Le vendredi 27 juin, le concile épiscopal de l'Eglise orthodoxe russe a publié une déclaration au sujet de l'activité de l'évêque Diomède d'Anadyr et de Tchoukotka. Au cours des deux dernières années, cet évêque avait publié plusieurs déclarations adressées "à l'ensemble de l'Eglise orthodoxe russe" où il dénonçait le dialogue que le patriarcat de Moscou mène avec les autres Eglises chrétiennes, avec les représentants d'autres religions. Il condamanait également le régime démocratique de la Russie contemporaine et appelait au retour de la monarchie. Mgr Diomède exhortait les chrétiens à refuser le passeport russe, lui préférant l'ancien passeport soviétique, et à renoncer à l'usage des téléphones portables, des cartes bancaires et de tout ce qui peut provoquer "le contrôle total des autorités sur la personne humaine".
Mgr Diomède s'en est vivement pris au patriarche Alexis pour sa prière à la cathédrale Notre-Dame de Paris le 3 octobre 2007, l'accusant d'hérésie et de désobéissance aux canons de l'Eglise. Il a condamné également le sommet interreligieux qui s'était tenu à Moscou en juillet 2006. L'évêque de Tchoukotka exigeait le départ de l'Eglise orthodoxe russe du Conseil oecuménique des Eglises et la suppression du département des relations extérieures.
Le concile des évêques de l'Eglise russe a examiné le rapport présenté par la commission théologique synodale au sujet des déclarations de Mgr Diomède et a décidé de le "déposer du rang épiscopal pour les actes anticanoniques, pour la calomnie et le mensonge à l'égard de la hiérarchie ecclésiale et pour l'incitation au schisme". Cependant, le concile a donné à Mgr Diomède la possibilité de faire amende honorable: la décision conciliaire n'entrera en vigueur que si l'évêque ne se présente pas à la prochaine réunion du Saint-Synode avec des explications.
Les évêques ont regretté l'absence non justifiée de Mgr Diomède du travail du concile. "Après l'étude de tous les documents, témoignages et circonstances, le concile considère que la faute la plus grave de l'évêque Diomède est d'avoir cultivé par ses messages et ses déclarations l'esprit de division dans l'Eglise, en nuisant à l'unité prescrite par le Seigneur lui-même (Jn 17, 21)".
Mgr Diomède s'en est vivement pris au patriarche Alexis pour sa prière à la cathédrale Notre-Dame de Paris le 3 octobre 2007, l'accusant d'hérésie et de désobéissance aux canons de l'Eglise. Il a condamné également le sommet interreligieux qui s'était tenu à Moscou en juillet 2006. L'évêque de Tchoukotka exigeait le départ de l'Eglise orthodoxe russe du Conseil oecuménique des Eglises et la suppression du département des relations extérieures.
Le concile des évêques de l'Eglise russe a examiné le rapport présenté par la commission théologique synodale au sujet des déclarations de Mgr Diomède et a décidé de le "déposer du rang épiscopal pour les actes anticanoniques, pour la calomnie et le mensonge à l'égard de la hiérarchie ecclésiale et pour l'incitation au schisme". Cependant, le concile a donné à Mgr Diomède la possibilité de faire amende honorable: la décision conciliaire n'entrera en vigueur que si l'évêque ne se présente pas à la prochaine réunion du Saint-Synode avec des explications.
Les évêques ont regretté l'absence non justifiée de Mgr Diomède du travail du concile. "Après l'étude de tous les documents, témoignages et circonstances, le concile considère que la faute la plus grave de l'évêque Diomède est d'avoir cultivé par ses messages et ses déclarations l'esprit de division dans l'Eglise, en nuisant à l'unité prescrite par le Seigneur lui-même (Jn 17, 21)".