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Chronique du diocèse
Diocèse de Chersonèse
A l'occasion du 30e anniversaire de la mort du métropolite Nicodème (Rotov) de Leningrad et de Novgorod, un des plus illustres évêques russes du XXe siècle, un colloque a eu lieu à l'académie de théologie de Saint-Pétersbourg le 4 septembre 2008. Il a réuni de nombreux disciples de Mgr Nicodème, dont les métropolites Juvénal de Kroutisty et de Kolomna, Vladimir de Saint-Pétersbourg et Cyrille de Smolensk et de Kaliningrad. Le colloque était organisé conjointement par le diocèse de Saint-Pétersbourg et le département des relations extérieures du patriarcat de Moscou que Mgr Nicodème a présidés.
Un message a été adressé aux participants du colloque par le patriarche Alexis de Moscou et de toute la Russie. Le primat de l'Eglise orthodoxe russe y a souligné le rôle immense que Mgr Nicodème a joué dans la vie de l'orthodoxie russe pendant la terrible époque des persécutions soviétiques. "Comme président du département des relations extérieures et de la commission synodale pour l'unité des chrétiens, le métropolite Nicodème a obtenu un approfondissement remarquable des relations entre les Eglises chrétiennes, a affirmé le patriarche Alexis. La sauvegarde du monachisme russe au Mont-Athos a été son mérite personnel. Il a doté d'un dynamisme créatif les rapports de l'Eglise orthodoxe russe avec les confessions chrétiennes et les autres religions. Dans ses échanges avec leurs représentants, il faisait toujours preuve à la fois d'ouverture au dialogue et de fidélité à la tradition orthodoxe. Les relations internationales qu'il a tissées ont permis d'attirer l'attention des croyants du monde entier aux persécutions contre l'Eglise dans l'Union soviétique. Cela a permis à notre Eglise en grande partie à survivre pendant cette époque douloureuse."
A son tour, le métropolite Juvénal de Kroutitsy, un des plus anciens disciples de Mgr Nicodème, a rappelé l'amour de son maître pour la liturgie et son dévouement au ministère ecclésial: "Il est toujours allé là où l'Eglise l'envoyait, que ce soit dans une modeste paroisse ou à une chaire épiscopale". Mgr Juvénal a souligné que le métropolite Nicodème se souciait peu de sa propre réputation, la sacrifiant au service de l'Eglise. Il a rappelé les paroles que Nicodème aimait prononcer: "Que mon nom soit perdu pour l'histoire, pourvu que l'Eglise vive".
Le métropolite Cyrille de Smolensk insista, à son tour, sur les oeuvres et les entreprises "titaniques" que Mgr Nicodème avait entreprises pendant sa brève vie. "Les proches du métropolite connaissaient son amour pour la beauté, l'ordre et la richesse de la liturgie de l'Eglise, sa foi simple et pure qui pouvait même sembler enfantine".
Une liturgie funèbre et un office des défunts sur la tombre du métropolite Nicodème seront célébrés le 5 septembre à la laure Saint-Alexandre-Nevski à Saint-Pétersbourg.
Un message a été adressé aux participants du colloque par le patriarche Alexis de Moscou et de toute la Russie. Le primat de l'Eglise orthodoxe russe y a souligné le rôle immense que Mgr Nicodème a joué dans la vie de l'orthodoxie russe pendant la terrible époque des persécutions soviétiques. "Comme président du département des relations extérieures et de la commission synodale pour l'unité des chrétiens, le métropolite Nicodème a obtenu un approfondissement remarquable des relations entre les Eglises chrétiennes, a affirmé le patriarche Alexis. La sauvegarde du monachisme russe au Mont-Athos a été son mérite personnel. Il a doté d'un dynamisme créatif les rapports de l'Eglise orthodoxe russe avec les confessions chrétiennes et les autres religions. Dans ses échanges avec leurs représentants, il faisait toujours preuve à la fois d'ouverture au dialogue et de fidélité à la tradition orthodoxe. Les relations internationales qu'il a tissées ont permis d'attirer l'attention des croyants du monde entier aux persécutions contre l'Eglise dans l'Union soviétique. Cela a permis à notre Eglise en grande partie à survivre pendant cette époque douloureuse."
A son tour, le métropolite Juvénal de Kroutitsy, un des plus anciens disciples de Mgr Nicodème, a rappelé l'amour de son maître pour la liturgie et son dévouement au ministère ecclésial: "Il est toujours allé là où l'Eglise l'envoyait, que ce soit dans une modeste paroisse ou à une chaire épiscopale". Mgr Juvénal a souligné que le métropolite Nicodème se souciait peu de sa propre réputation, la sacrifiant au service de l'Eglise. Il a rappelé les paroles que Nicodème aimait prononcer: "Que mon nom soit perdu pour l'histoire, pourvu que l'Eglise vive".
Le métropolite Cyrille de Smolensk insista, à son tour, sur les oeuvres et les entreprises "titaniques" que Mgr Nicodème avait entreprises pendant sa brève vie. "Les proches du métropolite connaissaient son amour pour la beauté, l'ordre et la richesse de la liturgie de l'Eglise, sa foi simple et pure qui pouvait même sembler enfantine".
Une liturgie funèbre et un office des défunts sur la tombre du métropolite Nicodème seront célébrés le 5 septembre à la laure Saint-Alexandre-Nevski à Saint-Pétersbourg.
Le Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe russe s'est réuni en première session de l'hiver