Mardi 27 novembre, les communautés (paroisses et monastère) du canton de Vaud se sont constituées en association, préalable à la reconnaissance d’utilité publique par l’État. C’est le fruit de persévérantes négociations commencées il y a quinze ans. Avec la bénédiction des évêques diocésains, cette association regroupe les paroisses et monastère des églises orthodoxes russes (P.M. et EORHF), serbes et roumaine ; la paroisse orthodoxe grecque ayant pour l’instant un statut d’observateur. C’est la demande officielle de reconnaissance qu’enverra l’association à l’État qui ouvrira officiellement le processus devant aboutir à une loi spécifique réglant les relations mutuelles.
La Suisse étant une confédération de 26 États souverains (cantons), les relations de l’État avec les communautés religieuses sont donc de la compétence exclusive des cantons qui les définissent à leur guise par leur constitution, lois et règlements. Par conséquent les démarches visant à la reconnaissance sont donc à faire potentiellement 26 fois, d’où la difficulté de l’exercice ! C’est donc un moment historique pour les orthodoxes, car l’État de Vaud fait œuvre de pionnier en la matière en ouvrant la possibilité de reconnaissance à d’autres communautés religieuses que les seules églises réformée, catholique et la communauté israélite. Le processus a aussi été amorcé dans le canton de Zurich.
Cette reconnaissance ouvre des perspectives non négligeables en matière d’aumônerie dans le hôpitaux et prisons, en matière de gestion de problèmes comme l’immigration et la prise en compte plus générale de la réalité religieuse actuelle. Surtout, c’est une occasion magnifique pour les communautés orthodoxes de collaborer et de travailler ensemble pour le bien commun et la présence orthodoxe au cœur de la société.
La Suisse étant une confédération de 26 États souverains (cantons), les relations de l’État avec les communautés religieuses sont donc de la compétence exclusive des cantons qui les définissent à leur guise par leur constitution, lois et règlements. Par conséquent les démarches visant à la reconnaissance sont donc à faire potentiellement 26 fois, d’où la difficulté de l’exercice ! C’est donc un moment historique pour les orthodoxes, car l’État de Vaud fait œuvre de pionnier en la matière en ouvrant la possibilité de reconnaissance à d’autres communautés religieuses que les seules églises réformée, catholique et la communauté israélite. Le processus a aussi été amorcé dans le canton de Zurich.
Cette reconnaissance ouvre des perspectives non négligeables en matière d’aumônerie dans le hôpitaux et prisons, en matière de gestion de problèmes comme l’immigration et la prise en compte plus générale de la réalité religieuse actuelle. Surtout, c’est une occasion magnifique pour les communautés orthodoxes de collaborer et de travailler ensemble pour le bien commun et la présence orthodoxe au cœur de la société.