A l'occasion du cinquième anniversaire des événements tragiques au Kosovo et Métochie, le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a adressé un message à Lluís Maria de Puig, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, et à Koïchiro Matsuura, directeur général de l'UNESCO. En mars 2004, les pogroms contre les Serbes de la part des nationalistes albanais avaient contraint des milliers de personnes à l'exil, privé de vie de nombreuses autres et causé la destruction d'un grand nombre de monastères et églises de cette région historique de la Serbie.
"Des actes barbares ont été perpétrés au centre de l'Europe contemporaine. Les plaies n'en sont toujours pas guéries, écrit le patriarche Cyrille. Les Serbes n'ont toujours pas la possibilité de revenir sur leurs terres et dans leurs foyers. Des monuments d'architecture religieuse d'une immense valeur sont toujours en ruines, dont certains font partie du patrimoine mondial de l'UNESCO."
Le primat de l'Église orthodoxe russe déplore dans sa lettre le fait que "les institutions internationales se sont trouvé incapables de protéger ce patrimoine, faire le nécessaire pour restaurer les sanctuaires détruits et permettre aux familles serbes de regagner leurs maisons. La proclamation unilatérale de l'indépendance de la région du Kosovo n'a pas amélioré la situation, mais au contraire a mis fin aux processus positifs."
Le patriarche Cyrille redoute que la situation du Kosovo ne donne lieu "à des doutes quant à l'efficacité des organisations internationales dans la défense des minorités ethniques et de leur patrimoine".
"L'Église orthodoxe russe craint que la direction prise par l'administration du Kosovo et Métochie et la position passive des forces internationales ne conduise en fin de compte à la disparition de la population orthodoxe dans cette région." Le patriarche demande dans sa lettre au président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à "soutenir les malheureuses victimes et faire tout le nécessaire pour rétablir la justice et rendre l'espoir à la population de la région serbe du Kosovo".
Dans sa lettre au directeur général de l'UNESCO, le patriarche exprime la reconnaissance de l'Église orthodoxe à l'UNESCO pour les efforts de cette organisation dans la restauration des monastères et des églises orthodoxes au Kosovo.
"Des actes barbares ont été perpétrés au centre de l'Europe contemporaine. Les plaies n'en sont toujours pas guéries, écrit le patriarche Cyrille. Les Serbes n'ont toujours pas la possibilité de revenir sur leurs terres et dans leurs foyers. Des monuments d'architecture religieuse d'une immense valeur sont toujours en ruines, dont certains font partie du patrimoine mondial de l'UNESCO."
Le primat de l'Église orthodoxe russe déplore dans sa lettre le fait que "les institutions internationales se sont trouvé incapables de protéger ce patrimoine, faire le nécessaire pour restaurer les sanctuaires détruits et permettre aux familles serbes de regagner leurs maisons. La proclamation unilatérale de l'indépendance de la région du Kosovo n'a pas amélioré la situation, mais au contraire a mis fin aux processus positifs."
Le patriarche Cyrille redoute que la situation du Kosovo ne donne lieu "à des doutes quant à l'efficacité des organisations internationales dans la défense des minorités ethniques et de leur patrimoine".
"L'Église orthodoxe russe craint que la direction prise par l'administration du Kosovo et Métochie et la position passive des forces internationales ne conduise en fin de compte à la disparition de la population orthodoxe dans cette région." Le patriarche demande dans sa lettre au président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à "soutenir les malheureuses victimes et faire tout le nécessaire pour rétablir la justice et rendre l'espoir à la population de la région serbe du Kosovo".
Dans sa lettre au directeur général de l'UNESCO, le patriarche exprime la reconnaissance de l'Église orthodoxe à l'UNESCO pour les efforts de cette organisation dans la restauration des monastères et des églises orthodoxes au Kosovo.