les églises chrétiennes. Cette réunion historique n'était évidement pas un concile œcuménique, à continué Tamar Karasu, mais elle prouve que ces .Églises peuvent se réunir plus de 1500 ans après le concile de Chalcédoine en 451.
Pour la première fois depuis plus de 1500 ans les dirigeants des cinq principales églises chrétiennes de Turquie, les Eglises orthodoxe grecque, arménienne apostolique, syriaque orthodoxe, catholique et évangéliques de Turquie se sont réunis le 15 octobre 2015 au Phanar, siège du Patriarcat orthodoxe de Constantinople, pour présenter le livre "Principes de base du christianisme", écrit par un comité composé de membres de ces Églises et publié par la Société biblique de Turquie
Tamar Karasu, secrétaire exécutif de la Société biblique, a souligné que cet ouvrage met l'accent sur l'unité malgré les différences entre les églises chrétiennes. Cette réunion historique n'était évidement pas un concile œcuménique, à continué Tamar Karasu, mais elle prouve que ces .Églises peuvent se réunir plus de 1500 ans après le concile de Chalcédoine en 451.
* Les chrétiens en Turquie démontrent une fois de plus qu'ils peuvent se réunir malgré les différences des croyances: 'est un "Amen" historique qui a été prononcé ensemble par tous les chrétiens participant à la présentation du livre alors qu'elle lisait les prières des saints pères et des cinq principales églises a-t-elle conclu.
Le patriarche grec orthodoxe de Constantinople Bartholomée a dit que le livre a été préparé pour expliquer les principes de base du christianisme aux musulmans en Turquie et il a uni la communauté chrétienne locale par delà les désaccords multiséculaire. Soulignant qu'il est remarquable de voir les noms de toutes les églises du pays dans un livre qui fait la démonstration de leur unité le patriarche a insisté sur le but de l'ouvrage: "Il est de notre devoir d'informer correctement nos frères et sœurs musulmans sur le christianisme, dont la présence dans ces terres remonte a si longtemps," a-t-il ajouté.
La commission a commencé son travail en 2002 à la demande du ministère de l'éducation et a travaillé sur une compréhension commune et des informations sur le christianisme pour les manuels de culture religieuse et d'éthique et a également préparé des manuels pour les étudiants chrétiens dans les écoles turques qui étudient le christianisme comme matière facultative.
Le premier tirage des «Principes de base du christianisme" a représenté treize mille exemplaires dont 10.000 ont été répartis entre les églises en Turquie. Le livre est également disponible en ligne et dans les librairies de la Société biblique de Turquie; le Vatican en sera également informé et la traduction de l'ouvrage en anglais va augmenter son impact dans le monde chrétien.
Le patriarche grec orthodoxe de Constantinople Bartholomée a dit que le livre a été préparé pour expliquer les principes de base du christianisme aux musulmans en Turquie et il a uni la communauté chrétienne locale par delà les désaccords multiséculaire. Soulignant qu'il est remarquable de voir les noms de toutes les églises du pays dans un livre qui fait la démonstration de leur unité le patriarche a insisté sur le but de l'ouvrage: "Il est de notre devoir d'informer correctement nos frères et sœurs musulmans sur le christianisme, dont la présence dans ces terres remonte a si longtemps," a-t-il ajouté.
La commission a commencé son travail en 2002 à la demande du ministère de l'éducation et a travaillé sur une compréhension commune et des informations sur le christianisme pour les manuels de culture religieuse et d'éthique et a également préparé des manuels pour les étudiants chrétiens dans les écoles turques qui étudient le christianisme comme matière facultative.
Le premier tirage des «Principes de base du christianisme" a représenté treize mille exemplaires dont 10.000 ont été répartis entre les églises en Turquie. Le livre est également disponible en ligne et dans les librairies de la Société biblique de Turquie; le Vatican en sera également informé et la traduction de l'ouvrage en anglais va augmenter son impact dans le monde chrétien.
V.Golovanow
Une église orthodoxe russe vient d’être consacrée au Cambodge
L’Eglise orthodoxe russe au Cambodge compte deux paroisses, les communautés Saint-Georges à Phnom Penh et Saint-Pantéleimon à Sihanoukville et a été enregistrée en 2013 en tant qu’organisation religieuse «Eglise chrétienne orthodoxe du Cambodge Patriarcat de Moscou»
Elle dépend administrativement de la représentation de l’Eglise orthodoxe russe en Thaïlande, qui a aussi la responsabilité des cinq paroisses de ce pays Lien PO
En 2014 le Comité de l’Église chrétienne orthodoxe du Cambodge a lancé la construction de l'église saint Pantéléimon à Sihanoukville financée grâce à une souscription.
Une église orthodoxe russe vient d’être consacrée au Cambodge
L’Eglise orthodoxe russe au Cambodge compte deux paroisses, les communautés Saint-Georges à Phnom Penh et Saint-Pantéleimon à Sihanoukville et a été enregistrée en 2013 en tant qu’organisation religieuse «Eglise chrétienne orthodoxe du Cambodge Patriarcat de Moscou»
Elle dépend administrativement de la représentation de l’Eglise orthodoxe russe en Thaïlande, qui a aussi la responsabilité des cinq paroisses de ce pays Lien PO
En 2014 le Comité de l’Église chrétienne orthodoxe du Cambodge a lancé la construction de l'église saint Pantéléimon à Sihanoukville financée grâce à une souscription.
25 octobre 2015 cette église aux cinq coupoles est consacrée au Saint Martyr Panteleimon.
C’est Monseigneur Marc, archevêque d’Egorievsk, qui a présidé l’office. Monseigneur Marc a fait don aux paroissiens d’un livre de prières en khmer.
En 2015 une version khmère du livre de prières orthodoxe a été publiée à la demande des fidèles orthodoxes au Cambodge par la Représentation de l'Eglise russe en Thaïlande. Ce travail, qui a duré un an, a été effectué par un groupe d'Orthodoxes du Cambodge, aussi bien Khmers que représentants de pays de tradition orthodoxe résidant dans le pays. Parmi eux il y avait D. Nikitin et le hiéromoine Paisiy (Ipate), recteur des paroisses orthodoxes au Cambodge.
Ce manuel de prières en langue locale correspond à une véritable demande car plusieurs dizaines de Khmers ont récemment adopté l'orthodoxie après avoir été catéchisés et leur nombre continue de croître. La Représentation de l'Église russe en Thaïlande a actuellement imprimé 150 exemplaires du livre de prières et peut en réimprimer un nombre illimité en fonction des besoins.
C’est Monseigneur Marc, archevêque d’Egorievsk, qui a présidé l’office. Monseigneur Marc a fait don aux paroissiens d’un livre de prières en khmer.
En 2015 une version khmère du livre de prières orthodoxe a été publiée à la demande des fidèles orthodoxes au Cambodge par la Représentation de l'Eglise russe en Thaïlande. Ce travail, qui a duré un an, a été effectué par un groupe d'Orthodoxes du Cambodge, aussi bien Khmers que représentants de pays de tradition orthodoxe résidant dans le pays. Parmi eux il y avait D. Nikitin et le hiéromoine Paisiy (Ipate), recteur des paroisses orthodoxes au Cambodge.
Ce manuel de prières en langue locale correspond à une véritable demande car plusieurs dizaines de Khmers ont récemment adopté l'orthodoxie après avoir été catéchisés et leur nombre continue de croître. La Représentation de l'Église russe en Thaïlande a actuellement imprimé 150 exemplaires du livre de prières et peut en réimprimer un nombre illimité en fonction des besoins.
Le 22 octobre 2015 le Saint Synode de l’Église orthodoxe russe réuni à Moscou a décidé:
L'archimandrite Tikhon (Chevkounov), higoumène du monastère de la Sainte Rencontre, secrétaire du Conseil pour la culture auprès du patriarche Cyrille, est élu évêque vicaire du diocèse de Moscou. Il devient évêque d'Egorievsk;
L'archimandrite Tikhon (Chevkounov), higoumène du monastère de la Sainte Rencontre, secrétaire du Conseil pour la culture auprès du patriarche Cyrille, est élu évêque vicaire du diocèse de Moscou. Il devient évêque d'Egorievsk;
Monseigneur Marc, archevêque d'Egorievsk, est nommé à la tête de la métropole de Riazan, il quitte ses fonctions au diocèse de Vienne, d'Autriche et de Hongrie et cesse d'être le responsable des établissements à l'étranger du patriarcat de Moscou;
Désormais le service des établissements à l'étranger est placé sous la responsabilité de l'archimandrite Antoine (Sevriouk), secrétaire de l'administration des paroisses de l'EOR en Italie. Le père Antoine est élu évêque de Bogorodsk;
Le diocèse de Vienne, d'Autriche et de Hongrie est placé sous la responsabilité de Monseigneur Tikhon, évêque de Podolsk.
Interfax religion "PO"
Interfax religion "PO"
Des tailleurs de pierre aux doreurs en passant par les ornementalistes, le chantier de restauration de l'Eglise orthodoxe russe de Genève va de l'avant. L'édifice fêtera 150 ans en 2016.
Les propriétaires espèrent que le premier des neuf bulbes dorés sera restauré pour le Noël russe le 7 janvier prochain. Fondée en 1866 sur une parcelle donnée par le canton de Genève, l'église était destinée aux aristocrates russes en séjour ou de passage dans la région. Elle a été agrandie en 1916, car sa nef était trop petite.
L'édifice a été restauré partiellement en 1966 à l'occasion de son centenaire, raconte François Moser, président de la Société de l'église russe (SER), propriétaire des lieux. Cinquante ans plus tard, il a subi l'outrage des ans, notamment des infiltrations d'eau. La toiture, les neuf coupoles dorées, la façade, les vitraux et les décors peints de l'intérieur, tout doit être restauré, explique-t-il.
Les propriétaires espèrent que le premier des neuf bulbes dorés sera restauré pour le Noël russe le 7 janvier prochain. Fondée en 1866 sur une parcelle donnée par le canton de Genève, l'église était destinée aux aristocrates russes en séjour ou de passage dans la région. Elle a été agrandie en 1916, car sa nef était trop petite.
L'édifice a été restauré partiellement en 1966 à l'occasion de son centenaire, raconte François Moser, président de la Société de l'église russe (SER), propriétaire des lieux. Cinquante ans plus tard, il a subi l'outrage des ans, notamment des infiltrations d'eau. La toiture, les neuf coupoles dorées, la façade, les vitraux et les décors peints de l'intérieur, tout doit être restauré, explique-t-il.
Obstacles juridiques
Des obstacles juridiques ont cependant retardé la réfection de celle qui répond au doux nom de Cathédrale de l'exaltation de la Sainte-Croix. Sous la houlette d'une seule personne, deux fondations ont accusé la SER d'amateurisme dans la restauration. Elles ont recouru contre ces travaux jusqu'au Tribunal fédéral (TF) qui les a déboutées cet été.
Avant ce jugement, seuls les travaux urgents ont été autorisés, à savoir l'étanchéisation de l'édifice. "C'est rocambolesque, mais le droit suisse permet ces démarches", relève M. Moser, rappelant que le monument est dûment protégé depuis 1979 par l'Etat et la Confédération et que les travaux sont chapeautés par l'Office du patrimoine et des sites.
Page tournée
La page est désormais tournée, mais elle a coûté cher à la SER: pas loin de 100'000 francs sont partis en frais d'avocat et de location d'échafaudages. Sans compter le retard pris par le projet. Il sera impossible d'achever les travaux pour les 150 ans de l'église le 27 septembre 2016, comme espéré dans un premier temps, souligne M. Moser.
Les travaux sont devisés à plus de 5 millions de francs. Les pouvoirs publics, Confédération, cantons et communes de Genève devraient y participer à hauteur d'environ 30% à 40%, soit de 1,5 à 2 millions. Outre les fonds de l'église (environ 800’000 francs), la Loterie romande et une fondation privée contribuent généreusement à ce financement.
L'archevêque Michel (Donskoff) de Genève (EORHF) celebre ses 70 Ans
Plaies et bosses
Les travaux urgents de réfection de la façade sont en cours d'achèvement, déclare Stephan Meleshko, architecte en charge de la rénovation. Les rigoles de récupération des eaux de pluie fissurées ont laissé l'eau pénétrer dans le bâtiment et certaines peintures intérieures ont subi des dégâts irréversibles.
La partie la plus haute de la toiture a été rénovée. Le prochain challenge est la rénovation des coupoles dorées quinquagénaires, fortement abîmées et pleines de bosses, note l'architecte.
A peine un kilo d'or
"Il faut deux ou trois mois pour rénover une seule d'entre elles", souligne M.Meleshko. "Nous faisons appel à un ornementaliste, puis à une entreprise de dorure française qui travaillera sur place." Le travail est énorme: tout d'abord, le batteur d'or - le même qu'il y a cinquante ans - tape le métal jusqu'à en obtenir une feuille ultramince. Les feuilles sont ensuite apposées et tiennent sans colle. Pour recouvrir tous les bulbes, à peine un kilo d'or suffit, poursuit M. Moser.
Fresques de 1916
Enfin, le gros morceau consistera à restaurer entièrement les fresques. Les enjeux sont de taille, car deux couches de grande valeur se superposent: celle du 19e d'origine et celle qui l'a complètement recouverte en 1916, explique M. Meleshko. Des surpeints ont été ajoutés en 1966, de même que deux couches de vernis. Elles ont absorbé les suies, crasses, dépôts d'encens, à l'origine d'un obscurcissement inhabituel pour une église orthodoxe. Au final, la version de 1916 devrait être restaurée, du fait que la couche du 19e est très probablement lacunaire. Lien
Des obstacles juridiques ont cependant retardé la réfection de celle qui répond au doux nom de Cathédrale de l'exaltation de la Sainte-Croix. Sous la houlette d'une seule personne, deux fondations ont accusé la SER d'amateurisme dans la restauration. Elles ont recouru contre ces travaux jusqu'au Tribunal fédéral (TF) qui les a déboutées cet été.
Avant ce jugement, seuls les travaux urgents ont été autorisés, à savoir l'étanchéisation de l'édifice. "C'est rocambolesque, mais le droit suisse permet ces démarches", relève M. Moser, rappelant que le monument est dûment protégé depuis 1979 par l'Etat et la Confédération et que les travaux sont chapeautés par l'Office du patrimoine et des sites.
Page tournée
La page est désormais tournée, mais elle a coûté cher à la SER: pas loin de 100'000 francs sont partis en frais d'avocat et de location d'échafaudages. Sans compter le retard pris par le projet. Il sera impossible d'achever les travaux pour les 150 ans de l'église le 27 septembre 2016, comme espéré dans un premier temps, souligne M. Moser.
Les travaux sont devisés à plus de 5 millions de francs. Les pouvoirs publics, Confédération, cantons et communes de Genève devraient y participer à hauteur d'environ 30% à 40%, soit de 1,5 à 2 millions. Outre les fonds de l'église (environ 800’000 francs), la Loterie romande et une fondation privée contribuent généreusement à ce financement.
L'archevêque Michel (Donskoff) de Genève (EORHF) celebre ses 70 Ans
Plaies et bosses
Les travaux urgents de réfection de la façade sont en cours d'achèvement, déclare Stephan Meleshko, architecte en charge de la rénovation. Les rigoles de récupération des eaux de pluie fissurées ont laissé l'eau pénétrer dans le bâtiment et certaines peintures intérieures ont subi des dégâts irréversibles.
La partie la plus haute de la toiture a été rénovée. Le prochain challenge est la rénovation des coupoles dorées quinquagénaires, fortement abîmées et pleines de bosses, note l'architecte.
A peine un kilo d'or
"Il faut deux ou trois mois pour rénover une seule d'entre elles", souligne M.Meleshko. "Nous faisons appel à un ornementaliste, puis à une entreprise de dorure française qui travaillera sur place." Le travail est énorme: tout d'abord, le batteur d'or - le même qu'il y a cinquante ans - tape le métal jusqu'à en obtenir une feuille ultramince. Les feuilles sont ensuite apposées et tiennent sans colle. Pour recouvrir tous les bulbes, à peine un kilo d'or suffit, poursuit M. Moser.
Fresques de 1916
Enfin, le gros morceau consistera à restaurer entièrement les fresques. Les enjeux sont de taille, car deux couches de grande valeur se superposent: celle du 19e d'origine et celle qui l'a complètement recouverte en 1916, explique M. Meleshko. Des surpeints ont été ajoutés en 1966, de même que deux couches de vernis. Elles ont absorbé les suies, crasses, dépôts d'encens, à l'origine d'un obscurcissement inhabituel pour une église orthodoxe. Au final, la version de 1916 devrait être restaurée, du fait que la couche du 19e est très probablement lacunaire. Lien
Le Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou proteste vigoureusement contre les déclarations de l’archevêque suprême de l’Église gréco-catholique ukrainienne, Mgr Sviatoslav Chevtchouk, faites à l’agence catholique autrichienne « Kathpress » dans une interview.
Comme tant d’autres interventions de cet hiérarque, cette interview se distingue par son agressivité contre l’Église orthodoxe russe, par ses attaques contre l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, par une évaluation politisée de la tragédie qui se déroule actuellement en Ukraine, et par ses outrages à l’adresse du Patriarche de Moscou et de toute la Russie.
Comme tant d’autres interventions de cet hiérarque, cette interview se distingue par son agressivité contre l’Église orthodoxe russe, par ses attaques contre l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, par une évaluation politisée de la tragédie qui se déroule actuellement en Ukraine, et par ses outrages à l’adresse du Patriarche de Moscou et de toute la Russie.
A une époque où orthodoxes et catholiques s’efforcent à différents niveaux d’ajuster leur dialogue, les déclarations du chef de l’EGCU résonnent de façon tristement dissonante dans la recherche commune de la consolidation de l’entente mutuelle, visant à surmonter les malentendus et les différents accumulés depuis des siècles. L’uniatisme, en la personne de son premier hiérarque en Ukraine, apparaît une fois de plus comme une séquelle malheureuse d’un passé où catholiques et orthodoxes ne se regardaient pas comme alliés, mais comme concurrents. Suite
Lire aussi sur "PO" : Les uniates encouragent l’Occident à s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Ukraine
Réflexions sur l'Eglise gréco-catholique d'Ukraine et "La déclaration de Balamand"
et Mgr Vladimir de Kiev accuse l'Eglise gréco-catholique de soutenir les schismatiques
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Réflexions sur l'Eglise gréco-catholique d'Ukraine et "La déclaration de Balamand"
et Mgr Vladimir de Kiev accuse l'Eglise gréco-catholique de soutenir les schismatiques
Le Saint Synode de l’Église orthodoxe russe s'est réuni à Moscou le 22 octobre. Le patriarche Cyrille y a prononcé une allocution dont voici des extraits: "Les évènements qui ont lieu en dehors de l’Église russe dont nous sommes actuellement témoins ainsi que les défis auxquels fait face notre Église demandent la tenue d'un Concile des évêques.
C'est février 2013 que le Concile s'était réuni pour la dernière fois à Moscou.
Les membres du Saint Synode informeront le Concile des résultats de la Conférence préconciliaire pan-orthodoxe qui vient de se tenir à Chambésy. De nouveaux diocèses seront institués par le Concile qui procèdera également à l'élection de nouveaux évêques".
Le Concile des évêques se réunit au moins une fois tous les quatre ans ainsi qu'avant les Conciles locaux ou lorsque les circonstances le demandent. Interfax religion Traduction "PO"
C'est février 2013 que le Concile s'était réuni pour la dernière fois à Moscou.
Les membres du Saint Synode informeront le Concile des résultats de la Conférence préconciliaire pan-orthodoxe qui vient de se tenir à Chambésy. De nouveaux diocèses seront institués par le Concile qui procèdera également à l'élection de nouveaux évêques".
Le Concile des évêques se réunit au moins une fois tous les quatre ans ainsi qu'avant les Conciles locaux ou lorsque les circonstances le demandent. Interfax religion Traduction "PO"
Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, est intervenu lors de la séance plénière du Synode des évêques réuni au Vatican sous la présidence du pape François .
Le président du DREE du patriarcat de Moscou a relevé les défis et les menaces auxquels doit faire face la famille dans le monde moderne et a souligné " que les Eglises chrétiennes doivent leur chercher des réponses en s'inspirant de la mission qui leur a été donnée par le Christ et qui consiste à conduire les hommes vers leurs salut". Le représentant de l’Église russe regrette que certaines communautés se considérant comme étant chrétiennes altèrent, sous l'influence du monde séculaire, la doctrine de la famille et du mariage et se disent même disposées à renoncer à leur identité chrétienne. Dans ces conditions les Églises orthodoxes et catholique fidèles à la tradition de la famille "doivent agir dans un esprit d'unité et de cohésion". Il faut conjointement défendre cette attitude dans le cadre de notre dialogue avec les pouvoirs législatifs et exécutifs des pays ainsiq que dans le cadre des organisations internationales afin que la familles puissent être protégées par la loi". Lien Mospat Traduction " PO"
Le président du DREE du patriarcat de Moscou a relevé les défis et les menaces auxquels doit faire face la famille dans le monde moderne et a souligné " que les Eglises chrétiennes doivent leur chercher des réponses en s'inspirant de la mission qui leur a été donnée par le Christ et qui consiste à conduire les hommes vers leurs salut". Le représentant de l’Église russe regrette que certaines communautés se considérant comme étant chrétiennes altèrent, sous l'influence du monde séculaire, la doctrine de la famille et du mariage et se disent même disposées à renoncer à leur identité chrétienne. Dans ces conditions les Églises orthodoxes et catholique fidèles à la tradition de la famille "doivent agir dans un esprit d'unité et de cohésion". Il faut conjointement défendre cette attitude dans le cadre de notre dialogue avec les pouvoirs législatifs et exécutifs des pays ainsiq que dans le cadre des organisations internationales afin que la familles puissent être protégées par la loi". Lien Mospat Traduction " PO"
Le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a fait part à Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée de sa profonde préoccupation quant à la situation en Ukraine, où les schismatiques se sont emparés de plus de vingt églises de l’Église orthodoxe canonique
Le 18 octobre 2015, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, est arrivé à Athènes pour y participer, conformément à la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, à la conférence « Le pluralisme religieux et culturel et la coexistence pacifique au Proche Orient ».
Le 18 octobre 2015, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, est arrivé à Athènes pour y participer, conformément à la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, à la conférence « Le pluralisme religieux et culturel et la coexistence pacifique au Proche Orient ».
Le matin du 19 octobre, avant le début de la conférence, le métropolite Hilarion s’est entretenu avec Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée de Constantinople, venu à Athènes participer au même évènement.
L’entretien a porté sur le bilan de la Ve Conférence panorthodoxe préconciliaire, qui s’est achevée à Chambésy (Genève) le 17 octobre. Le métropolite Hilarion a souligné que l’Église orthodoxe russe prenait une part active au processus de préparation du Concile panorthodoxe et accordait une grande importance à l’élaboration méticuleuse des projets de documents conciliaires.
Le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a fait part à Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée de sa profonde préoccupation quant à la situation en Ukraine, où les schismatiques se sont emparés de plus de vingt églises de l’Église orthodoxe canonique. On recense des cas d’assassinats et de violences à l’encontre des clercs de l’Église orthodoxe ukrainienne.
Mgr Hilarion s’est dit indigné par les agissements d’hiérarques ukrainiens des structures ecclésiales du Patriarcat de Constantinople aux États-Unis et au Canada, qui visent à soutenir les schismatiques. ....
SUITE Mospat
L’entretien a porté sur le bilan de la Ve Conférence panorthodoxe préconciliaire, qui s’est achevée à Chambésy (Genève) le 17 octobre. Le métropolite Hilarion a souligné que l’Église orthodoxe russe prenait une part active au processus de préparation du Concile panorthodoxe et accordait une grande importance à l’élaboration méticuleuse des projets de documents conciliaires.
Le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a fait part à Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée de sa profonde préoccupation quant à la situation en Ukraine, où les schismatiques se sont emparés de plus de vingt églises de l’Église orthodoxe canonique. On recense des cas d’assassinats et de violences à l’encontre des clercs de l’Église orthodoxe ukrainienne.
Mgr Hilarion s’est dit indigné par les agissements d’hiérarques ukrainiens des structures ecclésiales du Patriarcat de Constantinople aux États-Unis et au Canada, qui visent à soutenir les schismatiques. ....
SUITE Mospat
Cette église sera consacrée aux Saints Cyrille et Méthode égaux aux Apôtres. Elle se situe rue Doubrovka. C’est là qu’en octobre 2001 a eu lieu au théâtre Nord-Ost un acte terroriste ayant entraîné un très grand nombre de victimes.
Les autels et l’iconostase seront bientôt mis en place et commenceront les travaux de décoration. C’est en fin d’année que l’église sera consacrée.
Site indiquant les églises déjà construites à Moscou dans le cadre du programme « 200 églises » qui a été conçu pour que les habitants des cités dortoirs de la capitale puissent avoir facilement accès à une église. Il est prévu de construire une église pour 20.000 habitants. Certaines d’entre elles se dresseront là où des églises avaient été détruites sous le régime soviétique. PravMir Traduction "PO"
Les autels et l’iconostase seront bientôt mis en place et commenceront les travaux de décoration. C’est en fin d’année que l’église sera consacrée.
Site indiquant les églises déjà construites à Moscou dans le cadre du programme « 200 églises » qui a été conçu pour que les habitants des cités dortoirs de la capitale puissent avoir facilement accès à une église. Il est prévu de construire une église pour 20.000 habitants. Certaines d’entre elles se dresseront là où des églises avaient été détruites sous le régime soviétique. PravMir Traduction "PO"
Traduction Elena Tastevin
Dimitri Barsov a eu un accident à l’âge de 17 ans. Sa mère Raissa Nikititchna se rappelle que ce soir-là il a arrangé sa touffe de cheveux devant le miroir avant d’aller se promener. Le temps passait mais il ne rentrait pas et, inquiète, elle pensait lui passer un savon à son retour.
Deux mois après ses proches ont décidé de le faire revenir à la maison . La santé est un don de Dieu. Sa perte est souvent un effet de la Providence. Lorsqu’on l’a il faut être reconnaissant et ne pas l’utiliser pour le mal, si on la perd, accepter humblement et chercher à faire le bien coûte que coûte. Une petite dame aide constamment son fils. Raissa Nikititchna a 77 ans et malgré son courage sa fatigue est visible .
Les personnes en pleine santé ont du mal à comprendre ce que ressent un homme dont le corps ne lui obéit pas. On ne s’imagine pas l’obstacle insurmontable que représentent les escaliers et les hautes bordures. Sans parler de l’angoisse que causent les regards fixes des passants. Eviter de penser aux accidents est inhérent à la nature humaine.
Un rêve terrible
Les premiers jours après l’accident il lui semblait qu’il faisait un rêve terrible: une chambre d’hôpital, des perfusions, sa mère et sa tante en pleurs… Sorti de réanimation il refusait de croire que la maladie était incurable, il espérait malgré tout. Hélas, des changements irréversibles se sont produits et les médecins ont dit qu’une opération n’aurait rien changé.
Dimitri Barsov a eu un accident à l’âge de 17 ans. Sa mère Raissa Nikititchna se rappelle que ce soir-là il a arrangé sa touffe de cheveux devant le miroir avant d’aller se promener. Le temps passait mais il ne rentrait pas et, inquiète, elle pensait lui passer un savon à son retour.
Deux mois après ses proches ont décidé de le faire revenir à la maison . La santé est un don de Dieu. Sa perte est souvent un effet de la Providence. Lorsqu’on l’a il faut être reconnaissant et ne pas l’utiliser pour le mal, si on la perd, accepter humblement et chercher à faire le bien coûte que coûte. Une petite dame aide constamment son fils. Raissa Nikititchna a 77 ans et malgré son courage sa fatigue est visible .
Les personnes en pleine santé ont du mal à comprendre ce que ressent un homme dont le corps ne lui obéit pas. On ne s’imagine pas l’obstacle insurmontable que représentent les escaliers et les hautes bordures. Sans parler de l’angoisse que causent les regards fixes des passants. Eviter de penser aux accidents est inhérent à la nature humaine.
Un rêve terrible
Les premiers jours après l’accident il lui semblait qu’il faisait un rêve terrible: une chambre d’hôpital, des perfusions, sa mère et sa tante en pleurs… Sorti de réanimation il refusait de croire que la maladie était incurable, il espérait malgré tout. Hélas, des changements irréversibles se sont produits et les médecins ont dit qu’une opération n’aurait rien changé.
En ayant pris conscience, il s’est désespéré. Parfois le matin il ne voulait plus se réveiller. A l’hôpital, il avait un petit volume de Lermontov, un jour il l’a ouvert au hasard sur le poème « Litvinka » :
« Le crépuscule de l’âme recèle le malheur
Ni lumière ni obscurité n’ont plus de place dans son for intérieur
Prisonnière enchaînée du sort épouvantable
La vie lui semble odieuse, la mort effroyable »
Ces vers exprimaient parfaitement ce qu’il éprouvait. Il fallait s’adapter à une vie nouvelle. Au début, il lui était impossible de sortir car il attirait l’attention de tous, cela l’angoissait. Les trottoirs ne sont pas adaptés pour se déplacer dans un fauteuil d’handicapé et il fallait se mettre sur la route. De plus, la pension de sa mère n’était pas suffisante pour se nourrir et acheter des médicaments.En 1991 un ami entrepreneur lui a proposé du travail dans son commerce. Lorsqu’il n’y avait pas d’acheteurs il se mettait à dessiner. La mère d’un garçon qui faisait ses études dans un atelier de peinture l’a aperçu et en a parlé au directeur de l’atelier. Un jour, Nicolas Galkin, fondateur du studio « Inva-studio », lui a proposé d’apprendre l’iconographie.
INVA-STUDIOI
« Inva-studio » existe à Krasnodar depuis 16 ans. Sa tâche consiste à aider les enfants handicapés à surmonter les difficultés causées par la maladie et à essayer de trouver leur vocation.
Les murs sont ornés de photos de jeunes peintres et de leurs œuvres : tableaux, objets de bricolage en grains de verre, en paille et en céramique. Dans l’atelier d’iconographie on peint des icônes commandées par les églises pour les iconostases ainsi que pour des expositions ou des cadeaux. Les enfants sont suivis par un psychologue. Ils ont une salle d’ordinateurs, une petite imprimerie, et une salle avec d’entraînement. Les professeurs ont élaboré des méthodes de réhabilitation fondées sur un travail créatif.
L’atelier organise des expositions. Il y en a eu 300 en Russie et à l’étranger. Ainsi, ils ont présenté leurs œuvres au Conseil de l’Europe à Strasbourg ainsi qu’à la représentation permanente de la Fédération de Russie auprès des organisations européennes à Bruxelles. En Allemagne, les enfants ont participé à un séminaire sur la thérapie artistique.
« En règle générale, les handicapés n’ont la possibilité d’étudier et de communiquer que dans leur enfance et leur adolescence. Ensuite, beaucoup de portes leur sont fermées et leur monde est limité par leur appartement. Nous n’avons pas de limite d’âge, l’essentiel est le désir de la personne de suivre nos cours », - a dit l’enseignant d’« Inva-studio » Vassili Rouskin.
« Le crépuscule de l’âme recèle le malheur
Ni lumière ni obscurité n’ont plus de place dans son for intérieur
Prisonnière enchaînée du sort épouvantable
La vie lui semble odieuse, la mort effroyable »
Ces vers exprimaient parfaitement ce qu’il éprouvait. Il fallait s’adapter à une vie nouvelle. Au début, il lui était impossible de sortir car il attirait l’attention de tous, cela l’angoissait. Les trottoirs ne sont pas adaptés pour se déplacer dans un fauteuil d’handicapé et il fallait se mettre sur la route. De plus, la pension de sa mère n’était pas suffisante pour se nourrir et acheter des médicaments.En 1991 un ami entrepreneur lui a proposé du travail dans son commerce. Lorsqu’il n’y avait pas d’acheteurs il se mettait à dessiner. La mère d’un garçon qui faisait ses études dans un atelier de peinture l’a aperçu et en a parlé au directeur de l’atelier. Un jour, Nicolas Galkin, fondateur du studio « Inva-studio », lui a proposé d’apprendre l’iconographie.
INVA-STUDIOI
« Inva-studio » existe à Krasnodar depuis 16 ans. Sa tâche consiste à aider les enfants handicapés à surmonter les difficultés causées par la maladie et à essayer de trouver leur vocation.
Les murs sont ornés de photos de jeunes peintres et de leurs œuvres : tableaux, objets de bricolage en grains de verre, en paille et en céramique. Dans l’atelier d’iconographie on peint des icônes commandées par les églises pour les iconostases ainsi que pour des expositions ou des cadeaux. Les enfants sont suivis par un psychologue. Ils ont une salle d’ordinateurs, une petite imprimerie, et une salle avec d’entraînement. Les professeurs ont élaboré des méthodes de réhabilitation fondées sur un travail créatif.
L’atelier organise des expositions. Il y en a eu 300 en Russie et à l’étranger. Ainsi, ils ont présenté leurs œuvres au Conseil de l’Europe à Strasbourg ainsi qu’à la représentation permanente de la Fédération de Russie auprès des organisations européennes à Bruxelles. En Allemagne, les enfants ont participé à un séminaire sur la thérapie artistique.
« En règle générale, les handicapés n’ont la possibilité d’étudier et de communiquer que dans leur enfance et leur adolescence. Ensuite, beaucoup de portes leur sont fermées et leur monde est limité par leur appartement. Nous n’avons pas de limite d’âge, l’essentiel est le désir de la personne de suivre nos cours », - a dit l’enseignant d’« Inva-studio » Vassili Rouskin.
Etudes à supérieures
En 1998 Dimitri Barsov a commencé à suivre des cours à « Inva-studio ». Cela lui a permis de voyager avec sa mère, d’aller à l’étranger. A Moscou ses peintures ont intéressé un banquier qui lui a offert un fauteuil motorisé. Maintenant Dimitri est bien plus autonome.En 2002 on lui a suggéré de faire des études universitaires. Il a passé des examens d’entrée pour étudier à la faculté de peinture.
La première année il a suivi quelques cours : avec l’aide de sa mère et de ses amis il prenait le tramway. Le plus difficile, pourtant, était de monter au cinquième étage du bâtiment de l’université où il n’y avait pas d’ascenseur. A partir de la deuxième année il étudiait par correspondance. Sa mère transmettait ses devoirs. Son ami Roman Martynenko, venait lui donner des cours d’iconographie. Cela a duré 5 ans.
A partir de 2003 il peint ses icônes dans un style qui lui est propre. Le délai dépend de la dimension de l’icône : d’une semaine à un mois. Parfois, il se dit que les petits détails qu’il fignole tant sont invisibles aux yeux des autres mais il se reprend : Dieu voit tout !
Le cheminement
Le jour où ses parents l’ont ramené de l’hôpital les voisins demandaient : « Est-ce chez vous qu’un garçon est mort ? » « Ce garçon est vivant »,- répondait sa mère. Il est resté vivant grâce à ses prières.
La première fois ils sont entrés à l’église en 1987. Ensuite ils y revenaient une fois par an pour Pâques. A partir de 1991 ils sont devenus pratiquants. « Je me sentais particulièrement bien après la liturgie. Après ma première communion j’ai retrouvé la paix et tout m’a paru tellement petit et insignifiant. Quand j’étais dans le commerce le matin je me réveillais en pensant aux affaires. Depuis que je suis dans l’Eglise mes pensées ont changé ».
« L’Eglise fait comprendre beaucoup de choses. Un jour dans le monastère du Saint-Esprit à Timachevsk on nous a laissés passer la nuit dans une cellule. Il y avait un minimum de meubles et soudain j’ai réalisé que l’homme a besoin de peu. Dans un monastère de la région de Stavropol les moines lisaient les 12 Evangiles lors de la Semaine Sainte. Ils lisaient et pleuraient. J’ai senti la communauté de la terre et du ciel ». Il a souvent réfléchi pour essayer de savoir comment cela lui était arrivé. « Dieu sait où ces pieds se seraient dirigés et ce que ces mains auraient fait s’ils avaient été sains ». Il appréhende le futur car pour espérer en Dieu il faut acquérir une foi ferme et il est au début du chemin.
En 1998 Dimitri Barsov a commencé à suivre des cours à « Inva-studio ». Cela lui a permis de voyager avec sa mère, d’aller à l’étranger. A Moscou ses peintures ont intéressé un banquier qui lui a offert un fauteuil motorisé. Maintenant Dimitri est bien plus autonome.En 2002 on lui a suggéré de faire des études universitaires. Il a passé des examens d’entrée pour étudier à la faculté de peinture.
La première année il a suivi quelques cours : avec l’aide de sa mère et de ses amis il prenait le tramway. Le plus difficile, pourtant, était de monter au cinquième étage du bâtiment de l’université où il n’y avait pas d’ascenseur. A partir de la deuxième année il étudiait par correspondance. Sa mère transmettait ses devoirs. Son ami Roman Martynenko, venait lui donner des cours d’iconographie. Cela a duré 5 ans.
A partir de 2003 il peint ses icônes dans un style qui lui est propre. Le délai dépend de la dimension de l’icône : d’une semaine à un mois. Parfois, il se dit que les petits détails qu’il fignole tant sont invisibles aux yeux des autres mais il se reprend : Dieu voit tout !
Le cheminement
Le jour où ses parents l’ont ramené de l’hôpital les voisins demandaient : « Est-ce chez vous qu’un garçon est mort ? » « Ce garçon est vivant »,- répondait sa mère. Il est resté vivant grâce à ses prières.
La première fois ils sont entrés à l’église en 1987. Ensuite ils y revenaient une fois par an pour Pâques. A partir de 1991 ils sont devenus pratiquants. « Je me sentais particulièrement bien après la liturgie. Après ma première communion j’ai retrouvé la paix et tout m’a paru tellement petit et insignifiant. Quand j’étais dans le commerce le matin je me réveillais en pensant aux affaires. Depuis que je suis dans l’Eglise mes pensées ont changé ».
« L’Eglise fait comprendre beaucoup de choses. Un jour dans le monastère du Saint-Esprit à Timachevsk on nous a laissés passer la nuit dans une cellule. Il y avait un minimum de meubles et soudain j’ai réalisé que l’homme a besoin de peu. Dans un monastère de la région de Stavropol les moines lisaient les 12 Evangiles lors de la Semaine Sainte. Ils lisaient et pleuraient. J’ai senti la communauté de la terre et du ciel ». Il a souvent réfléchi pour essayer de savoir comment cela lui était arrivé. « Dieu sait où ces pieds se seraient dirigés et ce que ces mains auraient fait s’ils avaient été sains ». Il appréhende le futur car pour espérer en Dieu il faut acquérir une foi ferme et il est au début du chemin.
La santé de la société
L’indice moral de la santé de la société se manifeste dans son attitude envers les faibles, les malades et les démunis. Le culte imposé de la jeunesse, de la beauté et du succès matériel ne laisse aucune place pour les handicapés. Les rues ne sont pas adaptées, nos cœurs ne les laissent pas entrer.
En Russie les handicapés constituent environ 10 pour cent de la population. Le plus grand malheur est notre attitude envers eux : à commencer par le regard que nous posons sur eux et à terminer par, souvent, une grossière condescendance à leur égard. Pratiquement tous les handicapés, surtout les femmes, se heurtent à une attitude grossière et hostile dans les hôpitaux, les cliniques et dans les transports. Les gens y compris le personnel médical sont exaspérés par la lenteur et le handicap des invalides. Les handicapés moteurs en souffrent le plus, surtout les enfants. On peut donner quelques roubles à celui qui demande l’aumône et se dire que l’on miséricordieux. La charité manifestée sous forme de sympathie et de compassion est bien plus précieuse. Peut-être, quelques mots chaleureux et une brève visite chez un voisin sortiront ce dernier du désespoir et du sentiment d’être inutile. Demain chacun d’entre nous peut se trouver à la place du handicapé.
Si quelqu’un décide de commander une icône à Dimitri ce sera la meilleure récompense pour lui parce qu’il se sentira utile.
Tél : +79180291812
ДИМА Miloserdie ru Lire aussi Les abeilles et la maladie
L’indice moral de la santé de la société se manifeste dans son attitude envers les faibles, les malades et les démunis. Le culte imposé de la jeunesse, de la beauté et du succès matériel ne laisse aucune place pour les handicapés. Les rues ne sont pas adaptées, nos cœurs ne les laissent pas entrer.
En Russie les handicapés constituent environ 10 pour cent de la population. Le plus grand malheur est notre attitude envers eux : à commencer par le regard que nous posons sur eux et à terminer par, souvent, une grossière condescendance à leur égard. Pratiquement tous les handicapés, surtout les femmes, se heurtent à une attitude grossière et hostile dans les hôpitaux, les cliniques et dans les transports. Les gens y compris le personnel médical sont exaspérés par la lenteur et le handicap des invalides. Les handicapés moteurs en souffrent le plus, surtout les enfants. On peut donner quelques roubles à celui qui demande l’aumône et se dire que l’on miséricordieux. La charité manifestée sous forme de sympathie et de compassion est bien plus précieuse. Peut-être, quelques mots chaleureux et une brève visite chez un voisin sortiront ce dernier du désespoir et du sentiment d’être inutile. Demain chacun d’entre nous peut se trouver à la place du handicapé.
Si quelqu’un décide de commander une icône à Dimitri ce sera la meilleure récompense pour lui parce qu’il se sentira utile.
Tél : +79180291812
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