Plateforme libre de discussion
|
D'après le père Nicolas Balachov, vice président du département des relations ecclésiales extérieures (DREE) du patriarcat de Moscou
Dans une interview récente au forum de la paroisse Sainte Tatiana (Université de Moscou) le père Nicolas revient sur la question des réformes de l'Eglise orthodoxe Russe. En voici l'essentiel:
- Faut-il des réformes ou doit-on conserver une tradition inébranlable?
- La tradition n'est pas un "dépôt" figé mais un processus de transmission de l'héritage sur plusieurs siècles (le mot même provient, en russe aussi, du latin "traditio, tradere", de "trans" « à travers » et "dare" « donner », « faire passer à un autre, remettre »). C'est cela que dit le "Grand Catéchisme" du métropolite Philarète de Moscou (1):« On parle de "Sainte Tradition" quand les vrais croyants craignant Dieu transmettent de l'un à l'autre, et des ancêtres aux descendants, par le verbe et par l'exemple, la doctrine de la foi, la loi de Dieu, les sacrements et les rites sacrés,».(*) Il indique ainsi l'essentiel, l'intangible, ce qui ne peut pas changer car l'Église du Christ est toujours identique à elle-même et la Révélation, dont elle a la garde, est intangible. La Bonne Nouvelle ne peut se soumettre aux changements du monde!
Par contre, les moyens de la transmettre changent radicalement cours des siècles! Les anciens chrétiens recopiaient les livres sacrés avec une plume sur parchemin, puis il y eut le papier, l'imprimerie, et aujourd'hui les technologies numériques.
Dans une interview récente au forum de la paroisse Sainte Tatiana (Université de Moscou) le père Nicolas revient sur la question des réformes de l'Eglise orthodoxe Russe. En voici l'essentiel:
- Faut-il des réformes ou doit-on conserver une tradition inébranlable?
- La tradition n'est pas un "dépôt" figé mais un processus de transmission de l'héritage sur plusieurs siècles (le mot même provient, en russe aussi, du latin "traditio, tradere", de "trans" « à travers » et "dare" « donner », « faire passer à un autre, remettre »). C'est cela que dit le "Grand Catéchisme" du métropolite Philarète de Moscou (1):« On parle de "Sainte Tradition" quand les vrais croyants craignant Dieu transmettent de l'un à l'autre, et des ancêtres aux descendants, par le verbe et par l'exemple, la doctrine de la foi, la loi de Dieu, les sacrements et les rites sacrés,».(*) Il indique ainsi l'essentiel, l'intangible, ce qui ne peut pas changer car l'Église du Christ est toujours identique à elle-même et la Révélation, dont elle a la garde, est intangible. La Bonne Nouvelle ne peut se soumettre aux changements du monde!
Par contre, les moyens de la transmettre changent radicalement cours des siècles! Les anciens chrétiens recopiaient les livres sacrés avec une plume sur parchemin, puis il y eut le papier, l'imprimerie, et aujourd'hui les technologies numériques.
Rédigé par V. Golovanow le 8 Août 2012 à 12:17
|
1 commentaire
|
Permalien
Alors qu’une visite historique du patriarche russe Kirill est prévue en Pologne à partir du 16 août 2012, l’archevêque de Przemyśl, Mgr Jozef Michalik se dit favorable à la réconciliation entre les peuples polonais et russe « Notre message est un appel aux fidèles et à tous, en faveur d’une épreuve de conscience suivie d’une demande de pardon réciproque » , a affirmé, mardi 7 août, Mgr Michalik à l’agence de presse catholique polonaise "KAI".
Traduction Dmitriy Garmonov
Pourquoi en Russie les gens sont-ils souvent brutaux, montrent les dents,sont agressifs les uns envers les autres ? L’archiprêtre Alexie Ouminsky cherche des réponses.
Le fait que « nous soyons tellement méchants » est lié sans doute à ce qui s’est passé dans notre pays pendant le dernier centenaire. La psychologie de l’enfant connaît la notion de frustration ou de manque d’amour. Et dans ce sens, tout notre peuple et notre pays se trouvent dans cette situation de frustration depuis un siècle. Pendant presque cent ans, elle fait part de notre vie, elle est transmise de génération en génération, des parents aux enfants et des enfants aux parents.
Ce syndrome s’extériorise par la suite en tant que méchanceté, agression et méfiance, désir de se cacher et de se replier sur soi-même, de s’isoler des autres et, souvent, s’adonner au vol. C’est-à-dire, compenser cet amour manquant et aller jusqu’à remplir un vide douloureux par des divers moyens dont certains sont répréhensibles. En effet, quand les enfants volent, on comprend qu’ils compensent ainsi l’amour qu’ils n’ont pas reçu. Des phénomènes similaires se passent avec nous tous, avec notre pays.
Pourquoi en Russie les gens sont-ils souvent brutaux, montrent les dents,sont agressifs les uns envers les autres ? L’archiprêtre Alexie Ouminsky cherche des réponses.
Le fait que « nous soyons tellement méchants » est lié sans doute à ce qui s’est passé dans notre pays pendant le dernier centenaire. La psychologie de l’enfant connaît la notion de frustration ou de manque d’amour. Et dans ce sens, tout notre peuple et notre pays se trouvent dans cette situation de frustration depuis un siècle. Pendant presque cent ans, elle fait part de notre vie, elle est transmise de génération en génération, des parents aux enfants et des enfants aux parents.
Ce syndrome s’extériorise par la suite en tant que méchanceté, agression et méfiance, désir de se cacher et de se replier sur soi-même, de s’isoler des autres et, souvent, s’adonner au vol. C’est-à-dire, compenser cet amour manquant et aller jusqu’à remplir un vide douloureux par des divers moyens dont certains sont répréhensibles. En effet, quand les enfants volent, on comprend qu’ils compensent ainsi l’amour qu’ils n’ont pas reçu. Des phénomènes similaires se passent avec nous tous, avec notre pays.
Des milliers de fidèles ont fui la ville frontalière du Liban, selon l’agence de presse du Vatican.
La ville rebelle de Qousseir, dans le centre de la Syrie, aurait été vidée de près de 90% de sa population chrétienne, rapporte l’agence de presse du Vatican. “Les chrétiens ont quitté la ville suite à un ultimatum lancé par le chef militaire de l’opposition armée, Abdel Salam Harba”, précise Agenzia Fides, qui cite des “sources locales” ayant souhaité garder l’anonymat
L’ultimatum, qui a expiré vendredi 8 juin, avait été diffusé via les haut-parleurs de certaines mosquées de la ville, toujours selon l’agence de presse du Vatican. “Les chrétiens doivent quitter Qousseir”, lançait-on notamment du haut des minarets, selon l’agence
La ville rebelle de Qousseir, dans le centre de la Syrie, aurait été vidée de près de 90% de sa population chrétienne, rapporte l’agence de presse du Vatican. “Les chrétiens ont quitté la ville suite à un ultimatum lancé par le chef militaire de l’opposition armée, Abdel Salam Harba”, précise Agenzia Fides, qui cite des “sources locales” ayant souhaité garder l’anonymat
L’ultimatum, qui a expiré vendredi 8 juin, avait été diffusé via les haut-parleurs de certaines mosquées de la ville, toujours selon l’agence de presse du Vatican. “Les chrétiens doivent quitter Qousseir”, lançait-on notamment du haut des minarets, selon l’agence
Aujourd'hui, 8 août, la Russie commémore le 75e anniversaire du début de la Grande Terreur. C'est à cette date qu'on eu lieu les premières exécutions massives au "polygone" de Boutovo, dans la banlieue de Moscou. Des victimes du régime y ont été fusillées jusqu'en 1952. Une grande église y a été construite il y a quelques années. Parlons reprend le récit de la soirée qui a eu lieu à la cathédrale du Christ Sauveur à la mémoire des camps Solovki.
Nikita KRIVOCHEINE
Nous avons assisté le 8 décembre à la soirée « Solovki » : elle était bouleversante. Une assistance d’environ 150 personnes : peu ou beaucoup ? La dialectique engelsienne nous explique les étranges corrélations entre quantité et qualité… Coïncidence dans le temps : nous nous étions réunis, alors que la la Maison de la Russie à l’étranger fondée par Soljenitsyne célébrait son quinzième anniversaire et l’avant-veille de la date de naissance de l’écrivain.
Que la soirée se soit tenue dans la crypte de la cathédrale du Christ Sauveur est une preuve, s’il en fallait, que l’Eglise est (avec l’association « Memorial ») l’entité qui se dévoue le plus pour ne pas laisser être effacée par une amnésie, souvent délibérée, la mémoire de toutes les victimes du bolchevisme, communistes fervents y compris. Il va sans dire que l’auditoire de l’Eglise est incommensurablement plus important que celui du petit Memorial.
C’est d’une voix presque tremblante, étonnant pour qui a auparavant écouté cette grande dame, que Nathalie Soljenitsyne, a donné lecture des pages de « L’Archipel » consacrées au premier camp de concentration soviétique fondé du vivant de Lénine.
Nikita KRIVOCHEINE
Nous avons assisté le 8 décembre à la soirée « Solovki » : elle était bouleversante. Une assistance d’environ 150 personnes : peu ou beaucoup ? La dialectique engelsienne nous explique les étranges corrélations entre quantité et qualité… Coïncidence dans le temps : nous nous étions réunis, alors que la la Maison de la Russie à l’étranger fondée par Soljenitsyne célébrait son quinzième anniversaire et l’avant-veille de la date de naissance de l’écrivain.
Que la soirée se soit tenue dans la crypte de la cathédrale du Christ Sauveur est une preuve, s’il en fallait, que l’Eglise est (avec l’association « Memorial ») l’entité qui se dévoue le plus pour ne pas laisser être effacée par une amnésie, souvent délibérée, la mémoire de toutes les victimes du bolchevisme, communistes fervents y compris. Il va sans dire que l’auditoire de l’Eglise est incommensurablement plus important que celui du petit Memorial.
C’est d’une voix presque tremblante, étonnant pour qui a auparavant écouté cette grande dame, que Nathalie Soljenitsyne, a donné lecture des pages de « L’Archipel » consacrées au premier camp de concentration soviétique fondé du vivant de Lénine.
V. Golovanow
La divergence historique L’Église du Christ dans sa plénitude
Le bulletin de Compiègne de juin 2012 (1) contient un intéressant dossier sur la divergence historique entre l'Orthodoxie et le Catholicisme, en particulier un extrait d'une interview du père Placide (Deseille) (2) par Jean Claude Noyé (3). "Le père Placide résume parfaitement la position Orthodoxe à propos de l'œcuménisme", écrit le père Nicolas Kisselhoff (4) dans son éditorial: « L’image des “deux poumons de l’Église” appliquée à l’Église catholique et à l’Église orthodoxe ne peut satisfaire les Orthodoxes car ils ont la certitude d’être l’Église du Christ dans sa plénitude. Et l’Église catholique a la même conviction de son coté, même si elle réserve une place, à côté du rite latin, à des rites orientaux. Mais ces constatations ne doivent pas nous donner l’impression de nous trouver devant une impasse, continu le père Placide, ni nous porter à la passivité et au découragement. » (ibid).
La divergence historique L’Église du Christ dans sa plénitude
Le bulletin de Compiègne de juin 2012 (1) contient un intéressant dossier sur la divergence historique entre l'Orthodoxie et le Catholicisme, en particulier un extrait d'une interview du père Placide (Deseille) (2) par Jean Claude Noyé (3). "Le père Placide résume parfaitement la position Orthodoxe à propos de l'œcuménisme", écrit le père Nicolas Kisselhoff (4) dans son éditorial: « L’image des “deux poumons de l’Église” appliquée à l’Église catholique et à l’Église orthodoxe ne peut satisfaire les Orthodoxes car ils ont la certitude d’être l’Église du Christ dans sa plénitude. Et l’Église catholique a la même conviction de son coté, même si elle réserve une place, à côté du rite latin, à des rites orientaux. Mais ces constatations ne doivent pas nous donner l’impression de nous trouver devant une impasse, continu le père Placide, ni nous porter à la passivité et au découragement. » (ibid).
Traduction Dmitriy Garmonov
"P.O." met en ligne la traduction (abrégée) d’une interview accordée à Vladimir Kara-Mourza par l’archiprêtre Victor Potapov à propos de l’affaire des Pussy Riot. Ce texte a été largement diffusé par plusieurs sites orthodoxes russes
Recteur de l’église Saint-Jean-Baptiste à Washington, le père Victor Potapov est né en Allemagne. Depuis 1951 il réside aux Etats-Unis. Il s’est exprimé dans un entretien avec Vladimir Kara-Mourza sur le site « Slon » à propos du procès des "Pussy Riot" qui se déroule actuellement à Moscou.
"Je suis un observateur lointain et, peut être, je ressens ces évènements autrement que les gens en Russie même. Evidemment, ce qu’ont fait ces jeunes filles est un acte immoral. Ce n’est pas une faute éthique, c’est immoral. Elles sont venues dans un lieu saint, dans une église, la principale église de la Russie qui avait été profanée par les bolcheviques et ensuite reconstruite (le côté financier de cette reconstruction, nous le savons, n’était pas le meilleur).
"P.O." met en ligne la traduction (abrégée) d’une interview accordée à Vladimir Kara-Mourza par l’archiprêtre Victor Potapov à propos de l’affaire des Pussy Riot. Ce texte a été largement diffusé par plusieurs sites orthodoxes russes
Recteur de l’église Saint-Jean-Baptiste à Washington, le père Victor Potapov est né en Allemagne. Depuis 1951 il réside aux Etats-Unis. Il s’est exprimé dans un entretien avec Vladimir Kara-Mourza sur le site « Slon » à propos du procès des "Pussy Riot" qui se déroule actuellement à Moscou.
"Je suis un observateur lointain et, peut être, je ressens ces évènements autrement que les gens en Russie même. Evidemment, ce qu’ont fait ces jeunes filles est un acte immoral. Ce n’est pas une faute éthique, c’est immoral. Elles sont venues dans un lieu saint, dans une église, la principale église de la Russie qui avait été profanée par les bolcheviques et ensuite reconstruite (le côté financier de cette reconstruction, nous le savons, n’était pas le meilleur).
A l'église russe de Cannes, la communauté orthodoxe continue à se déchirer entre détracteurs et partisans d'un évêque toujours en place, malgré une peine de prison avec sursis pour abus de confiance.
La réconciliation n'est toujours pas à l'ordre du jour à l'église russe de Cannes. La communauté orthodoxe, qui la fréquente, se déchire depuis 2006. Cette année-là, une partie de ses membres conteste le rattachement en cours au patriarcat de Moscou.Elle met en cause l'évêque, Mgr Varnava, favorable à ce retour dans le giron moscovite et qui refuse de dévoiler l'identité de donateurs russes ayant versé 405 000 euros pour rénover l'église. Au terme d'une assemblée générale extraordinaire en septembre 2006, ces dix-neuf opposants excluent de l'association propriétaire des lieux, Mgr Varnava, et un proche, le père Séraphin. Mais désavoués par le tribunal de Grasse qui annule l'AG en septembre 2007, les « putschistes » sont à leur tour radiés. Ils ont perdu une bataille mais pas la guerre.
La réconciliation n'est toujours pas à l'ordre du jour à l'église russe de Cannes. La communauté orthodoxe, qui la fréquente, se déchire depuis 2006. Cette année-là, une partie de ses membres conteste le rattachement en cours au patriarcat de Moscou.Elle met en cause l'évêque, Mgr Varnava, favorable à ce retour dans le giron moscovite et qui refuse de dévoiler l'identité de donateurs russes ayant versé 405 000 euros pour rénover l'église. Au terme d'une assemblée générale extraordinaire en septembre 2006, ces dix-neuf opposants excluent de l'association propriétaire des lieux, Mgr Varnava, et un proche, le père Séraphin. Mais désavoués par le tribunal de Grasse qui annule l'AG en septembre 2007, les « putschistes » sont à leur tour radiés. Ils ont perdu une bataille mais pas la guerre.
Не надо так уж строго судить Pussy Riot за их проступок, считает Путин
Le président russe Vladimir Poutine a estimé aujourd'hui que les trois jeunes chanteuses du groupe "Pussy Riot" actuellement en procès pour avoir chanté une "prière punk" dans la principale église orthodoxe de Russie, ne devraient pas être jugées trop sévèrement, a annoncé l'agence de presse russe Interfax. Le président russe semble ainsi suggérer qu'il n'est pas favorable à des peines de prison longues pour les jeunes femmes. Fin février, les trois chanteuses étaient entrées masquées et court vêtues dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, étaient montées sur l'autel et avaient demandé en musique à la Vierge Marie de "jeter Poutine dehors".
Le président russe Vladimir Poutine a estimé aujourd'hui que les trois jeunes chanteuses du groupe "Pussy Riot" actuellement en procès pour avoir chanté une "prière punk" dans la principale église orthodoxe de Russie, ne devraient pas être jugées trop sévèrement, a annoncé l'agence de presse russe Interfax. Le président russe semble ainsi suggérer qu'il n'est pas favorable à des peines de prison longues pour les jeunes femmes. Fin février, les trois chanteuses étaient entrées masquées et court vêtues dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, étaient montées sur l'autel et avaient demandé en musique à la Vierge Marie de "jeter Poutine dehors".
Partis le 19 mars 2012 de la cathédrale du Puy-en-Velay, au sud-est du Massif Central, (France), Edouard et Mathilde Cortès ont atteint Rome avec leur petites 3 filles et un âne !
Arrivés place Saint-Pierre le 22 juillet au terme de 1’400 kilomètres de marche, ils ont ensuite participé à l’Angélus récité par Benoît XVI à Castel Gandolfo le 29 juillet et souhaiteraient bien lui faire brièvement le récit de leur aventure familiale lors de l’audience générale du 1er août
Les chemins de Rome en famille. 1400 Km sur la Via Francigena
Partis le 19 mars dernier de la cathédrale du Puy en Velay, nous allons depuis près d’un mois sur les chemins qui mènent à Rome. Le rythme est donné par notre âne. Quatre cliquetis sonores aussi réguliers qu’un métronome. Octave a charge de notre matériel, 150 kilos. Octave a charge d’âmes car nos 3 filles voyagent dans la carriole tandis que nous allons à pied. C’est sur lui que tout repose. Enfin pas totalement, car il porte aussi sur son dos une reproduction de la Vierge Noire du Puy que nous déposerons à Rome.
Arrivés place Saint-Pierre le 22 juillet au terme de 1’400 kilomètres de marche, ils ont ensuite participé à l’Angélus récité par Benoît XVI à Castel Gandolfo le 29 juillet et souhaiteraient bien lui faire brièvement le récit de leur aventure familiale lors de l’audience générale du 1er août
Les chemins de Rome en famille. 1400 Km sur la Via Francigena
Partis le 19 mars dernier de la cathédrale du Puy en Velay, nous allons depuis près d’un mois sur les chemins qui mènent à Rome. Le rythme est donné par notre âne. Quatre cliquetis sonores aussi réguliers qu’un métronome. Octave a charge de notre matériel, 150 kilos. Octave a charge d’âmes car nos 3 filles voyagent dans la carriole tandis que nous allons à pied. C’est sur lui que tout repose. Enfin pas totalement, car il porte aussi sur son dos une reproduction de la Vierge Noire du Puy que nous déposerons à Rome.
Le 28 juillet 2012 avait lieu à Fort Ross la Journée de l’histoire vivante, une fête marquant le 200e anniversaire du premier établissement russe en Californie.
La journée a débuté par une Divine liturgie célébrée à la chapelle de la Trinité, sur le territoire de Fort-Ross, par l’archevêque Justinien de Naro-Fominsk, administrateur des paroisses patriarcales aux États-Unis, et l’évêque Nicolas de Salavat et de Koumertaou, qui accompagnait un groupe de pèlerins venus de Bachkirie.
L’Ambassadeur de la Fédération de Russie aux États-Unis, S. Kisliak, le Consul général de Russie à San-Fransisco, V. Vinokourov, le Représentant spécial du Président de la Fédération de Russie à la collaboration culturelle internationale, l’Ambassadeur aux fonctions spéciales du Ministère des affaires étrangères russe M. Chvydkoï et d’autres personnalités officielles s’étaient déplacées pour participer aux célébrations.
La journée a débuté par une Divine liturgie célébrée à la chapelle de la Trinité, sur le territoire de Fort-Ross, par l’archevêque Justinien de Naro-Fominsk, administrateur des paroisses patriarcales aux États-Unis, et l’évêque Nicolas de Salavat et de Koumertaou, qui accompagnait un groupe de pèlerins venus de Bachkirie.
L’Ambassadeur de la Fédération de Russie aux États-Unis, S. Kisliak, le Consul général de Russie à San-Fransisco, V. Vinokourov, le Représentant spécial du Président de la Fédération de Russie à la collaboration culturelle internationale, l’Ambassadeur aux fonctions spéciales du Ministère des affaires étrangères russe M. Chvydkoï et d’autres personnalités officielles s’étaient déplacées pour participer aux célébrations.
Le métropolite Emmanuel s’est rendu à Kiev pour y participer aux célébrations du vingtième anniversaire de l'élection du métropolite Vladimir, comme métropolite de Kiev et primat de l’Eglise orthodoxe en Ukraine (patriarcat de Moscou). Il y a déclaré dans le cadre d’une interview exclusive :
« Le schisme qui existe au sein de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine est une douleur non seulement pour l’Ukraine mais aussi pour l’ensemble de l’Eglise orthodoxe. Quand un membre souffre, c’est le corps entier qui s’en ressent. L’Ukraine appartient au corps de l’Eglise orthodoxe, aussi le patriarcat de Constantinople a une attitude paternelle à l’égard de l’Eglise d’Ukraine. Lorsqu’en 2008 le patriarche Bartholomée est venu à Kiev où il a concélébré avec le défunt patriarche Alexis II son unique souhait était de contribuer au rétablissement de l’unité de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.
Il n’existe pour atteindre cet objectif qu’une seule voie, qu’une seule méthode : le retour des schismatiques au sein de l’Eglise orthodoxe dont le métropolite Vladimir est le primat.
« Le schisme qui existe au sein de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine est une douleur non seulement pour l’Ukraine mais aussi pour l’ensemble de l’Eglise orthodoxe. Quand un membre souffre, c’est le corps entier qui s’en ressent. L’Ukraine appartient au corps de l’Eglise orthodoxe, aussi le patriarcat de Constantinople a une attitude paternelle à l’égard de l’Eglise d’Ukraine. Lorsqu’en 2008 le patriarche Bartholomée est venu à Kiev où il a concélébré avec le défunt patriarche Alexis II son unique souhait était de contribuer au rétablissement de l’unité de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.
Il n’existe pour atteindre cet objectif qu’une seule voie, qu’une seule méthode : le retour des schismatiques au sein de l’Eglise orthodoxe dont le métropolite Vladimir est le primat.
En Italie la crise n’est pas seulement économique. Les sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO tombent de vétusté. Certains s’effondrent même comme cela été le cas avec une partie du mur à Pompéi en octobre 2011. Les autorités régionales ont un maigre choix : soit louer les sites historiques et culturels, soit tout simplement fermer les yeux. La parole à notre commentateur Sergueï Gouk.
De nombreux sites historiques – églises, monuments, ponts – risquent de s’effondrer. Le gouvernement qui s’applique à appliquer les mesures d’austérité budgétaire, alloue de moins en moins de moyens pour l’entretien des sites. Face au manque de financements, les régions acceptent tout ou presque. Les façades des églises, des cathédrales, des musées sont déjà « ornées » de panneaux publicitaires. L’opinion d’Alexandre Dukov, président du fonds russe Kultournoé Nasledié (Patrimoine culturel) : SUITE La voix de Russie
De nombreux sites historiques – églises, monuments, ponts – risquent de s’effondrer. Le gouvernement qui s’applique à appliquer les mesures d’austérité budgétaire, alloue de moins en moins de moyens pour l’entretien des sites. Face au manque de financements, les régions acceptent tout ou presque. Les façades des églises, des cathédrales, des musées sont déjà « ornées » de panneaux publicitaires. L’opinion d’Alexandre Dukov, président du fonds russe Kultournoé Nasledié (Patrimoine culturel) : SUITE La voix de Russie
La mission ecclésiale russe à Jérusalem est en prise à de graves difficultés. Les moniales du célèbre monastère orthodoxe Gorny dans la Ville Sainte ne sont pas réveillées par le tintement des cloches mais par les vacarmes du tram et des klaxons. La Direction des transports de Jérusalem a lancé la pose des rails d’une nouvelle ligne de tramway.
Ces terres, souvent nommées « Moscovie Hiérosolymitaine » étaient au début du XX siècle la propriété de l’Eglise orthodoxe russe. Mais les titres de propriété ayant été égarés encore avant la formation de l’Etat d’Israël (1948) les terrains par lesquels passera la nouvelle ligne de tram sont considérés comme lui appartenant par la municipalité de Jérusalem. Telle est la justification que donnent les fonctionnaires qui restent indifférents aux sollicitations de la Mission ecclésiale de déplacer le tracé de la ligne. La moniale Anne, secrétaire aux questions juridiques de la Mission, a dit : « Des lignes de tramway existent depuis longtemps dans la ville. Des rails avaient déjà été posés à proximité de la Mission
Ces terres, souvent nommées « Moscovie Hiérosolymitaine » étaient au début du XX siècle la propriété de l’Eglise orthodoxe russe. Mais les titres de propriété ayant été égarés encore avant la formation de l’Etat d’Israël (1948) les terrains par lesquels passera la nouvelle ligne de tram sont considérés comme lui appartenant par la municipalité de Jérusalem. Telle est la justification que donnent les fonctionnaires qui restent indifférents aux sollicitations de la Mission ecclésiale de déplacer le tracé de la ligne. La moniale Anne, secrétaire aux questions juridiques de la Mission, a dit : « Des lignes de tramway existent depuis longtemps dans la ville. Des rails avaient déjà été posés à proximité de la Mission
Du 15 au 21 juillet avec la bénédiction de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, des fidèles de la paroisse de Lisbonne (Eglise Orthodoxe Russe) ont fait un pèlerinage annuel «Sur le chemin de l’apôtre Jacques ».
La tradition chrétienne du pèlerinage à pied à Saint Jacques de Compostelle existe depuis le IX siècle, du début de la Reconquista. Depuis 2002 les chrétiens orthodoxes du Portugal participent à ce pèlerinage pédestre le plus important en Europe. C’est leur onzième pèlerinage. Des croyants russes et ukrainiens y ont également participé.
Le premier jour du pèlerinage, le dimanche 15 juillet l’higoumène Arsène (Sokolov) et le protopresbytre Alexandre Klassen, professeur du séminaire de théologie de Tomsk, ont célébré la Divine liturgie à l’église en l’honneur de Tous les Saints à Lisbonne.
La tradition chrétienne du pèlerinage à pied à Saint Jacques de Compostelle existe depuis le IX siècle, du début de la Reconquista. Depuis 2002 les chrétiens orthodoxes du Portugal participent à ce pèlerinage pédestre le plus important en Europe. C’est leur onzième pèlerinage. Des croyants russes et ukrainiens y ont également participé.
Le premier jour du pèlerinage, le dimanche 15 juillet l’higoumène Arsène (Sokolov) et le protopresbytre Alexandre Klassen, professeur du séminaire de théologie de Tomsk, ont célébré la Divine liturgie à l’église en l’honneur de Tous les Saints à Lisbonne.
C’est le mérite d’un certain nombre de théologiens du XXème siècle, et notamment ceux de l’Institut Saint-Serge, de nous avoir rappelé que l’Eglise se fonde essentiellement sur la liturgie eucharistique. Quand une assemblée (sens étymologique du mot « église ») se réunit pour célébrer l’eucharistie, ce n’est pas une partie de l’Eglise qui célèbre cette liturgie mais c’est toute l’Eglise qui est récapitulée dans cette eucharistie, toute l’Eglise des vivants et des morts et même de ses membres à venir. C’est le sens de l’épithète « catholique » qui qualifie l’Eglise. « Catholique » veut dire « selon le tout », non pas « universel », comme on veut souvent nous le faire entendre. L’Eglise est catholique, parce qu’en quelque endroit que se rassemblent les chrétiens (peu ou beaucoup), c’est toute l’Eglise qui est présente parmi eux.
Cette réalité nous montre que chaque liturgie célébrée par une assemblée de chrétiens est identique à toutes les autres célébrées partout dans le monde, dans le présent, le passé et l’avenir. Car si c’est toute l’Eglise qui célèbre en un lieu donné alors c’est la même Eglise, l’Eglise du Christ, s’étendant sur toute la terre, qui célèbre en tout lieu.
Cette réalité nous montre que chaque liturgie célébrée par une assemblée de chrétiens est identique à toutes les autres célébrées partout dans le monde, dans le présent, le passé et l’avenir. Car si c’est toute l’Eglise qui célèbre en un lieu donné alors c’est la même Eglise, l’Eglise du Christ, s’étendant sur toute la terre, qui célèbre en tout lieu.
André Zoubov, historien, professeur à l’Institut des relations internationales
...........................
La Russie commémore le 28 juillet le jour de son baptême. Les chercheurs ne sont pas jusqu’à présent parvenus à s’entendre quant à l’année, la date et le lieu de cet évènement. Nous ne savons pas avec précision où a été baptisé le prince Vladimir, à Kiev, Chersonèse ou Berestov, non loin de Kiev. Il est cependant évident que la christianisation de la « Rus » a déterminé pour l’essentiel l’avenir du pays. Les peuples scandinaves ainsi que les Hongrois reçoivent le baptême simultanément, c'est-à-dire vers la fin du X siècle. Adopter la foi chrétienne a été pour le prince Vladimir une décision pour ainsi dire naturelle. En effet, c’est Vladimir qui suggère à son cousin Olaf, canonisé par la suite, de faire baptiser la Suède ce qui se produit dans les cinq années suivantes.
Le prince Vladimir appartenait à la dynastie des Rurikides a commencé à gouverner Novgorod en 970. En 978 il s’empare du pouvoir à Kiev et en 988 il opte pour le christianisme en tant que religion d’Etat. Les chroniques nous donnent un portrait haut en couleurs du prince Vladimir. La christianisation a été pour lui une décision tout à fait personnelle et intime.
...........................
La Russie commémore le 28 juillet le jour de son baptême. Les chercheurs ne sont pas jusqu’à présent parvenus à s’entendre quant à l’année, la date et le lieu de cet évènement. Nous ne savons pas avec précision où a été baptisé le prince Vladimir, à Kiev, Chersonèse ou Berestov, non loin de Kiev. Il est cependant évident que la christianisation de la « Rus » a déterminé pour l’essentiel l’avenir du pays. Les peuples scandinaves ainsi que les Hongrois reçoivent le baptême simultanément, c'est-à-dire vers la fin du X siècle. Adopter la foi chrétienne a été pour le prince Vladimir une décision pour ainsi dire naturelle. En effet, c’est Vladimir qui suggère à son cousin Olaf, canonisé par la suite, de faire baptiser la Suède ce qui se produit dans les cinq années suivantes.
Le prince Vladimir appartenait à la dynastie des Rurikides a commencé à gouverner Novgorod en 970. En 978 il s’empare du pouvoir à Kiev et en 988 il opte pour le christianisme en tant que religion d’Etat. Les chroniques nous donnent un portrait haut en couleurs du prince Vladimir. La christianisation a été pour lui une décision tout à fait personnelle et intime.
The House of Romanov will be guided by the Russian Orthodox Church's position on the authenticity of the remains of the family of the last Russian tsar Nicholas II.
Patriarch Kirill of Moscow and All Russia told the Holy Synod in Kiev on Thursday that important information has arrived from New York, where the Russian Orthodox Church Outside of Russia is headquartered, connected with circumstances of the death of the imperial family. "I hope these circumstances will help shape our position, including on the so-called 'Yekaterinburg remains,'" the Russian Patriarch said.
Patriarch Kirill of Moscow and All Russia told the Holy Synod in Kiev on Thursday that important information has arrived from New York, where the Russian Orthodox Church Outside of Russia is headquartered, connected with circumstances of the death of the imperial family. "I hope these circumstances will help shape our position, including on the so-called 'Yekaterinburg remains,'" the Russian Patriarch said.
Suite à des travaux de rénovation non professionnels une fresque est littéralement rasée du mur de l’église Saint Serge
Oleg Chevtzov, « Izvestia » - Traduction Elena Tastevin
Un chef-d’œuvre de la peinture religieuse russe a été détruit dans la paroisse Saint-Serge à Paris (patriarcat de Constantinople). La pittoresque église Saint-Serge, rue de Crimée dans le 19ème arrondissement de la capitale est devenue victime de restaurateurs peu couteux mais incompétents.Le personnage de Maxime le Confesseur a été littéralement rasé du mur de l’église. Une telle économie de l’exarchat Russe même si son budget est de toute évidence modeste, aboutira, si elle se perpétuait, à la disparition d’œuvres uniques de l’art religieux russe.
Les « Izvestia » se sont adressés au protopresbytre Nicolas Ozoline, doyen de l’Institut de théologie Saint-Serge à Paris et professeur d’iconologie: « 7 m2 du crépi avec la peinture ont été cassés au burin. C’est certainement dommage que l’œuvre de Dimitri Semionovitch Stelletsky, illustre peintre et décorateur, soit pratiquement détruite par ignorance » -, a-t-il annoncé.
Oleg Chevtzov, « Izvestia » - Traduction Elena Tastevin
Un chef-d’œuvre de la peinture religieuse russe a été détruit dans la paroisse Saint-Serge à Paris (patriarcat de Constantinople). La pittoresque église Saint-Serge, rue de Crimée dans le 19ème arrondissement de la capitale est devenue victime de restaurateurs peu couteux mais incompétents.Le personnage de Maxime le Confesseur a été littéralement rasé du mur de l’église. Une telle économie de l’exarchat Russe même si son budget est de toute évidence modeste, aboutira, si elle se perpétuait, à la disparition d’œuvres uniques de l’art religieux russe.
Les « Izvestia » se sont adressés au protopresbytre Nicolas Ozoline, doyen de l’Institut de théologie Saint-Serge à Paris et professeur d’iconologie: « 7 m2 du crépi avec la peinture ont été cassés au burin. C’est certainement dommage que l’œuvre de Dimitri Semionovitch Stelletsky, illustre peintre et décorateur, soit pratiquement détruite par ignorance » -, a-t-il annoncé.
Avec ses 900 tombes où sont inscrits les plus grands noms de l'aristocratie slave qui fréquentait la capitale azuréenne au 19e siècle, le cimetière russe de Caucade est l'un des plus beaux de l'Hexagone. Mais l'association cultuelle niçoise ACOR qui le gère, a dû licencier le gardien pour des raisons financières. La nécropole n'est plus ouverte que le vendredi et le samedi.
L'association est en difficulté depuis qu'elle a perdu la propriété de la cathédrale russe au profit de la fédération de Russie. Le revenu des visites touristiques lui permettait d'encaisser 300 000 euros par an et de payer ses salariés.Lien Nice Matin
L'association est en difficulté depuis qu'elle a perdu la propriété de la cathédrale russe au profit de la fédération de Russie. Le revenu des visites touristiques lui permettait d'encaisser 300 000 euros par an et de payer ses salariés.Lien Nice Matin
Sondage
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones