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Chronique du diocèse
Diocèse de Chersonèse
Dans un entretien à la chaîne de télévision orthodoxe "Soyouz", l'archiprêtre Vsévolod Tchapline, vice-président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, s'est longuement penché sur l'état actuel des rapports entre les Églises orthodoxes. Il a appelé le patriarcat de Constantinople à renoncer à des prétentions universalistes et à engager un dialogue plus fraternel et équilibré.
"Lorsque les problèmes ont apparu en Estonie, le patriarcat de Constantinople, sans consulter les autres orthodoxes, y a créé une structure parallèle à l'Église autonome existante. Les frères n'agissent pas ainsi", a souligné le père V. Tchapline. Selon lui, pour que le monde orthodoxe puisse vraiment être uni, "il faut apprendre à être prévenants, polis, sincères les uns avec les autres. Quand il existe des visions différentes de l'avenir de l'Église, des traditions et des opinions diverses, il faut savoir s'écouter et se respecter mutuellement". "Ce n'est qu'ainsi, grâce au dialogue fraternel permanent, que nos Églises pourront vraiment renforcer l'unité à laquelle le Seigneur nous a appelés".
Revenant au problème estonien, le père Vsévolod considère qu' "il est profondément injuste de profiter des circonstances politiques pour essayer de couper les fidèles de leur Église maternelle. L'histoire se moquera de ceux des ecclésiastiques qui cherchent à tirer des bénéfices des changements politiques aux dépens de leurs frères et sœurs, en les humiliant et bafouant leurs droits. Je crois que l'Église russe n'agira jamais de la façon dont nos frères du patriarcat de Constantinople agissent".
Le père Tchapline a rappelé que, malgré de nombreuses pressions et demandes, le patriarcat de Moscou refuse d'éteindre sa juridiction sur les orthodoxes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie: "La question de la pastorale auprès des fidèles en Ossétie du Sud et en Abkhazie ne peut être résolue que par un dialogue direct entre les Églises orthodoxes de Russie et de Géorgie".
"Lorsque les problèmes ont apparu en Estonie, le patriarcat de Constantinople, sans consulter les autres orthodoxes, y a créé une structure parallèle à l'Église autonome existante. Les frères n'agissent pas ainsi", a souligné le père V. Tchapline. Selon lui, pour que le monde orthodoxe puisse vraiment être uni, "il faut apprendre à être prévenants, polis, sincères les uns avec les autres. Quand il existe des visions différentes de l'avenir de l'Église, des traditions et des opinions diverses, il faut savoir s'écouter et se respecter mutuellement". "Ce n'est qu'ainsi, grâce au dialogue fraternel permanent, que nos Églises pourront vraiment renforcer l'unité à laquelle le Seigneur nous a appelés".
Revenant au problème estonien, le père Vsévolod considère qu' "il est profondément injuste de profiter des circonstances politiques pour essayer de couper les fidèles de leur Église maternelle. L'histoire se moquera de ceux des ecclésiastiques qui cherchent à tirer des bénéfices des changements politiques aux dépens de leurs frères et sœurs, en les humiliant et bafouant leurs droits. Je crois que l'Église russe n'agira jamais de la façon dont nos frères du patriarcat de Constantinople agissent".
Le père Tchapline a rappelé que, malgré de nombreuses pressions et demandes, le patriarcat de Moscou refuse d'éteindre sa juridiction sur les orthodoxes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie: "La question de la pastorale auprès des fidèles en Ossétie du Sud et en Abkhazie ne peut être résolue que par un dialogue direct entre les Églises orthodoxes de Russie et de Géorgie".
Rome - Moscou : la rencontre. Émission Spéciale sur KTO TV