Dans un entretien à la BBC russe, Rowan Williams, archevêque de Canterbury, a avoué que, dans sa jeunesse, il avait souhaité devenir orthodoxe: "J'y pensais sérieusement quand j'étais jeune. Mais je sentais qu'un tel geste comporterait également un danger. A vrai dire, je voulais surtout devenir russe. Mais j'aurais eu du mal, étant né au pays des Galles. Ainsi, on pourrait dire que c'était une tentative de me comprendre et de me découvrir moi-même".
R. Williams a raconté que l'amour de la culture russe est né en lui après avoir vu les films d'Eisenstein "Ivan le Terrible" et "Alexandre Nevski". C'est surtout Dostoïevski qui l'a beaucoup inspiré. R. Williams est d'ailleur auteur d'un livre sur Dostoïevski. "A deux reprises, Dostoïevski nous a dépeint le monde qui rejette les valeurs fondamentales et où règne la volonté de l'homme. La volonté de l'homme est une chose étrange et sauvage. Si elle ne reconnaît personne au dessus d'elle et n'aime rien d'autre qu'elle-même, elle devient une véritable force de destruction".
Rowan Williams a souligné également son profond intérêt pour les philosophes et les théologiens russes du début du XX siècle, notamment Paul Florensky, Vladimir Lossky et Serge Boulgakov. "Je reviens régulièrement vers Boulgakov, je relis toujours Lossky", a dit R. Williams, ajoutant qu'il prépare actuellement une étude sur Paul Florensky.
Source: Interfax
R. Williams a raconté que l'amour de la culture russe est né en lui après avoir vu les films d'Eisenstein "Ivan le Terrible" et "Alexandre Nevski". C'est surtout Dostoïevski qui l'a beaucoup inspiré. R. Williams est d'ailleur auteur d'un livre sur Dostoïevski. "A deux reprises, Dostoïevski nous a dépeint le monde qui rejette les valeurs fondamentales et où règne la volonté de l'homme. La volonté de l'homme est une chose étrange et sauvage. Si elle ne reconnaît personne au dessus d'elle et n'aime rien d'autre qu'elle-même, elle devient une véritable force de destruction".
Rowan Williams a souligné également son profond intérêt pour les philosophes et les théologiens russes du début du XX siècle, notamment Paul Florensky, Vladimir Lossky et Serge Boulgakov. "Je reviens régulièrement vers Boulgakov, je relis toujours Lossky", a dit R. Williams, ajoutant qu'il prépare actuellement une étude sur Paul Florensky.
Source: Interfax