L'Église orthodoxe russe envisage d'abandonner la bénédiction des armes
Le Conseil des évêques de l'Église orthodoxe russe, qui devrait se tenir à la mi-novembre, examinera la question du renoncement à la bénédiction des armes.

La session inter-conseils, qui a eu lieu à Moscou a approuvé le document «Sur la bénédiction des chrétiens orthodoxes pour l'accomplissement du devoir militaire», qui avait déjà été largement débattu et où il était proposé de ne pas bénir les armes. en tant que telles mais les militaires pour leur service, a déclaré le vice-président du Département synodal pour les relations des Eglises avec la société et les médias Vakhtang Kipchidze.

« La bénédiction des armes est effectuée par l'Église dans le contexte de la bénédiction des travaux accomplis par les militaires. Il est souligné que l'Église bénit les travaux militaires de tous les soldats, quel que soit le type de troupes dans lesquelles ils servent », a déclaré Vakhtang Kipchidze à Interfax. La session inter-conseils est un organe consultatif du Patriarcat de Moscou.

РПЦ подумывает об отказе от освящения оружия

« Selon la commission, dans le cadre de la tradition ecclésiale, on peut parler de la bénédiction d’un soldat pour accomplir son activité militaire, pour la défense de la patrie. Lors de l’office correspondant, son armement personnel est également béni, précisément parce que celui-ci est lié à la personne à laquelle est donnée la bénédiction. Pour la même raison, on ne doit pas « bénir » les armes de destruction massive et, en général, l’armement non personnel » a déclaré l’évêque Sabba.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Mai 2021 à 16:49 | 0 commentaire | Permalien

Le cinquième dimanche de Pâques, nous célébrons la fête de la Samaritaine
Corruptible était l'eau que tu cherchais, ô femme, et tu puises l'eau vive où tu blanchis ton âme !

La raison de cette fête, c'est que le Christ en ce jour confesse clairement qu'Il est le Messie, c'est-à dire l'Oint (messa, en hébreu, c'est l'huile). Et c'est pourquoi la présente fête a trouvé place dans la semaine de la Mi-Pentecôte. En outre, le dimanche précédent, le Christ opérait un miracle à la Piscine probatique. Ici, c'est au puits de Jacob que Jésus S'entretient avec une femme, ce puits que Jacob lui-même a fait creuser et qu'il a donné à son fils Joseph.

Le lieu était d'importance, car près du mont Somôr les Samaritains habitaient de nombreuses villes.

Le Christ entra donc à Sichar, là où Jacob avait habité jadis, avec sa fille Dina et ses autres enfants. Sichem, le fils de Emmor le Horrite (Hamor le Hivvite), l'ayant désirée, fut avec elle en lui faisant violence.

A la suite de quoi ses frères, courroucés et indignés, sortirent aussitôt contre la cité, où ils tuèrent tous les mâles, y compris Sichem et son père Emmor. Quant à Jacob, il demeura en ce lieu et y creusa le puits en question.....Suite

Un extrait du commentaire de l'évangile de la Samaritaine, dans les Homélies sur l'Evangile de Jean

11. Jésus lui dit : Donnez-moi à boire ; car ses disciples s’en étaient allés en ville pour acheter de quoi se nourrir. Or, cette femme Samaritaine lui dit : Comment se fait-il qu’étant Juif vous me demandiez à boire, à moi qui suis Samaritaine ? car les Juifs ne communiquent pas avec les Samaritains . Vous le voyez, c’étaient des étrangers pour les Juifs : ceux-ci ne voulaient pas même se servir des vases qui étaient à leur usage. Et comme cette femme portait avec elle un vase pour puiser de l’eau, elle s’étonne qu’un Juif lui demande à boire. Car les Juifs n’avaient pas coutume de le faire. Mais si Jésus lui demandait à boire, c’était en réalité de sa foi qu’il avait soif.

12. Enfin quel est celui qui lui demande à boire? Ecoute, l’Evangéliste va le dire : Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et quel est celui qui te dit : Donne-moi à boire, peut-être lui en aurais-tu demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. Il demande et il promet à boire. Il a besoin en tant qu’il demande ; et chez lui il y a surabondance, puisqu’il doit satisfaire tous les désirs. Si tu connaissais le don de Dieu. Le don de Dieu, c’est le Saint-Esprit. Mais il parle à cette femme à mots couverts, et peu à peu il entre en son coeur : peut-être même l’instruit-il déjà. Où trouver une exhortation plus douce et plus engageante ? Si tu connaissais le don de Dieu et quel est celui qui te dit : "Donne-moi à boire, peut-être lui en aurais tu demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive". Jusqu’ici il tient en suspens l’esprit de cette femme. Dans le langage ordinaire on appelle eau vive celle qui sort de la source. Quant à la pluie qu’on recueille dans des bassins ou des citernes, on ne lui donne point le nom d’eau vive. L’eau vive est celle qui coule de source et qu’on puise dans son lit. Telle était l’eau de la fontaine de Jacob. Que lui promettait donc celui qui lui en demandait ?
Le cinquième dimanche de Pâques, nous célébrons la fête de la Samaritaine

13. Cependant cette femme ainsi tenue en suspens lui dit : Seigneur, vous n’avez pas de vase pour puiser, et le puits est profond. Reconnaissez à cela ce qu’elle entendait par eau vive. Elle entendait l’eau de la fontaine de Jacob. Vous voulez me donner de l’eau vive, mais le vase pour la puiser je l’ai entre mes mains, et il vous manque. Cette eau vive, elle est ici, comment pouvez-vous m’en donner ? Elle ne comprend pas les choses dans le vrai sens : elle en juge encore d’une manière charnelle ; et, toutefois, elle frappe d’une certaine manière pour que le maître lui ouvre la porte encore fermée. Elle frappe par son ignorance, non par ses désirs, elle était digne de la pitié du Sauveur, mais pas encore de ses instructions. Suite

***

Спаситель сидел, утомившись от пути, у колодца Иакова. Пришла женщина-самарянка набрать воды и, когда Господь сказал ей: “Дай Мне пить,” то получил холодный, отчужденный ответ: “Как Ты, будучи еврей, просишь пить у меня, самарянки?” Это, собственно, отказ. Дальше добавлено: “ибо иудеи с самарянами не соприкасаются.” Но тут не совсем ясно: слова ли это самарянки, добавочные, или евангелист написал для пояснения читателю. Так или иначе, несмотря на этот почти отказ, на эту холодность и отчужденность ответа, Господь не прекратил беседу с ней. Уже после Его следующих слов, мы видим, как тон речи этой самарянки резко изменился. Он ей сказал: “Если бы ты ведала дар Божий и Кто говорит с тобою, ты бы сама просила у Него, и Он дал бы тебе воду живую.” Оказалось, что хотя эта самарянка была большая грешница, как видно из дальнейшего, но под корой страстей и греха билось живое сердце....читать здесь
Le cinquième dimanche de Pâques, nous célébrons la fête de la Samaritaine

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Mai 2021 à 05:12 | -7 commentaire | Permalien

Après la signature du Traité de Brest-Litovsk les camps de prisonniers de guerre furent utilisés par la Tchéka en tant que camps de concentration

Y étaient détenus les adversaires politiques du pouvoir soviétique, les partisans de l’armée Blanche, des serviteurs du culte ainsi que des prisonniers de guerre étrangers.

En 1919-1922 on comptait à Moscou 53 lieux de détention dont 12 camps. Le pouvoir ne considérait pas, à l’époque, que les camps de concentration étaient appelés à durer. Aussi le budget qui leur était alloué était réduit.

Pour commencer ce furent les monastères orthodoxes qui ont été transformés en camps. Leur aménagement permettait d’isoler au mieux les détenus. Parmi les premiers monastères transformés en camps il faut nommer : les monastères Novospassky, Saint Jean Baptiste et Andronikov.

I.Bogomolov, chef du camp installé dans le monastère Andronikov écrit en 1919 un compte-rendu destiné à la Tchéka : « Lorsque, le 20 août 1919, je suis entré en fonction la camp n’était qu’un monastère en ruines, des murs vides et des châlits. Les toilettes étaient dans un état lamentable – ni eau courante, ni tout à l’égout, ni éclairage, aucun outil ».

Lien, le plan de Moscou, les cloîtres transformés en camps
Trad "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Mai 2021 à 08:25 | 0 commentaire | Permalien

Emilie van Taack, Séminaire de Fondation Nationale Hellénique de la Recherche
« L’icône à travers l’enseignement du moine Grégoire (Kroug) et de Léonide Ouspensky »

Je suis très honorée de votre invitation et très heureuse de pouvoir parler de ce sujet qui m’est cher. Soyez tous remerciés. J’ai donné comme titre : l’icône à travers l’enseignement de Kroug et d’Ouspensky. Je comprends ici leur enseignement de manière très large, c’est-à-dire ce qu’on peut comprendre à partir de leur vie, de ce qu’ils ont écrit, de ce qu’ils ont dit mais aussi à partir de leur manière de peindre et d’enseigner la peinture, particulièrement pour Léonide Ouspensky.

En effet, le Père Grégoire Kroug n’a jamais enseigné, personne même ne l’a vu peindre, excepté son père spirituel, l’archimandrite Serge (Chévitch).

Cet enseignement est, à mon avis, quelque chose d’extraordinairement important pour notre époque et pour l’Eglise; il ne s’agit pas seulement des idées d’Ouspensky et de Kroug aux sujet des icônes. Je pense que c’est vraiment l’enseignement de Dieu pour le vingt et unième siècle, à travers eux. J’en vois la preuve dans le fait que, d’une manière tout à fait spontanée et sans qu’aucune question ne lui ait été posée, l’archimandrite Aimilianos, higoumène du Monastère de Simonos Petra, a dit à un iconographe français, élève d’Ouspensky, tout à fait spontanément encore une fois : « Il n’y a pas sur la terre d’œuvre supérieure à la peinture de l’Icone »

Bien sûr, c’est une parole tout à fait incroyable!

Quand j’ai entendu ça, je ne pouvais pas vraiment en croire mes oreilles. Pour moi, c’était la Liturgie, c’était le fait de célébrer la liturgie pour un prêtre, le fait de prendre l’Ecriture Sainte et de l’interpréter, d’en faire l’exégèse à l’ambon, qui était le sommet de toute œuvre humaine. J’ai mis de longues années à comprendre cette parole.

Ce qu’a dit de père Aimilianos se trouve confirmé par certains évènements de la vie de Léonide Ouspensky et du père Grégoire Kroug comme par leurs paroles. Si l’on garde en mémoire cette affirmation quand on lit la théologie de l’icône1, par exemple, on la retrouve – comme dans le cas des Pères, on retrouve la théologie des Energies Divines de St Grégoire Palamas, quand on lit St Symeon le Nouveau Théologien, ou quand on lit St Jean Climaque, ou les autres Pères, ou les Cappadociens. Bien sûr, ce n’est pas thématisé, ce n’est pas un thème explicitement développé, mais c’est là.

J’esquisserai donc brièvement la vie de Léonide Ouspensky dans le même sens. Il se trouve qu’il était dans sa jeunesse un communiste virulent, il s’est engagé à seize ans dans l’armée Rouge, il était absolument athée. C’est à travers toute sortes de péripéties qu’il est arrivé en France. Il faut raconter en quelques mots comment il a été condamné à mort. Engagé dans l’armée Rouge, il a été capturé par l’armée Blanche. Bien sûr, tous les soldats rouges, prisonniers, étaient fusillés immédiatement. Léonide attendait la mort, les fusils braqués sur lui, quand il a regardé sous ses pieds et a été ébloui par la beauté de l’herbe verte. Auparavant, il n’avait jamais eu aucun souci, aucun désir de peindre ni aucune relation avec la peinture ni avec la couleur. A cet instant, un gradé de l’armée Blanche est passé et a arrêté l’exécution : « Mais non, vous n’allez pas fusiller cet enfant! » Ouspensky avait à peine dix-huit ans, c’était en 1920. Ainsi, il a prié toute sa vie pour cet homme qui l’avait sauvé.

Devant la mort imminente, donc, il a vécu cette expérience absolument incroyable, qui a donnée, au fond, le sens de toute son existence à venir : la vie lui avait été accordée, lui avait été rendue en quelque sorte, pour cette beauté et cette couleur.

Par la suite, il a été évacué avec l’armée Blanche, il est passé par Gallipoli , il a travaillé en Bulgarie et, là aussi, lui sont arrivées nombre de tribulations, il a failli perdre sa main droite dans les mines de charbon, il a failli perdre complètement la vue à cause de la malnutrition – quand on perd la vue à cause de la malnutrition, il est très rare que l’on puisse la retrouver et pourtant, miraculeusement, il l’a retrouvée; de même pour sa main accidentée dans les mines, on a fait venir un chirurgien de Sophia, un homme certainement extraordinaire, qui l’a opéré de manière prodigieuse. Il pouvait parfaitement se servir de sa main alors qu’il avait toutes les chances d’en perdre complètement l’usage. Et il est arrivé en France, recruté par des agents recruteurs des aciéries, très puissantes en France à cette époque, et qui cherchaient de la main d’œuvre. Le travail était très dur dans ces aciéries et, à la suite d’un accident, il a dû cesser d’y travailler.

Il a alors entendu parler d’une académie de peinture qui avait été fondée par la fille de Tolstoï et il est monté à Paris pour s’y inscrire et se consacrer à la Peinture. Ce désir de peindre ne l’avait pas quitté depuis qu’il avait échappé à la mort.

A Paris, en 1931, fut fondée une paroisse qui conservait la relation directe avec le Patriarcat de Moscou alors que les autres Russes de l’émigration étaient passés au Patriarcat de Constantinople.

Il est entré dans cette église par hasard, alors qu’il passait devant. Il y est entré « comme ça ». Il disait lui-même qu’à l’époque, il n’avait aucun souci ni de l’Eglise, ni du Christ, ni de la foi. Il a entendu le chœur chanter des mélodies anciennes, des mélodies traditionnelles et il a vu devant lui une image, une icône qui n’était pas très ancienne mais tout a fait traditionnelle et il a été frappé brusquement par le fait que, dans l’icône et dans le chant, il y avait le même mouvement, les mêmes lignes, la même inspiration. Ce fut un choc énorme. A partir de ce moment-là, il a commencé à s’intéresser à l’icône. En fait, ce jour-là, il a reçu une révélation, il a été bouleversé spirituellement. C’était une illumination au sens strict, qui lui faisait voir que dans ces œuvres, il n’y avait au fond qu’un seul auteur, c’était le Saint Esprit qui créait à travers les musiciens, les compositeurs de la musique liturgique, les chanteurs et c’était encore le Saint Esprit qui créait à travers l’icône. Chez les grands peintres, même quand leur style évolue ou quand ils peignent dans des styles très différents, on dit que cette œuvre est de lui parce qu’on reconnait la main!

Ouspensky, lui, a reconnu le Créateur, tant dans le chant que dans l’image, l’Artiste qui crée dans les deux cas. C’était, en fait, une découverte de l’existence de Dieu. Pour un athée, c’était la découverte de quelque chose qui était totalement en dehors de sa perception. C’était si l’on peut dire une deuxième révélation, j’emploie le terme de révélation au sens fort. Car en fait, si on le prend sérieusement, si l’on comprend de quoi il s’agit, c’est forcément une illumination par le Saint Esprit.

Dans cette académie, il a rencontré le moine Grégoire Kroug qui, de son côté, était devenu croyant orthodoxe dans un congrès de l’ACER près de Pskov, a Petchori, le Monastère des Grottes qui, à l’époque, était encore en Estonie.

Il avait fui St Pétersbourg avec sa famille en 1921 quand l’Estonie était devenue indépendante, et avait fait ses études là-bas. Après avoir terminé l’école, il avait fait des études d’art, de gravure particulièrement; il voulait absolument approfondir la peinture à l’huile et il entendit lui aussi parler de l’académie fondée par Tatiana Tolstoï. Il est venu à Paris et là, il a rencontré Ouspensky qui était déjà arrivé depuis plus d’un an. En fait, l’académie a fermé ses portes tout de suite après, à cause de la crise de 1929 et du manque de financement. Malgré cela, un certain nombres d’étudiants ont continué à se réunir dans un atelier qu’ils louaient pendant la période scolaire. Un peintre du nom de Millioti, relativement connu dans l’émigration Russe, continuait à donner des cours.
Emilie van Taack, Séminaire de Fondation Nationale Hellénique de la Recherche

Ouspensky et Kroug ont tout de suite sympathisé.

Kroug avait déjà pris quelques cours d’iconographie avec des vieux croyants, nombreux du côté Russe du lac Peïpous, mais également du côté Estonien. Ils étaient les seuls à avoir conservé la tradition iconographique ancienne alors que les lois de l’empire russe, depuis Pierre le Grand, interdisaient la peinture traditionnelle, obligeaient à peindre selon les critères de la peinture à l’huile occidentale suivant l’art italien, allemand etc. Les vieux croyants avaient gardé la technique et, comme pour toutes leurs traditions, d’une manière un peu figée. On reproduisait exactement toujours les mêmes modèles. Toutefois ce sont eux qui ont transmis les principes de la technique au Père Grégoire.

A l’époque, il n’était pas encore moine, il s’appelait George Ivanovitch. George a commencé à parler des icônes à Ouspensky jusqu’au moment où, – je vais ici accélérer un peu la chronologie pour préciser le propos – Ouspensky a fini par se convertir, il est revenu à l’Eglise Orthodoxe, bien sûr, dans laquelle il avait été baptisé dans son enfance. Il a donc été réintégré à l’Eglise par une personne toute a fait extraordinaire, l’archimandrite Athanase (Netchaev), une très grande personnalité spirituelle, connu pour avoir été le père spirituel du jeune Kyrill Bloom, futur métropolite Antoine, à la même époque.

Père Athanase a demandé à George Kroug et à Léonide Ouspensky, à ces deux jeunes peintres apparus dans sa paroisse, de peindre une iconostase pour son église. Les membres de cette communauté étaient d’une pauvreté extrême, ils étaient installés dans le sous-sol d’une fabrique de bicyclettes, l’église avait des murs blancs passés à la chaux avec quelques icones mais l’iconostase était de bois blancs avec des icônes de papiers collés. Devant la demande du père Athanase, les deux jeunes peintres qui étaient très modestes, ont été troublés et lui ont demandé : l’icône, c’est quoi ? Et le Père Athanase leur a répondu : « écoutez, moi je ne sais pas, je ne peux pas vous dire. La seule chose que je sais : c’est que de même que l’Evangile ne ressemble à aucune autre littérature, l’icône ne ressemble à aucune autre peinture». Et c’était vraiment une parole prophétique qui leur est restée dans le cœur à l’un comme à l’autre et qui a été une sorte de lumière dans toute leur existence....

En effet, presque cinquante ans plus tard, sur son lit de mort Léonide Ouspensky, lui qui avait écrit toute La théologie de l’icône, qui avait enseigné l’iconographie pendant tant d’années – à la fin de sa vie il y avait trente ou trente-cinq élèves a son atelier, des gens qui venait du monde entier (la peinture copte par exemple a été renouvelée grâce à son enseignement), son livre sur la théologie de l’icône traduit dans pratiquement toutes les langues des pays orthodoxes, livre lu et étudié dans tous les instituts de théologie – à la fin de sa vie, sur son lit de mort, il disait a une iconographe venue à son chevet, alors qu’il était sorti d’une sorte de demi coma: « Nous n’avons pas encore compris ce qu’est l’icône. »

Et donc, si l’on garde en perspective tous ces éléments, il me semble qu’il est absolument clair, exactement comme l’a dit le père Aimilianos, qu’il y a dans l’icône un mystère très grave et très profond que nous allons essayer d’expliciter un tant soit peu.

SUITE le TEXTE + PHOTOS et LIEN vers le TEXTE RUSSE et 42 Résultats pour votre recherche >>> Emilie van Taack, une iconographe française
Эмили ван Таак, Национальный Греческий Исследовательский Фонд :
Семинар « Икона через учение монаха Григория (Круга) и Леонида Успенского »
Русский перевод: Anne Worontzoff

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Mai 2021 à 07:12 | 1 commentaire | Permalien

Environ 7000 églises en Russie sont toujours en ruines ou en mauvais état, a déclaré le Conseil patriarcal pour la culture ...

Malgré le renouveau de la vie ecclésiale en Russie et l’existence de milliers d'églises et de monastères, le Conseil patriarcal pour la culture rapporte qu'environ 7000 églises sont en ruines. Cela a été annoncé par un membre du conseil d'experts sur l'art de l'église, l'architecture et la restauration , l'archiprêtre Leonid Kalinine, rapporte RIA Novosti.

En 2019, l'Église orthodoxe russe a annoncé qu'elle avait compilé une liste de plus de 4700 soi-disant «églises sans propriétaire» - des ouvrages religieux qui appartenaient auparavant à l'Église , qui sont en ruines.

« Le Conseil patriarcal pour la culture a identifié environ 7 000 monuments qui doivent simplement être sauvés d'une manière ou d'une autre. Maintenant, bien sûr, nous devons les réparer dans l'état dans lequel ils se trouvent », a déclaré le père Leonid.

À cette fin, a-t-il noté, un balayage laser et photogrammétrique sera utilisé.

« À présent, tout un programme pour les diocèses de l’Église orthodoxe russe est en cours d’élaboration par le conseil d’experts de l’art, de l’architecture et de la restauration de l’église, et la numérisation a déjà commencé dans plusieurs régions de notre pays - il s’agit de Nijny Novgorod, Tver, Vologda, Moscou, Kostroma et bien d'autres régions », a ajouté le prêtre. ...

Le problème des églises endommagées et ruinées en Russie est devenu clé lors d'une réunion de représentants des départements culturels diocésains qui a eu lieu à Moscou. Elle s'est déroulée dans le cadre des XXIX Lectures éducatives internationales «Alexandre Nevsky: Occident et Orient, mémoire historique du peuple».
Горькое наследие безбожной советской власти

Около 7 тысяч храмов в России до сих пор остаются лежать в руинах или находятся в аварийном состоянии, заявили в Патриаршем совете по культуре…

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Mai 2021 à 11:52 | -1 commentaire | Permalien

CATHÉDRALE DE LA SAINTE-TRINITÉ
CHANGEMENT D’HORAIRES DES OFFICES ET DES VISITES

Compte tenu du couvre-feu décalé à 21h sur tout le territoire de l’Hexagone, avec la bénédiction du Monseigneur Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, on reprend les heures d’ouverture habituelles qui entrent en vigueur à partir de demain, le mercredi 19 mai 2021, et prévoient :

– Que tous les offices vespéraux (y compris les hymnes acathistes) débutent à 17h00
– Que les heures de visite de la cathédrale sont de 14h00 à 19h00.

Offices hebdomadaires

Les jeudis à 17h l’hymne-acathiste au saint Nicolas le Thaumaturge
Les vendredis à 9h la divine liturgie en moldave.
Les samedis à 10h la divine liturgie en français.

Offices de dimanche

Les samedis à 17h – les Vigiles de dimanche.
Les dimanches : la première divine liturgie à 8h et la deuxième divine liturgie à 10h.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Mai 2021 à 15:01 | -1 commentaire | Permalien

Nikita Krivochéine " Des miradors à la liberté : Un Français-Russe toujours en résistance "
Présentation du livre par M. Guillaume d’Alançon, directeur de l’Institut pour la Famille en Europe.

- Pourquoi vouloir publier vos mémoires ?

 La littérature « Archipel » stalinien est abondante en français. Mais  pratiquement rien n’est paru sur la période qui a suivi les évènements de Budapest et  le Festival de la jeunesse de 1957. Ont paru en France les souvenirs  d’ Anatoli Martchenko « Une Grève de la faim » et le livre d’Irina Emelianova «  Légendes de la rue Potapov » ,  sur les périodes concentrationnaires Khrouchtchev-Brejnev. Il fallait combler cette omission.

 - Au nom du respect des droits de l'homme, on est aujourd'hui face à un déni du droit à la vie et à chercher la vérité en conformité avec sa conscience. Vous qui avez souffert pour vos convictions, que doit être selon vous le rôle de l'Etat, mais aussi des médias ?

- L’Eglise enseigne que le Droit Divin prime sur les codes et les lois que se donnent les sociétés. Il est légitime de refuser à suivre un ordre peccamineux. Il y a eu à Katyn des militaires qui n’ont pas accepté de participer à la tuerie des prisonniers polonais.  

Nikita Krivochéine " Des miradors à la liberté : Un Français-Russe toujours en résistance "
Photo: Correspondance entre le camp et les amis de Nikita, 1957 et 1961

- L’Eglise enseigne que le Droit Divin prime sur les codes et les lois que se donnent les sociétés. Il est légitime de refuser à suivre un ordre peccamineux. Il y a eu à Katyn des militaires qui n’ont pas accepté de participer à la tuerie des prisonniers polonais.  - Vous avez  connu Alexandre Soljénitsyne, qu'aimeriez-vous lui écrire comme dédicace si vous aviez pu lui offrir votre livre ?

 - J’aurais essayé de lui dire que la lecture d’Ivan Denissovitch, puis de l’Archipel a été un tournant dans ma manière de percevoir la Russie. Peu avant mon départ d’URSS j’ai rencontré Soljenitsyne qui m’a dit approuver ma décision. Qui a été pour moi très douloureuse. J’aurais dit dans ma dédicace que ne fût-ce qu’un peu j’ai réussi à m’en tenir à ses préceptes. 

 - Qu'est-ce que le courage pour vous ? 

 - Faire de son mieux pour ne pas montrer qu’on a peur. 

 - Vous ne cachez pas votre attachement à la religion de vos pères. En ces jours où nous fêtons Pâques, quel message d'espérance voulez-vous transmettre ? 

- Que les fêtes pascales que j’ai vécues dans la prison de la Loubianka et dans les camps m’ont été bien plus qu’un réconfort, une certitude. J’ai rencontré dans « les zones » des codétenus admirables et j’en suis reconnaissant à la Providence. J’en parle  dans le livre.  

Nikita Krivochéine " Des miradors à la liberté : Un Français-Russe toujours en résistance "
Photo: 2014, Tallinn, Nikita et Monseigneur Corneille, métropolite de Tallinn et d'Estonie, son codétenu dans les camps de Mordovie

- Que diriez-vous aux français qui peinent face à la crise des valeurs, à la crise du sens, sur fond de crise économique, et qui ne savent plus à quel saint se vouer ? 

- Que les pénombres n’ont pas vocation à durer, qu’il suffit amplement de ce qui s’est maintenu de nos certitudes aujourd’hui. L’Espoir est une grande vertu, demain sera un autre jour. Les difficultés de maintenant sont peu de choses à comparer avec la guerre froide et la menace communiste. 

 - Enfin, une dernière question, quelle est l'icône que vous préférez, celle qui a recueilli vos prières pendant les heures sombres de votre vie ?

  - Celle de la Mère de Dieu de Vladimir, elle s’est imprimée dans ma mémoire, combien de fois sa vision m’a soutenu, m’a épargné le désespoir. Et l’icone de Saint Séraphin de Sarov, protecteur de notre famille, priant dans la forêt, agenouillé sur une pierre pendant de longs mois .

Nikita Krivochéine " Des miradors à la liberté : Un Français-Russe toujours en résistance "
Nikita Krivochéine est né à Paris en 1934.  Son grand-père fut ministre de l’agriculture du tsar Nicolas II. Son père, Igor Krivochéine, officier de l'armée blanche du général Wrangel est un héros de la résistance aux bolchéviques qui émigre en France en 1920, résiste au nazisme et est déporté à Buchenwald.

            En 1948, Nikita rejoint l’URSS avec ses parents qui pensent retrouver une Russie apaisée. Peu après leur arrivée, son père est arrêté et envoyé dans un camp de travaux forcés où il retrouve Soljenitsyne. Nikita parvient à suivre les cours du prestigieux Institut des langues étrangères de Moscou et travaille comme traducteur. Il est arrêté en 1957, coupable d’avoir envoyé au journal le Monde une chronique sur l’intervention soviétique en Hongrie, en réaction à un article de Vercors à la gloire du régime et de l’URSS. Il est à son tour envoyé dans les camps après avoir passé de longs mois dans les prisons du KGB.

En 1971, il peut enfin revenir en France grâce à l'intervention personnelle du président Pompidou. Ses parents le rejoignent en 1974. Il effectue alors une carrière d’interprète auprès de différentes organisations internationales. 

Des miradors à la liberté constitue un témoignage exceptionnel de l’un des derniers survivants du goulag soviétique, comportant notamment un écrit inédit de Soljénitsyne dont Nikita Krivochéine fut l’interprète et l'ami. C’est aussi un acte d’espérance et une sévère mise en garde contre les tentations totalitaires de notre temps. Zone contenant les pièces jointes 

Editeur : LIFE éditions >>> AJOUTER au PANIER
Auteur : Nikita Krivochéine
Préface de GEORGE NIVAT
Traduit du russe par BRUNO BISSON
Cahier de photos
Nombre de pages : 192 pages
LA PROCURE
FNAC
AMAZON


Prix 22,00 €
Nikita Krivochéine " Des miradors à la liberté : Un Français-Russe toujours en résistance "

Photo: Tallinn, le métropolite de Volokolamsk Hilarion, président du DREE, à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Mai 2021 à 12:17 | -6 commentaire | Permalien

 Saints Cyrille et Méthode, créateurs du premier alphabet slave
Deux frères Cyrille et Méthode originaires de Thessalonique par la création du premier alphabet slave.Méthode est né en 815, Constantin qui adopta le nom de Cyrille lorsqu’il fut sacré évêque, est né en 827.Méthode reprit le poste de son père

Cyrille et Méthode étaient d’une famille de grande réputation. Leur père Lion (Лъв) fut le gouvernant militaire de la région de Thessalonique, leur mère était d’origine slave, elle s’appelait Marie

A l’époque où les grands états européens Byzance et l’Empire des Francs se partageaient le monde, les peuples slaves s’opposèrent à l’assimilation politique et culturelle en créant leurs états indépendants et leur propre culture. Ce fut l'initiative des deux frères Cyrille et Méthode originaires de Thessalonique par la création du premier alphabet slave, le glagolitique, donnant ainsi aux Slaves l’idée de leur identité ethnique et culturelle. Jusque là les Slaves utilisaient des alphabets étrangers – latin et grec – et cela renforçait le risque d’être assimilés.

 Saints Cyrille et Méthode, créateurs du premier alphabet slave
L’écriture slave que Cyrille et Méthode introduisirent dans la vie culturelle d’Europe ainsi que la traduction des livres liturgiques qu’ils firent tant eux-mêmes que leurs disciples suivaient le principe que chaque peuple a le droit de glorifier Dieu dans sa langue maternelle. Ce fut la première grande idée démocratique dans l’histoire européenne – l’idée défendant l’égalité de tous les peuples, petits et grands, sur le plan de l’esprit et de la spiritualité.

De plus, l’initiation au christianisme par l’intermédiaire de la langue maternelle contribua à l’établissement et à la consolidation de l’état féodal avec la protection de l’église.

La région de Thessalonique qu’il gouvernait fut à cette époque peuplée par des Slaves, surtout des Bulgares, la langue desquels il connaissait très bien. Constantin fit des études à l’école supérieure de Constantinople, appelée Magnaour qui à cette époque était l’école supérieure la plus prestigieuse d’Europe. Après il fut nommé bibliothécaire au patriarcat de l’église Sainte-Sophie. Il fut connu comme un des plus grands érudits de Byzance. Il fut envoyé par l’empereur Michel III chez les Sarrasins et plus tard avec son frère Méthode chez les Hasards à participer dans des débats philosophiques et religieux pour défendre les intérêts de l’empire contre l’islam et le judaïsme.

En 867 Cyrille et Méthode ainsi que leurs disciples furent invités par le pape Adrien II. qui accepta la liturgie slavonne. Il leur rendit de grands honneurs et bénit leur activité. Cyrille tomba gravement malade et décéda à Rome. En son honneur le pape céda le tombeau qui lui était destiné, mais Méthode refusa car son frère était toujours modeste et tout ce qu’il faisait était au nom de Dieu.

Méthode continua seul sa route, qu’il consacra à la vie spirituelle des Slaves. Mais quelques années plus tard il fut mis en prison pendant deux ans car le clergé allemand avait repris ses positions en Moravie. Parallèlement le nouveau pape Jean VIII interdit l’emploi des langues étrangères, y compris la langue slave, dans l’église..... Suite ICI
 Saints Cyrille et Méthode, créateurs du premier alphabet slave

Rédigé par l'équipe de rédaction le 24 Mai 2021 à 12:03 | 12 commentaires | Permalien

Père Georges Mitrofanov: Mais comment  aboutir à la vérité sans pouvoir débattre ?
Archiprêtre Georges Mitrofanov - Professeur, docteur en théologie, chef du département d'histoire de l'Église à l'Académie théologique de Saint-Pétersbourg, recteur de l'église des Saints Apôtres Pierre et Paul.

Le nouveau projet de loi interdit d' identifier publiquement les rôles de l'URSS et de l'Allemagne dans la Seconde Guerre mondiale. Quatre comités de la Douma d'État l'ont approuvé. À quoi peuvent conduire ces modifications, explique l'archiprêtre Georges Mitrofanov.

Il n'existe pas de tableau exhaustif de l'histoire

Il n'y a pas de tableau complet du passé . Tant que l'humanité existe, elle continue à étudier son passé. Et plus les sources sont étudiées, interprétées, débattues , plus nous pouvons nous rapprocher de la vérité de l’histoire.

C'est pourquoi il ne devrait en aucun cas y avoir le désir d’exposer une version exhaustive de l'histoire - cela est impossible. Ou ce sera, comme à l'époque soviétique, une histoire mythologique, lorsque les historiens ont été forcés de ne pas s'efforcer de recréer une véritable image historique des événements, mais d'en donner un certain type de version idéologiquement justifiée.

Le christianisme a révélé à l'humanité la signification profonde de l'histoire. Le Christ vient dans ce monde à une certaine époque, dans un certain environnement culturel et historique en tant que personne vivant à une époque historique spécifique, qui répond aux défis de son temps: moraux, religieux, sociaux ... Le ministère de Jésus-Christ sur terre a rempli l'histoire de sens.

De ce point de vue, pour un chrétien, connaître l'histoire signifie connaître le projet de Dieu pour l'homme et l'humanité. Par conséquent, étudier l’histoire pour un chrétien, c'est avant tout comprendre l'histoire que le Seigneur a bénie et nous a donné de vivre. À bien des égards, nous apprenons à connaître Dieu à travers l'histoire.

Par conséquent, la recherche historique ne présuppose pas une certaine exhaustivité ou une précision irréalisable, mais un long processus, peut-être pendant plusieurs siècles, de compréhension de la vérité historique.

Quand l'histoire est remplacée par l’élaboration de mythes

Le fait que le sujet de la Seconde Guerre mondiale soit maintenant discuté par les partisans d'un concept universel unique est dû à une chose: à l'époque soviétique, quand l'histoire a été largement remplacée par la propagande .
Lorsque le temps passait et qu'il devenait possible d'étudier librement notre histoire, y compris l'histoire du XXe siècle, un désir s'est fait jour de réfuter certains aspects de ce mythe. Ils ont commencé à créer un nouveau mythe: le mythe soviétique de la Seconde Guerre mondiale était opposé à un mythe antisoviétique.

Leurs extrêmes se sont manifestés, l'histoire est redevenue le sujet non pas d'études par des spécialistes, mais de discussion par des publicistes et des propagandistes

Et pourtant, nous avons réussi à nous libérer de nombreux mythes et versions idéologiquement biaisés au cours des décennies précédentes. Par exemple, de nombreux historiens dans différents pays avaient une très bonne idée de quand, qui et en quelle quantité avait tué des prisonniers de guerre polonais à Katyn et dans plusieurs autres lieux.

Mais nous avons obstinément nié ce fait même, bien que nous ayons des documents. Nous avons nié l'existence des protocoles secrets du pacte Molotov-Ribbentrop, bien que ces documents se trouvaient également dans les archives du Politburo dans l'un des 16 colis scellés, chacun portant le cachet "A ouvrir uniquement avec l'autorisation du Secrétaire général". Et ce n'est qu'à la fin des années 80 que nous avons publié ces documents.

Certains sujets de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale ont été passés sous silence. C'est naturel, car les gens sont liés par leurs idées, leurs prédilections politiques et idéologiques, mais le métier des historiens est de définir tout cela, d'exprimer ce qui n'a pas été exprimé.

Et toute tentative d'arrêter ce processus conduit automatiquement au fait que la connaissance de l'histoire est remplacée par un mythe de l'histoire. L'histoire devient le lot des propagandistes, pas des scientifiques. Et les historiens de l'ère soviétique n'ont pas toujours passé ce test avec honneur.

La meilleure façon de défendre la vérité historique est de discuter librement

Par conséquent, accepter ce que les nouveaux projets de loi nous imposent signifie dans une large mesure rayer la recherche historique désintéressée des deux ou trois dernières décennies et, en substance, à nous imposer une autre version de l'histoire, qui sera alors réfutée. pas par des scientifiques, mais par des propagandistes, seulement avec des clichés idéologiques différents. Vous ne pouvez pas rester dans un cercle vicieux. Pouchkine n'a-t-il pas dit: «Nous sommes paresseux et le dos courbé». Nous avons tendance à remplacer le travail de l'historien par l'inspiration d'un créateur de mythes éloquent, surtout s'il y a une ressource administrative derrière lui.

La meilleure façon de défendre la vérité historique a toujours été une discussion libre, impliquant autant de sources que possible, l'occasion d'exprimer différents points de vue.

J'ose dire que, par exemple, l'interdiction introduite dans les pays européens de nier l'Holocauste jusqu'à l'imposition de sanctions pénales a déjà dépassé son utilité. Je suis convaincu que l’Holocauste a eu lieu et qu’il s’agit d’un crime terrible. Mais s'il y a des gens qui en doutent, vous devez discuter avec eux, mais ne pas les faire taire, car cela vous obligerait plutôt à assumer une vérité cachée dans leurs paroles. Leurs opinions doivent être soumises à une discussion libre. Les historiens ne devraient pas regarder autour d'eux de peur d'être persécutés pour leur point de vue.

En résumé, je rappellerai la pensée de notre grand philosophe religieux Vladimir Soloviev : "L'idée d'une nation n'est pas ce qu'elle pense d'elle-même dans le temps, mais ce que Dieu en pense dans l'éternité." Sur la base de cette citation, je formulerais mon propre credo.

Je crois en Dieu en tant que prêtre orthodoxe. En tant que chrétien orthodoxe russe, j'espère que le Seigneur prend soin de la Russie. Et, en tant qu'historien de l'Église, je suis convaincu que seule la recherche historique , seule la discussion historique nous aideront à comprendre ce que Dieu pense de nous dans l'éternité.

Протоиерей Георгий Митрофанов о новом законе.
Историков могут преследовать за их точку зрения? Но как добиться исторической правды без свободной дискуссии? En russe




Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Mai 2021 à 12:26 | 13 commentaires | Permalien

Quatrième dimanche après Pâques: l’Église orthodoxe lit le récit de la guérison du paralytique
Chers frères et sœurs, je dois vous faire une confidence : ces derniers jours, en réfléchissant à ce que j’allais vous dire en ce quatrième dimanche après Pâques, où l’Église orthodoxe lit le récit de la guérison du paralytique, contenu dans l’Évangile de Jean, j’étais troublé au point d’en faire des cauchemars dans la nuit. J’ai rêvé être face à des paralytiques, des personnes incapables de mouvoir autre chose que leur intelligence, leur esprit ; j’ai rêvé être moi-même paralysé au point de ne pouvoir ni bouger ni parler.

Mes rêves ne comportaient aucune guérison ; c’est au réveil que je retrouvais la conviction d’être en possession de mes membres.

Vous pouvez imaginer à quel point j’étais soulagé de me savoir parfaitement mobile ; vous pouvez donc imaginer la joie éprouvée par le paralytique de Jérusalem lorsqu’il a recouvré l’usage de ses membres grâce à la parole de Jésus, non pas par l’action magique d’un ange descendu dans une cuve d’eau bouillonnante, mais grâce à la miséricorde du Verbe créateur de Dieu descendu dans la nature même des humains, bouillonnante de passions et de péchés.

Mes cauchemars nocturnes ne comportaient pas le second volet des épreuves du paralytique : la rencontre avec des fanatiques religieux bornés, avec ces hommes qui s'en sont pris à lui, parce qu'il a été guéri le jour du sabbat et qui en ont voulu à mort à Jésus, parce qu'il ne respectait pas les prescriptions cultuelles. J’aurais aimé que de telles rencontres soient confinées à des terreurs du sommeil, mais – hélas – c’est le quotidien de nombreux religieux.

Le paralytique guéri par Jésus a dû traiter avec des Juifs qui lui reprochaient de porter son grabat le jour du sabbat, au lieu de partager sa joie de pouvoir enfin se mouvoir après des décennies d’immobilité. Des rabat-joie de ce genre, il y en a beaucoup dans nos milieux. Ils n’aiment pas partager le bonheur de ceux qui, après des années de cécité ou d’immobilité spirituelles, retrouvent la liberté en rencontrant le Seigneur Jésus. Non, ils sont là pour gâcher la fête, pour accuser, pour s’indigner. Vous connaissez très bien leurs méthodes face au bonheur des autres, face à la réussite des autres : « C’est bien, mais… »

Aucun de nous n’est à l'abri d'une telle attitude face au bonheur, au succès, au miracle dans la vie d’autrui. Qu’il est parfois difficile d’admettre que le Verbe divin est à l’œuvre dans le monde, là souvent où nous ne nous y attendons pas, que l’Esprit Saint souffle là où il veut et là où cela ne nous arrange pas particulièrement ! Sans plaider pour une anarchie spirituelle ou pour l’absence de discernement et de discipline, j’aimerais beaucoup, chers frères et sœurs, que nous ne soyons pas aussi obtus que ces Juifs dont l’Évangile parle aujourd’hui et qui mettaient le respect des règles religieuses au-dessus du bonheur de l’homme.

La paralysie spirituelle ou morale, causée par une observance aveugle des prescriptions d’une loi religieuse ou civile, sans amour et sans liberté, est le cauchemar autrement plus effrayant que ceux endurés par votre humble serviteur en quête d’inspiration pour l’homélie de ce jour. Puisse le Seigneur Jésus, Verbe de Dieu descendu dans l’abime de nos malheurs et de nos souffrances, nous accorder la mobilité du corps et de l’esprit, la liberté physique et morale qui fassent de nous de vraies images, créatrices et libres, de l’Auteur de l’univers.

Hiéromoine Alexandre Siniakov
Le séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève
Quatrième dimanche après Pâques: l’Église orthodoxe lit le récit de la guérison du paralytique

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Mai 2021 à 08:00 | -2 commentaire | Permalien

Saint Nicolas de Myre: Homélie et prière pour la fête de saint Nicolas
Saint Nicolas provient de Nicolas de Myre appelé aussi Nicolas de Bari.

Né à Patara au sud ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270 après JC, il fut le successeur de son oncle l'évêque de Myre. La basilique de Bari abrite les reliques de Saint-Nicolas

De son vivant, Nicolas de Myre fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. Il fut bienveillant et généreux. Saint Nicolas serait décédé un 6 décembre 343, victime de persécutions sous l'Empire Romain. Il fut enterré à Myre, mais ses ossements furent volés en 1087 par des marchants italiens qui les emportèrent à Bari en Italie.L’évêque Nicolas de Myre en Lycie est certainement le saint chrétien le plus populaire, le plus universel. Pourtant, nous savons peu de choses personnelles sur lui, c’est un illustre inconnu de l’histoire chrétienne. Au fond, cela lui va très bien : sa notoriété est due surtout à son humilité, à sa modestie et à sa simplicité pastorale.

Homélie et prière pour la fête de saint Nicolas
Seigneur Dieu, toi qui abaisses les orgueilleux et élèves les humbles, tu as bien voulu faire de saint Nicolas le modèle du pasteur grand dans sa simplicité et fort dans sa foi orthodoxe, reçois aujourd’hui, par son intercession, nos prières et notre action de grâce.

Saint Nicolas, tête chère et sacrée, toi qui possédais l’amour authentique de Dieu et du prochain, qui gouvernais avec sagesse l’Église du Seigneur, jette sur nous, du Royaume céleste, un regard favorable. Sois le guide du peuple que voici, parfait adorateur de la Trinité parfaite que l’on contemple et que l’on vénère dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Alexandre Musin: Le second avènement de saint Nicolas - les origines du culte d’un saint et sa transformation en Europe de l’Est aux XI e -XV e siècles

Nous te demandons, tant que règne la paix, que tu nous gardes et que tu sois à nos côtés dans notre ministère pastoral, dans notre témoignage du Christ devant les hommes. Lorsque viendra le moment de notre départ, aide-nous à passer avec joie de ce monde au Royaume de la Lumière, appelle-nous à toi, établis-nous avec toi et les tiens, même si la faveur sollicitée est grande, dans le Christ lui-même, notre Seigneur, à qui soit toute gloire, honneur, puissance pour les siècles des siècles.

Lien Séminaire orthodoxe russe

"P.O" "Saint Nicolas de Myre, protecteur de la Russie et de la Lorraine"
"La Turquie veut que l'Italie lui restitue les restes de Saint-Nicolas"

Saint Nicolas de Myre: Homélie et prière pour la fête de saint Nicolas
Молитва святителя Николая Чудотворца во время бури
Из всех святых праведников, когда-либо живших на земле, только святой Николай удостоился от Господа сотворить такое множество чудес.

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 22 Mai 2021 à 07:30 | -1 commentaire | Permalien

Le nouveau site Internet de l'Archevêché est en ligne!
Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale Patriarcat de Moscou

L’Archevêché est une entité ecclésiale orthodoxe réunissant les églises de tradition russe en Europe occidentale, fondée en 1921 par le saint patriarche Tikhon et confiée au métropolite Euloge. Rattaché canoniquement au Patriarcat de Moscou, l’Archevêché est dirigé par Son Éminence le métropolite Jean de Doubna. Fidèle à son ancrage spirituel et liturgique issu de la tradition russe, il conserve les spécificités de son fonctionnement ecclésial et pastoral tel qu’établi par le Concile de Moscou de 1917-1918 ainsi que l’héritage de sa propre tradition.

Le siège est situé 12 rue Daru, Paris 8e, près la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky. Lui sont rattachés : l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, cinq monastères et skites, une soixantaine de paroisses, répartis dans sept pays d’Europe. Environ 75 prêtres et 30 diacres assurent le service pastoral.

Le nouveau site Internet de l'Archevêché est en ligne!
Архиепископия Православных Церквей Русской Традиции в Западной Европе
Московский Патриархат


Архиепископия – православное церковное образование, объединяющее приходы русской традиции в Западной Европе. Архиепископия была основана в 1921 году святым патриархом Тихоном, вверившим ее митрополиту Евлогию. Архиепископия состоит в каноническом подчинении Московскому Патриархату под управлением высокопреосвященного митрополита Дубнинского Иоанна. Оставаясь верной русской духовной и литургической традиции, Архиепископия сохраняет особенности церковно-пастырского устройства, установленного решениями Московского Собора 1917-1918 годов, а также собственную церковную традицию. Административный центр расположен на улице Дарю д. 12 в 8-м округе Парижа при соборе св. Александра Невского. В юрисдикции Архиепископии находятся: Богословский институт святого Сергия в Париже, 5 монастырей и скитов, около 60 приходов, разбросанных по семи странам Европы. Пастырское окормление осуществляют около 75 священников и 30 дьяконов.


Le nouveau site Internet de l'Archevêché est en ligne!
Archdiocese of Orthodox Churches of Russian Tradition in Western Europe
Moscow Patriarchate


The Archdiocese is an Orthodox ecclesial entity uniting the churches of Russian tradition in Western Europe, founded in 1921 by the Holy Patriarch Tikhon and entrusted to the metropolitan Euloge. Canonically attached to the Patriarchate of Moscow, the Archdiocese is headed by His Eminence the Metropolitan John of Doubna. Faithful to its spiritual and liturgical roots in the Russian tradition, it retains the specific features of its ecclesial and pastoral functioning as established by the Moscow Council of 1917-1918 as well as the heritage of its own tradition. The head office is located 12 rue Daru, Paris 8th, near the Saint Alexander Nevsky Cathedral. Attached to it are: the Orthodox Theological Institute of Saint Serge , five monasteries and skites, about sixty parishes, spread over seven European countries. About 75 priests and 30 deacons provide pastoral service.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Mai 2021 à 14:11 | 1 commentaire | Permalien

Le dimanche 23 mai a 15 h: office orthodoxe devant les reliques de Sainte Marie Madeleine
Avec la bénédiction de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d'Europe occidentale (Patriarcat de Moscou)

Ce dimanche 23 mai le père Gabriel Lacascade célèbrera un office orthodoxe devant les reliques de Sainte Marie Madeleine


Le dimanche 23 mai a 15 h: office orthodoxe devant les reliques de Sainte Marie Madeleine
В воскресенье 23 мая 2021 в 15ч., по благословению Высокопреосвященнейшего Антония, митрополита Корсунского и Западно – Европейского (Московский Патриархат) , и с разрешения местных церковных властей, в церкви св. равноапостольной Марии-Магдалины (Метро La Madeleine, Place de la Madeleine, 75008 Paris) состоится пасхальный молебен перед мощами св. равноапостольной Марии-Магдалины, этой самой известной из жен-мироносиц, вестницы Воскресения Христова.
Приглашаются все желающие!

Site PALOMNIK

Le dimanche 23 mai a 15 h: office orthodoxe devant les reliques de Sainte Marie Madeleine

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Mai 2021 à 11:53 | 0 commentaire | Permalien

Marc Andronikof: Un roman historique inspiré par la vie de Tamar, reine de Géorgie au XIIe siècle
Ce roman nous plonge dans la Géorgie médiévale, dressant un tableau historique extrêmement émouvant du règne de la Reine Tamar, figure emblématique de l'histoire étonnamment mouvementée de ce pays. Ce singulier récit, composé dans un style éblouissant, est admirablement ficelé, laissant s'entremêler les destins de tous les personnages qui furent témoins de ce règne sans pareil.

Le diacre Marc Andronikof a présenté sur l’antenne de France Culture le 6 décembre 2020 son ouvrage « Tamar – Roi et Reine », qui vient d’être réédité en format de poche et en format électronique par les Éditions Apostolia.

ECOUTER France Culture >>>ICI

L’amour était ce que faisait régner Tamar autour d’elle, dont elle entourait et recouvrait tous ceux qui voulaient bien l’accepter. Elle aimait Youri et pria jusqu’à la fin pour lui, elle aimait ses sujets même après qu’ils eurent commis de terribles et mortelles stupidités [...], elle pardonnait à ses ennemis les plus acharnés, tout en défendant au mieux son royaume. Elle parvint à surmonter, à dissoudre, à résoudre en elle, la contradiction profonde qui existe entre le chrétien et le souverain. Quels sont les exemples dans l’histoire ? Ils n’abondent pas. Je ne vois que l’empereur Constantin le Grand, égal-aux-apôtres et le prince Vladimir de la Rus, qui puissent soutenir la comparaison et ce, à la fin de leur vie. Chez Tamar, ce fut une constante de toute son existence.

Marc Andronikof: Un roman historique inspiré par la vie de Tamar, reine de Géorgie au XIIe siècle
Nous avons été les spectateurs et les acteurs d’un règne incroyable. Satan, rejeté hors des frontières du royaume était contraint de se résigner à n’y faire que de brèves incursions. Il n’était pas enchaîné mais tout au moins entravé. C’est pour cela que j’écris, pour témoigner de cet âge d’or apocalyptique.

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Et Editions Apostolia


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mai 2021 à 10:53 | 0 commentaire | Permalien

Sainte Irène, martyre à Thessalonique, avec ses sœurs Agapé et Chiona (✝ 304)
Ce n'était qu'une jeune fille quand éclata la persécution à Salonique. Comme beaucoup d'autres, elle s'enfuit dans la montagne pour se cacher, mais elle se reprocha cette lâcheté et revint à la maison. C'est là qu'elle fut arrêtée. Le juge lui offrit la vie sauve si elle apostasiait. Elle refusa et fut brûlée vive.

À Thessalonique en Macédoine, l’an 304, sainte Irène, vierge et martyre. Parce qu’elle avait caché les livres saints, malgré l’édit de Dioclétien, et qu’elle refusait de sacrifier aux dieux, le préfet Dulcétius, qui avait déjà fait mourir ses deux sœurs, Agapè et Chionia, donna l’ordre de l’exposer nue au lupanar, puis la fit jeter dans un brasier.
Source
Sainte Irène, martyre à Thessalonique, avec ses sœurs Agapé et Chiona (✝ 304)

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mai 2021 à 08:04 | 0 commentaire | Permalien

Troisième  dimanche de Pâques - des Saintes Femmes Myrophores
Ce troisième dimanche de Pâques nous célébrons la Fête des Saintes Femmes Myrophores ; nous faisons aussi mémoire de Joseph d'Arimathie, secret disciple du Seigneur ; et nous y ajoutons le souvenir de Nicodème, qui venait de nuit pour écouter Jésus.

Les Saintes Femmes Myrophores
offraient la myrrhe au Christ défunt :
à leur mémoire j'offre encore
une hymne en guise de parfum.

Certes, ce sont les femmes qui, les premières, ont vu la Résurrection et l'ont annoncée aux Disciples. Il fallait en effet que le sexe féminin, le premier qui succomba au péché et reçut comme héritage la malédiction, vit aussi le premier la Résurrection et le premier reçût l'annonce de la joie, lui qui s'était entendu dire : «Tu enfanteras dans les douleurs.»

Lire aussi L’Orthodoxie, à l'époque soviétique, a survécu grâce aux femmes – a dit le patriarche Cyrille

On les appelle Myrophores pour la raison suivante : comme c'était la fête de Pâques, le sabbat auquel préparait ce vendredi était un grand jour; aussi Joseph et Nicodème se hâtèrent d'ensevelir le corps du Seigneur ...suite Et en russe

Troisième  dimanche de Pâques - des Saintes Femmes Myrophores
Le monastère de Sucevica en Roumanie a été fondé par le métropolite Georges et ses frères en 1561. C'était la dernière église de Bucovine dont les murs étaient décorés de fresques chef d’œuvre de l'art moldave. Le musée du monastère abrite le collection la plus riche de l'art moldave, pierres tombales des capitaines de guerre Jérémie et Simon, monument funéraire orné de 1.000 perles...

РУМЫНИЯ - Монастырь Сучевица

Монастырь Сучевица, женский, основан митрополитом Георгием Мовилой и его братьями в 1586 г. Это была последняя церковь в Буковине, расписанная снаружи, ряд изображений ее росписи – наиболее выдающиеся в Румынии, настоящий «завет древнего молдавского искусства». В монастырском музее находится самая большая и самая богатейшая коллекция средневековых произведений искусства в Молдавии: гробные покровы воевод Иеремии и Симона Мовилы, надгробие с 10000 жемчужин.

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 16 Mai 2021 à 07:15 | 38 commentaires | Permalien

L’acathiste est chanté par: p. Serge Kim, le diacre Antoine Sidenko , le diacre Daniel Naberejny et Yulia Keykieva

KONDAKION 1

Hardi thaumaturge, exceptionnel serviteur du Christ, qui répand sur le monde entier la très précieuse myrrhe de miséricorde et l’océan inépuisable des miracles, je te loue avec amour saint hiérarque Nicolas. Toi donc qui as de l’audace devant le Seigneur, délivre-moi de tout malheur, que je te crie :

Réjouis-toi, grand thaumaturge Nicolas !

IKOS 1

Sous l’aspect d’un ange, quoique terreste par nature, tel t’as manifesté l’Auteur de toute la création car prévoyant la fertile beauté́ de ton âme, ô bienheureux Nicolas, il nous a tous enseignés à te clamer :

Réjouis-toi, toi qui fus purifié dès le sein maternel !

Réjouis-toi, toi qui restas sanctifié jusqu’à la fin !

Réjouis-toi, toi qui stupéfias tes parents par ta naissance !

Réjouis-toi, toi qui manifestas sitôt après ta nativité la puissance de ton âme !


Réjouis-toi, jardin de la terre promise !

Réjouis-toi, fleur de divine plantation !

Réjouis-toi, sarment vertueux dans la vigne du Christ !
Réjouis-toi, arbre miraculeux au paradis de Jésus !


Réjouis-toi, lys de la floraison édénique !

Réjouis-toi, myrrhe parfumée du Christ !

Réjouis-toi, car par toi est bannie la lamentation !

Réjouis-toi, car par toi est offerte l’allégresse !

Réjouis-toi, grand thaumaturge Nicolas !

KONDAKION 2

Voyant l’effusion de ta myrrhe, ô divinement sage, nous sommes illuminés d’âme et de corps, réalisant quelle admirable et vivifiante source de myrrhe tu es, ô Nicolas. Car de miracles, comme d’ondes répandues par la grâce divine, tu abreuves ceux qui clament avec ferveur à Dieu : alléluia !

IKOS 2

Rendant intelligible l’incompréhensible connaissance de la Sainte Trinité, tu fus à Nicée avec les Saints Pères un champion de la confession de foi orthodoxe : car tu confessas le Fis égal au Père, coéternel et corégnant, tandis que tu confondais Arius l’insensé. C’est pourquoi les fidèles apprirent à te chanter : SUITE

La version slavonne de l’acathiste est disponible >>> ICI
Песнопение исполняют: священник Сергий Ким, диакон Антоний Сиденко, диакон Даниил Набережный, Юлия Кейкиева


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Mai 2021 à 14:17 | 0 commentaire | Permalien

Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212
Sainte-Tamara est commémorée le dimanche des Saintes Femmes Myrophores en plus de sa commémoration régulière le 1/14 mai.

En 1160, une fille, Tamar, est née au Roi George III (1155-1184) et à la Reine Burdukhan de la Géorgie.

Le Roi proclama qu'il allait partager le trône avec sa fille depuis le jour de ses douze ans. Reine de Géorgie d'une très grande intelligence et d'une grande beauté, elle monta sur le trône à l'âge de vingt-quatre ans.

La cour royale à l'unanimité a promis son allégeance et son service à Tamar, et le père et la fille ont dirigés le pays pendant cinq ans. Après la mort du Roi Georges en 1184, la noblesse a reconnu la jeune Tamar comme le seul maître de toute la Géorgie.

La Reine Tamar fut intronisée comme souveraine de toute la Géorgie à l'âge de dix-huit ans. Elle est appelée "Roi" dans la langue géorgienne parce que son père n'avait pas de héritier mâle et donc elle a jugé comme un Monarque et non comme une épouse.

Au début de son règne, Tamar a convoqué un conseil d'Eglise et adressée au Clergé avec sagesse et Humilité : «Le juge selon la justice, qui a confirmé le bien et condamnant le mal, at-elle indiqué.

"Commencez par moi-je si je le péché doit être censuré, pour la couronne royale est envoyé d'en haut comme un signe du service divin. Ne permettent ni la richesse de la noblesse, ni la pauvreté des masses d'entraver votre travail. Vous, par le mot et par acte I, par la prédication de vous et moi par la loi, par l'éducation que vous et moi par l'éducation prendra soin de ces âmes que Dieu nous a confiée, et ensemble nous allons respecter la loi de Dieu, afin de échapper à la condamnation éternelle. ... Vous en tant que prêtres, et je en tant que dirigeant, vous en tant que gardiens du bien et je le gardien de ce bien. "

L'Église et la cour royale a choisi un prétendant pour Tamar: Yuri, le fils du prince Andrei Bogoliubsky de Vladimir-Souzdal (en Géorgie Yuri a été connu sous le nom "George de la Russie"). Le beau George Rusi a été un vaillant soldat, et sous son commandement les Géorgiens revint victorieux de nombreuses batailles. Son mariage avec Tamar, cependant, de nombreux exposés des côtés de son caractère grossier. Il était souvent ivre et incliné vers des actes immoraux. En fin de compte, la cour de Tamar le renvoya de la Géorgie à Constantinople, armé d'une généreuse récompense. De nombreux dirigeants du Moyen-Orient ont été attirés par la beauté de la Reine Tamar et souhaite l'épouser, mais elle les a rejetés tous. Enfin, sur l'insistance de sa cour, elle a accepté de se marier une seconde fois pour assurer la préservation de la dynastie. Cette fois, cependant, elle a demandé à sa tante et l'infirmière Rusudan (la sœur du roi George III) de lui trouver un prétendant. L'homme qu'elle a choisi, Davit-Soslan Bagrationi, était le fils du dirigeant ossète et un descendant du roi George Ier (1014-1027).

Sainte Tamara est une reine de Géorgie qui donna trente ans de bonheur à son peuple.

En 1195 une campagne de musulmans militaire conjointe contre la Géorgie a été prévue sous la direction de atabeg (un commandant militaire) Abou Bakr du persan Azerbaïdjan. Sur l'ordre de la reine Tamar, un appel aux armes a été délivré. Les fidèles ont été chargés par le métropolite Antoine de Chqondidi de célébrer toute la nuit, des vigiles et des liturgies et à distribuer des aumônes avec générosité afin que les pauvres pouvaient se reposer de leurs travaux afin de prier. En dix jours, l'armée a été préparé, et la reine Tamar s'est adressé aux soldats géorgiens pour la dernière fois avant la bataille a commencé. «Mes frères! Ne laissez pas vos cœurs à trembler devant la multitude d'ennemis, car Dieu est avec nous. ... Trust Dieu seul, tournez-lui votre cœur dans la justice, et le lieu de votre tout espoir dans la Croix du Christ et dans la Toute Sainte Théotokos! " elle les exhortait.

Après avoir enlevé ses chaussures, la reine Tamar gravi la colline de l'église de la Théotokos Metekhi (à Tbilissi) et se mit à genoux devant l'icône de la Très Sainte Mère de Dieu. Elle priait sans cesse jusqu'à ce que les bonnes nouvelles sont arrivés: la bataille de Shamkori avait abouti à la victoire incontestable de l'armée géorgienne orthodoxe.

Après cette première victoire de l'armée géorgienne a lancé une série de triomphes sur les Turcs, et les pays voisins ont commencé à considérer la Géorgie comme le protecteur de la Transcaucasie ensemble. Au début du 13ème siècle, la Géorgie a été commandant d'une autorité politique reconnue par l'Occident chrétien et l'Orient musulman. Les succès militaires de la Géorgie ont alarmé le monde islamique. Sultan Rukn al-Din était certain que une force unie et musulmans pourraient définitivement trancher la question du pouvoir dans la région, et il marcha sur la Géorgie vers l'an 1203, commandant une armée énorme.
Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212

Ayant campé près Basiani, Rukn al-Din envoya un messager à la reine Tamar à une demande audacieuse : se rendre sans combattre. En récompense de son obéissance, le sultan avait promis de l'épouser à condition qu'elle embrasser l'Islam; si Tamar ont été pour cliver au christianisme, il serait le numéro de son parmi les autres concubines malheureux dans son harem. Quand le messager relayé la demande du sultan, un homme de haute naissance, Zakaria Mkhargrdzelidze, a été tellement choqué qu'il l'a giflé au visage, frapper inconscient.

Sur l'ordre de la reine Tamar, le tribunal a généreusement accordé des dons à l'ambassadeur et le renvoya avec un envoyé de Géorgie et d'une lettre de réponse. "Votre proposition tient compte de votre richesse et l'immensité de vos armées, mais ne tient pas compte du jugement divin», Tamar a écrit, "alors que je place ma confiance en aucune armée ou chose du monde, mais dans la main droite du Dieu Tout-Puissant et l'aide de la Croix-infini, qui vous maudissent. La volonté de Dieu, et non votre propre doivent être remplies, et le jugement de Dieu, et non pas votre jugement régnera! "

Les soldats géorgiens ont été convoqués sans délai. La reine Tamar a prié pour la victoire devant l'Icône de la Théotokos Vardzia, puis, pieds nus, conduit son armée aux portes de la ville. En espérant que dans le Seigneur et la prière fervente de la reine Tamar, l'armée géorgienne se dirigeaient vers Basiani. L'ennemi était en déroute. La victoire de Basiani a été un énorme événement non seulement pour la Géorgie, mais pour le monde chrétien tout entier.

Les victoires militaires ont augmenté la foi de la reine Tamar.

Dans la journée, elle brillait de tous ses atours royaux et sagement administré les affaires du gouvernement; pendant la nuit, à genoux, elle supplia le Seigneur en pleurant à renforcer l'Eglise géorgienne. Elle s'occupait de la couture et la broderie distribués aux pauvres.

Une fois, épuisé par ses prières et de travaux d'aiguille, Tamar assoupi et avait une vision.

Entrer dans une maison luxueuse, elle a vu un trône d'or constellés de joyaux, et elle se tourna vers elle approche, mais a été soudainement arrêté par un vieil homme auréolé d'une couronne. "Qui est plus digne que moi de recevoir une telle trône de gloire?" La reine Tamar lui ai demandé. Il lui répondit, en disant: «Ce trône est destiné à ta servante, qui cousait des vêtements pour douze prêtres de ses propres mains. Vous êtes déjà possesseur de grands trésors dans ce monde. "Et il lui a fait dans une direction différente.

Ayant réveillé, ô Reine Tamar a immédiatement pris à son travail et de ses propres mains cousu des vêtements pour douze prêtres.

L'histoire a conservé un autre épisode poignant de la vie de la Reine Tamar:]b Une fois qu'elle se préparait à assister à une fête dans la liturgie Gelati, et elle fixée rubis précieux à la ceinture autour de sa taille. Peu de temps après on lui a dit qu'un mendiant extérieur de la tour du monastère a été demander l'aumône, et elle ordonna à son entourage d'attendre. Ayant fini de s'habiller, elle sortit de la tour, mais n'y trouva personne. Terriblement affligée, elle se reprochait d'avoir refusé les pauvres et les privant ainsi le Christ Lui-même. Immédiatement elle a enlevé sa ceinture, la cause de sa tentation, et l'a présenté comme une offrande à l'Icône de la Théotokos Gelati.

Pendant le règne de la reine Tamar une véritable cité monastique a été sculpté dans les roches de Vardzia, et le prince craignant Dieu géorgien du travail là pendant le Grand Carême. Les églises de Pitareti, Kvabtakhevi, Betania, et beaucoup d'autres ont été également construites à cette époque. Saint-reine Tamar généreusement doté les églises et les monastères, non seulement sur le territoire géorgien, mais aussi en dehors de ses frontières: en Palestine, à Chypre, Mt. Sinaï, la montagne noire, la Grèce, Mt. Athos, Petritsoni (Bulgarie), la Macédoine, la Thrace, la Roumanie, l'Isaurie et de Constantinople. Le divinement guidé la reine Tamar aboli la peine de mort et toutes les formes de tortures corporelles.

Святая Царица Тамара

Un régulier, le respect secret d'un régime strict ascétique jeûne, un lit de pierre, et des litanies chantées en pieds nus-enfin pris son péage sur la santé de la Reine Tamar. Pendant longtemps, elle s'est abstenue de parler à personne de son état, mais quand la douleur est devenue insupportable, elle a finalement demandé de l'aide. Les meilleurs médecins de l'époque ont été incapables de diagnostiquer sa maladie, et l'ensemble de la Géorgie a été saisi par la peur d'une catastrophe. Tout le monde de la petite à la grande prié avec ferveur pour souverain de la Géorgie et le défenseur. Les gens étaient prêts à offrir non seulement leur propre vie, mais même la vie de leurs enfants, pour des raisons de leur chef bien-aimé.

Dieu a envoyé un signe Tamar quand il était prêt à la recevoir dans son royaume. Puis le souverain pieux fait ses adieux à sa cour et se tourna dans la prière à une icône du Christ et la Vie qui donne la Croix: «Seigneur Jésus-Christ! Omnipotent Maître du ciel et la terre! Pour toi, je vous fournir la nation et du peuple qui ont été confiés à mes soins et achetés par votre précieux sang, les enfants que tu as donner sur moi, et je me rends à toi mon âme, Seigneur! "
Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212

Le lieu de sépulture de la reine Tamar est restée un mystère jusqu'à ce jour.

Certaines sources affirment que sa tombe se trouve dans Gelati, dans une branche de caveaux funéraires appartenant à la dynastie des Bagratides, tandis que d'autres font valoir que son saintes reliques sont conservées dans un caveau au monastère de Sainte-Croix à Jérusalem

LIEN Cosaque

В издательстве «Вече» вышла книга о святой грузинской царице Тамаре. Эта книга была написана на французском языке Марком Константиновичем Андрониковым.

***
Dans les montagnes de l'Ingouchie, on a probablement découvert la tombe de la reine géorgienne légendaire Tamar.



La caverne-crypte trouvée en Ingouchie avec ses restes, date, selon les spécialistes, du V-VIIIe siècles. On sait qu'à cette époque, toute la population de l'Ingouchie était obligée, à cause des invasions tataro-mongoles, de fuir les villes et de déménager dans les montagnes ou dans leurs environs. La zone montagneuse de l'Ingouchie est célèbre pour ses beaux sites naturels, comme la vallée Targimsky, la gorge des rivières d'Armkhi et d’Assa. Ici, il y a une multitude de monuments historiques et culturels, dont les tours de Khamkhi, de Targim, d’Egikal, l’église orthodoxe unique de Tkhaba-Erdy, construite par la reine Tamar, d’après l'avis des historiens. Les cryptes, ou «sépulcres solaires », ont toujours fait partie de tous types de tours en Ingouchie. Lorsqu’ils les érigeaient, les sages ancêtres des Ingouches construisaient en même temps des cryptes terrestres.

Pendant la construction d’une route dans ces parages, près de l’église de Tkhaba-Erdy, il y a eu un glissement de sol. Lors du déblayage, une entrée dans une caverne dans le rocher, entourée de pierres taillées, est apparue. En Ingouchie, cette trouvaille n’était pas la première, dit le vice-directeur du Centre Archéologique Ingouche Kroupnov Oumalat Gadiev.

« Les cryptes semblables datent ici, en Ingouchie, du XIIIe, XIVe et IXe siècles. À partir de cela, on construit l’hypothèse que, probablement, dans le cas présent, il s'agit du tombeau de la reine géorgienne Tamar. Aujourd'hui, officiellement, dans l'historiographie géorgienne moderne, le lieu exact où elle repose est inconnu, mais on pense que sa tombe se trouve dans la ville de Guilati. Cependant, à cette époque-là, au début du XIIIe siècle, quand la reine est décédée, on a fait une fausse sépulture pour que personne ne puisse profaner sa mémoire. »

Selon les versions des archéologues ingouches, la reine Tamar aurait pu être enterrée près de l’église de Tkhaba-Erdy, dit Oumalat Gadiev.

« La célèbre église de Tkhaba-Erdy est située non loin de la crypte trouvée. On pense que l’église a été bâtie justement par la reine Tamar, avec sa participation, son financement. Il existe une légende selon laquelle ce serait les Ingouches qui auraient gardé la reine, car elle avait sang ingouche dans ses veines. Ces légendes existent depuis un siècle et demi. Mais sans études archéologiques, anthropologiques et même génétiques (devenues possibles maintenant), nous ne pouvons pas l’affirmer à coup sûr. Bientôt, ce travail sera organisé. »

Selon une autre hypothèse, on peut supposer que dans une caverne semblable se trouvent les trésors de la capitale de l'ancien État Alan, la ville de Magas, qui est à présent la capitale de l'Ingouchie. Le chef de l'Ingouchie Junous-Bek Evkourov a ordonné d’étudier la caverne et de la protéger pour éviter l'invasion des archéologues « clandestins ». N

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Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 14 Mai 2021 à 08:38 | 4 commentaires | Permalien

La victoire sur la mort par le Christ est l’essence-même de la foi chrétienne. Avec Sa résurrection, la mort n’est plus un retour vers le néant mais un sommeil jusqu’à la résurrection universel des hommes lors du second avènement du Christ.

Stéphane Charpier, professeur de neurosciences, et auteur du livre « La science de la résurrection : ils ont repoussé les frontières de la mort« , l’archevêque Job Getcha, auteur du livre « Le typicon décrypté » , le diacre Marc Andronikof, chef de service des urgences de l’hôpital Antoine-Béclère et co-auteur du livre « Médecin aux urgences« , Michel Stavrou, professeur de Théologie des dogmes et d’Histoire de l’Église byzantine à l’Institut Saint-Serge et Mgr Jean Renneteau sont invités du documentaire « ‘Ô Mort, où est ton aiguillon ?’

La commémoration des défunts dans l’Église orthodoxe » diffusé le dimanche 28 mars à partir de 9h30 sur France 2 ou en direct et ensuite sur France 2 replay visible dans le monde entier pendant un mois.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Mai 2021 à 10:40 | 0 commentaire | Permalien

Père Mikhaïl Vinogradov, prêtre et nouveau martyr
Le père Mikhaïl est né le 6 mai 1873 dans le village Staraïa Sitnia (canton de Biélopiésotsk, district de Serpoukhov, province de Moscou) dans la famille du prêtre Nikolaï Ivanovitch Vinogradov.

En 1887, Mikhaïl a terminé ses études primaires, il est entré au grand séminaire de Moscou, en 1895. De 1896 à 1902, Mikhaïl a enseigné dans l’une des deux classes de l’école paroissiale de l’Ermitage de l’Ascension et David du district de Serpoukhov, de 1902 à 1906, il a servi comme psalmiste à l’église Sainte-Élisabeth du cimetière Dorogomilovski de Moscou.

En 1906, il est ordonné prêtre et affecté l’ermitage de la Trinité-Saint Zosime (district de Vereïsk, province de Moscou), en 1911, il devient professeur titulaire de l’école du Saint-Archange située non loin de l’ermitage. En 1930, le père Mikhaïl est muté dans le village Lisintsevo (district de Naro-Fominsk) à l’église du Signe, auprès de laquelle vivent trois moniales de l’ermitage Saint-Zosime.

Le 22 mai 1931, sont arrêtés le père Mikhaïl et cinq moniales de l’ermitage Saint-Zosime domiciliée à Lisintsevo et à Loukino, le village voisin.

Le jour même ont été reçus les témoignages de l’ancien président du conseil de village et du président du kolkhoze de Lisintsevo, qui ont déclaré : « Vinogradov qui voulait attirer plus de monde dans son église a, avec les religieuses, tout fait briller dans l’église, a organisé avec les moniales et des croyants un chœur magnifique c’est pourquoi le nombre des croyants fréquentant l’église a augmenté et après les offices religieux dans les villages de Lisintsevo et Loukino s’est sensiblement accrue l’opposition au kolkhoze.

Père Mikhaïl Vinogradov, prêtre et nouveau martyr
Du fait de la propagande systématique de Vinogradov et des moniales contre le kolkhoze, jusqu’à ce jour le village de Lisintsevo n’est collectivisé qu’à 85 % et à Loukino n’a pas pu s’organiser de kolkhoze. (…) Le prêtre, d’après les paroissiens, disait des homélies qui faisaient pleurer l’assistance, je ne sais pas ce qu’il disait mais après les offices l’opposition des paysans individuels au kolkhoze se renforçait. »

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Le lendemain, le père Mikhaïl fut interrogé :

« Je n’ai pas mené de propagande antisoviétique parmi les paysans, je ne me suis pas non plus opposé aux kolkhozes. Pour ce qui du mécontentement contre le pouvoir soviétique, j’en ai parlé, mais uniquement en présence des seules moniales. Les sœurs de leur côté disaient que, peut-être, Dieu nous enverra la guerre, et qu’alors la vie changera. »

Le lendemain il fut accusé d’ « avoir systématiquement monté les gens contre le pouvoir soviétique et fait capoter les initiatives du pouvoir soviétique à la campagne. » Le 25 mai 1931, la troïka de la GPU de la province de Moscou a condamné le père Mikhaïl à cinq ans d’exil au Kazakhstan et l’a envoyé à Alma-Ata où il est décédé le 31 mai 1932. Le père Mikhaïl a été enterré dans la fosse commune.

Le père Mikhaïl Vinogradov fut canonisé parmi les saints nouveaux martyrs et propagateurs de la foi sur décision du Synode épiscopal de l’Église orthodoxe russe des 13 – 16 août 2000.

Lien RusLin Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Mai 2021 à 03:42 | 0 commentaire | Permalien

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