Plateforme libre de discussion
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Troisième dimanche de Carême, semaine de la Sainte Croix comprend un rituel spécifique de vénération de la Croix qui prépare les fidèles à la commémoration de la Crucifixion et à la Résurrection du Seigneur.
Extrait de : Archevêque Basile ( Krivochéine)
« L’œuvre salvatrice du Christ sur la croix et dans la résurrection »
Dieu, l’homme, l’Eglise. Lecture des Pères
Nous devons tout d’abord souligner que, pour la conscience théologique ecclésiale orthodoxe, toute l’œuvre du Christ, en particulier sa crucifixion sur la croix et sa mort rédemptrice, est un mystère insondable et inexprimable, son sens et sa portée ne peuvent être exprimés complètement et avec exactitude dans le langage des notions humaines sans risque d’être déformés ou réduits.
Pour la raison humaine non éclairée par la grâce, la croix du Seigneur restera toujours quelque chose d’inacceptable et d’abject, alors que pour nous, croyants, elle est une « puissance invincible, indestructible et divine » (grandes complies) (1) . Comme l’écrit l’apôtre Paul : « Les Juifs demandent des signes et les Grecs recherchent la sagesse, mais nous, nous prêchons un Christ crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, il est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Co 1, 22-24).
Extrait de : Archevêque Basile ( Krivochéine)
« L’œuvre salvatrice du Christ sur la croix et dans la résurrection »
Dieu, l’homme, l’Eglise. Lecture des Pères
Nous devons tout d’abord souligner que, pour la conscience théologique ecclésiale orthodoxe, toute l’œuvre du Christ, en particulier sa crucifixion sur la croix et sa mort rédemptrice, est un mystère insondable et inexprimable, son sens et sa portée ne peuvent être exprimés complètement et avec exactitude dans le langage des notions humaines sans risque d’être déformés ou réduits.
Pour la raison humaine non éclairée par la grâce, la croix du Seigneur restera toujours quelque chose d’inacceptable et d’abject, alors que pour nous, croyants, elle est une « puissance invincible, indestructible et divine » (grandes complies) (1) . Comme l’écrit l’apôtre Paul : « Les Juifs demandent des signes et les Grecs recherchent la sagesse, mais nous, nous prêchons un Christ crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, il est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Co 1, 22-24).
Rédigé par Prêtre Serge MODEL le 27 Mars 2022 à 22:04
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2 commentaires
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Prêtre et théologien, missionnaire de l'orthodoxie et défenseur de l'icône, Nicolas Ozoline a tout donné à l'Evangile et à l'Eglise. La maladie neurologique qui le frappe l'oblige à vivre dans une résidence spécialisée forcément onéreuse. L'urgence immédiate est de trouver 3000 (trois mille) euros qui manquent aujourd'hui afin de l'y maintenir. Cette collecte doit être réunie dans les jours qui viennent. Merci par avance de votre don, même modeste, qui sera intégralement versé au fait que le Père Nicolas puisse continuer à bénéficier du soin qui est lui est indispensable.
Lilya et Jean Colosimo : cette cagnotte >>> ICI
Aussi Lien >>> Sobor et en russe
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Martyre grecque du IVe siècle, elle fut brûlée vive avec d'autres chrétiens dans leur église, en plein culte par un roi goth encore païen. Elle reste honorée par les Grecs et les Russes. Sainte Larissa, l'une d'un groupe de martyrs en Crimée au IVe siècle.
C’est très récemment que Larissa fait son apparition dans nos calendriers. Elle ne figure pas au martyrologe romain, mais est honorée par les Eglises grecque et russe.
Elle fait partie du groupe des vingt-six martyrs goths de Crimée. Ils furent brûlés vifs, en 370, par le roi goth Athanaric, à l’époque où leur peuple occupait la Roumanie. Pendant quatre ans, les chrétiens ont été violemment persécutés, surtout en Dacie, par ce chef arien qui, réfugié en Transylvanie, sera battu par les Huns.
Larissa et ses compagnons ont subi leur martyre dans la tente qui leur servait d’église, car ils étaient nomades. On connaît quelques noms : Larissa, Anna, Alla, Monco, Mamica, Uirko, Animaïda pour les femmes, et pour les hommes : Hiscoes, Souerilas…
Bathuse et Véréka étaient prêtres. Le martyrologe orthodoxe célèbre à ce jour «les vingt-six martyrs goths et un autre martyr dont le nom est connu de Dieu seul.»
C’est très récemment que Larissa fait son apparition dans nos calendriers. Elle ne figure pas au martyrologe romain, mais est honorée par les Eglises grecque et russe.
Elle fait partie du groupe des vingt-six martyrs goths de Crimée. Ils furent brûlés vifs, en 370, par le roi goth Athanaric, à l’époque où leur peuple occupait la Roumanie. Pendant quatre ans, les chrétiens ont été violemment persécutés, surtout en Dacie, par ce chef arien qui, réfugié en Transylvanie, sera battu par les Huns.
Larissa et ses compagnons ont subi leur martyre dans la tente qui leur servait d’église, car ils étaient nomades. On connaît quelques noms : Larissa, Anna, Alla, Monco, Mamica, Uirko, Animaïda pour les femmes, et pour les hommes : Hiscoes, Souerilas…
Bathuse et Véréka étaient prêtres. Le martyrologe orthodoxe célèbre à ce jour «les vingt-six martyrs goths et un autre martyr dont le nom est connu de Dieu seul.»
Parmi mes co-déportés (en 1957-1961) beaucoup d’Ukrainiens ayant combattu dans les formations patriotiques, ils se souvenaient du « Holodomor » (famine initiée par les soviets en 1932-1933). C’étaient des hommes résolus, croyants. Souvent ils se réunissaient le soir pour chanter des prières et des psaumes. Il sera difficile de les mater. L’agitprop ne servira à rien. Nikita Krivocheine
"La question ukrainienne est l'une des questions les plus dangereuses de notre avenir, elle peut nous porter un coup sanglant au moment même de la libération, et les esprits des deux côtés y sont mal préparés ", a écrit Alexandre Soljenitsyne.
Je ressens constamment le poids de cette question sur moi-même, à bien des égards par origine. Du fond de mon cœur, je souhaite le bonheur aux Ukrainiens et je voudrais que nous résolvions correctement la question maudite ensemble et non dans l'inimitié, je voudrais apporter la réconciliation à cette dangereuse scission..
Et aussi : j'étais ami avec des Ukrainiens de l'Ouest dans le camp spécial d'Ekibastuz, où nous nous sommes rebellés ensemble, je connais leur intransigeance, et je respecte la façon dont cela s'est exprimé là-bas, avec courage. Dans une alliance contre le régime soviétique - là, je n'ai senti aucun fossé entre nous. Je pense que beaucoup de mes camarades de camp se trouvent encore en Ukraine et qu’ils faciliteront le dialogue à venir. Il ne sera pas non plus facile de communiquer avec les Russes.
"La question ukrainienne est l'une des questions les plus dangereuses de notre avenir, elle peut nous porter un coup sanglant au moment même de la libération, et les esprits des deux côtés y sont mal préparés ", a écrit Alexandre Soljenitsyne.
Je ressens constamment le poids de cette question sur moi-même, à bien des égards par origine. Du fond de mon cœur, je souhaite le bonheur aux Ukrainiens et je voudrais que nous résolvions correctement la question maudite ensemble et non dans l'inimitié, je voudrais apporter la réconciliation à cette dangereuse scission..
Et aussi : j'étais ami avec des Ukrainiens de l'Ouest dans le camp spécial d'Ekibastuz, où nous nous sommes rebellés ensemble, je connais leur intransigeance, et je respecte la façon dont cela s'est exprimé là-bas, avec courage. Dans une alliance contre le régime soviétique - là, je n'ai senti aucun fossé entre nous. Je pense que beaucoup de mes camarades de camp se trouvent encore en Ukraine et qu’ils faciliteront le dialogue à venir. Il ne sera pas non plus facile de communiquer avec les Russes.
Николай Александрович Бердяев родился (6 (18) марта 1874) скончался ( - 24 марта 1948), русский религиозный и политический философ.
Nikolaï Aleksandrovitch Berdiaev né le 6 mars 1874 (18 mars 1874 dans le calendrier grégorien) à Kiev (Empire russe), et décédé le 24 mars 1948 à Clamart (France), est un philosophe chrétien russe de langues russe et française.
Le 24 mars 1948, assis à son bureau de son domicile, rendait l’âme l’un des plus célèbres représentants de la pensée philosophique russe du XXe siècle:Nicolas Alexandrovitch Berdiaev (1874-1948).
Depuis cette date, les fidèles de l’exarchat d’Europe occidentale (aujourd’hui diocèse de Chersonèse) l’Église orthodoxe russe prennent soin non seulement de la « maison Berdiaev », de sa tombe au cimetière de Clamart, de sa bibliothèque et du musée créé en son honneur, ils prient aussi pour le repos de l’âme de cet éminent enfant de Russie et contribuent autant que faire se peut au rayonnement, en France et à l’étranger, de la pensée berdiaévienne (que le philosophe appelait « philosophie de l’esprit »).
Nikolaï Aleksandrovitch Berdiaev né le 6 mars 1874 (18 mars 1874 dans le calendrier grégorien) à Kiev (Empire russe), et décédé le 24 mars 1948 à Clamart (France), est un philosophe chrétien russe de langues russe et française.
Le 24 mars 1948, assis à son bureau de son domicile, rendait l’âme l’un des plus célèbres représentants de la pensée philosophique russe du XXe siècle:Nicolas Alexandrovitch Berdiaev (1874-1948).
Depuis cette date, les fidèles de l’exarchat d’Europe occidentale (aujourd’hui diocèse de Chersonèse) l’Église orthodoxe russe prennent soin non seulement de la « maison Berdiaev », de sa tombe au cimetière de Clamart, de sa bibliothèque et du musée créé en son honneur, ils prient aussi pour le repos de l’âme de cet éminent enfant de Russie et contribuent autant que faire se peut au rayonnement, en France et à l’étranger, de la pensée berdiaévienne (que le philosophe appelait « philosophie de l’esprit »).
Cette publication ne reflète pas nécessairement la vision de P.O. Elle présente un intérêt certain.
Le « tournant impérial » du patriarche Cyrille et ses sermons sur l'Ukraine divisent l'Église orthodoxe russe. Et ça ne fera qu'empirer.
Les diocèses de l'Église orthodoxe ukrainienne (EOU) du patriarcat de Moscou, les uns après les autres, cessent de commémorer le patriarche Cyrille lors des offices, et certains clercs de l'EOU réclament déjà l'autonomie. C'est une réaction aux sermons du primat de l'Église orthodoxe russe qui a, en fait, soutenu la guerre, la qualifiant de "lutte métaphysique". La position du Patriarcat de Moscou, bien sûr, est également condamnée dans d'autres paroisses et diocèses étrangers de l'Église orthodoxe russe.
L'envoyé spécial de « Medouza », Andrey Pertsev, raconte comment le Patriarcat de Moscou qui soutenait le Kremlin pourrait perdre beaucoup à la suite du "tour impérial" du patriarche Cyrille.
Le Dimanche du Pardon, le 6 mars 2022, le responsable de l'Église orthodoxe russe, le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, a prononcé un sermon dans la cathédrale du Christ Sauveur. A cette époque, l'invasion de l'Ukraine par la Russie (ce pays fait partie du territoire canonique de l'Eglise orthodoxe russe) a duré près de deux semaines. Le sermon était la première déclaration claire du primat de l'Église orthodoxe russe sur la guerre.
Le « tournant impérial » du patriarche Cyrille et ses sermons sur l'Ukraine divisent l'Église orthodoxe russe. Et ça ne fera qu'empirer.
Les diocèses de l'Église orthodoxe ukrainienne (EOU) du patriarcat de Moscou, les uns après les autres, cessent de commémorer le patriarche Cyrille lors des offices, et certains clercs de l'EOU réclament déjà l'autonomie. C'est une réaction aux sermons du primat de l'Église orthodoxe russe qui a, en fait, soutenu la guerre, la qualifiant de "lutte métaphysique". La position du Patriarcat de Moscou, bien sûr, est également condamnée dans d'autres paroisses et diocèses étrangers de l'Église orthodoxe russe.
L'envoyé spécial de « Medouza », Andrey Pertsev, raconte comment le Patriarcat de Moscou qui soutenait le Kremlin pourrait perdre beaucoup à la suite du "tour impérial" du patriarche Cyrille.
Le Dimanche du Pardon, le 6 mars 2022, le responsable de l'Église orthodoxe russe, le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, a prononcé un sermon dans la cathédrale du Christ Sauveur. A cette époque, l'invasion de l'Ukraine par la Russie (ce pays fait partie du territoire canonique de l'Eglise orthodoxe russe) a duré près de deux semaines. Le sermon était la première déclaration claire du primat de l'Église orthodoxe russe sur la guerre.
Cette publication ne reflète pas nécessairement la vision de P.O.
L'envoyé spécial de « Medouza », Andrey Pertsev, raconte comment le Patriarcat de Moscou qui soutenait le Kremlin pourrait perdre beaucoup à la suite du "tour impérial" du patriarche Cyrille.
***
"Se séparer de l'Église impériale"
Les érudits sont convaincus que les hiérarques de l'Église orthodoxe d’Ukraine sont guidés non seulement par leur propre vision lorsqu'ils critiquent l'Église orthodoxe russe, mais qu’ils veulent satisfaire leurs paroissiens . Serge Tchapnine note que l'EOU est la plus nombreuse communauté religieuse d'Ukraine.
« Une question se pose : si des orthodoxes tuent des orthodoxes et que le patriarche se tait, alors quel genre de patriarche est-ce ? dit Tchapnine : "Lorsque le primat de l'Eglise n'a pas pu appeler une guerre une guerre, une agression une agression, pour défendre son troupeau face aux autorités qui ont déclenché la guerre, il est impossible de restaurer le respect envers un tel patriarche, c'est une honte."
Selon l’historien de l'église Nicolas Mitrokhine, les paroissiens de l'EOU "ont perçu de manière extrêmement négative la position quasi neutre du patriarcat au cours de la première semaine du conflit". "Et après de tels sermons du patriarche, il est devenu clair qu'il n'y avait rien de quoi discuter avec lui", ajoute Mitrokhine
L'envoyé spécial de « Medouza », Andrey Pertsev, raconte comment le Patriarcat de Moscou qui soutenait le Kremlin pourrait perdre beaucoup à la suite du "tour impérial" du patriarche Cyrille.
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"Se séparer de l'Église impériale"
Les érudits sont convaincus que les hiérarques de l'Église orthodoxe d’Ukraine sont guidés non seulement par leur propre vision lorsqu'ils critiquent l'Église orthodoxe russe, mais qu’ils veulent satisfaire leurs paroissiens . Serge Tchapnine note que l'EOU est la plus nombreuse communauté religieuse d'Ukraine.
« Une question se pose : si des orthodoxes tuent des orthodoxes et que le patriarche se tait, alors quel genre de patriarche est-ce ? dit Tchapnine : "Lorsque le primat de l'Eglise n'a pas pu appeler une guerre une guerre, une agression une agression, pour défendre son troupeau face aux autorités qui ont déclenché la guerre, il est impossible de restaurer le respect envers un tel patriarche, c'est une honte."
Selon l’historien de l'église Nicolas Mitrokhine, les paroissiens de l'EOU "ont perçu de manière extrêmement négative la position quasi neutre du patriarcat au cours de la première semaine du conflit". "Et après de tels sermons du patriarche, il est devenu clair qu'il n'y avait rien de quoi discuter avec lui", ajoute Mitrokhine
L'Église orthodoxe russe envisage la possibilité de modifier la date et le format du Concile des évêques prévu pour mai de cette année.
"La Concile était prévu pour novembre, mais en raison de la grave situation épidémique, il a été reporté. Maintenant, d'autres difficultés sont apparues : il est très probable que de nombreux évêques ne pourront pas venir à Moscou en raison des restrictions de transport. Nous suivons la situation et au bon moment, nous prendrons une décision sur la manière dont nous tiendrons le Concile des évêques et quand le tenir », a déclaré le métropolite Hilarion, responsable du Département synodal sur la chaîne de télévision Rossiya-24.
"La Concile était prévu pour novembre, mais en raison de la grave situation épidémique, il a été reporté. Maintenant, d'autres difficultés sont apparues : il est très probable que de nombreux évêques ne pourront pas venir à Moscou en raison des restrictions de transport. Nous suivons la situation et au bon moment, nous prendrons une décision sur la manière dont nous tiendrons le Concile des évêques et quand le tenir », a déclaré le métropolite Hilarion, responsable du Département synodal sur la chaîne de télévision Rossiya-24.
Paris, le 17 mars 2022
Excellences,
Chers Doyens, chers Recteurs,
Chers Pères, chers Diacres,
La lettre ouverte que j'ai adressée au patriarche Cyrille a donné lieu à des réactions diverses et contrastées! Il ne pouvait sans doute pas en être autrement dans la situation de tension extrême qui s'est emparée du monde.
Si nous ne sommes pas ici sur la terre de douleur elle-même, nous en partageons les larmes par nos proximités familiales, ethniques, historiques, ecclésiales. Cette diversité, qui fait la richesse spirituelle de notre Archevêché, est aussi une fragilité dans les circonstances présentes.
Je prends la mesure des contradictions qui secouent notre Archevêché et qui traversent la plupart de nos paroisses.
Excellences,
Chers Doyens, chers Recteurs,
Chers Pères, chers Diacres,
La lettre ouverte que j'ai adressée au patriarche Cyrille a donné lieu à des réactions diverses et contrastées! Il ne pouvait sans doute pas en être autrement dans la situation de tension extrême qui s'est emparée du monde.
Si nous ne sommes pas ici sur la terre de douleur elle-même, nous en partageons les larmes par nos proximités familiales, ethniques, historiques, ecclésiales. Cette diversité, qui fait la richesse spirituelle de notre Archevêché, est aussi une fragilité dans les circonstances présentes.
Je prends la mesure des contradictions qui secouent notre Archevêché et qui traversent la plupart de nos paroisses.
La salle de presse du Saint-Siège a confirmé que le Saint-Père avait eu une visioconférence avec le patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies dans l'après-midi du mercredi 16 mars au sujet de la guerre en Ukraine et du rôle des chrétiens et de leurs pasteurs pour favoriser la paix.
Lors de cet échange, le premier depuis le début de la guerre en Ukraine, le Pape François, en présence du cardinal Kurt Koch, président du conseil pontifical pour l’Unité des chrétiens, a évoqué le conflit en cours avec Cyrille, le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, et le métropolite Hilarion de Volokolamsk, chef du département des Relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
Le Pape a remercié le chef de l’Église orthodoxe russe pour cet entretien, «motivé par la volonté d’indiquer, comme pasteur de leur peuple, une route pour la paix, de prier pour le don de la paix et pour que cesse le feu» a indiqué Matteo Bruni, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège. «L’Église, a convenu le Pape avec le patriarche, ne doit pas utiliser la langue de la politique mais le langage de Jésus». «Nous sommes pasteurs du même saint peuple qui croit en Dieu, dans la Très Sainte Trinité, dans la Sainte Mère de Dieu: nous devons pour cela nous unir dans l’effort d’aider la paix, d’aider celui qui souffre, de chercher les voies de la paix, pour arrêter le feu».
Lors de cet échange, le premier depuis le début de la guerre en Ukraine, le Pape François, en présence du cardinal Kurt Koch, président du conseil pontifical pour l’Unité des chrétiens, a évoqué le conflit en cours avec Cyrille, le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, et le métropolite Hilarion de Volokolamsk, chef du département des Relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
Le Pape a remercié le chef de l’Église orthodoxe russe pour cet entretien, «motivé par la volonté d’indiquer, comme pasteur de leur peuple, une route pour la paix, de prier pour le don de la paix et pour que cesse le feu» a indiqué Matteo Bruni, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège. «L’Église, a convenu le Pape avec le patriarche, ne doit pas utiliser la langue de la politique mais le langage de Jésus». «Nous sommes pasteurs du même saint peuple qui croit en Dieu, dans la Très Sainte Trinité, dans la Sainte Mère de Dieu: nous devons pour cela nous unir dans l’effort d’aider la paix, d’aider celui qui souffre, de chercher les voies de la paix, pour arrêter le feu».
Quarante soldats romains refusent d’offrir des sacrifices aux idoles et se déclarent chrétiens. Ils sont exposés, nus, sur le lac gelé de Sébaste, en Petite Arménie.
Ils étaient quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata (la Fulminante), cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l'empereur Licinius ordonna à toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux. Saint Vivien et les martyrs de Sébaste, paroisse de Pouilly.
Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu'au bord de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire. Un seul apostasia et fut immédiatement remplacé par le gardien des thermes, impressionné par leur courage.
Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un culte très populaire.
Cette icône est datée et signée du nom d’un artiste inconnu, Nikitarea.
Ils étaient quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata (la Fulminante), cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l'empereur Licinius ordonna à toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux. Saint Vivien et les martyrs de Sébaste, paroisse de Pouilly.
Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu'au bord de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire. Un seul apostasia et fut immédiatement remplacé par le gardien des thermes, impressionné par leur courage.
Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un culte très populaire.
Cette icône est datée et signée du nom d’un artiste inconnu, Nikitarea.
Le médecin de l'Empereur Eugène Botkine a été glorifié par l'Assemblée des Évêques en 2016
Pravoslavie i Mir Traduit du russe par Marie et André Donzeau
Eugène Botkine est né le 27 mai 1865 à Tsarskoïe Selo, dans la famille de l'éminent scientifique et médecin russe, fondateur de la médecine expérimentale, Sergueï Pétrovitch Botkine. Son père était médecin de la cour des empereurs Alexandre II et Alexandre III.
Dans son enfance, il reçut une excellente instruction et fut immédiatement admis en cinquième classe du lycée classique de Saint-Pétersbourg.
A la fin de ses études secondaires, il entra à la faculté de physique et de mathématiques de l'Université de Saint-Pétersbourg, mais après la première année, il décida de devenir médecin et fut admis au cours préparatoire de l'Académie de médecine militaire.
Pravoslavie i Mir Traduit du russe par Marie et André Donzeau
Eugène Botkine est né le 27 mai 1865 à Tsarskoïe Selo, dans la famille de l'éminent scientifique et médecin russe, fondateur de la médecine expérimentale, Sergueï Pétrovitch Botkine. Son père était médecin de la cour des empereurs Alexandre II et Alexandre III.
Dans son enfance, il reçut une excellente instruction et fut immédiatement admis en cinquième classe du lycée classique de Saint-Pétersbourg.
A la fin de ses études secondaires, il entra à la faculté de physique et de mathématiques de l'Université de Saint-Pétersbourg, mais après la première année, il décida de devenir médecin et fut admis au cours préparatoire de l'Académie de médecine militaire.
En Russie, environ 75% des personnes se disent de foi orthodoxe. En Ukraine, ils sont 60%. Mais jusqu'à présent, le chef de l'Eglise orthodoxe russe est resté silencieux sur le conflit.
La chercheuse en étude des Églises orientales Barbara Hallensleben fait le point.
***
«Guerre et Paix»: le roman monumental de Léon Tolstoï fait partie de la littérature mondiale. Il décrit les souffrances et les aléas de la campagne de Russie de Napoléon. La guerre est «la chose la plus horrible de la vie», lit-on – surtout lorsqu'elle est célébrée par le vainqueur avec des messes et des «actions de grâce».
La Grande Guerre patriotique (1941-1945) contre l'invasion nazie est profondément enracinée dans la mémoire collective russe. Le nombre de victimes de l'Union soviétique de l'époque grimperait jusqu'à 40 millions. Mais la ténacité victorieuse de la défense russe a marqué la fin du régime adverse, et libéré l'Europe d'Hitler.
La chercheuse en étude des Églises orientales Barbara Hallensleben fait le point.
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«Guerre et Paix»: le roman monumental de Léon Tolstoï fait partie de la littérature mondiale. Il décrit les souffrances et les aléas de la campagne de Russie de Napoléon. La guerre est «la chose la plus horrible de la vie», lit-on – surtout lorsqu'elle est célébrée par le vainqueur avec des messes et des «actions de grâce».
La Grande Guerre patriotique (1941-1945) contre l'invasion nazie est profondément enracinée dans la mémoire collective russe. Le nombre de victimes de l'Union soviétique de l'époque grimperait jusqu'à 40 millions. Mais la ténacité victorieuse de la défense russe a marqué la fin du régime adverse, et libéré l'Europe d'Hitler.
Ce deuxième dimanche de Carême, nous faisons mémoire de notre Père parmi les Saints, Grégoire Palamas, Archevêque de Thessalonique
père Nikolaï Tikhonchuk
Saint Grégoire Palamas vécut à la fin de l'empire byzantin De tempérament mystique, dès l'âge de vingt ans, il devient moine et vit en ermite sur le Mont Athos où commence pour lui une vie d'ardente contemplation. Mais bientôt les obstacles se multiplient : la vie monastique et mystique est attaquée ; on tente même de faire passer les moines contemplatifs mystiques pour des hérétiques.
Moine au Mont Athos, Grégoire développe la prière du coeur et rédige de nombreuses homélies sur la Vierge Marie
Grégoire prend la défense des moines qu'on appelle " hésychastes " et donne le fondement de cette expérience spirituelle en définissant une théologie fondamentale qui distingue en Dieu l'inaccessible (l'essence) et le participable (les énergies).
Ce ne sera qu'après plusieurs années de luttes, que la doctrine de Palamas sera officiellement adoptée par l'Eglise byzantine. Grégoire deviendra évêque de Thessalonique.
Bien que la réflexion théologique sur cette question soit encore en discussion entre l'Orient et l'Occident, la spiritualité "hésychaste" est adoptée actuellement par de nombreux fidèles dans l'Eglise d'Occident. Grégoire Palamas est aussi l'auteur de nombreuses homélies sur la Vierge Marie. Moine orthodoxe, il est fêté le 14 novembre au calendrier byzantin.
père Nikolaï Tikhonchuk
Saint Grégoire Palamas vécut à la fin de l'empire byzantin De tempérament mystique, dès l'âge de vingt ans, il devient moine et vit en ermite sur le Mont Athos où commence pour lui une vie d'ardente contemplation. Mais bientôt les obstacles se multiplient : la vie monastique et mystique est attaquée ; on tente même de faire passer les moines contemplatifs mystiques pour des hérétiques.
Moine au Mont Athos, Grégoire développe la prière du coeur et rédige de nombreuses homélies sur la Vierge Marie
Grégoire prend la défense des moines qu'on appelle " hésychastes " et donne le fondement de cette expérience spirituelle en définissant une théologie fondamentale qui distingue en Dieu l'inaccessible (l'essence) et le participable (les énergies).
Ce ne sera qu'après plusieurs années de luttes, que la doctrine de Palamas sera officiellement adoptée par l'Eglise byzantine. Grégoire deviendra évêque de Thessalonique.
Bien que la réflexion théologique sur cette question soit encore en discussion entre l'Orient et l'Occident, la spiritualité "hésychaste" est adoptée actuellement par de nombreux fidèles dans l'Eglise d'Occident. Grégoire Palamas est aussi l'auteur de nombreuses homélies sur la Vierge Marie. Moine orthodoxe, il est fêté le 14 novembre au calendrier byzantin.
Des archéologues ont découvert un sarcophage vieux de 700 ans sous le transept de Notre-Dame de Paris. Le cercueil en plomb y a été placé au XIVe siècle et vient d’être exhumé lors des travaux de la cathédrale suite à l’incendie de 2019.
L’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris en 2019 donne lieu à des découvertes archéologiques exceptionnelles. Alors que la cathédrale est actuellement en pleine reconstruction, des archéologues ont découvert un sarcophage du XIVe siècle sous le transept de Notre-Dame de Paris.
Vieux de 700 ans, ce cercueil en plomb n’est pas le seul qui gît sous la cathédrale. À l’instar des églises anciennes, Notre-Dame de Paris était une nécropole comme en témoigne son épitaphier qui regroupe 400 noms. Lors de sa restauration par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle, plusieurs tombeaux ont été abîmés par l’installation du système de chauffage soufflé. Ce cercueil en plomb y a échappé de peu. Pour l’archéologue Christophe Besnier, c’est « un miraculé ».
L’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris en 2019 donne lieu à des découvertes archéologiques exceptionnelles. Alors que la cathédrale est actuellement en pleine reconstruction, des archéologues ont découvert un sarcophage du XIVe siècle sous le transept de Notre-Dame de Paris.
Vieux de 700 ans, ce cercueil en plomb n’est pas le seul qui gît sous la cathédrale. À l’instar des églises anciennes, Notre-Dame de Paris était une nécropole comme en témoigne son épitaphier qui regroupe 400 noms. Lors de sa restauration par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle, plusieurs tombeaux ont été abîmés par l’installation du système de chauffage soufflé. Ce cercueil en plomb y a échappé de peu. Pour l’archéologue Christophe Besnier, c’est « un miraculé ».
Chers frères et sœurs !
Je m’adresse à toutes les personnes de bonne volonté, à tous ceux qui veulent nous entendre, à tous les enfants orthodoxes de notre Église en Lituanie.
Un immense malheur s'est abattu sur la terre ukrainienne : le sang y est versé et des innocents souffrent. Une personne honnête et un chrétien craignant Dieu ne peuvent pas regarder impassiblement ce qui se passe. La voix de sa conscience crie vers le Ciel, s’adresse à Dieu, à Qui appartient le jugement, en pensant à ceux qui ont apporté le malheur au peuple ukrainien, la souffrance aux mères, les larmes aux parents et amis, la mort et la destruction , l'exode massif de leur pays et qui en répondront.
Le peuple orthodoxe de Lituanie a accepté la tragédie du peuple ukrainien avec douleur. Dès le début des hostilités dans toutes les paroisses orthodoxes, la prière s'est intensifiée pour une fin rapide de la guerre, pour le rétablissement de la paix en terre ukrainienne.
Je m’adresse à toutes les personnes de bonne volonté, à tous ceux qui veulent nous entendre, à tous les enfants orthodoxes de notre Église en Lituanie.
Un immense malheur s'est abattu sur la terre ukrainienne : le sang y est versé et des innocents souffrent. Une personne honnête et un chrétien craignant Dieu ne peuvent pas regarder impassiblement ce qui se passe. La voix de sa conscience crie vers le Ciel, s’adresse à Dieu, à Qui appartient le jugement, en pensant à ceux qui ont apporté le malheur au peuple ukrainien, la souffrance aux mères, les larmes aux parents et amis, la mort et la destruction , l'exode massif de leur pays et qui en répondront.
Le peuple orthodoxe de Lituanie a accepté la tragédie du peuple ukrainien avec douleur. Dès le début des hostilités dans toutes les paroisses orthodoxes, la prière s'est intensifiée pour une fin rapide de la guerre, pour le rétablissement de la paix en terre ukrainienne.
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a lancé mercredi un appel aux évêques, prêtres, diacres, moines et moniales et à tous les enfants fidèles de l’Église orthodoxe russe à propos des événements en Ukraine
« Chers pères, frères et sœurs ! Aujourd’hui, nous vivons une période historique difficile: toutes nos pensées, nos angoisses et nos prières sont liées aux événements qui se déroulent en Ukraine. Dans les moments les plus difficiles notre peuple a toujours demandé la protection de la Très Sainte Mère de Dieu, qui a toujours intercédé pour la Sainte Russie », indique l’appel publié sur le site Web de l’Église orthodoxe russe.
Le patriarche Cyrille a rappelé que maintenant, pendant le Grand Carême, « l’Église dans la repentance se tient devant le Seigneur » et a appelé tous les croyants à lire quotidiennement le la prière à la Très Sainte Mère » avec l’ajout de la prière précédemment approuvée pour le rétablissement de la paix.
« Chers pères, frères et sœurs ! Aujourd’hui, nous vivons une période historique difficile: toutes nos pensées, nos angoisses et nos prières sont liées aux événements qui se déroulent en Ukraine. Dans les moments les plus difficiles notre peuple a toujours demandé la protection de la Très Sainte Mère de Dieu, qui a toujours intercédé pour la Sainte Russie », indique l’appel publié sur le site Web de l’Église orthodoxe russe.
Le patriarche Cyrille a rappelé que maintenant, pendant le Grand Carême, « l’Église dans la repentance se tient devant le Seigneur » et a appelé tous les croyants à lire quotidiennement le la prière à la Très Sainte Mère » avec l’ajout de la prière précédemment approuvée pour le rétablissement de la paix.
Nous, prêtres et diacres de l’Église orthodoxe russe, chacun en son nom propre, lançons un appel à tous ceux dont dépend la fin de la guerre fratricide en Ukraine, avec un appel à la réconciliation et à un cessez-le-feu immédiat. Nous adressons ce message après le dimanche du Jugement dernier et dans l’anticipation du Dimanche du pardon.
Le Jugement Dernier attend chacun d’entre nous. Aucune autorité terrestre, aucun médecin, personne ne nous l’évitera. Soucieux du salut de tous ceux qui se considèrent comme un enfant de l'Église orthodoxe russe, nous ne voulons pas qu'il comparaisse à ce Jugement, portant le lourd fardeau des malédictions proférées par les mères ayant perdu leurs enfants.
Nous pleurons l’épreuve à laquelle nos frères et sœurs ont été injustement soumis en Ukraine.
Nous rappelons que la vie de chaque personne est un don inestimable et unique de Dieu, et c’est pourquoi nous souhaitons le retour de tous les soldats – russes et ukrainiens – chez eux et dans leurs familles, sains et saufs.
Nous pensons avec amertume à l’abîme que nos enfants et petits-enfants en Russie et en Ukraine devront surmonter pour recouvrer l’amitié des uns avec les autres, pour se respecter et s’aimer mutuellement.
Le Jugement Dernier attend chacun d’entre nous. Aucune autorité terrestre, aucun médecin, personne ne nous l’évitera. Soucieux du salut de tous ceux qui se considèrent comme un enfant de l'Église orthodoxe russe, nous ne voulons pas qu'il comparaisse à ce Jugement, portant le lourd fardeau des malédictions proférées par les mères ayant perdu leurs enfants.
Nous pleurons l’épreuve à laquelle nos frères et sœurs ont été injustement soumis en Ukraine.
Nous rappelons que la vie de chaque personne est un don inestimable et unique de Dieu, et c’est pourquoi nous souhaitons le retour de tous les soldats – russes et ukrainiens – chez eux et dans leurs familles, sains et saufs.
Nous pensons avec amertume à l’abîme que nos enfants et petits-enfants en Russie et en Ukraine devront surmonter pour recouvrer l’amitié des uns avec les autres, pour se respecter et s’aimer mutuellement.
La consécration aura lieu le vendredi 25 mars pendant la célébration de la pénitence que le Pape François présidera à 17 heures dans la basilique Saint-Pierre. Le même acte, le même jour, sera accompli à Fatima par le cardinal Krajewski, aumônier pontifical, en tant qu'envoyé du Pape.
C’est le vendredi 25 mars, que le Pape François consacrera la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. C'est ce qu'a annoncé le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni. Le jour de la fête de l'Annonciation du Seigneur a été choisi pour cette consécration.
Lors de l'apparition du 13 juillet 1917 à Fatima, la Vierge avait demandé la consécration de la Russie à son cœur immaculé, déclarant que si cette demande n'était pas accordée, la Russie répandrait «ses erreurs dans le monde entier, favorisant les guerres et la persécution de l'Église».
C’est le vendredi 25 mars, que le Pape François consacrera la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. C'est ce qu'a annoncé le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni. Le jour de la fête de l'Annonciation du Seigneur a été choisi pour cette consécration.
Lors de l'apparition du 13 juillet 1917 à Fatima, la Vierge avait demandé la consécration de la Russie à son cœur immaculé, déclarant que si cette demande n'était pas accordée, la Russie répandrait «ses erreurs dans le monde entier, favorisant les guerres et la persécution de l'Église».
Prêtres, séminaristes et fidèles se sont réunis dans la petite église en bois du séminaire orthodoxe russe Sainte-Geneviève, à Épinay-sous-Sénart, dans l’Essonne. Hors du temps, le lieu de culte fait penser à une petite enclave russe dans la région parisienne : l’église bâtie selon la tradition slave, l’iconostase colorée, le chœur harmonieux des séminaristes, les foulards bigarrés des femmes au visage diaphane…
Les intentions de prière sont nombreuses en ce premier dimanche de carême selon le calendrier liturgique orthodoxe. Debout devant l’autel, père Alexandre Siniakov, recteur du séminaire, lève les yeux au ciel : « Que le Seigneur mette fin à la guerre en Ukraine. Qu’il brise l’orgueil des puissants et console les affligés. »
Les intentions de prière sont nombreuses en ce premier dimanche de carême selon le calendrier liturgique orthodoxe. Debout devant l’autel, père Alexandre Siniakov, recteur du séminaire, lève les yeux au ciel : « Que le Seigneur mette fin à la guerre en Ukraine. Qu’il brise l’orgueil des puissants et console les affligés. »
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